Cette Conférence a réuni une centaine de participants. Parmi ceux-ci, nous avons eu le privilège de compter des invités des USA, le frère T. K. et son épouse D..
Le Samedi 10 Mai, la Conférence a débuté à 15h et a été dirigée par le fr. J. S. qui, à tour de rôle, convia les deux orateurs programmés.
Fr. G. J. – « Sur ce chemin ».
Les sentiments que nous cultivons nous amènent à faire un choix mais c’est l’Eternel qui dirige nos pas (Proverbes 16 : 9, 17). C’est Lui qui nous instruit (Psaume 32 : 8 ; 85 : 11). Il n’accepte pas de compromis (Matthieu 6 : 21). Sur ce chemin, nous trouverons ceux qui font la volonté du Père (Matthieu 12 : 48 à 50). Nous y rencontrons des épreuves (Jacques 1 : 2 à 8), qui seront combattues avec les armes de Dieu (Ephésiens 6 : 10 et 11). Souvenons-nous des épreuves de Joseph ou de celles de Job. Soyons persévérants et endurants dans la progression (Marc 13 : 13 ; Luc 21 : 19 ; Hébreux 12 : 5 à 8), fermes et forts dans la foi. Usons de la sagesse d’en haut pour nous maintenir sur ce chemin – Proverbes 4 : 7 à 13 ; Jacques 3 : 13 à 18 ; 2 Corinthiens 3 : 4 à 6.
Fr. T. K. (en français) – « Les mots, les sons, les paroles ».
Quand les pharisiens envoyèrent des huissiers pour se saisir de Jésus, quel fut leur rapport ? : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » – Jean 7 : 31 à 46.
1- Jésus parlait peu des événements de l’Ancien Testament. Juste quelques citations.
2- Il parlait beaucoup du Royaume des cieux (cité 32 fois).
3- Il racontait de courtes histoires, des paraboles – Matthieu 13 : 18, 24, etc…
4- Ses idées étaient différentes et opposées à la sagesse populaire. Son langage était direct (Matthieu 5 : 21, 23, 44). Le ton, la force, la diction, le contact étaient parfaits.
5- Par contre, Il n’a pas parlé de chronologie, de parallèles, de calculs des temps.
6- Il enseignait des principes, des règles générales – Matthieu 12 : 33.
7- C’était un homme de peu de mots, de courtes présentations. Exemple : lors de la guérison de deux aveugles, Il les toucha sans rien dire de plus (Matthieu 20 : 29 à 33). Ou encore, lors de la guérison de deux démoniaques, Il leur dit simplement : « Allez » (Matthieu 8 : 30 à 32). Pour nous qui avons trouvé le Messie, lisons et étudions ses paroles.
Après le repas du soir, une projection a été organisée sur des événements passés parmi les frères et en particulier sur le voyage en Israël en l’année 1993.
Le lendemain, la présidence fut assurée par le fr. P. B.. Au cours de la matinée nous avons pu écouter les discours des frères suivants :
Fr. R. M. – « Le joug et le fardeau ».
Le Seigneur nous invite à Le suivre et cite le joug comme image de rattachement (Matthieu 11 : 28 à 30). Le ‘joug simple’, pièce de bois fixée sur le cou d’un animal, permet de tirer des charges. Le ‘joug double’ permet d’atteler deux animaux côte à côte pour tirer des charges plus importantes, il est plus contraignant. Le ‘fardeau’, c’est la charge à tirer ou à porter. Symboliquement, le joug est lié à l’esclavage. Les Hébreux furent libérés du joug égyptien (Lévitique 25 : 13). Pendant la période des rois, le peuple d’Israël subissait des contraintes semblables au joug, d’où la plainte auprès de Roboam (1 Samuel 8 : 22). Il se trouva par la suite sous le joug des Assyriens, puis des Babyloniens et celui des Romains.
Ce que nous propose Jésus est plus réjouissant : « un joug doux et un fardeau léger ». Ce ‘joug’ est protecteur, librement accepté. Jésus partage nos efforts, Il compense nos manquements, ne nous écartons pas de ses enseignements, marchons la tête baissée, avec humilité, d’un même pas vers le même but (2 Pierre 1 : 3 à 8). Le ‘fardeau’, les soucis et contraintes du monde, paraîtront légers car Il nous aide à les supporter. L’apôtre Paul nous exhorte aussi à porter les fardeaux des autres (Galates 6 : 2, 5). Ne pas suivre l’exemple des Pharisiens (Matthieu 23 : 4). Ne pas nous laisser enfermer sous un autre joug de servitude (Galates 5 : 1). Restons sous ce ‘joug doux’ et ‘fardeau léger’ – Apocalypse 2 : 25.
Fr. T. K. (en anglais) – « La dernière lettre de l’apôtre Paul ».
La mission confiée par le Seigneur à l’apôtre Paul a été de porter son Nom devant les nations, les rois (Actes 9 : 15). A la fin de sa mission, il se retrouve à Rome où il annonce la Bonne Nouvelle durant deux ans dans une maison louée. C’est là qu’il écrivit la majorité de ses lettres. A l’église d’Ephèse, la plus grande, il souligne les derniers moments passés en leur compagnie (Actes 20 : 31 et 32, 36 à 38) C’est d’abord à eux qu’il envoie ses lettres d’encouragement qui seront transmises par des messagers tels que Tychique et Onésime (Ephésiens 6 : 21). Il demande aux Colossiens, de faire suivre sa lettre à l’Eglise de Laodicée (Colossiens 4 : 15 et 16). Il s’adresse en particulier à Philémon, afin qu’il accepte son ancien esclave Onésime comme un frère en Christ (épître à Philémon). Paul, au départ un faiseur de tentes, est devenu écrivain. Impulsif qu’il était, sa captivité et le vieillissement ont apaisé son ardeur et développé son grand amour. Aux Philippiens, il manifeste sa reconnaissance pour les dons reçus. Il écrivit à Tite avant d’être emprisonné une nouvelle fois. Paul isolé écrira deux lettres à Timothée qu’il terminera en exprimant ses derniers sentiments : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ est proche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi (…). Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. A lui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! » – 2 Timothée 4 : 6 et 7, 18.
Avant le repas de midi, quelques cantiques ont été chantés par la chorale conduite par le fr. H. P..
L’après-midi s’est poursuivie, selon le programme, avec :
Fr. H. P. – « Réjouissons-nous quoi qu’il advienne ».
L’idée directrice de l’exposé est tirée de l’épître de Jacques 1 : 2. Sachons accepter les épreuves, elles nous permettent de nous développer comme Nouvelles Créatures. Les Anciens Dignes ont été sévèrement éprouvés alors que leur récompense sera moindre que la nôtre (Hébreux 11). Sachons être dignes d’une si haute récompense. Notre Seigneur et les apôtres furent persécutés … les disciples doivent aussi subir des épreuves, mais que ce ne soit pas comme s’ingérant dans les affaires d’autrui ! Notre Père Céleste sait de quoi nous avons besoin.
Fr. R. L. – « Les murailles de Jérusalem ».
En Apocalypse 21 : 18 à 20, nous trouvons la description des murailles de la Nouvelle Jérusalem, faites de pierres précieuses. Très tôt, les hommes ont bâti des murailles pour se protéger ; en bois puis en pierre, de plus en plus hautes et épaisses, pouvant aussi comporter des tours. Mais la muraille ne suffisait pas, il fallait aussi des guetteurs et des défenseurs. Rappel historique des murailles de Jérusalem, depuis le roi David jusqu’à nos jours. Si les murailles servent à protéger, pourquoi la Jérusalem Nouvelle a-t-elle besoin de murailles ? Elles peuvent nous représenter la force et la cohésion de l’Eglise.
Tout en pensant à nos frères et sœurs privés de cette communion fraternelle, nous remercions notre Père Céleste pour ces moments bénis.
Fr. R. M..