Les Écritures recommandent partout l’hospitalité et l’Apôtre nous indique qu’Abraham a accueilli trois hommes qui étaient des étrangers et que ce n’est que plus tard qu’il a su qu’ils étaient des anges. Nous sommes heureux de constater partout dans le monde la croissance d’un esprit hospitalier parmi tous les chers amis de la vérité. Nous ne voudrions en rien restreindre cela, croyant que c’est le signe d’un développement du cœur qui plaît au Seigneur et qui profite aux individus eux-mêmes. Nous souhaitons cependant suggérer qu’il arrive parfois que la manière de recevoir les amis dans notre foyer puisse réellement nuire aux intérêts que nous désirons servir. Par exemple, à l’occasion d’une Conférence, ceux qui s’efforcent d’être hospitaliers trouveront généralement leur force tellement mise à contribution, leur temps tellement accaparé, qu’ils ne pourront obtenir les bénédictions spirituelles escomptées. Ce n’est pas bon – pas sage. Notre première obligation est envers nous et notre propre famille. Par conséquent, nous insistons pour qu’au moment de la Conférence, vous cherchiez à tout faire aussi simplement et sobrement que possible, afin que votre esprit puisse se consacrer à la nourriture spirituelle et à la préparation de la robe de noces, en se remémorant que, concernant la classe de l’épouse, il est écrit, « la mariée s’est préparée », et cela implique qu’un soin particulier soit apporté à notre habit de noces.
Il serait bien que ceux qui rendent visite à des amis s’attendent à prendre leurs repas dans un restaurant et, s’ils sont logés, qu’ils fassent leur part ou un peu plus en vue d’alléger le fardeau du foyer, afin que tous puissent se réjouir ensemble et passer un moment d’agréable festin spirituel. Dans un restaurant économique, les repas coûtent à peine plus chers qu’à la maison, et ce petit surcoût est plus que compensé par plus de repos et de tranquillité procurés par cette façon de faire. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. » – 1 Corinthiens 10 : 31.
WT1907 p4034