– 2 Samuel 2 : 1-7 ; 5 : 1-5 –
« David devenait de plus en plus grand, et l’Eternel, le Dieu des armées, était avec lui ». – 2 Samuel 5 : 10.
DAVID était dans sa 30e année au temps de la mort du Roi Saül. Durant les dix années précédentes, il mena une vie mouvementée. Banni de la cour de Saül à cause de la jalousie qu’il suscitait, pourchassé par le roi comme une bête sauvage, les expériences de David étaient loin d’être idylliques. Poursuivi comme un brigand, la majorité des gens le regardait avec méfiance, connaissant peu de choses de lui, si ce n’est qu’il avait été hautement estimé par le roi et promu, par ce dernier, au grade de général, et qu’il avait à l’époque perdu sa faveur. Sa position semblait peu enviable pour certains. D’autres, par contre, oubliant de considérer que c’était Dieu qui choisissait les conducteurs d’Israël, pouvaient penser que David était un usurpateur, recherchant son propre profit aux dépens de son maître. Nous trouvons en fait que dans la situation instable qui suivit la mort de Saül et de ses trois fils, survenue dans une bataille désastreuse, onze tribus se rallièrent néanmoins promptement au quatrième fils de Saül, Isch-Boscheth, ne semblant penser à aucun moment à David.
Celui-ci, à la tête d’une troupe de six cents hommes, avait établi son lieu de résidence à Tsiklag, au sud-ouest de Juda. Lorsqu’il apprit la nouvelle de la mort de Saül, au lieu de déterminer ce qu’il devait faire en recourant à son propre jugement, il questionna l’Eternel. Il semble remarquable pour nous qu’un jeune homme, tiré de sa maison, exilé, pourchassé comme un bandit et privé de toutes les influences purifiantes de la vie, ait pu conserver un tel degré de vénération pour l’Eternel. Hélas, combien de Chrétiens vivant dans des conditions favorables à tous égards, disposant de Bibles et d’auxiliaires bibliques pour l’étude des Saints Ecrits, etc., manifestent une disposition d’esprit bien moins fidèle ! Oh comme notre Seigneur et sa volonté sont souvent oubliés, tandis que le « moi » décide et dirige. En vérité, l’évidence d’une soumission totale au Seigneur et de la croissance en grâce ne peut se trouver que chez le Chrétien qui cherche sérieusement à accomplir la volonté du Seigneur dans toutes les affaires importantes de sa vie. « Reconnais-le dans toutes tes voies, et Il aplanira ton sentier ».
Bien qu’il apparaisse que David fût à rude école, néanmoins, il y apprit manifestement de nombreuses leçons. Sa première question à l’Eternel était : « Dois-je monter dans une des villes de Juda ? » ; la réponse fut favorable. La question suivante était : « Vers quelle ville ? », c’est-à-dire, quelle ville sera mon quartier général ou ma capitale ? L’Eternel le dirigea vers Hébron. David pensa avec juste raison que le peuple de sa propre tribu le connaissait bien et comprenait pourquoi il était persécuté par le roi Saül. Il était honoré dans son pays et avait confiance en sa tribu.
Mais dans toute cette affaire, il avait plus particulièrement confiance en la sagesse et la puissance divines. Il se rendait compte que l’Eternel le dirigeait ; il savait que l’huile d’onction avait déjà été répandue sur lui et qu’il n’avait plus qu’à attendre que l’Eternel lui indique quelle serait sa prochaine étape. Il reconnaissait ainsi qu’il était de son devoir de s’attendre à l’Eternel et de ne pas chercher à saisir et à s’emparer précipitamment des choses qui étaient siennes par promesse. Il attendait depuis plus de dix ans. Il pouvait se permettre d’attendre encore patiemment le temps fixé par l’Eternel.
Quelle leçon importante pour le David antitypique – le Bien-aimé – le Christ, y a-t-il là ! L’Apôtre atteste, en ce qui concerne notre Seigneur Jésus, qu’Il ne chercha pas un seul moment à s’approprier ou à usurper le Royaume. Il attendit jusqu’au temps marqué par l’Eternel et, pendant cette attente, Il s’humilia personnellement, en accord avec la volonté du Père, et fournit la preuve qu’Il se faisait un plaisir d’accomplir cette volonté à n’importe quel prix. Cette attente fidèle et patiente de Celui qui devait hériter de toutes choses et être hautement élevé, plaisait à Dieu. Nous de même, en tant que disciples et membres, nous devons nous rappeler les paroles du Prophète David : « Attends-toi à l’Eternel» (Psaume 27 : 14). Certains d’entre nous ont appris par expérience que vouloir devancer le Seigneur dans n’importe quelle affaire est dangereux. Nous ne sommes pas assez sages pour nous guider nous-mêmes. Aussi, comme le poète l’a exprimé : « Craignons de toucher à des choses qui en impliquent tant d’autres ».
Si nous pouvions reconnaître la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons parfois, cela nous rendrait plus humbles et plus prudents. Non seulement notre propre intérêt et une gloire éternelle sont en jeu, mais également les intérêts des autres membres du Corps de Christ. Une parole déplacée, une action irréfléchie, l’inconsidération dans tous les sens du terme pourraient conduire à des conditions de cœur défavorables et, même si nous obtenons la promesse, cela pourrait être par la tribulation, plutôt que de la manière prévue par l’Eternel.
QUE VOTRE MODERATION SOIT CONNUE
Certains, se méprenant sur le tempérament et les sentiments de David à l’égard de Saül, supposèrent qu’ils gagneraient sa faveur en racontant des incidents montrant comment ils avaient contribué au renversement de Saül. Ceux-là eurent à subir une prompte réprimande, car David, en toutes circonstances, parlait du Roi Saül avec beaucoup d’égards, non seulement parce qu’il n’y a pas lieu de parler en mal de qui que ce soit, mais aussi parce que Saül, en tant que roi, était un représentant de Dieu ; c’était « l’oint de l’Eternel », comme David le reconnaissait lui-même. Au lieu de se réjouir de la mort d’un ennemi, David fit parvenir aux hommes de Jabès un message spécial d’appréciation, pour avoir procédé à un enterrement décent de Saül et de ses fils. Il voulait leur faire savoir qu’il ne considérait pas cela comme un acte d’inimitié envers lui, mais plutôt comme un acte de loyauté, marquant le respect des convenances, auquel il aurait aimé prendre part. Il dit : « Soyez bénis au nom de l’Eternel d’avoir manifesté votre bonté. A présent l’Eternel manifeste sa bonté envers vous et moi aussi, je vous la rendrai. Aussi que vos mains soient affermies, et soyez courageux, car votre maître Saül est mort et la maison de Juda m’a oint pour roi ».
Certains peuvent contester en avançant que les intentions de David étaient de nature politique et qu’il était trop sage pour s’opposer aux hommes de Jabès qui avaient organisé des funérailles décentes à Saül et à ses fils. Mais, même si c’était le cas, cela ne discréditerait pas David, mais serait, au contraire, tout à son honneur. Cela indiquerait qu’il possédait l’esprit de l’Eternel, l’esprit de sobre bon sens. Nous pensons néanmoins qu’il est inutile de dénigrer les intentions d’une personne souhaitant effectuer un geste amical.
Au lieu d’attribuer des intentions mauvaises, nous ne devrions pas penser au mal. Le même principe est applicable au peuple du Seigneur. Il ne doit pas prêter de mauvaises intentions aux hommes d’affaires qui donnent de l’argent par bienveillance, etc. Il est probable que certains d’entre eux (peut-être même un grand nombre) pensent au gain qui résultera de leur donation, mais il ne s’ensuit nullement que l’action soit dépourvue de motifs généreux et totalement intéressée. On est plus heureux quand on s’efforce de penser de manière positive aux choses de la vie. Un frère aveugle fit récemment la remarque suivante : « Je suis persuadé que ma cécité m’épargne de nombreux désagréments. Lorsque je rencontre des gens, je m’efforce de me les représenter heureux, généreux et bons ; alors que si je voyais, je pourrais trouver impossible d’avoir à leur égard une opinion aussi favorable et généreuse que je le souhaiterais ».
L’allusion de David au fait qu’il était devenu Roi de Juda, suggérait aux hommes de Jabès qu’ils aimeraient peut-être qu’il soit leur roi, sachant qu’il était à présent roi à la place de Saül, qui l’avait poursuivi durant dix années. Elle suggérait aussi qu’ils pouvaient passer outre et trouver pire ; tout cela était vrai, comme nous le savons.
NOUS MARCHONS PAR LA FOI
Le Roi David espérait probablement qu’après avoir été reconnu par la tribu de Juda, les autres tribus se rallieraient rapidement à lui. Pourtant, aucune information ne nous montre qu’il essaya d’obtenir cette adhésion. Il attendait les instructions de L’Eternel. Et cela a certainement dû être une longue attente. Abner, général du Roi Isch-Boscheth régnant sur les onze tribus d’Israël, fit la guerre aux ennemis d’Israël et remporta des victoires, jusqu’à un certain point. Le Roi David avait tout le loisir de se demander si oui ou non l’Eternel entendait mettre à exécution le programme institué lors de son couronnement. Grâce au prestige de ses victoires remportées sur des ennemis extérieurs, le Roi Isch-Boscheth porta son attention sur la tribu de Juda, clamant qu’elle était en rébellion contre l’autorité légale. Au lieu d’un début de règne prospère, il en résultat une guerre civile. Des frères se battirent entre eux, une partie du peuple choisi de Dieu contre l’autre. Cela dura deux ans, d’une manière graduelle, cependant ; les succès furent du côté de David et de son armée. Ainsi nous lisons : « David devenait de plus en plus fort, et la maison de Saül allait en s’affaiblissant ».
Si l’on considère la période de guerre civile et la lutte dans laquelle une partie du peuple de l’Eternel chercha à nuire aux autres, cela nous porte à penser à l’Israël spirituel et au fait que, parfois, des frères se brouillent et s’éloignent des indications de la providence de Dieu au point de devenir des adversaires les uns pour les autres. Quel dommage qu’il doive en être ainsi, que l’amour de Dieu n’arrive pas à certains moments à nous contraindre, de sorte que, non seulement nous nous détournons de son amour et de sa communion, mais nous utilisons aussi l’épée pour abattre des frères ! Gardons en mémoire cette image, scellons-la dans nos cœurs, car des jours viennent pour l’Israël spirituel où un frère se dressera contre un frère, ce que le Seigneur permettra juste avant l’établissement du Royaume. Prenons donc la résolution que, quelle que soit la manière dont d’autres pourrons lutter, les armes que nous utiliserons, nous, dans notre combat, ne seront pas charnelles et notre lutte ne sera pas dirigée contre ceux qui appartiennent au Seigneur, par alliance, mais contre le grand Adversaire. Les armes charnelles ne se limitent pas aux canons et aux épées; la langue est une arme beaucoup plus nuisible et mortelle lorsqu’elle est utilisée pour calomnier et blesser quelqu’un. Dieu interdit que notre langue, avec laquelle nous Le louons, puisse causer du tort à qui que ce soit et, en particulier, à la maison de la foi.
ROI SUR TOUT ISRAEL
Finalement, le Roi Isch-Boscheth et Abner, son général, furent tous deux assassinés d’une manière ignoble ; remarquons bien que David ne fut pas complice de cet acte et que, dans la mesure où les fils de Saül étaient concernés, le serment d’amitié de David envers Jonathan leur était une protection suffisante. La mort de ces hommes a cependant permis au peuple d’Israël de considérer les faits plus en détail et de comprendre ainsi que la faveur de Dieu reposait sur David, qu’il était un homme selon le cœur de Dieu et qu’en tant que souverain, il accomplissait un vaillant service envers le peuple qui l’avait accepté comme roi. Un raisonnement saint, parmi les tribus d’Israël, amena les Israélites à la conclusion mentionnée dans notre leçon : « Toutes les tribus d’Israël vinrent auprès de David à Hébron, et dirent : “Voici, nous sommes tes os et ta chair”. Autrefois déjà, lorsque Saül était notre roi, c’était toi qui conduisais et qui ramenais Israël. L’Eternel t’a dit : “Tu paîtras mon peuple d’Israël, et tu seras le chef d’Israël” » (2 Samuel 5 : 1, 2). Finalement, ils en vinrent à écouter la voix de l’Eternel. L’Eternel aurait sans aucun doute pu faire en sorte qu’un tel état de choses survienne auparavant. Mais ce n’était pas le dessein divin en la circonstance. Savions-nous qu’il en est de même de toutes nos affaires ? Dieu, qui connaît la fin dès le commencement, dirige son peuple avec sagesse, pour le bien de celui-ci et, en particulier, de ceux de la classe des oints qui Lui appartiennent individuellement.
Notre leçon nous indique que le roi David conclut une alliance ou entente avec le peuple d’Israël. Cela signifie qu’il accepta de les servir comme roi dans une monarchie restreinte ayant une constitution. Il fit une alliance, une constitution qui énonçait explicitement quelles étaient les limites entre les droits du peuple et ceux du roi. Cette institution, établie en Israël, indique que les Israélites étaient le peuple le plus avancé au monde, car aussi loin que l’on peut remonter dans l’histoire, les rois de cette période étaient des despotes qui gouvernaient selon leurs propres idées, piétinant les droits et les libertés du peuple. Le récit intéressant des cérémonies en relation avec l’élévation de David en tant que roi d’Israël, et la joie du peuple au sujet de David, sont largement décrits dans 1 Chroniques 12 : 23-40.
L’attente de David pour accéder au trône, les leçons apprises, le développement du caractère et sa préparation, sont autant d’expériences qui le rendirent sage et modéré. Elles servent à illustrer une grande leçon destinée à l’Eglise de l’Evangile : nous sommes également appelés à nous asseoir sur le trône du Seigneur pour gouverner en son nom. Nous avons également été oints pour le service par le Saint Esprit qui, comme l’Apôtre le déclare, est un avant-goût de la gloire et des joies dans lesquelles nous entrerons lorsque les jours du couronnement seront venus. Si la discipline, la maîtrise de soi, la foi, la modération et l’espoir furent nécessaires pour faire de David un roi sur le peuple de l’Eternel, afin de Le représenter de la meilleure manière possible dans le gouvernement, combien plus nous faut-il de dures épreuves, nous qui sommes appelés à une position bien plus importante : être sur le trône de la terre en tant que représentants de Dieu et former une Sacrificature Royale qui gouvernera, jugera et éprouvera l’humanité, pour sauver le plus grand nombre possible d’hommes de leur condition dégradée et les ramener à une pleine harmonie avec Dieu ! Nous pouvons assurément dire comme David, que nos épreuves sont bien inférieures à ce à quoi nous pouvions nous attendre.
Si nous examinons attentivement le caractère de David, pour relever ses points forts et, en conséquence, savoir ce que nous devrions chercher à développer en nous, nous serions d’accord pour dire que le point le plus fort était sa volonté, qui était orientée dans la bonne direction. Il est difficile d’évaluer la puissance de la volonté humaine. Dieu a apparemment placé tous les intérêts de cette vie présente sous le contrôle de notre volonté et, à vrai dire, la majeure partie de notre réussite ayant trait à la vie future repose pareillement sur le pouvoir de notre volonté. Apparemment, une volonté correctement exercée contre le péché est invulnérable. Comme nous le lisons : « Résistez au diable et il fuira loin de vous ». Quel type de force d’action l’esprit et la volonté peuvent exercer contre l’Adversaire, le péché et les maladies, il nous est difficile de le comprendre, mais les Ecritures nous assurent qu’une telle volonté existe et nos propres expériences, dans l’exercice de cette volonté, ont largement démontré le bien-fondé de nos suggestions. Les volontés fortes ne se limitent pas au peuple de Dieu. Satan et un grand nombre de dépravés ont une volonté puissante. En vérité, sur ce fait reposent les suggestions en grand nombre de l’esprit de méchanceté. Tous ceux qui appartiennent au Seigneur devraient reconnaître la valeur de la détermination et savoir que l’insatisfaction découle de l’hésitation.
L’Apôtre déclare à juste titre qu’un « homme irrésolu est inconstant dans toutes ses voies ». Une telle personne ne remporte aucun succès. Tout ce qui peut lui arriver d’inhabituel, lui arrivera certainement par accident. Ici se voit la sagesse de la méthode utilisée par le Seigneur dans la manière dont Il s’occupe de l’Eglise durant l’Age de l’Evangile. « Le Père cherche ceux qui l’adorent en esprit et en vérité ». Il leur enseigne sa bonté et leur apporte l’aide nécessaire pour les encourager à « vouloir » correctement, avec l’assurance que si leur « vouloir » est correct, le Seigneur Lui-même leur apportera l’assistance nécessaire et le soutien en temps de besoin. Bien que L’Adversaire soit plus puissant et plus avisé que nous, il ne pourra nous nuire, car Celui qui est de notre côté est plus grand que tous ceux qui sont contre nous. C’est dans ce but que le Seigneur nous encourage à faire avec Lui une alliance par le sacrifice, à abandonner notre tout, notre volonté pour qu’Il nous guide. Heureux sont ceux qui le font. Ils sont un petit nombre. Chez la majorité, il y a la continuation du « moi » et beaucoup de débats à propos de choses se rapportant au Seigneur et concernant sa volonté. C’est en rapport avec cet effort visant à fortifier la volonté et à affermir le caractère, que nous reconnaissons que de tels vœux apporteraient de l’aide. L’Adversaire nous observe continuellement, afin d’agir sur nos points exposés aux assauts ; aussi, devons-nous renforcer nos fortifications et nous efforcer de travailler à l’accomplissement de notre sacrifice dédié au Seigneur et de garder notre volonté ferme, afin de lui résister, de servir la Vérité et toute la maison de la foi et de surveiller nos propres paroles, actions et pensées.
LE CHANT DE MOISE ET DE L’AGNEAU
Avec l’inauguration du Roi David vinrent la gaieté, les chants et les manifestations de joie habituels. De fait, presque toutes les nations possèdent leur hymne national qui commémore le roi et le royaume. N’en est-il pas de même du Royaume de notre Seigneur qui doit bientôt être introduit avec le concours des manifestations les plus merveilleuses ? N’est-ce pas le glorieux temple de Dieu, l’Eglise, les pierres vivantes qui sont à présent taillées, façonnées et polies et qui acclament la magnifique pierre d’angle ? La Tête de l’Eglise est Christ. Déjà maintenant, dans notre cœur, nous L’acclamons et Le couronnons Seigneur de tous, et entrevoyons avec joie le temps où « tout genou fléchira » devant Lui.
En attendant, nous qui espérons faire partie des membres de la classe de l’Epouse et être « co-héritiers avec Lui », nous sommes sensés apprendre ici à chanter le cantique de Moïse, le serviteur, et le cantique de l’Agneau, car « digne est l’Agneau qui fut immolé de recevoir puissance, richesses, sagesse, force, honneur, gloire et bénédictions ». « Et ils chantèrent le cantique nouveau devant le trône, et personne ne pouvait apprendre ce cantique », excepté ceux qui avaient été oints. Le Seigneur sera avec eux sur la Montagne de Sion, représentant le Royaume. Sachant que ce cantique est la bonne nouvelle de grande joie pour toute l’humanité, il nous intéresse de savoir dans quelle mesure nous avons appris ce cantique, et dans quelle mesure nous sommes capables de le chanter maintenant. Il se trouve, à dire vrai, qu’apprendre cette leçon requiert l’étude de toute une vie. Nous nous réjouissons du privilège de rendre témoignage de notre Dieu à tous ceux qui ont des oreilles pour entendre, même si, en le faisant, nous nous attirons des reproches, la désapprobation et de l’opposition. Notre patience et notre foi doivent demeurer fermes et nous devons nous attendre au Royaume dans sa beauté et au « changement » glorieux que nous expérimenterons, afin d’annoncer cette nouvelle bénie aux autres, plus efficacement que jamais.
WT 1908 p.4234