« JAMAİS HOMME NE PARLA COMME CET HOMME »

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– Jean 7 : 46 – Darby –

À la fin du trimestre, un bilan s’impose. Nous commencerons par le Mont des Béatitudes et conclurons par le Mont de la Transfiguration. En cours de route, nous trouverons dans les paroles et la conduite du Maître des illustrations des enseignements merveilleux du Sermon sur la Montagne, et comment l’obéissance fidèle aux instructions qui y sont données signifiera finalement pour nous une place dans le royaume, représenté dans la scène de la Transfiguration. Les bénédictions des humbles, des miséricordieux, des persécutés pour la justice, etc., etc., toutes trouveront leur accomplissement quand, par la grâce de Dieu, nous serons finalement changés, transfigurés, par la puissance de la Première Résurrection, et que nous serons rendus semblables à notre grand Rédempteur et Seigneur – « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » – Matthieu 13 : 43.

Combien les relations de l’Éternel avec nous sont merveilleuses et tellement raisonnables. Son appel est le suivant : « Venez, et plaidons ensemble ; si vos péchés sont comme l’écarlate, ils seront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme le cramoisi, ils seront comme la laine » (Ésaïe 1 : 18). Il nous montre comment Il a pris des dispositions pour cela : qu’Il a Lui-même fourni le sacrifice pour les péchés ; que notre Seigneur est déjà mort, le Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, et que Dieu peut être juste quand Il nous accepte, juste dans ses relations avec nous, parce que l’élément justice de sa Loi a été pleinement satisfait en notre faveur. Il nous donne un avant-goût des bénédictions qu’Il se propose d’accorder au genre humain, nous montre l’Agneau de Dieu, dont le sacrifice ôte le péché du monde, et invite tous ceux qui ont de l’amour, de la sympathie et de la reconnaissance à s’approcher maintenant et à accepter non seulement la vie éternelle, mais grâce pour grâce (Jean 1 : 16) ― (celle de devenir) cohéritiers avec son Fils dans le royaume glorieux qui doit bénir le monde dans le grand événement du « rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps » – Actes 3 : 19-23 – Darby.

Ce message nous parvient par le Fils de Dieu, dont notre Texte d’Or déclare : « Jamais homme ne parla comme cet homme ». Il n’est pas étonnant que les apôtres Lui aient dit, alors que certains l’abandonnaient : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles [le message] de la vie éternelle. » (Jean 6 : 68). D’autres peuvent en effet penser qu’ils ont la vie éternelle en eux — ils peuvent se persuader que par un quelconque principe inhérent et immortel, ils vivront éternellement, et que lorsqu’ils mourront, ce ne sera que l’apparence de la mort, qu’en réalité ils deviendront à ce moment-là plus vivants que jamais. Au mieux, c’est une pensée très complexe, et peu sont à même d’endormir leur propre jugement au point d’y croire. Nous, en revanche, en écoutant la voix qui a parlé comme jamais homme n’a parlé, nous entendons sa déclaration selon laquelle notre espérance est en Lui comme « la résurrection et la vie » (Jean 11 : 25). Nous L’entendons nous dire que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et sortiront (Jean 5 : 28, 29). Tout cela est raisonnable.

Nous pouvons raisonner ensemble avec Dieu lorsque nous acceptons le message de son Fils et que nous rejetons les messages des « âges des ténèbres ». De ce point de vue — qu’une résurrection a été fournie par la rédemption qui est en Jésus-Christ — toute la question de la mort et de la vie éternelle est clairement exposée à notre vue mentale. Nous voyons la condamnation en Adam, et de quelle manière la mort règne depuis lors sur l’humanité tout entière, selon le principe de la justice. Nous voyons la mort de Christ, le Juste pour les injustes ; qu’Il nous a rachetés par son précieux sang, qu’Il a payé (« déposé » selon la préface du volume 5 page VIII) le prix de notre rançon, et qu’en conséquence, au temps voulu par Dieu, tous sortiront de la puissance de la tombe. Nous voyons les clés de la mort et du tombeau dans les mains de Celui qui a tout racheté ; nous nous réjouissons de la proclamation de la bénédiction à venir pour toutes les familles de la terre, par une libération de cette emprise du péché, de Satan et de la mort.

Nous écoutons encore plus attentivement la voix de Celui qui parle comme jamais homme n’a parlé, et L’entendons nous assurer qu’il y a deux résurrections : l’une est une résurrection à la vie, l’autre une résurrection pour le jugement. Nous L’entendons nous dire que seuls ceux qui, par la foi et l’obéissance, parviennent à être fidèles à Dieu sous la couverture du précieux sacrifice, seront comptés comme bons, justifiés, et qu’eux seuls auront part à la résurrection à la vie, car eux seuls auront réussi leur épreuve et seront comptés dignes de vivre. Tous les autres reviendront à la résurrection de jugement pour être corrigés sous le royaume, pour recevoir des châtiments en proportion de la volonté avec laquelle ils ont contribué à leur propre chute dans la dégradation mentale, morale et physique, pour être aidés par les coups, pour être corrigés dans la justice, s’ils le veulent, et pour être relevés pas à pas des conditions de péché et de mort, plus haut, plus haut, plus haut, par la puissance de résurrection de Jésus, jusqu’à la perfection absolue, vers tout ce qui a été perdu en Adam.

Réjouissons-nous en Celui qui a parlé comme jamais homme n’a parlé, en Celui qui a les paroles de la vie éternelle. De ces paroles, l’Apôtre Pierre dit : « … il nous a donné les très-grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous participiez de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4 – Darby). Ah, oui ! de merveilleuses paroles de vie, dites-les encore, pensez-y encore, réjouissez-vous de plus en plus de ces paroles — qu’elles comblent nos coeurs et soient dans nos bouches un chant nouveau de l’amour bienveillant de notre Dieu, dont les tendres miséricordes couvrent toutes ses oeuvres.

L’Apôtre déclare en outre de ces paroles que le Maître a exprimées comme jamais homme ne l’a fait, qu’elles parlent de notre salut. Il dit : « …un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu. » (Hébreux 2 : 3). Non seulement il n’y avait pas de vie éternelle dans notre race, et aucun espoir de l’obtenir si ce n’est par Jésus, mais toutes les promesses du passé auraient été impuissantes sans son œuvre d’expiation, et ce n’est qu’à sa venue que l’on a appris comment notre rédemption devait s’accomplir. Il est vrai que le Seigneur avait donné divers types et figures dans les nombreux sacrifices du passé qui illustraient le fait que, sans effusion de sang, il ne peut y avoir de rémission du péché ; mais ils ne pouvaient être compris avant que l’antitype ne soit venu. Puis Il a mis en lumière la vie et l’immortalité (2 Timothée 1 : 10) — la vie pour le monde, la vie éternelle qui sera accordée pendant l’âge Millénaire — l’immortalité pour son Église, son Épouse, son petit troupeau, ses cohéritiers. Ceux-ci n’avaient jamais été mis en lumière auparavant ; ils avaient été décrits obscurément et peu compris, mais le grand maître devait encore nous présenter le salut que Dieu avait offert par son intermédiaire. Remercions Dieu que nos cœurs aient fait clamer de plus en plus sur nos lèvres les louanges de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Par la foi en Lui, nous sommes déjà considérés comme ressuscités pour marcher en nouveauté de vie, et par Lui, le Père nous ressuscitera bientôt par sa propre puissance, afin que nous soyons comme Lui, que nous partagions sa gloire, son honneur et son immortalité.

WT1906 p3795

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