« Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles. Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. Il m’a fait entrer dans la maison du vin ; et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes ; car je suis malade d’amour. » – Cantique des cantiques 2 : 2-5.
Le langage imagé du Cantique n’est pas seulement de la poésie ; il met en évidence de profondes vérités. D’importants épisodes du plan de salut de notre grand Dieu sont cachés dans ces allégories, pour la délivrance de la création humaine et sa libération de l’esclavage du mal.
« Un lis au milieu des épines » n’est-il pas une représentation frappante de la véritable Église, au milieu de l’humanité incroyante, durant cet âge ? Le « pommier » a aussi une signification. Mais nous allons examiner de plus près « la maison du vin ».
Cette « maison » représente les nombreuses expériences spirituelles des saints. Avec sollicitude, le Seigneur nous offre consolation et réconfort ; l’amour de Christ a éveillé dans notre cœur de l’amour pour Lui et nous a attirés à Lui – dans la maison du vin, où nous découvrons les magnificences que le Tout-Puissant a préparées en abondance pour nous, de ce côté du voile : sa bonté, sa miséricorde, sa grâce, son amour.
Le Seigneur nous a attirés dans les liens de l’amour, Il nous a emmenés dans la maison du vin, où un repas nous attend. À maintes reprises, il est question dans les Écritures, de « repas » et de « vin nouveau » que le Seigneur distribue. Ce repas a été préparé pour que les disciples du Seigneur le prennent actuellement, dans la maison du vin.
Le « vin » est une boisson stimulante. Nous pensons à l’Esprit de Dieu qui nous fortifie et nous rafraîchit. Mais nous savons aussi que le vin est le symbole du sang versé de notre Seigneur pour que nous ayons la vie, et par lequel Dieu nous a tout donné. Il est le bon Berger et le Cantique montre son amour pour sa future fiancée – ainsi que l’attachement de celle-ci à son fiancé. La joie qu’Il a apportée dans sa vie y est décrite. Nous voyons ce qu’Il représente pour elle et elle pour Lui ! Le Cantique est considéré comme le plus beau livre de la Bible. Et son sens profond en fait certainement le plus beau livre du monde. C’est le Cantique des cantiques !
Dans la maison du vin, nous sommes entourés d’innombrables trésors. La nourriture nous est offerte dans des vases en or, au temps convenable. À la table de Salomon, on n’utilisait pas de récipients en argent. Toute la vaisselle était en or, comme il est dit en 1 Rois 10 : 21 : « Toutes les coupes du roi Salomon étaient d’or, et toute la vaisselle de la maison de la forêt du Liban était d’or pur. Rien n’était d’argent : on n’en faisait aucun cas du temps de Salomon. »
C’est la même chose pour la maison du vin de notre Seigneur. Le vin de l’esprit, l’eau claire de la vérité pure, le lait et la nourriture solide de la Parole, tout cela est d’essence divine. De même que le Très-Haut et tout ce qui est divin est représenté par « l’or », les récipients typiques de Salomon devaient être en or pur. Ici-bas, de ce côté du voile, nous nous efforçons de parvenir à la splendeur et à la gloire de Salomon, que nous comparons – avec raison – avec la gloire future.
Bien que tout cela se place dans l’avenir, le fait est que nous avons déjà été conduits à la « maison du vin », et que nous profitons déjà du privilège d’avoir un avant-goût des futures bénédictions. Ici, « au milieu de nos ennemis », le Seigneur nous prépare une table et notre coupe déborde. Tous les jours de notre vie, sur terre comme au-delà du voile, sa bonté et sa vérité nous suivent, nous habitons dans la maison de notre Dieu. Les arrangements bienveillants que le Seigneur nous prépare, commencent de ce côté du voile. Sa sollicitude se prolongera éternellement. Elle ne cessera pas, lorsque nous seront changés, en un clin d’œil.
Ce qui contribue à notre joie présente, à notre festin, à notre édification, nous sera révélé dans toute sa beauté lorsque l’instant de notre changement sera derrière nous. De siècle en siècle, la vérité reste la même, le Seigneur, sa fidélité et son amour aussi. Ce qui change, ce sont nos capacités à appréhender la gloire du Seigneur ; cela se réalise si nous faisons des efforts, et avec la grâce de Dieu. Comparons avec ce qu’a vécu la reine de Séba. Lorsqu’elle arriva chez le roi Salomon, elle en eut le souffle coupé. Elle avait entendu parler de sa puissance, de la magnificence de sa maison. Mais là-bas, lorsqu’elle vit tout cela de ses propres yeux, elle fut subjuguée. Lisons :
« La reine de Séba vit toute la sagesse de Salomon, et la maison qu’il avait bâtie, et les mets de sa table, et la demeure de ses serviteurs, et les fonctions et les vêtements de ceux qui le servaient, et ses échansons et ses holocaustes qu’il offrait dans la maison de l’Éternel. Hors d’elle-même, elle dit au roi : C’était donc vrai ce que j’ai appris dans mon pays au sujet de ta position et de ta sagesse ! Je ne le croyais pas, avant d’être venue et d’avoir vu de mes yeux. Et voici, on ne m’en a pas dit la moitié. Tu as plus de sagesse et de prospérité que la renommée ne me l’a fait connaître. Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui sont continuellement devant toi, qui entendent ta sagesse ! » – 1 Rois 10 : 4-8.
Nous avons ici un reflet de la gloire du royaume, qui dépasse de loin nos plus beaux rêves. L’expérience de la reine de Séba est aussi un type de notre vie de ce côté du voile. Le Père céleste nous a déjà permis de pénétrer dans le royaume de son Fils. Nous sommes avec Christ dans les « lieux célestes ».
Ceux qui sont en dehors – à l’écart de la vérité, ont certainement entendu dire que ceux qui vivent dans la maison de Dieu sont bénis. On leur parle souvent des sentiments et de la joie qu’apporte la vérité et de l’engagement bienfaisant auprès du Seigneur. Ils apprennent ce que cela signifie de déposer sa vie en sacrifice, sans rien retenir, d’appartenir au Seigneur, avec la paix et la joie qui y sont liées. Peut-être restent-ils, des années durant, en dehors de la « maison du vin », satisfaits de connaître les expériences des autres, et prêts à en parler autour d’eux. Pourtant, s’ils ne pénètrent pas dans la maison du Seigneur, la maison du vin, s’ils ne regardent pas eux-mêmes et ne goûtent pas, ils ne comprennent pas totalement et ne profitent pas des abondantes joies disponibles. S’ils faisaient ce pas, ils seraient convaincus, comme nous le sommes. Car, nous aussi avons le souffle coupé, nous sommes étonnés et bouleversés.
Celui qui souhaite sincèrement entrer dans la maison, trouvera la porte. Dieu lui ouvrira volontiers.
En Jean 1 : 37-39, il est dit que deux disciples suivaient Jésus. Le Seigneur se retourna, et leur demanda : « Que cherchez-vous ? » Ils répondirent : « Maître, où demeures-tu ? » et Il dit : « Venez et voyez. » Le Seigneur est toujours prêt à répondre à ceux qui souhaitent se joindre à Lui ; cela ne dépend que de nous.
Revenons à notre symbole. Il est dit en 1 Rois 10 : 13 : « Le roi Salomon donna à la reine de Séba tout ce qu’elle désira, ce qu’elle demanda, et lui fit en outre des présents dignes d’un roi tel que Salomon. » Si nous avions été à la place de la reine, qu’aurions-nous demandé ? Que demandons-nous au Seigneur ? Que désirons-nous ? Sommes-nous satisfaits, lorsque nous entendons parler de la vérité sans la comprendre ? Salomon donna à la reine tout ce qu’elle désirait, et tout ce qu’elle lui demanda.
Nous aussi, nous sommes allés vers un roi, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs ; Il est capable de tout nous donner, au-delà de ce que nous souhaitons ou imaginons. (Éphésiens 3 : 20). Il est plus disposé à donner que nous à demander. Il en ajoute même, comme le fit Salomon avec générosité, pour la reine de Séba. C’est la magnificence royale de Christ, qui est au-dessus de tout. Car « L’agneau… est digne de recevoir… la richesse. » (Apocalypse 5 : 12). Et Éphésiens 3 : 8 parle des richesses insondables de Christ.
Quelle importance ont ces paroles dans notre vie ? Connaissons-nous ces richesses ? Sont-elles la source de notre bonheur et de notre vision spirituelle ? Avons-nous cherché ces richesses, les avons-nous trouvées ? Sommes-nous entrés dans la maison du vin ? Ou considérons-nous le langage du Cantique comme une belle poésie et non comme une vérité profonde ?
Avons-nous bénéficié des richesses insondables de Christ et de sa royale générosité ? « Insondable » ne veut pas dire que nous refusons d’ouvrir la porte de la maison des trésors pour contempler toute cette gloire. C’est plutôt que nous scrutons pendant de longues années ces grâces, sans pouvoir en saisir toute la gloire, tout en découvrant chaque jour d’ineffables beautés. Nous sommes incapables de mesurer toute la richesse des bienfaits de notre Seigneur, la profondeur de son amour et de sa paix. Mais nous savons une chose, c’est qu’Il partage avec nous la grande joie que nous ressentons, aussi longtemps qu’Il est dans notre cœur.
Pouvons-nous évaluer la quantité d’eau que contiennent les océans ? Sans doute pas. Mais même si nous le pouvions, son amour est bien plus grand, il est incommensurable. Sa sagesse et sa gloire dépassent notre compréhension. Pourtant, il n’y a pas de plus belle aventure dans notre vie que d’explorer les richesses de sa grâce, et de découvrir de nouvelles preuves de son noble caractère.
Le trésor de Salomon était constitué d’or, d’argent, de pierres précieuses, de somptueux vêtements, d’épices raffinées, de parfums et de paons, des choses qui réjouissent les sens. Et pourtant, elles paraissent insignifiantes à côté des richesses de Christ. Les trésors de notre Seigneur sont d’une autre sorte, plus éminents, de même que les cieux sont plus élevés que la terre. Le Père a tout délégué à Christ, qui possède ainsi des trésors de toutes natures. La terre et tout ce qui s’y trouve Lui appartiennent, les planètes, le soleil, la voie lactée, tout ce qu’Il a créé avec son Père. Mais les plus beaux trésors sont en Lui : son caractère, sa nature parfaite, son esprit, l’esprit de Christ.
Essayons de faire abstraction de notre état d’esprit humain imparfait, et avec l’aide de la Parole de Dieu, essayons de nous représenter la beauté et la gloire de l’esprit de Christ, c’est :
1 – La lumière sans ombre, l’amour sans la moindre discorde. Ajoutons un arc-en-ciel de toutes sortes de bontés.
2 – La pureté : un principe saint et parfait.
3 – Une flamme, une flamme sainte, d’amour sans mélange pour la justice et la vérité.
4 – Des pierres précieuses, la douceur du plus noble des caractères ; cet état d’esprit ne prend plaisir qu’à ce qui est aimable.
5 – La profondeur sans fin de la sagesse, celle qui fit le cosmos et élabora les lois éternelles de l’univers, celle qui imagina le « grand » comme le « petit », le colibri dans sa beauté chatoyante.
6 – La grandeur, la grandeur des sentiments et de la compassion pour chaque enfant de Dieu, même pour le plus faible.
7 – La largeur, la grande largeur d’un état d’esprit divin, semblable à celui du Père, qui s’étend au-delà de l’espace et du temps.
8 – Une ardeur permanente, l’ardeur de son amour. Bien qu’Il eût tout créé et qu’Il possédât la gloire céleste depuis d’innombrables siècles, Il s’abaissa et devint un homme sur une planète si petite, comparée à l’infini ; Il devint un homme au milieu d’une race pécheresse et rebelle qui piétina son amour. C’est cet amour qui Le poussa à agir de la sorte.
9 – Puis nous voyons une croix, et l’humilité dévouée d’un Fils fidèle qui alla jusqu’à la mort pour glorifier son Père et pour racheter le péché. C’est sans précédent !
10 – Finalement, nous voyons une couronne en or, la nature divine. Oui, son état d’esprit est parfait, identique à celui du Père. Rappelons-nous les traits de caractère nobles que nous voyons chez les frères et sœurs, l’expression d’un esprit aimable. Jésus possède ces traits de caractère dans toute leur perfection. Lui, dont le caractère est l’image de celui de son Père, possède maintenant la nature et la perfection divines, symbolisées par l’or.
Nous avons esquissé un portrait, l’image d’un être, d’une personnalité, celle de notre Maître qui nous a rachetés pour la vie, par son sang. Comment pourrions-nous Le voir autrement que comme notre « bien-aimé », notre « ami » ?
Le langage du Cantique n’est nullement exagéré. Nous lisons au chapitre 5 versets 9, 10, 16 : « Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes ? … Mon bien-aimé …se distingue entre dix mille… Son palais n’est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami. »
Celui qui peut se représenter, à peu près, la personnalité du Seigneur et Le regarde avec un amour reconnaissant, identifie ses traits de caractère dans ces lignes poétiques. Il ne s’agit pas d’admirer une beauté extérieure, mais de se rendre compte de son merveilleux caractère spirituel.
Que demandons-nous ? Que souhaitons-nous ? Un contact plus proche avec le Seigneur ? Un avant-goût de la perfection ? Une connaissance de la hauteur, de la profondeur, de la largeur et de la longueur de l’amour de Christ ? Aimerions-nous avoir avec Lui une harmonie aussi intime et personnelle que le décrit le Cantique, dans son langage fleuri ? Aimerions-nous aller dans la maison du vin ? Aimerions-nous que le Seigneur soit parmi nous ? L’invitation est alors pour nous : « Venez et voyez ! » Il sait que nous Le suivons. Mais Il se tourne vers nous, et nous demande ce que nous cherchons vraiment. Pourquoi sommes-nous dans la vérité ? Quel est notre but ? « Seigneur, où demeures-tu ? »
Le vœu des disciples était d’être avec Jésus. Et c’est aussi le nôtre, maintenant plus que jamais. Car nous sommes en plein développement, nous grandissons de plus en plus, nous comprenons toujours mieux les bénédictions que nous apportent la proximité avec le Seigneur et son amour. La première question : « Que cherchez-vous ? » que posa le Seigneur, s’adressait à ceux qui voulaient Le suivre. Et elle fut posée aux siens, tout au long de l’Âge de l’Évangile. Les autres questions sont encore valables de nos jours, pour savoir comment marcher dans les pas de Jésus. Lui n’a pas changé ; et nous, ses disciples, dans la fin de l’Âge, avons les mêmes interrogations dans notre vie de tous les jours.
Si nous ne Le suivons que de loin, si nous n’entrons pas dans la maison du vin, pour partager son repas en temps voulu, nous perdrons beaucoup. Les Saintes Écritures nous le rappellent dans maints versets. Nous devons avoir une relation vivante avec Celui qui est vivant et qui est devenu la source de vie. Lui-même nous y encourage, nous le rappelle et nous tend la main. Si la moindre chose nous empêche d’entrer dans la maison du vin, étudions sa Parole. Elle nous aidera à entrer dans la joie de notre Seigneur, dans la maison du vin, prête à accueillir ceux qui sont sincères. Examinons quelques paroles encourageantes.
Marc 4 : 21 : « Apporte-t-on la lampe pour la mettre sous le boisseau, ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la mettre sur le chandelier ? » Une question simple. Pensons à notre vie quotidienne. Comment laissons-nous briller la lumière de la vérité ? Notre Seigneur a dit de Jean-Baptiste qu’il était « la lampe qui brûle et qui luit » (Jean 5 : 35). Quelle joie aurait éprouvé Jean, s’il avait eu connaissance de la remarque élogieuse de Jésus ! Souhaitons que le Seigneur puisse parler ainsi de nous ! Attendons-nous à de plus grandes bénédictions divines dans le royaume.
Une lampe qui brûle et qui luit ! La vérité et son esprit ne sont pas seulement dans le Livre des Livres, c’est aussi un feu intérieur que possèdent les enfants de lumière, et qui éclaire autour de lui. La vérité doit agir en nous. Elle ne vient pas de nous, mais nous la recevons. Elle doit devenir une flamme sacrée, plus vive que le soleil à midi. Ainsi, elle ne peut plus rester cachée.
Matthieu 15 : 34 : « Combien avez-vous de pains ? » Jésus posa cette question avec bienveillance, car Il avait compassion de la foule qui Le suivait depuis longtemps et n’avait rien à manger. Il eut pitié d’elle et fit un miracle. La nourriture que les disciples avaient à offrir, était insuffisante. Alors, Jésus procura à tous un surprenant repas, jusqu’à ce qu’ils fussent rassasiés. Dans notre vie aussi, nous avons des problèmes. La question peut aussi se poser : « Comment nous procurer… pour rassasier ? » Rappelons-nous comment Jésus a multiplié les sept pains et les poissons. Il peut arriver que nous soyons confrontés au même genre de problème, que nous possédions peu, si peu que ce soit vraiment insuffisant. Alors, déposons tout dans les mains du Seigneur, avec confiance et sûrs de ses compétences ; comme le fit autrefois la mère de Jésus qui, aux noces de Cana, dit aux serviteurs : « Faites ce qu’il vous dira » (Jean 2 : 5), ne demandez pas « comment ? » et ne doutez pas en disant « quand … mais … ».
N’avons-nous pas souvent assisté à des miracles dans notre vie ? Le Seigneur est toujours capable de nous aider et Il est prêt à le faire. Chaque fois, nous vivons cela avec admiration et reconnaissance. Que ce que nous avons en main soit insuffisant et insignifiant, dans ses mains, ce petit peu devient suffisant, grâce à sa puissance, comme lorsque la foule mangea, fut rassasiée et en emporta. Ne nous soucions de rien, car « lui-même prend soin de vous. » – 1 Pierre 5 : 7.
Matthieu 16 : 13, 15 : « Qui dit-on que je suis ? » – « Et vous, … qui dites-vous que je suis ? » Cette question parle d’elle-même. Ce n’est pas ce que le Seigneur est pour les autres qui est important, mais ce qu’Il représente pour nous. Il voulait avoir une réponse de ses disciples. Et Il attend une réponse de nous aussi. Témoignons de Lui en paroles et en actes. Témoignons devant les hommes qu’Il existe et ce qu’Il représente pour chacun de nous. Alors, Il nous confessera devant le Père ; non seulement que nous existons, mais que nous sommes siens et que nous comptons pour Lui. « Le roi porte ses désirs sur ta beauté ; puisqu’il est ton Seigneur. » – Psaume 45 : 12.
Luc 6 : 46 : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » Réfléchissons un instant. Peut-être que ces mots ont autant d’importance pour nous que pour les disciples du temps de Jésus. Nous disons souvent « Seigneur », avec sincérité, mais que signifie ce mot pour nous ? Le Seigneur nous montre ici qu’il n’a aucune valeur si nous ne reconnaissons pas totalement Jésus comme notre Chef et notre Maître. Si nous sommes complètement convaincus qu’Il est notre Seigneur, nous Lui subordonnons tout ce que nous sommes et tout ce que nous faisons.
Revenons à notre texte de référence – Cantique 2 : 2-5.Tandis que le Seigneur parle de ses disciples comme de « lis au milieu des épines », sa fiancée, à son tour, témoigne de notre merveilleux Seigneur, comme d’un « pommier » parmi d’autres « arbres », les « Fils » de Dieu. C’est une figure lumineuse de glorieuses promesses, à « l’ombre » desquelles nous nous savons protégés. Le « fruit » du sacrifice de rachat – la perspective de la vie éternelle, en harmonie perpétuelle avec notre Créateur – est doux à notre « palais », dans la mesure où nous « buvons son sang » et « mangeons sa chair ».
Nous voyons donc que le « Cantique » ne représente pas seulement notre chant d’amour pour notre Seigneur Jésus-Christ, mais aussi, à l’inverse, l’amour du Seigneur pour sa « fiancée », l’Église : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens ! Ma colombe qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable. » – Cantique 2 : 13, 14.
Quelle belle perspective pour tout l’univers, nous offre ce duo d’amour éternel, dans le Cantique des Cantiques ! Avec crainte et dévotion, nous ne pouvons que nous exclamer : « Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! » – Apocalypse 15 : 3
TA – Mars-Avril 2001