« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse,
avec gloire en Jésus-Christ. » – Philippiens 4 : 19
Texte choisi : Philippiens 4 : 4-13.
Au verset 4 de notre texte choisi, l’apôtre s’exclame : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Oui, le Chrétien a toutes les raisons de toujours se réjouir et d’être content. Pourquoi ? Parce que c’est une allégresse spirituelle, une joie inspirée par le Seigneur. L’apôtre insiste et répète son appel, non seulement pour nous en prouver le sérieux, mais parce que c’est la volonté de Dieu qu’il en soit ainsi. C’est un état d’esprit, venant d’un cœur pur, qui désire la communion avec le Père céleste et avec ses fils engendrés de l’Esprit.
Le verset 5 dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Le mot « douceur » signifie ici « indulgence, modération » et exprime la notion de « supporter la contradiction », être prêt à pardonner l’injustice. L’idée de supporter la contradiction suppose une pleine consécration au Seigneur, de Lui faire entièrement confiance, sachant qu’Il prend soin de nous. L’apôtre Pierre dit de notre Seigneur : « lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. » (1 Pierre 2 : 23). La dernière partie du verset 5 de notre texte choisi, dit : « Le Seigneur est proche. » Le sens est identique à l’expression « Maranatha » en 1 Corinthiens 16 : 22, qui signifie « Le Seigneur est juge ». Conformément à l’exemple de notre Seigneur et aux exhortations des apôtres, le Chrétien devrait supporter la contradiction, car le Seigneur est juge.
L’apôtre poursuit au verset 6 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »
« Ne vous inquiétez de rien » exprime l’idée : « ne soyez pas craintifs, surchargés de soucis ». Être craintif montrerait un manque de confiance dans la bienveillante providence du Seigneur. Quand nous nous tournons humblement vers le Seigneur par la prière, nous sommes unis en pensées à Dieu, nous Le supplions avec le sentiment d’avoir besoin de son aide. Supplier, veut dire persévérer sincèrement dans la prière. Nos prières au Père céleste consistent à demander, avec un cœur sincère, des choses qui sont en accord avec sa volonté.
Ayant foi que nous avons été bénis en tant que Chrétiens, que nous avons déjà reçu d’abondantes bénédictions et grâces, nous devrions être très reconnaissants à chaque communion avec notre Père céleste.
Ensuite nous lisons au verset 7 : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » La communion intime du Chrétien avec Dieu procure la véritable paix de Dieu. Cette paix nous guide dans tous les combats de l’âme et les tentations de notre chair. Cette paix est le résultat de notre conviction que Dieu pardonne, et plus encore — qu’Il nous accorde sa grâce.
Comme le texte l’exprime, que cette paix garde nos cœurs et nos pensées. Notre cœur est décrit dans la Bible comme le siège de l’amour, notre intelligence nous permet de comprendre la justice et les réactions de notre conscience. L’amour et la justice forgent le caractère de la Nouvelle Créature et font l’objet du comportement de Dieu envers les vrais Chrétiens.
Pour conclure, résumons notre texte : Si, comme Nouvelles Créatures, nous gardons notre communion avec Dieu, et la paix qui en résulte, Dieu agira en nous par la puissance du Saint Esprit, et par Jésus-Christ nous préservera de toute chute. En vérité, nous avons toutes les raisons de nous réjouir sans cesse !
TA – décembre 1979