L’ESPRİT DE SERVİCE, L’ESPRİT DE DİSCİPLE

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« Et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre serviteur » – Matthieu 20 : 27.

De bonnes aspirations sont très bénéfiques, tant pour la personne elle-même que pour celles avec qui elle entre en contact. Notre Seigneur avait une aspiration. À son sujet nous lisons qu’ « en vue de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie » (Hébreux 12 : 2). Il y a de dignes incitations, autrement le Père n’en n’aurait pas placée une devant son Fils. La pensée qui devrait nous inspirer est que si nous sommes fidèles dans les choses de ce temps présent, le Seigneur nous établira sur beaucoup de choses (Matthieu 25 : 21). Aussi, le désir ardent d’obtenir ces choses que Dieu a réservées pour ceux qui L’aiment est louable, car ces bénédictions sont de Dieu.

Chaque nouvelle créature a de hautes aspirations. En fait, chacun devrait avoir un idéal qu’il s’efforce d’atteindre ; et avoir ce désir de l’atteindre indique qu’il y a un motif derrière cette aspiration. Il est tout à fait indiqué d’avoir des stimulants à l’esprit, et il est approprié de connaître lesquels sont dignes de nos efforts ; autrement, de mauvaises incitations pourraient nous égarer. Dans notre texte, une aspiration des plus louables est placée devant nous.

L’église, représentant Christ, est le corps de notre Seigneur dans la chair. Et l’Apôtre Paul, parlant des ambitions, conseille à l’église d’avoir les aspirations les plus fructueuses, de devenir des enseignants, des instructeurs du troupeau ; car ceci est le service le plus utile à l’église. On sait que l’un des dons du temps de St. Paul était celui de parler dans une langue inconnue. C’était un don remarquable. Mais l’Apôtre signale que parler dans une langue inconnue n’aurait pas dû être tant recherché comme un don utile à l’église.

Aujourd’hui, nous n’avons pas ces dons miraculeux, mais nous avons la Parole de Dieu, et le désir d’être capable de faire connaitre la vérité de notre Seigneur. Par conséquent, le don oratoire est encore souhaitable. L’Apôtre poursuit en faisant remarquer que nous devrions désirer avoir les fruits de l’Esprit – qu’ils aient une influence déterminante sur nous-mêmes.

RESPONSABİLİTÉ DE CHAQUE ASSEMBLÉE

En ce qui concerne les services au sein de l’église, notre Seigneur indique qu’Il en établirait la composition. « Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il l’a voulu ». Dieu décréta qu’il devrait y avoir cette diversité dans le corps ; par exemple, le service de l’œil. De même que l’œil sert le corps humain, un membre-œil de l’église peut être très utile dans le corps de Christ. Il y a aussi des membres-oreilles, des membres-pieds, mains ou langue. Ces différents membres ont différents services à effectuer pour le bien-être du corps tout entier. La main n’a pas à dire au pied « je n’ai pas besoin de toi » et vice versa. – 1 Corinthiens 12 : 14-31.

Si le corps essaie de marcher sur les mains, ce n’est pas l’arrangement divin. Le corps devrait marcher avec ses pieds. Il devrait en être ainsi dans une assemblée. Mais si l’assemblée se repose trop sur les membres-pieds, elle prive les membres-mains de leur service. Les différents membres devraient être en situation de pouvoir rendre le service le plus efficace possible. En d’autres termes, l’assemblée devrait chercher à connaître le service pour lequel Dieu a manifestement préparé chaque individu à remplir. Elle devrait chercher à utiliser son meilleur jugement pour placer la bonne personne à la bonne place.

Parfois, nous voyons des assemblées où l’on essaie de tout faire marcher sur les mains et pas sur les pieds. Une telle réunion s’égare en ne plaçant pas chaque membre à la charge pour laquelle la providence divine l’a spécifiquement qualifié. Faire ainsi est de la responsabilité de l’assemblée. Cependant, si elle cherche à faire marcher le corps sur les mains au lieu des pieds, elle apprendra probablement avec le temps à faire s’exercer les mains dans leur position et les pieds de la même manière dans la leur, et ainsi chaque membre fera finalement le service pour lequel il est adapté.

L’HUMİLİTÉ İNDİSPENSABLE POUR LE SERVİCE DE DİEU

Ce n’est pas seulement un désavantage pour l’assemblée que les membres soient à la mauvaise place, mais c’est aussi mauvais pour eux d’essayer d’accomplir d’autres services que ceux qu’ils devraient effectuer. Nous ne sommes pas en mesure de modifier ce que nous sommes par nature. Seul le pouvoir divin peut nous préparer pour un service dans une autre partie du corps. L’attitude appropriée devrait être de vraiment servir le corps de Christ, de servir le Seigneur. Nous devrions prêter attention à tout service que nous pouvons rendre. « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le » – Ecclésiaste 9 : 10.

La difficulté de la plupart dans l’église réside dans le fait qu’ils désirent faire ce que quelqu’un d’autre fait – quelque chose qu’ils admirent. Ils ne regardent pas autour d’eux pour voir ce qu’ils peuvent toujours faire – faire du bien à tous les hommes, dans la mesure où ils en ont l’occasion, mais surtout à ceux de la maison de la foi (Galates 6 : 10). Ils n’ont pas l’esprit approprié de disciple. Par conséquent, l’injonction de notre texte devrait les amener à se dire : mon ambition la plus élevée devrait être de servir le Seigneur de manière acceptable, et Le laisser s’occuper de la place à laquelle je peux servir. Ici il y a une petite place ; là un petit coin. Je vais chercher à faire ce qui est nécessaire dans ma position. Si le Seigneur ouvre la voie, et me montre quelque chose d’autre qui semble plus important, je m’en chargerai. Mais je ferai ce que je peux pour accomplir mon devoir – que ce soit balayer, ou réserver une salle pour une réunion. Quelle que soit l’opportunité qui se présentera à moi, je la saisirai.

Cela ne signifie pas que nous n’avons aucune aspiration. L’impulsion dirigeante est de servir l’église. Nous avons ici un motif louable, un désir approprié. Mais il semble que quelques-uns soient ambitieux – cherchent à être chefs. Notre propre ambition (et nous croyons que cela est également l’esprit de notre Seigneur) n’est pas d’aider celui qui aspire à la première place, la position qu’il ambitionne. L’aider dans une telle démarche lui causerait du tort ainsi qu’à la cause. Mais si nous trouvons quelqu’un qui cherche à faire avec sa force ce que ses mains trouvent à faire, nous pouvons être certains que cela sera approuvé par le Seigneur ; et le Seigneur lui donnera peut-être plus tard un travail plus important en reconnaissance de son service loyal à son égard.

L’ÉGOÏSME DÉSAPPROUVÉ

Chacun devrait être satisfait de ce que la providence du Seigneur lui ouvre comme possibilité. Il ne doit pas être égoïste. « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18 : 14). Celui qui s’élève ne doit pas être élevé par l’église ; car il ne sera pas élevé par le Seigneur. Celui qui s’abaisse sera élevé, soit par le vote de l’assemblée, soit par la volonté du Seigneur.

Tel que cela est déclaré dans notre texte, nous pensons que notre Seigneur voulut dire ceci : il y en aura parmi vous qui nécessairement seront reconnus comme chefs. Il y a différentes sortes de services, et il est nécessaire d’avoir un chef en relation avec les services de chaque assemblée. Dieu reconnut cela Lui-même. Il fit de Jésus un chef. Il ignora Satan, qui était égoïste. Il choisit Jésus, et rendit son chemin très resserré. Mais après que Jésus eut prouvé son humilité, alors le Père L’exalta hautement, Lui donna la grande récompense promise.

Le Père cherche maintenant ceux qui ont le même esprit d’humilité, le même esprit de service que le Seigneur Jésus manifesta. Nous Le regardons et voyons que, tandis que le Père présenta les conditions pour être chef, Il présenta également celles pour être serviteur. Nous voyons que Jésus était le serviteur de tous. Par conséquent, Dieu L’a souverainement élevé et Lui a donné un nom au-dessus de tout nom.

Il devrait en être ainsi dans chaque petite assemblée de l’église. C’est la volonté du Seigneur que quiconque voudrait être son principal serviteur ne soit pas reconnu comme chef. Mais le Seigneur reconnaîtra celui qui se montrera humble d’esprit, comme Il le fut Lui-même, en faisant tout pour les frères. Qu’un tel soit votre serviteur. Chacun devrait considérer que le principal honneur parmi vous, parmi les frères, est d’être serviteur. À celui qui est le plus fidèle on devrait donner l’opportunité de servir. C’est en ce sens qu’il sera votre chef.

WT1913 p5321

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