EN QUOİ LA LOİ ÉTAIT-ELLE FAİBLE ?

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« Car ce qui était impossible à la Loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair. » – Romains 8 : 3 – Darby.

Ici la loi, comme dans d’autres passages, se réfère évidemment à l’Alliance de la Loi. On ne peut supposer, par exemple, que la loi de Dieu est faible ou que l’Apôtre voulait dire quelque chose de ce genre. En quoi l’Alliance de la Loi était-elle donc faible ? Elle était faible ou impuissante en ce qu’elle n’a pas amené le résultat désiré. Cet objectif était d’amener ceux qui étaient sous l’Alliance de la Loi en pleine harmonie, en relation d’alliance, avec Dieu – là où ils seraient parfaits ; où ils auraient le droit de jouir de la vie éternelle et de toutes les bénédictions que Dieu a pour ceux qui sont parfaits. Étant donné que l’Alliance de la Loi n’a pas permis d’atteindre ce résultat, et qu’elle ne le peut pas, elle est faible. Dans un sens, elle était inefficace ; non pas faible dans le sens d’être imparfaite, mais faible dans le sens d’être sans effet. Si nous devions chercher les traits particuliers de la faiblesse, nous les trouverions liés à la chair. Si l’humanité avait été dans une condition adéquate pour en tirer profit, si tous les Juifs avaient été dans cette condition qui leur aurait permis d’obéir à Dieu, alors tous auraient eu la vie en obéissant à cette Loi. Chacun d’entre eux, disposé et obéissant, ayant des capacités parfaites dans sa chair, aurait pu se recommander à Dieu et aurait été acceptable – dans une relation d’alliance, qui aurait inclus la vie éternelle.

« Ce que la Loi ne pouvait pas faire en ce qu’elle était inefficace, Dieu envoyant son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse » – dans la ressemblance de la chair du péché, ou de la chair qui a été condamnée à cause du péché, et pour le péché, ou à cause de la condition du péché, le péché dans la chair – a prouvé que le péché dans la chair n’était pas une chose inévitable, comme les Juifs avaient manifestement fini par le croire, s’efforçant de garder la loi de Dieu sans jamais atteindre la perfection. Une façon de raisonner sur le sujet (ce que firent probablement beaucoup de Juifs) était de dire que la loi était trop dure ; que la loi était trop sévère. Quand notre Seigneur Jésus est venu, la question s’est alors posée de savoir si la loi que Dieu avait donnée était si sévère que personne ne pouvait l’accomplir, si quelqu’un pouvait être justifié par elle, ou si la loi était bonne et si la condition des hommes était mauvaise. Notre Seigneur, en accomplissant la loi, a condamné le péché, montrant ainsi que ce n’était pas la loi qui était en défaut, mais le pécheur. Ainsi, en observant parfaitement la loi, Jésus a montré qu’il était à la portée d’un homme parfait de respecter cette loi et d’être approuvé de Dieu.

WT1910 p4608

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