LA CRÉATION DE DIEU

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« Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » – Genèse 1 : 31

Versets choisis : Genèse 1 : 3, 6, 14, 15, 20, 26, 27, 31 ; 2 : 1-3

Lisons les premières paroles de la Bible en Genèse 1 : 1 : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Ces mots ne donnent aucune indication sur l’époque de la création de la terre [de la masse « informe et vide » de Genèse 1 : 2 – NDLR]. Pourtant la science a établi que notre système solaire est sans doute apparu à la fin de la création de l’univers. Si nous admettons que la lumière parcourt300 000 kmpar seconde, et met plus de 13 milliards d’années pour nous parvenir de la galaxie la plus éloignée que nous connaissons pour atteindre la terre, nous pouvons alors nous représenter l’immensité du ciel, et l’incroyable longueur de temps qui précéda la création de la terre. Dans le même ordre d’idées, rappelons que les savants ont découvert, dans cet espace gigantesque, des milliards de galaxies, aussi grandes ou bien plus grandes que notre système solaire – la voie lactée.

Notre système solaire avec ses planètes n’est qu’un système parmi des milliards d’autres, et il est même plutôt petit. Si nous y réfléchissons sérieusement, nous sommes subjugués par la grandeur, la puissance et la majesté de Dieu, le Créateur de toutes choses.

Représentons-nous l’incroyable puissance de Dieu et comparons-la avec notre propre insignifiance ! Cela ne devrait-il pas nous rendre humble et désireux qu’Il nous instruise ? La raison nous dit qu’un être aussi élevé avait une intention précise en réalisant cette œuvre. Dieu dit par l’intermédiaire du prophète Esaïe : « Car ainsi parle l’Éternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle fût habitée : je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » (Esaïe 45 : 18). Ces paroles signifient bien que Dieu avait l’intention d’établir sa création humaine, de nature un peu moins élevée que les anges, sur notre planète. Dans sa perfection, elle devait être la gloire et l’honneur de son créateur.

Le psalmiste aussi exprime son admiration : « Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ? Tu l’as fait de peu inférieur aux anges, et tu l’as couronné de gloire et d’honneur ; tu l’as fait dominer sur les œuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds : Les brebis et les bœufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, l’oiseau des cieux, et les poissons de la mer, ce qui passe par les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur ! que ton nom est magnifique par toute la terre ! » (Psaume 8 : 4-9 – Darby). Voir aussi Genèse 1 : 26-28.

Nous savons que l’homme Adam ne prit pas possession de la domination qu’il aurait dû exercer. À cause de son infidélité, il perdit sa gloire, et fut condamné à mort. Était-ce définitif ? Ô non ! Dieu n’abandonna pas sa création humaine ; connaissant d’avance les événements, dans sa sagesse, Il avait prévu de relever l’humanité de son état déchu, et de la rétablir dans sa situation originelle.

Dans sa lettre aux Hébreux, l’apôtre Paul explique clairement de quelle manière Dieu a prévu une délivrance pour l’homme et dit : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur à cause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. » – Hébreux 2 : 8, 9.

En accord avec la loi de Dieu, il était indispensable qu’un homme parfait aille à la mort, à la place d’Adam, pour que la sentence contre lui et sa descendance soit levée. Cet homme parfait était Jésus. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (Jean 3 : 16, 17). C’est ce que dit Jésus à Nicodème, la nuit où celui-ci vint à Lui. Par sa mort à la place d’Adam, Il le sauva ainsi que le monde entier, ce qui veut dire que l’homme sera rétabli à sa perfection initiale, dans la maîtrise de son domaine, et pour la vie éternelle. C’est ce qui sera mené à bien durant les mille ans du royaume de Christ. Pour que Jésus puisse exécuter cette partie du plan, Dieu Le réveilla de la mort, et Le plaça à sa droite dans les cieux. (voir Philippiens 2 : 9-11).

Christ et son Église (les élus) seront les instruments que notre Père céleste mettra en œuvre pour rétablir l’humanité en une création humaine parfaite. Ceci est en harmonie avec le bienveillant dessein de Dieu de gouverner le monde, lorsque le temps sera venu… « nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté. » – Éphésiens 1 : 9-11.

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