« Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! »

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Ésaïe 52 : 11

Les Saintes Écritures nous rapportent que la communion que Dieu avait avec l’homme dans le paradis, se termina avec la désobéissance d’Adam. La désobéissance envers les justes prescriptions de Dieu est un péché, et dans l’Écriture le péché est comparable à l’impureté.

Adam devint impur, et avec lui tout le genre humain provenant de ses reins. Depuis lors une séparation subsiste entre Dieu et l’homme, entre le pur et l’impur, entre le saint et le profane.

Dieu se choisit alors un peuple pour son Nom, le peuple d’Israël, parmi lequel Il voulut habiter typiquement et lui donna des lois précises qui marquaient une différence entre le pur et l’impur et qui le séparait des nations impures. – Lévitique 10 : 10.

L’Éternel lui donna ce commandement : « Et vous ne rendrez pas impur le pays où vous demeurez, au milieu duquel j’habite ; car moi, l’Éternel, j’habite au milieu des fils d’Israël. » – Nombres 35 : 34 (Darby).

Et en Deutéronome 23 : 14 nous lisons : « Car l’Éternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp … et ton camp sera saint, afin qu’il ne voie parmi toi rien de malséant, et qu’il ne se détourne d’avec toi. » (Darby).

Un Dieu saint ne peut habiter parmi un peuple profane, impur, aussi le peuple d’Israël fut mis en demeure d’ôter toute impureté de son milieu, sous peine de mort.

Le livre du Lévitique contient dans les chapitres 11 à 15 les lois sur la pureté et la sainteté concernant leur vie quotidienne ; les animaux qu’ils avaient le droit de tuer pour se nourrir, les jours d’impureté de l’homme et de la femme, la purification lors du contact avec un mort, et la purification de la lèpre qui est un symbole du péché.

Dans l’Ancien et le Nouveau Testament il nous est principalement démontré que l’homme doit être purifié de l’impureté du péché, et de tout ce qui est répugnant aux yeux de Dieu. Cette séparation de l’impur ne concernait tout d’abord que le saint peuple Israël au milieu duquel l’Éternel, le Dieu saint Yahvé, habitait.

L’Écriture met clairement l’accent sur le fait que l’impureté du péché ne peut être lavée que par du sang. Ainsi le dit expressément l’apôtre Paul : « Et presque toutes choses sont purifiées par du sang, selon la loi ; et sans effusion de sang il n’y a pas de rémission. » – Hébreux 9 : 22 (Darby).

Sous la Loi c’était le sang des taureaux et des boucs qui purifiait typiquement le peuple de tous les péchés commis, comme cette eau de purification, produite spécialement et se composant de la cendre d’une génisse rousse (dont le sang était aspergé sept fois devant la tente d’assignation), de bois de cèdre, d’hysope, d’écarlate, et d’eau, servait à asperger ceux qui étaient impurs.

Tous ces procédés qui se passaient sous la Loi – liés à du sang répandu – et pouvant purifier typiquement le peuple de son impureté, étaient, comme le dit l’apôtre Paul, donnés pour notre instruction. Ils indiquaient la nécessité d’un accomplissement plus grand et antitypique, que l’apôtre aborde en Hébreux 9 : 13, 14 (Darby) où il écrit : « Car si le sang de boucs et de taureaux, – et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, – sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant ! »

Mais l’idée de purification typique des péchés était dans l’Ancien Testament non seulement liée au sang des animaux sacrifiés mais aussi à l’effet purifiant de l’eau, comme nous pouvons le déduire de plusieurs passages des Écritures. – Éphésiens 5 : 26, 27 ; Jean 17 : 17.

Purification typique dans le parvis

Dieu confia aux Lévites et aux sacrificateurs, pris d’entre le peuple d’Israël, des services particuliers, qui, pour les sacrificateurs, se déroulaient à l’intérieur du tabernacle dans lequel l’Éternel habitait typiquement. L’Éternel leur avait donné la stricte prescription de se laver dans l’eau d’une cuve d’airain, une prescription dont l’inobservance les frappait de mort.

Nous entendons cette prescription divine en Exode 30 : 17-21 où il est dit : « L’Éternel parla à Moïse, et dit : Tu feras une cuve d’airain, avec sa base d’airain, pour les ablutions ; tu la placeras entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de l’eau, avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds. Lorsqu’ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu’ils ne meurent point ; et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l’Éternel. Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants. »

Le verset 18 nous dit que la cuve de purification devait être placée entre l’autel d’airain et la tente d’assignation, ce qui prouve qu’à part l’autel des sacrifices et cette cuve il n’y avait pas d’autre objet dans le parvis.

Nous pouvons supposer que l’attention des Lévites et des sacrificateurs, lorsqu’ils se rendaient vers la cuve pour se purifier, devait de cette manière être attirée sur l’autel d’airain qui dans le type parle de rançon, du sang purifiant de notre Sauveur qui représente la base de chaque purification du péché, ce que nous lisons en Apocalypse 1 : 5 : « À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang. »

La cuve de purification parle de la purification typique qui a lieu par l’eau de la Vérité, comme le dit aussi Jésus à ses disciples : « Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. » – Jean 15 : 3.

Le sang purifiant ainsi que l’eau de la Vérité proviennent de notre Seigneur. Ceci ressort aussi des paroles de l’apôtre Paul en Éphésiens 5 : 25 et 26 lorsqu’il dit : « … comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau. »

Les Lévites et les sacrificateurs étaient ceux qui entraient dans le parvis, les sacrificateurs pour accomplir leur service dans le tabernacle et les Lévites dans le parvis, et ainsi ces images s’adressent particulièrement à la maison de la Foi. Aaron et ses fils étaient de la tribu de Lévi. L’Éternel les appela à un sacerdoce pour offrir des sacrifices qui les conduisait à l’intérieur de la tente, le sanctuaire dans lequel Yahvé habitait typiquement chez son peuple.

Paul parle dans la lettre aux Hébreux que les actions typiques de l’ancienne Alliance instaurées par Dieu étaient : « des ordonnances charnelles imposées seulement jusqu’à une époque de réformation. » – Hébreux 9 : 10.

La « vraie » ordonnance vint avec le véritable Souverain Sacrificateur, la Tête de la sacrificature antitypique, qui, au contraire de celle d’Aaron, ne nécessitait pas d’ablutions, car Il était : « saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs » – Hébreux 7 : 26.

En tant que sous-sacrificateurs antitypiques accomplissant le service dans le sanctuaire, nous avons besoin de l’ablution quotidienne avec l’eau pure de la Vérité, de même que chaque personne, littéralement, se lave chaque jour et se purifie de toute salissure.

« Les paroles de la bouche d’un homme sont des eaux profondes ; La source de la sagesse est un torrent qui jaillit » est-il écrit en Proverbes 18 : 4.

Lorsqu’Aaron, le souverain sacrificateur, ou ses fils, les sous sacrificateurs, entraient dans le parvis et allaient au-delà de l’autel des sacrifices, leur regard tombait sur la cuve de purification, en airain, qui leur rappelait qu’avant d’entrer dans la tente d’assignation pour y accomplir leur service avec « leurs mains et leurs pieds » consacrés, ils devaient se purifier typiquement dans l’eau.

Aaron et ses fils devaient se laver typiquement, devaient purifier leurs mains et leurs pieds avec ou dans l’eau, avant de prendre dans leurs mains les instruments saints dans la tente, et avant qu’ils aient le droit de fouler le sol saint de la tente d’assignation dans laquelle le Saint d’Israël habitait typiquement. S’ils ne l’avaient pas fait, ils mourraient fatalement, comme ce fut le cas plus tard pour Nadab et Abihu, enfreignant une ordonnance divine et apportant « un feu étranger » dans le Sanctuaire. – Nombres 3 : 4.

L’ablution des mains et des pieds

L’ordonnance de se laver avant de pénétrer dans la tente était liée à une double et sérieuse mise en garde. Le premier avertissement, plutôt général, déclare : « Lorsqu’ils entreront dans la tente d’assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu’ils ne meurent point. » – Exode 30 : 20.

Le deuxième avertissement, entrant plus dans le détail, dit : « et aussi lorsqu’ils s’approcheront de l’autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l’Éternel. Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu’ils ne meurent point. » – Exode 30 : 20, 21.

Nous pouvons supposer qu’il s’agit ici de l’autel d’or, de l’autel des parfums dans le Saint sur lequel les sacrificateurs offraient leur encens, afin de produire une odeur agréable devant l’Éternel avant de passer sous le rideau et de s’approcher du propitiatoire. Ils portaient leur encens dans leurs mains pures, lavées auparavant dans la cuve de purification et marchaient les pieds lavés, ce qui symboliquement a beaucoup à nous dire.

Dans la brochure des « Figures du Tabernacle » le frère Russell écrit à propos de l’autel des parfums, page 127 (édition 1937) :

L’Autel d’Or qui était dans le « Saint » semblerait représenter le « Petit Troupeau », l’Église consacrée dans sa condition actuelle de sacrifice. De cet autel monte le suave encens qui est agréable à Dieu par Jésus-Christ – les services volontaires des sacrificateurs : leurs louanges, leur obéissance volontaire – toutes choses qu’ils font à la Gloire de Dieu. Ceux qui offrent ainsi un encens agréable à Dieu (1 Pierre 2 : 5) viennent véritablement dans l’intimité de leur Père – tout près du « Voile » qui les sépare du « Très Saint » et, s’ils ont des requêtes à adresser ils peuvent les présenter avec l’encens – « beaucoup de parfums avec les prières des saints » (Apocalypse 8 : 3) – fin de citation –

Nous apprenons aussi ce que fit typiquement Aaron avec le sang versé du second bélier (le bélier de consécration), représentant la vie consacrée, qu’il prit pour en mettre sur le lobe de l’oreille droite, sur le pouce de la main droite et sur le gros orteil du pied droit de ses fils, les sous sacrificateurs. – Exode 29 : 20.

La signification de cet acte typique nous est donnée par le frère Russell dans la même brochure à la page 44 : « Nos mains sont consacrées de sorte que tout ce que nos mains trouvent à faire,nous le faisons de tout notre pouvoir, pour le Seigneur. Nos pieds sont consacrés de sorte que « nous ne marchons plus comme le reste des nations » mais « marchons en nouveauté de vie », « marchons par la foi », « marchons selon l’Esprit » et « marchons dans la lumière »« Comme nous avons reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchons en Lui. » – fin de citation –

Les scribes et les pharisiens, enseignants du peuple, gardaient strictement les règles de la Loi et les prescriptions concernant la pureté et la sainteté extérieures. Mais ils gardaient aussi les traditions humaines auxquelles ils étaient attachés et critiquaient ainsi notre Seigneur qui permettait à ses disciples de manger sans s’être lavé les mains auparavant. Dans leur fanatisme religieux, tout en respectant les commandements et les ordonnances divines, il leur a échappé, ou ils n’avaient pas remarqué, que l’ordonnance de purification concernait tout l’être humain et non seulement son extérieur. – Matthieu 15 : 1-20.

Pureté du cœur

Les Saintes Écritures nous montrent par de nombreuses illustrations que notre façon de penser, de parler, d’agir, tout ce qui concerne notre pèlerinage en tant que chrétiens, trouve son origine dans le cœur. Les mauvaises pensées, les paroles méchantes et calomnieuses, les actions sans amour, dures, démontrent que le cœur est impur et nécessite une purification.

Dans les proverbes de Salomon il est écrit : « Celui qui aime la pureté du cœur, et qui a la grâce sur les lèvres, a le roi pour ami. » – Proverbes 22 :11.

Le frère Russell explique ce que signifie la « pureté de cœur » dans son commentaire sur Matthieu 5 : 8 de la manne du 29 Juin :

L‘idée de « cœur pur » n‘est pas celle de perfection de la conduite, ni des paroles, ni de la pensée, mais de perfection d’intention dans ces trois domaines. Nos désirs et nos efforts doivent tendre vers la perfection en pensée, en parole et en action. L’idéal placé devant nous et que nos cœurs et nos volontés doivent admettre comme vrai est l’idéal divin : « Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5 : 48). – fin de citation –

Jésus, que nous voulons suivre, est l’exemple absolu d’un pèlerinage parfait. Copie humaine du Père céleste, Il était comme Lui, parfait dans sa parole et dans ses pensées et dans l’accomplissement de la volonté de Celui qui L’avait envoyé. Ainsi Il n’avait pas besoin de purification.

Pour nous qui sommes disciples de Jésus, écoutons ce que dit l’apôtre Jean dans sa première lettre : « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » – 1 Jean 3 : 3.

Même si en tant que Nouvelle Créature nous marchons avec une nouvelle volonté qui s’efforce à développer une pureté de cœur, nous sommes néanmoins des êtres imparfaits, imparfaits dans l’accomplissement de nos meilleures intentions. Même si nous n’atteignons pas complètement l’image parfaite de notre Seigneur, nous devons essayer de toutes nos forces de ressembler le plus possible à notre Seigneur. C’est une grâce et une miséricorde particulière d’être jugé ainsi par le Père céleste, c’est-à-dire selon le sérieux de notre engagement à tendre à la perfection, et non selon la perfection de l’exécution qu’un être imparfait ne peut atteindre. « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » – Matthieu 5 : 8.

Les Lévites, de même que les sacrificateurs, pénétrant dans le parvis du Tabernacle, portaient des vêtements de lin blanc ce qui montrait typiquement qu’ils étaient purs. Ils représentent dans l’antitype la maison de la foi dont fait partie la sacrificature royale, lesquels portent la robe symbolique de la justice, la justification obtenue par la foi dans le sang purifiant de Jésus-Christ ou aussi l’habit de noces, s’ils se sont consacrés dans la mort de Christ.

Revenons au parvis du Tabernacle et à ce qui fut alors particulièrement exigé des sacrificateurs, les fils d’Aaron, à savoir de se laver les mains et les pieds avant de pouvoir pénétrer dans le Saint.

Le prophète Ésaïe fait également une différence entre les Lévites et les sacrificateurs lorsqu’il déclare : « Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! » – Ésaïe 52 : 11.

Seuls, les sacrificateurs avaient le droit de pénétrer dans la tente d’assignation, de voir ce que contenait le Saint et le toucher. Ainsi les sacrificateurs seuls s’occupaient du « chandelier d’or », de la « table des pains de proposition » et de « l’autel d’or » – les « instruments types » de l’Éternel qui nous sont destinés en tant que sacrificateurs antitypiques de l’Âge de l’Évangile. Cela n’était pas permis aux Lévites. Ils servaient les sacrificateurs et leur service était restreint au parvis.

Cela ne concerne que la classe des sacrificateurs qui par la foi dans le sang purifiant de Christ ont atteint la justification et se sont ensuite consacrés dans la mort de Jésus, se servant alors des mobiliers symboliques de l’Éternel – les enseignements précieux de la Vérité et les promesses de la Parole de Dieu étant représentés typiquement dans le Saint par son mobilier.

Dans sa deuxième lettre aux Corinthiens, au chapitre 7 : 1, l’apôtre Paul parle des grandes et précieuses promesses auxquelles nous avons part en tant que disciples de Christ, et dit : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. »

Paul s’adresse ici à ceux qui par la foi dans le sang versé de Jésus sont déjà purifiés du péché adamique, leur disant de se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit. Comment comprendre cela ?

L’apôtre Paul parle ici de souillures de la chair et de souillures de l’esprit qui peuvent survenir dans notre conduite quotidienne, et qui doivent toutes être purifiées. Nous pouvons nous demander alors quelles sont les souillures de la chair, et quelles sont les souillures de l’esprit ?

Dans sa lettre aux Galates, l’apôtre parle des « œuvres de la chair » qui souillent l’homme, comme par exemple : les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, lesquelles sont toutes liées à la langue débridée, provoquant soupçons et calomnies à l’encontre du prochain. – Galates 5 : 19-21.

Et l’apôtre Jacques constate qu’une « langue » incontrôlée, effrénée peut souiller toute la chair, lorsqu’il dit : « La langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » – Jacques 3 : 6.

Par « souillure de l’esprit » nous entendons, entre autres, les pensées impures. Nos pensées doivent être dirigées de telle sorte que nous apprenions à haïr le péché et que nous « amenions toute pensée captive à l’obéissance de Christ » comme le dit l’apôtre en 2 Corinthiens 10 : 5. Ainsi nous pouvons désigner l’égoïsme, la jalousie, la cupidité, comme des péchés en pensée qui nous souillent et dont nous devons absolument nous défaire, car sans la sanctification – c’est-à-dire sans pureté morale et sans pureté de pensées, personne ne verra le Seigneur. – Hébreux 12 : 14.

La robe blanche sans tache

Chaque personne portant une robe blanche et immaculée, est soucieuse de ne pas la salir avec d’horribles taches. Et pourtant combien cela arrive rapidement ! Un seul instant d’inattention et une tache se fait, souillant ainsi la robe. Il faut alors, le plus rapidement possible, laver et blanchir la robe dans l’eau.

Mais comment pouvons-nous nous purifier de ces taches indésirables ? Que pouvons-nous faire pour faire disparaître ces affreuses taches que nous n’avons pas pu éviter malgré tous nos efforts pour rester purs ?

Par notre propre et seule force, nous ne pouvons absolument rien faire. Mais nous avons l’assurance que notre Seigneur bien-aimé peut le faire, en tant qu’Intermédiaire auprès du Père céleste, en tant que notre Avocat, et ainsi par la prière, en son nom, nous venons auprès du trône de grâce, pour demander le pardon de nos fautes et de nos inattentions, afin que ces taches puissent être effacées au plus vite de notre robe blanche.

Il est très important pour nous de reconnaître, que quotidiennement, oui qu’à chaque heure, nous nous égarons et des taches se produisent sur notre robe de justice ou robe de noces, même si nous voulions l’éviter. Une parole irréfléchie ou injuste peut déjà y contribuer. De ce fait nous devons reconnaître la nécessité de nous purifier le plus rapidement possible de chaque souillure, de chaque tache sur la robe blanche qui nous est confiée, reconnaissant nos fautes et en demandant le pardon pour celles-ci.

L’apôtre Jean nous assure : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » – 1 Jean 1 : 9.

Les Saintes Écritures parlent clairement d’une grande multitude de disciples de Jésus qui n’a pas gardé sa robe de justice sans taches. Elle s’est comportée trop négligemment quant à l’accumulation de taches et à l’inobservance à faire disparaître celles qui se sont produites au contact du monde et de la chair. Lorsque l’Époux les voit Il dit alors : « Je ne vous connais pas – Mon Épouse porte une robe de noces pure et blanche ».

Nous voyons cette classe représentée en Apocalypse chapitre 7. Il en est fait mention lorsqu’est présentée l’Épouse complète de 144 000 membres. Et elle apparaît à présent dans des tuniques blanches, et l’un des vieillards pose avec étonnement la question : « Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? ». Et il obtient la réponse : « Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation ; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. » – Apocalypse 7 : 13, 14.

Une fois de plus, il nous est démontré ici que personne ne peut paraître en la présence de Dieu s’il n’est pas lavé de toutes ses souillures et pur. Et le blanchissage qui nous purifie de toutes transgressions est réalisé par le sang purifiant de Jésus qui fut répandu pour notre justification. Mais comme nous l’avons vu, l’Écriture parle aussi de la puissance de purification de la Parole de Dieu, la Vérité.

Nous nous trouvons sur notre chemin de disciples de Christ dans un processus de purification constante. L’eau purifiante de la Parole de Dieu nous explique ce que nous devons faire littéralement pour être purifiés et rester purs. Elle ne nous purifie pas si nous ne l’utilisons pas quotidiennement et n’agissons pas en conséquence pour conformer notre vie à la ressemblance de Christ. « Heureux êtes-vous si vous agissez ainsi » – Jean 13 : 17.

« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » – Philippiens 4 : 8.

« Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. » – 1 Pierre 1 : 14-16.

Puisse le Seigneur bénir notre effort quotidien, nous qui aspirons à Le servir d’un cœur pur. Amen.

Fr. Lutz Ruthmann, Vigy 2011

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