CANTIQUES PENDANT LA NUIT
21 JUIN
« Car je sais qu’en moi (c’est-à-dire, dans ma chair,) n’habite rien de bien : car le vouloir est présent en moi, mais je ne trouve pas comment accomplir ce qui est bien. » – Romains 7 : 18 (traduction littérale version anglaise).
Ce désaccord entre la nouvelle volonté, le nouvel esprit, et l’esprit charnel et la chair elle-même, tous deux reconnus comme morts, mais en réalité toujours vivants, exigeant une vigilance continuelle pour être maîtrisés et maintenus en phase avec les intentions de la « nouvelle créature », est un véritable combat, et le succès dans ce combat signifie une victoire, et la victoire dans ce combat est ce que le Seigneur veut récompenser avec des bénédictions et des honneurs spéciaux offerts durant cet âge de l’Évangile… Une partie de cette souillure de l’esprit est l’égoïsme, qui est souvent si méprisable qu’on en a honte, et qu’on cherche à cacher sous divers prétextes de générosité, etc., et par une ostentation extérieure, des dons, etc. D’autres caractéristiques de la souillure de l’esprit sont la jalousie, la convoitise, l’ambition. Il faut avoir conscience que ces différentes formes d’égoïsme sont toutes, comme le dit l’apôtre, d’origine mauvaise, des œuvres de la chair et du diable. La lascivité ou la sensualité est une autre partie de cette souillure – une autre forme d’égoïsme ou d’amour de la complaisance. La nouvelle créature devrait s’opposer à toutes ces conditions de l’esprit au point de les mépriser, les combattre, les détruire. Z’07-134 R3986 : 2 (Cantique103).
3 JUILLET
« Le Seigneur jugera son peuple. » – Hébreux 10 : 30.
Si les enfants de Dieu se trouvent dans les difficultés, parce qu’ils n’ont pas été suffisamment vigilants, le Seigneur les fera passer par des expériences qui leur seront profitables, s’ils les acceptent de la bonne manière. Souvenons-nous des paroles d’avertissement de l’apôtre Paul : « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés » par le Seigneur (1 Corinthiens 11 : 31). Cela signifie que si nous négligeons de nous juger nous-mêmes, le Seigneur doit le faire pour nous. Alors Il nous châtie pour nous corriger, afin que nous puissions obtenir la récompense céleste et les faveurs accordées aux nouvelles créatures en Christ si nous restons humbles et fidèles jusqu’à la mort. Si nous continuons à être doux et remplis de l’esprit d’humilité, ne désirant pas les honneurs et l’élévation actuels, mais voulant attendre patiemment le propre temps du Seigneur, notre élévation viendra ; et nous partagerons le trône de notre Sauveur et sa gloire pour toujours. Z’16-132 R5890 : 5 (Cantique 67)
12 AOÛT
« Étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » – Romains 5 : 1.
Ces paroles ne s’appliquent pas à ceux qui ne se sont pas encore consacrés, qui n’ont pas encore été acceptés et qui sont encore dans le parvis. Ceux-ci bénéficient toutefois d’une mesure de paix proportionnelle à leurs progrès. Une certaine mesure de paix et de joie découle du fait d’avoir trouvé qu’il existe un moyen pour retourner à Dieu en s’efforçant de rejeter le péché et de s’approcher de Lui ; mais la paix de l’église mentionnée par l’apôtre dans ce texte s’applique seulement à ceux qui sont entrés dans la condition de fils de Dieu. Dieu n’est en paix avec personne d’autre. Z’16-281 R5960 :1 (Cantique 182)
17 AOÛT
« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité. » – 1 Jean 3 : 18.
Ceci est une affaire personnelle. Chacun de nous est soumis à cette épreuve. Si ce n’est pas encore le cas, tôt ou tard, infailliblement, cette volonté à se sacrifier dans l’intérêt des frères prouvera si chacun de nous est loyal et fidèle à son alliance, ou au contraire, infidèle. Faisons de cette question de l’amour pour les frères et du dépôt de notre vie en leur faveur, une question d’étude personnelle et d’application pratique dans nos cœurs, nos esprits, nos pensées, nos paroles, nos actions. Et prions les uns pour les autres, tout en nous exhortant les uns les autres dans cet esprit, en nous efforçant d’être remplis de l’Esprit de notre Maître. Z’16-261 R5948 :5 (Cantique 166)