Après la saison hivernale, une nouvelle occasion favorable de rencontre fraternelle permit à de nombreux frères et sœurs de se réunir autour d’un festin spirituel.
C’est dans un cadre familier et sous un soleil bienfaisant que l’atmosphère de ces deux journées remplit tous les cœurs de la chaleur provenant de la Parole de la Vérité.
Cette rencontre a été enrichie par la présence du frère et de la sœur Lipka de Pologne, mais également par les participants d’Allemagne, de Belgique et de Suisse.
La première journée fut présidée par le frère J. S., qui, après avoir encouragé l’assistance à rester attentive à la nourriture spirituelle préparée par Dieu à l’aide de ses serviteurs, invita les orateurs suivants à partager les thèmes préparés :
1) – Le frère R. M. : “ Simon le magicien ” selon le récit des Actes 8 : 5 – 25. L’Evangile s’est répandu dans toute la Samarie. Pierre et Jean, envoyés dans cette contrée, prièrent Dieu pour que les Samaritains reçoivent le saint Esprit. Simon, le magicien, voulant profiter de cette aubaine, souhaitait acquérir ce pouvoir à prix d’argent. Sa proposition fut rejetée par les apôtres, car sa demande n’émanait pas d’un cœur droit. Le don de Dieu ne peut s’acquérir moyennant finance. Ainsi, le saint Esprit qui nous permet de nous développer spirituellement ne dépend d’aucune condition matérielle, ni de l’argent. Il nous vient de Dieu, et de Lui seul. C’est l’esprit d’humilité qui doit nous caractériser, et non l’esprit de supériorité, d’ambition ou de profit. Tout ce qui a trait à la magie vient de sources ténébreuses – de l’adversaire.
2) – Le frère A. L. de Pologne : “ Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? ” – Luc. 24 : 5. La résurrection de notre Seigneur est le message le plus important qui caractérise les Ecritures à l’égard de la race humaine. 1 Corinthiens 15 : 12 – 20. Le peuple du Seigneur a, pendant cet âge de l’Evangile, l’opportunité de vaincre la mort par sa consécration et sa croissance spirituelle. Nos yeux doivent être fixés sur notre Seigneur ressuscité qui a été pour nous un exemple à imiter. Christ est vivant, tel doit être l’essentiel de notre message de chaque jour. Nous serons associés à Lui, si nous manifestons notre entière fidélité jusqu’à la mort.
3) – Le frère L. R. : “ Les semailles et la récolte ” selon Matthieu 13 : 24 – 30. Notre Seigneur Jésus ensemença la bonne semence pour un âge nouveau. Le message fut diffusé et approuvé le jour de la Pentecôte, lorsque l’Esprit saint descendit du ciel, d’abord sur Israël, puis un peu plus tard sur la maison de Corneille. Alors que la bonne semence commençait à croître, l’adversaire, après que les apôtres s’endormirent dans la mort, sema l’ivraie qui ne constitue qu’une imitation. Ainsi, la bonne et la mauvaise semence se développèrent pendant tout l’âge de l’Evangile, au terme duquel la Moisson, conduite par notre Seigneur, devait déterminer le travail de chacun en vue d’une rémunération équitable.
4) – Le frère J. W. : “ Le signe de Jonas ” selon Matthieu 12 : 38 – 40. Lorsque nous analysons minutieusement le livre de Jonas, nous nous apercevons que des particularités de sa vie correspondaient à celle de notre Seigneur. Ainsi, tout comme Jonas ne voulut pas aller prêcher chez les Ninivites, notre Seigneur, lors de sa première présence, ne voulut pas aller annoncer l’Evangile aux nations autres que celle d’Israël, car le temps n’était pas encore venu. Alors que la tempête faisait rage, Jonas fut précipité dans la mer pour être englouti par un gros poisson, dans le ventre duquel il séjourna 3 jours et 3 nuits. Notre Seigneur, lors de la tempête humaine qui s’abattit lors de son procès, fut jugé digne de mort, et crucifié. Après avoir été 3 jours et 3 nuits dans les entrailles de la terre, Il ressuscita par la puissance divine.
Le deuxième jour fut présidé par le frère B. B. qui invita les frères suivants :
1) – Le frère D. M. : “ Votre corps est le temple du saint Esprit ”. Le Temple spirituel se compose de 144 000 pierres vivantes soigneusement choisies parmi toutes les nations de la terre. L’image en avait été montrée dans le temple que David projetait de construire à la gloire de l’Eternel, projet qui ne fut concrétisé que par son fils Salomon. Ainsi, chaque pierre avait sa place définie dans cette construction. La construction du temple spirituel que nous devons former, nous permet au travers des épreuves et des difficultés de nous rendre conformes. Aujourd’hui, un travail intense permet à chacun d’entre nous de se développer, en vue de la place et de la gloire qui nous est réservées dans les cieux.
2) – Le frère A. L. : “ La résurrection ” – La résurrection selon la Bible est un processus et non un acte instantané. Elle s’effectue en deux phases. Pour notre Seigneur, (comme Nouvelle Créature) la première phase commença au Jourdain et s’est poursuivie jusqu’à sa mort sur la croix. La seconde phase s’accomplit le jour où Il ressuscita en gloire. Tous les fidèles suivent le même processus, à la seule condition qu’ils s’engagent sur le chemin de la consécration et du sacrifice de soi. Le processus de la résurrection doit donc s’opérer en chacun de nous. Chaque jour doit nous apporter un développement spirituel plus intense et une plus grande abnégation de soi. Le monde bénéficiera d’un processus de résurrection qui durera 1000 ans. Ce n’est qu’au terme de ce temps que chacun pourra se déterminer ou non pour la vie éternelle. Le réveil du sommeil de la mort fut montré par trois miracles de notre Seigneur, celui de la fille de Jaïrus, celui du fils de la veuve et celui de Lazare.
3) – Le frère A. D. : “ La sacrificature de Melchisédek ”. Melchisédek vivait du temps d’Abraham et avait la particularité de cumuler deux fonctions, celle de la sacrificature et celle de la royauté. Melchisédek était roi de Salem (probablement la Jérusalem actuelle). Il était roi de justice, de paix et sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il n’a pas hérité de sa fonction par voie naturelle, d’un père ou d’une mère, et celle-ci n’a pas été transmise à sa postérité (Hébreux 7 : 3). Cette image est très appropriée à Christ dans la gloire (Tête et Corps) qui, durant le règne Millénaire, bénira pendant mille ans toutes les familles de la terre. La sacrificature Aaronique, quant à elle, n’était qu’une image de l’humiliation et de la souffrance de Christ.
4) – Le frère P. B. : “ Rencontre de Moïse avec Aaron sur le Mont Horeb ”. La rencontre eut lieu lorsque Moïse partait vers l’Egypte, mais encore sur la montagne. Cette rencontre, avant le salut des premiers-nés d’Israël, peut très bien représenter le commencement de l’âge de l’Evangile et la rencontre de deux aspects de l’œuvre de Christ : Aaron pourrait représenter son œuvre de sacrifice comme sacrificateur et Moïse pourrait représenter l’œuvre suivante de notre Seigneur comme dirigeant de son peuple. L’Eglise des premiers-nés était représentée figurativement dans les sacrificateurs, les fils d’Aaron, et aussi dans le corps de Moïse. Cela peut également illustrer notre participation dans les souffrances du temps présent pour obtenir l’héritage dans la gloire future.
Un bref compte rendu de la réunion administrative, qui s’est déroulée la veille, a été présenté à toute l’assistance par le frère secrétaire pour approbation.
Un repas pris en commun a été organisé le soir du premier jour. Cette prolongation de la communion fraternelle a été embellie par la projection sur un écran de photos d’anciennes conférences. Ce fut un moyen fort agréable pour regarder les visages de nos frères et sœurs qui, pour la plupart, nous ont été si familiers, et qui nous ont quitté pour leur héritage céleste. La chorale a également chanté après les deux repas de midi pour le plaisir de toute l’assistance.
Toutes ces manifestations ont permis à tous les participants de bénéficier de nombreuses bénédictions dont l’Eternel nous a abondamment comblés.
Toute l’assistance remercie tous les frères et sœurs absents qui ont transmis leurs souhaits et leurs salutations. En retour chacun a souhaité d’abondantes bénédictions divines.