Auteur : Régis L. , Conférence de la toussaint, le 02/11/2025, Nord
– Sujet #03 –
Bien, bonjour à tous, ceux que j’ai pas vu. Euh avant d’en venir aux fêtes, salutation de nos jeunes à Peggy et Guillaume. À tout pour tous.
Alors, comme vous le voyez, j’ai intitulé l’exposé Capernaum. On peut aussi dire kafarnom. Les deux mots se disent en français.
Alors pour nous qui étudions le Nouveau Testament, je pense que ce nom de ville nous est familier. Nous allons essayer de tirer des leçons de cette ville et surtout des événements qui lui sont associés.
On sait aussi que souvent il y a des sens symboliques qui sont donnés au au aux villes dans la Bible comme Babylone, Jérusalem, Sodome, mais aujourd’hui Capernaum.
Alors où se trouve Capernaum ?
Et bien si on regarde cette carte du lac de Galilée, on voit que Capernaum est situé dans sa partie nord un peu à l’ouest de l’endroit où entre le Jourdain. Cette localisation géographique est importante comme nous le verrons par la suite. Voilà une vue de ce qui reste de Capernaum avec au tout premier plan sa synagogue qui est montrée par tous les tours opérateurs touristes en Israël et que j’ai eu la chance de voir également.
Capernaum n’apparaît pas dans l’Ancien Testament. On commence à mentionner cette ville au début de l’Évangile de Jean. chapitre 2 verset 12, je cite « Après cela, Jésus descendit à Capernaum avec sa mère, ses frères et ses disciples, ils n’y demeurèrent que peu de jours. »
Alors, effectivement, Jésus est ensuite parti à Jérusalem pour la Pâque. Il semble que ce soit au retour de ce voyage en Judée après avoir traversé la Samarie que Jésus ait décidé de s’installer définitivement à Capernaum. Alors pourquoi euh pourquoi Jésus s’est-il installé à Capernaum après avoir passé son enfance ?
Oui après avoir passé son enfance à Nazareth. Il semble qu’il y ait plusieurs raisons à ça. La première, la plus évidente, c’est que de la vie même de Jésus, ben on n’est pas prophète en son pays. Autrement dit, ceux qui l’ont connu tout jeune, hein, qui l’ont vu grandir, n’ont généralement pas beaucoup de respect pour quelqu’un de leur entourage qui devient célèbre, qui devient grand par la pensée et puissant par les miracles.
Souvenons-nous de l’accueil hein qui lui a été fait à Nazareth.
Bon, je c’est dans Luc chapitre 4 où après avoir après lui avoir donné la parole à la synagogue, on a voulu le précipiter dans un ravin. Mais il y a d’autres raisons qui expliquent le choix de Capernum. L’une est son importance à cette époque-là et sa situation au bord du lac.
En effet, Capernaum était bien plus qu’un village de pêcheur situé au bord du lac de Galilée. C’était un carrefour de route commerciale, notamment la Via Maris que vous voyez sur la carte passer par là. C’était une ville prospère avec une synagogue, une garnison romaine hein et une douane.
Sa population était mixte. Il y avait des juifs, des païens, des fonctionnaires, des soldats. Ce qui donnait au message de Jésus une portée plus large. En comparaison, Nazareth, c’était un petit village rural, excentré. sans grande influence. Il y avait une autre chose qu’offrait Capernaum en étant situé au bord du lac, c’est que paradoxalement ça donnait au Seigneur la possibilité de se reposer.
Ah bon ? Comment ?
On lit en Marc chapitre 3 verset 9 que Jésus chargea ses disciples de tout tenir toujours à sa disposition une petite barque afin de ne pas être pressé par la foule. Alors cette barque lui permettait de se déplacer d’une berge à l’autre du lac tout en ayant Capernaum comme port d’attache. Et Jésus s’en est beaucoup servi pour prêcher en différents endroits, mais il était tellement pressé par la foule à certains moments que pour lui échapper, cette barque, c’était la seule solution. La foule ne pouvait pas le suivre en barque et lui pendant que les disciples ramaient ou se laissait pousser par le vent, il dormait.
En Matthieu chapitre 8 verset 24, il est dit : « Et voici, il s il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots et lui il dormait. Il dormait car il était fatigué, fatigué de parler, de faire des miracles, de de de résister aux critiques des pharisiens, mais il avait souvent besoin d’une barque pour ça.
Il était donc intéressant qu’il habite dans une ville ayant un port sur le lac. Enfin, une dernière raison, c’était l’aspect prophétique. Matthieu insiste sur le fait que Jésus s’installe à Capernaum pour accomplir la parole du prophète Isaïe chapitre 9 verset 1.
Mais je le cite dans Matthieu chapitre 4 verset 13 à 16. Jésus quitta Nazareth et vint demeurer à Capernaum, situé près de la mer dans les territoire de Zabulon et Neftalie, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Isaïe le prophète, le peuple de Zabulon et de Neftalie, de la contrée voisine de la mer, du pays au-delà du Jourdain et de la Galilée des gentils. Ce peuple assis dans les ténèbres a vu une grande lumière et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la mort, la lumière s’est levée. Elle s’est levée depuis Capernaum.
En d’autres termes, bah pour Mathieu, ce déplacement à Caparnaum, c’est pas seulement géographique, mais c’est en accomplissement des prophéties. Il s’agit de montrer que Jésus inaugure sa lumière messianique dans une région qui est considérée comme périphérique, he c’est pas Jérusalem, c’est périphérique et c’est mélangé au païens qu’il appelle la Galilée des gentils.
Nous voyons donc que d’avoir choisi Capernum était quelque chose de bien pensé. et de même prévu par Dieu dans les prophéties. Et Capernaum a représenté un temps passé important de la mission de Jésus. Ainsi, dans les pages qui parlent de ce que Jésus a fait à Capernaum, ben ça représente 45 % de l’Évangile de Marc.
Les évangiles nous renseignent bien sur ce que Jésus a fait pendant sa mission en nous donnant souvent l’endroit où ça s’est passé. Ainsi, nous allons voir que Capernaum a été l’endroit de nombreux miracles et où la mission de Jésus a véritablement pris son essort. plus qu’à Cana hein où il a changé l’eau en vin.
Certains de ces miracles faits à Capernaum ont été très impressionnants, d’autres moins, mais relaté par les évangiles, donc utile pour une autre édification. Par ailleurs, certains miracles ont été l’occasion pour le Seigneur de commenter, de répondre aux pharisiens et de préciser une partie de son message évangélique.
Prenons par exemple une guérison, celle de la belle-mère de Pierre qui souffrait d’une fière. Il est dit en Luc 4 verset 38, Jésus se rendit à la maison de Simon. La belle-mère de Simon avait une violente fièvre et c’est important, il le prièrent en sa faveur. On voit donc ici l’importance de la demande, de la prière exprimée par Pierre et André pour obtenir cette guérison.
Un autre miracle considéré comme le premier à Capernaum, celui qui a eu lieu dans la synagogue où Jésus chasse un démon. Et remarquons-le bien, ce démon témoigne de la légitimité de Jésus. Il nous a dit en Luc 4 verset 34, « Qui a-t-il entre nous et toi Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es. Le saint de Dieu. Le saint de Dieu.
Et tous les gens présents à la synagogue ont entendu ces paroles en même temps qu’ils ont vu le miracle.
Important. On y reviendra.
Un troisème miracle, c’est la guérison d’un paralytique qu’on amène dans sa maison à la maison de Jésus et où il y a tellement de monde qu’il est impossible d’entrer, que ce paralytique est introduit par le toit. Il est dit en Marc 2 verset 2, il s’assembla à un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir et il leur annonçait la parole. Alors, je vais ouvrir ici une petite parenthèse.
En français, le nom de Capernaum ou Cafarnaum est synonyme de lieu de désordre, d’entassement, de fouttoir.
Mon prof de français en 6e nous disait « Vous allez mettre de l’ordre dans cette salle de classe. C’est un vrai cafarnaum. Et ben ça vient de Marc chapitre 2 verset 2 que l’on vient de lire.
Revenons à la guérison. Jésus dit ensuite au paralytique au verset 5 tes péchés sont pardonnés. Alors, les scribes présents se disent au verset 7, cet homme blasphème, qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? Et Jésus, qui savait très bien où lui voulait aboutir leur dit au verset 9, « Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Qu’est-ce qui est le plus facile de dire au paralytique tes péchés sont pardonnés ou lève-toi prends ton lit et marche ?
En d’autres termes, si je si je dis tes péchés sont pardonnés et que Dieu ne me punit pas pour ça et qu’il me m’autorise de surcroit à faire ce miracle, à le réussir, ça veut dire quoi ?
Ben, ça veut dire que j’ai le pouvoir de pardonner les péchés. Je suis le saint de Dieu, hein, comme l’a dit le démon là du miracle précédent. Qui a compris ça ? Pas les scribes, mais le Seigneur a profité de ce miracle pour commencer à montrer qu’il était le fils de Dieu et qu’il invitait chacun à l’accepter.
Prenons un autre miracle.
La femme perdant sans sang depuis 12 ans. Elle était impure, tout le temps impure et n’avait le droit de toucher personne. Sinon cette personne devenait impur. Ça c’est la loi. Et cette femme a osé toucher Jésus. Et lui a immédiatement demandé qui m’a touché. Alors, vous imaginez la terreur de cette femme qui sait qu’elle est découverte, qu’elle est impure et qu’elle a osé toucher Jésus.
Mais Jésus lui répond avec douceur en Matthieu 9 verset 22, « Prends courage, ma fille, ta foi t’a guéri. » Un incroyant dirait « Ah Jésus est très psychologue » dans sa réponse, « Nous nous dirons Jésus est plein d’amour dans sa réponse et tous ceux qui l’entouraient l’ont entendu. »
En Matthieu 9 verset 32, on amène un démoniaque muet à Jésus et il le guérit. L’improbabilité qu’un tel miracle réussisse fait dire à la foule qui est là, jamais pareille chose ne s’est vu en Israël. Alors si tel est le cas, gloire devrait immédiatement être rendue à Jésus qui a réussi à faire un miracle jamais vu.
Et ben non. à Capernéum, pas gloire à Jésus. Car les pharisiens disent immédiatement, c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.
Voyez, les pharisiens dans cette ville, devant la fantastique évidence d’un miracle impossible et de la stupidité de leur logique, ont fait un choix. Nous y reviendrons. Continuons.
Vous connaissez les réunions à distance qui remplace de plus en plus les réunions en présentiel.
Et bien là, on va voir une guérison à distance à Capernum faite depuis Cana 40 km du jamais vu.
On lit en Jean chapitre 4 verset 46 à 53. Je cite, « Il y avait à Capernaum un officier du roi dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui et le pria de descendre et de guérir son fils qui était prêt de mourir. »
Jésus lui dit, « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez pas. »
L’officier du roi lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va ! » lui dit Jésus, « ton fils vit. » Et cet homme crut à sa parole que Jésus lui avait dit et il s’en alla. Comme il était déjà euh comme déjà il descendait à Capom, hein, ses serviteurs venant à sa rencontre lui apportèrent cette nouvelle. ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux et ils lui dirent « Bah hier à la 7e heure la fièvre l’a quitté. Le père reconnut que c’était à cette heure-là et il crut et toute sa maison.
Ça non plus ça s’était jamais vu une guérison à distance. Et vous pensez bien que tout Capernaum a été mis au courant par les serviteurs de l’officier du roi.
Un autre miracle qu’on peut pas puisqu’il touche à un point capital de la religion juive encore aujourd’hui.
On lit en Luc 6 verset 6 à 11. Il arriva un autre jour de sabbat que Jésus entra dans la synagogue et qu’il y enseignait. Il s’y trouvait un homme dont la main droite était sèche. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat. C’était afin d’avoir sujet de l’accuser. Mais ils connaissaient leurs pensées et il dit à l’homme qui avait la main sèche : « Lève-toi et tiens-toi là au milieu. » Il se leva et il se tint debout. Et Jésus leur dit, « Je vous demande s’il est permis le jour du sabbat de faire du bien ou de faire du mal de sauver une personne ou de la tuer. » Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends ta main ! » Il le fit et sa main fut guérie. Et fut rempli fureur et ils se consultèrent pour savoir ce qu’il ferait à Jésus.
Alors Jésus ici à Capernaum, il est clair sur ce point. Il avait dit quelques temps plus tôt, souvenez-vous, hein, dans un champ de blé où ses disciples mangeaient des grains de blé, hein, que le fils de l’homme est maître du sabbat. Mais ce que beaucoup de gens simples comprennent, les pharisiens refusent de l’admettre et lui veulent à présent du mal.
Un dernier miracle, on peut pas les voir tous, mais on peut passer sous silence la résurrection de la fille de Jairus. On lit en Matthieu 9 verset 23 à 26. Lorsque Jésus fut arrivé à la maison du chef et qu’il vit les joueurs de flutes et la foule bruyante, il leur dit : « Retirez-vous, car la jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. » Et il se moquait de lui. Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille. La jeune fille se leva. Le bruit s’en répandit dans toute la contrée. C’est la première résurrection des trois que Jésus va faire pendant sa mission et c’est à Capernaum dans la maison du chef de la synagogue.
Extraordinaire, n’est-ce pas ?
Mais remarquons aussi la dernière phrase du récide. Le bruit s’en répandit dans toute la contrée. Bref.
Pas seulement Capernaum était au courant de l’extraordinaire puissance de Jésus, mais tous les villages d’entour.
La lumière du prophète Isaïe, la lumière qui se lève, hein, elle se lève depuis Capernum.
Alors, en conclusion de tous ces miracles que j’ai essayé de réunir un peu Pelmel sur cette vue, on peut dire que Jésus a fait un extraordinaire cadeau à cette ville en rendant la santé à des centaines, peut-être des milliers de personnes, santé physique et santé psychique. et même la il a rendu la vie à une petite fille.
Si nous on avait vécu à Capernaum à ce moment-là avec tous nos problèmes de santé, y compris les maladies très invalidantes que la médecine d’aujourd’hui n’arrive pas encore à soigner, les cancers et cetera.
Est-ce que nous aurions été reconnaissants au Seigneur ? de d’avoir été guéri. Ben, je pense que oui. Et Capernaum va-t-elle lui en être reconnaissante ?
Mais avant, le Seigneur a donné aussi un certain nombre de leçons d’enseignement à Capernaum. On en a vu certains importants qu’il a donné lors des miracles, mais Jésus a aussi profité de différentes autres occasions.
Ainsi, après avoir recruté Matthieu comme disciple, il mange avec des publicains que Matthieu a invité. D’où une réaction critique des pharisiens.
Et Jésus leur répond en Matthieu 9 verset 12, ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecins, mais les malades. Et là, il va leur sortir un verset d’un prophète de l’Ancien Testament Osé au chapitre 6 verset 6, je cite. Il leur dit, « Allez et apprenez ce que signifie « Je prends plaisir à la miséricorde et non au sacrifice, car je ne suis pas appelé je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs. »
Autrement dit, c’est la miséricorde, donc la générosité, donc l’amour qui doit primer sur la loi.
Autre citation de Jésus qui peut nous paraître curieuse, c’est en Matthieu 12 à la fin du chapitre. La mère et les frères de Jésus viennent depuis Nazareth pour lui rendre visite à Capernaum. Mais lui, il enseigne hein et il y a une foule comme d’hab. Alors quelqu’un vient le lui dire ?
Lisons la réponse de Jésus au verset 48 à 50.
Qui est ma mère et qui sont mes frères ?
Puis étendant la main sur ses disciples, il dit voici ma mère et voici mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma et ma sœur et ma mère.
Chaque habitant de Capernaum a donc la possibilité d’être frère de Jésus. Chaque mère de cette ville peut être mère de Jésus. Je ne sais pas si les pharisiens ont compris la profondeur de la déclaration de Jésus.
Je ne crois pas car ils ne se sont pas comportés en frère de Jésus. juste en ennemi.
Mais sur ce point, ne leur jetons pas trop la pierre puisque si l’une de nos religions chrétiennes la plus importante avait examiné ces paroles et ben cette religion n’aurait pas instauré l’adoration de la mère de Jésus. Mais parlons encore d’un autre enseignement donné à Capernaum, le péché contre le Saint-Esprit dont le Seigneur nous parle en Matthieu 12 verset 31 et 32.
C’est pourquoi je vous le dis, tout péché, tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le fils de l’homme, il lui sera pardonné. Mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir.
On connaît ces paroles de mise en garde terribles que Jésus exprime ici à Capernaum. On a beaucoup interpréter ces paroles. Je dirais juste que Jésus pouvait tolérer tout ce qu’on disait contre lui, lui l’homme et le fils fils de l’homme, mais pas contre la puissance venant de Dieu, le Saint-Esprit, qui leur permettait justement d’être guéris des démons et des maladies.
C’est une mise en garde que fait le Seigneur aux gens de Capernaum comme à nous tous. Enfin, on ne saurait passer sous silence le dernier renseignement que donné par le Seigneur dans la synagogue de cette ville qu’on peut lire en Jean chapitre 6.
Jésus a beaucoup enseigné à Capernaum. Ses habitants ont reçu plus de miracles et d’enseignements qu’aucune autre ville du pays. Ni Nazareth ni Jérusalem n’a reçu autant.
Ses habitants, Capernaum aurait dû donc pouvoir s’élever un peu d’un langage simple et comprendre un langage un peu plus imagé, hein, langage plus figuré de des propos de Jésus. Car lors de ce dernier discours fait à Capernaum, il a justement s’exprimer d’une manière abstraite, métaphorique.
Au verset 51, il dit « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair que je donnerai pour la vie du monde. Alors, comme vous pouvez l’imaginer, pour comprendre cette déclaration, il fallait suivre, avoir suivi les enseignements de Jésus et s’efforcer de les élever en réfléchissant à ce qu’il voulait dire plutôt que de simplement profiter de ces miracles.
Et bien, est-ce que au moins un habitant a adhéré à ses pensées imagé de Jésus ? Non, puisque il nous a dit que tous l’ont abandonné, seuls les 12 sont restés. Alors, vous doutez bien qu’après tout ce que nous avons vu jusqu’à présent, il vaut peut-être mieux avoir été en ce temps-là un habitant de Sichem, la ville samaritaine là, qui a si bien accueilli Jésus grâce à la femme que Jésus avait rencontré près du puit, hein. que que habitante Capernum.
Jésus à qui rien ne pouvait être caché a pris la mesure de ce qu’il a donné et donné encore à Capernaum et de ce que Capernaum aurait dû faire, comment elle aurait dû se comporter. Et Jésus a jugé avant d’envoyer ses 70 disciples en mission, il leur dit au cas où une ville refuserait de les de les accueillir et nous allons citer Luc verset chapitre 10 verset 10 à 15 Il dit à ses disciples : « Allez dans les dans ces rues, c’est cette ville qui refuserait de les accueillir et dites nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à n pieds. Sachez cependant que le royaume de Dieu s’est approché.
Je vous le dis qu’en ce jour, Sodome sera traité moins rigoureusement que cette ville là. et il poursuit. Malheur à toi, Corazine, malheur à toi, Betsaïda, car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été fait à tir ou à Sidon, il y a longtemps qu’elle se serait repentie en prenant le sac et la cendre.
C’est pourquoi au jour du jugement, Thy et Sidon seront traités moins rigoureusement que vous. Et il finit en disant « Et toi, Capernaum qui a été élevé jusqu’au ciel, tu seras abaissé jusqu’au séjour des morts. »
Alors, dans cette déclaration, Jésus parle du jugement. Nous, on n’aime pas trop en parler, hein, du jugement.
C’est vrai que quand on a l’occasion de parler de Dieu à quelqu’un, on est plus enclin à lui parler des magnifique promesse du royaume. Et on a raison. Mais ici, le Seigneur parle du jugement qui attend chacun, non sur la base de de ses progrès dans le royaume futur, mais de son comportement pendant la vie sur terre. C’est ce qui est marqué. On sait qu’il y aura un jugement avec différentes sentences et quand on parle de juger rigoureusement, ben donnant différentes punitions, hein, appelons ça comme ça.
Alors, quelles seront les punitions de ces trois villes mentionnées ? On n’en sait rien car le Seigneur n’en parle pas. Je dirais même mieux vaut sans doute ne pas le savoir et se contenter de garder en tête que ce jugement va avoir lieu et que des punitions sont prévues.
Punition qui n’exclut pas un retour dans la faveur de Christ en l’acceptant. Alors, lors d’un voyage en groupe en Israël en 2019, nous avons bénéficié des commentaires de notre guide chrétienne Devora qu’on voit ici avec Christine sur le lac et qui nous a fait bénéficier de ses connaissances sur la religion juive. Connaissance très intéressante dans le cadre la compréhension du Nouveau Testament.
Elle nous a dit ce jugement qu’a prononcé le Seigneur c’est déjà réalisé pour ainsi dire car si Jérusalem est toujours debout depuis 2000 ans, Cana, Naï et Nazareth aussi, et bien ces trois villes qui ont été mentionnées par Jésus, Corazine, Betsaïda et Capernum et Et bien, elles n’ont jamais été reconstruites. Elles sont restées, si on peut dire mortes. Bon, à méditer.
Mais voyons le cas de Capernaum. En plus du jugement très sévère déjà porté sur les autres deux autres villes, rappelons ce que Jésus a dit. Et toi, Capernaum, qui a été élevé jusqu’au ciel, tu seras abaissé jusqu’au séjour des morts.
A-t-elle vraiment été élevée jusqu’au ciel ?
C’est encore une image, hein, qu’utilise le Seigneur. Élever jusqu’au ciel, c’est d’abord avoir été choisi par Jésus comme lieu de résidence pendant sa mission. le fait de pouvoir le côtoyer chaque fois qu’il était là.
Deuxièmement, avoir bénéficié plus que d’autres villes de miracles que Jésus a généreusement fait pour les malades de la ville. trèmement avoir avant avant d’autres villes avant d’autres villes avant même Jérusalem qui au temps de l’Ancien Testament était la ville des prophètes hein et où tout était dit en premier où tout seit hein et bien c’est d’avoir pu entendre à Capernaum avant tous les autres avant tous les autres toutes les précieuses paroles de vérité sortant de la bouche de Jésus, surtout celle parlant du royaume du ciel.
Est-ce que Capernaum n’a pas été favorisé, bien plus qu’une autre ville d’Israël ?
Est-ce que par cette présence du Seigneur dans la ville, elle n’a pas profité de bénédiction exceptionnelle ?
Est-ce qu’elle n’a pas été élevée jusqu’au ciel ? Et nous, est-ce que nous ne profitons pas de bénédiction exceptionnelle ?
Bien sûr, nous n’avons pas le Seigneur qui parmi nous qui d’un geste là peut guérir nos cancers et nos douleurs diverse. Mais notre Seigneur nous assiste d’une manière toute aussi magnifique.
Il nous a prodigué des instructions sur son plan de rédemption.
Mieux, il est mort pour nous. Il nous a invité à le suivre. Il nous conduit et nous bénit.
Mais car il y a un mais dans le cas de Capernam, cette élévation jusqu’au ciel était accompagné d’une grande responsabilité, responsabilité d’avoir tant reçu.
Et cette responsabilité appelait ses habitants à accepter le Seigneur et ils ne l’ont pas accepté. Et nous chrétiens qui avons tant reçu, nous rendons nous compte de notre responsabilité ?
Alors ne faisons pas comme les gens de Capernaum. Oh, il s’agit pas de rejeter le Seigneur. Je pense que cela n’entrerait dans l’esprit de personne. Mais de ne pas faire sa volonté, de ne pas le rechercher assez par l’étude et la prière et de négliger nos devoirs envers lui et envers nos frères.
aussi si nous nous sentons aujourd’hui élevés jusqu’au ciel en tant que disciple de Jésus, faisons en sorte que si nous le méritons, bien nous soyons élevés au ciel effectivement en la présence du Seigneur.
C’est ce que je nous souhaite.
Je vous remercie.