« JE NE VEUX PAS CONTESTER À TOUJOURS »

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Je voudrais aujourd’hui partager avec vous un sujet, une réflexion tirée du livre d’Ésaïe chapitre 57 verset 16. Dieu parla par le prophète Ésaïe en ces termes : « Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère. »

Dieu affirme ici « Je ne veux pas contester à toujours », si tel n’était pas le cas, il arriverait un moment où tous les hommes seraient détruits. Est-ce que Dieu a une raison de garder sa colère ? L’apôtre Jean nous dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils unique » (Jean 3 : 16), et le prophète Ésaïe : « Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère ». L’expression « Je ne veux pas contester à toujours » signifie que Dieu conteste à un certain moment ; et nous vivons précisément en ce temps où Dieu est en colère.

Jadis, lorsqu’il y avait des cataclysmes, des maladies, des tempêtes ou des inondations, les gens disaient que c’était la punition de Dieu, ils allaient prier ou faisaient des sacrifices pour apaiser la colère divine. Aujourd’hui lorsqu’il y a des cataclysmes ou autres calamités, les gens ne disent plus que Dieu est en colère. Dernièrement nous avons pu voir à la télévision de nombreuses tragédies, des inondations, des tempêtes, des incendies, détruisant entièrement des villes, des villages, faisant de nombreuses victimes ; en un instant les gens ont tout perdu, mais personne ne parle de punitions divines.

Chers frères et sœurs, est-ce la colère de Dieu qui se manifeste ainsi ? Ces évènements ne sont-ils que pur hasard ? L’apôtre Paul aux Romains parle de l’état de péché et de condamnation de l’humanité, ces paroles ont-elles un accomplissement aujourd’hui ? Nous lisons au chapitre 1, versets 18 à 21 : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. »

C’est pour cela que la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété. Ces cataclysmes sont-ils des punitions de Dieu ? Ou surviennent-ils naturellement ? Je voudrais citer, à ce propos, les paroles d’Élihu mentionnées en Job 36 : 27 à 33 et 37 : 1 à 13 :

« Il attire à lui les gouttes d’eau, Il les réduit en vapeur et forme la pluie ;les nuages la laissent couler, ils la répandent sur la foule des hommes.Et qui comprendra le déchirement de la nuée, le fracas de sa tente ? Voici, il étend autour de lui sa lumière, et il se cache jusque dans les profondeurs de la mer. Par ces moyens il juge les peuples, et il donne la nourriture avec abondance. Il prend la lumière dans sa main, Il la dirige sur ses adversaires. Il s’annonce par un grondement ; les troupeaux pressentent son approche. »

« Mon cœur est tout tremblant, il bondit hors de sa place. Écoutez, écoutez le frémissement de sa voix, le grondement qui sort de sa bouche ! Il le fait rouler dans toute l’étendue des cieux, et son éclair brille jusqu’aux extrémités de la terre. Puis éclate un rugissement : il tonne de sa voix majestueuse ; Il ne retient plus l’éclair, dès que sa voix retentit. Dieu tonne avec sa voix d’une manière merveilleuse ; Il fait de grandes choses que nous ne comprenons pas. Il dit à la neige : Tombe sur la terre ! Il le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies. Il met un sceau sur la main de tous les hommes, afin que tous se reconnaissent comme ses créatures. L’animal sauvage se retire dans une caverne, et se couche dans sa tanière. L’ouragan vient du midi, et le froid, des vents du nord. Par son souffle Dieu produit la glace, Il réduit l’espace où se répandaient les eaux. Il charge de vapeurs les nuages, Il les disperse étincelants ; leurs évolutions varient selon ses desseins, pour l’accomplissement de tout ce qu’il leur ordonne, sur la face de la terre habitée ; c’est comme une verge dont il frappe sa terre, ou comme un signe de son amour, qu’il les fait apparaître. »

Chers frères et sœurs, il est écrit : « Il prend la lumière [ou éclair dans certaines traductions polonaises] dans sa main, Il la dirige sur ses adversaires » (verset 32), « Il s’annonce par un grondement » (verset 33). Remarquez frères et sœurs, que Dieu prend la lumière [éclair] dans sa main et c’est Lui qui la dirige sur ses adversaires. Est-ce une coïncidence que la foudre frappe un endroit et pas un autre, ou qu’elle fasse des victimes ? Et au verset 6 du chapitre 37 : « Il dit à la neige : Tombe sur la terre ! » Nous pouvons parfois expérimenter dans notre vie d’importantes chutes de neige qui occasionnent de nombreuses avalanches, et par endroit de très grandes perturbations, certaines routes devenant inaccessibles et causant de nombreux problèmes.

C’est encore une tragédie pour bon nombre de personnes, pour l’homme, quand Dieu « le dit à la pluie, même aux plus fortes pluies, Il met un sceau sur la main de tous les hommes, afin que tous se reconnaissent comme ses créatures ». Par ces éléments tragiques ou naturels, Dieu attire l’attention de l’homme pour qu’il se souvienne de son Créateur, qu’il se rende compte que c’est Lui qui révèle sa colère contre toutes impiétés et iniquités.

La pluie est pour l’homme une grande bénédiction car c’est grâce à elle que la terre devient fertile et que l’homme reçoit la bénédiction de ce qu’elle produit. Mais la pluie peut aussi être une malédiction, une punition à cause du péché, ou de l’idolâtrie. Je pense que d’un côté, dans certaines situations, l’homme subit de grandes tragédies, mais d’un autre coté Dieu donne un moyen à l’homme d’y réfléchir.

La déclaration du prophète Ésaïe est très significative, lorsqu’Il dit : « Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère. » Viendra un temps où cette colère prendra fin, ce sera un temps de grandes bénédictions. Il y a eu des temps dans l’histoire de l’homme où Dieu a toléré l’idolâtrie, le péché, à cause de son ignorance. Mais un moment précis est arrivé où Dieu n’a plus toléré le mal comme l’indique l’apôtre Paul en Actes chapitre 17 aux versets 30 et 31, où nous lisons : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. »

Dieu a tant aimé l’homme, comme le déclare l’évangéliste Jean, Il a tant aimé le monde, qu’Il a envoyé, pour l’homme, son Fils Unique, pour le conduire à la vie éternelle ; c’est pour cette raison que Dieu envoya son Fils pour commencer son œuvre de salut. C’est à partir de ce moment-là que Dieu a cessé de tolérer le péché. L’apôtre déclare que Dieu annonce maintenant que les hommes aient à se repentir.

Dieu, par le don de son Fils en sacrifice pour les péchés, donne la possibilité à chaque homme individuellement de revenir à Lui. L’homme doit changer sa façon de vivre, se détourner du mal et de l’idolâtrie, mais cela ne se passe pas ainsi, parce que ce temps – qui concerne l’humanité en général – n’est pas encore venu ; actuellement c’est un temps de bénédiction pour l’Église.

Ces évènements que nous voyons, les cataclysmes, les inondations, les tempêtes, nous montrent que Dieu est encore en colère, Dieu veut que l’homme apprenne des leçons, et que, sans son aide, l’homme ne peut rien faire devant sa puissance.

Lorsque nous observons aujourd’hui ces divers évènements : cataclysmes, inondations, etc., nous y voyons aussi les signes mentionnés en Matthieu 24, versets 3, 7 et 8, lorsque les disciples vinrent à Jésus en particulier Lui poser cette question : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il ? » Jésus répondit : « il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre » (Verset 7), mais ajouta : « Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. » – Verset 8.

Aujourd’hui, nous constatons que, face à la situation actuelle, un grand mécontentement est arrivé. Nous vivons dans un temps particulier de l’histoire de l’homme : des changements rapides se sont produits dans le monde politique, religieux, et économique ; ces changements sont si rapides que les dirigeants ne sont pas à même de suivre cette évolution, et la société est mécontente.

Dieu déclare par le prophète Ésaïe : « Je ne veux pas contester à toujours », mais en ce temps Dieu est toujours en colère : « … les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. » – Ésaïe 57 : 20.

Nous vivons un temps où « les eaux soulèvent la vase et le limon », ce sont les masses mécontentes qui prennent conscience de toutes les injustices du système actuel, et particulièrement de toutes les actions mauvaises.

Aujourd’hui, tout est révélé, rien ne peut rester caché, nous en sommes témoins par les informations journalières. Les journalistes révèlent chaque chose et mettent à la lumière du jour les choses cachées ; le méchant est comme la mer agitée. Le prophète Ésaïe déclare qu’il n’y a pas de paix pour le méchant (57 : 21). Pourquoi Dieu permet-Il une telle situation au point que les gens vivent dans l’incertitude et le mécontentement ? Dieu veut que l’homme expérimente le mal ainsi que les diverses formes de gouvernements, et qu’il se rende compte qu’aucune d’elles ne peut lui apporter la paix et le bonheur. Dieu veut que l’homme ait son attente dans le Royaume de Christ.

Nous constatons que les plans et les programmes de nos politiciens ne sont pas parfaits ; l’homme est égoïste, il ne sait pas agir avec équité. Nous avons expérimenté le communisme qui devait être bâti sur la justice, mais il n’a pas apporté à l’homme le bonheur escompté. Lorsque le communisme est tombé, l’homme a été incapable d’établir un système qui lui apportât le bonheur. Le peuple fut toujours gouverné avec égoïsme et accablé par les exigences de ses dirigeants. Aujourd’hui nous avons un type de gouvernement capitaliste, qui a déjà existé auparavant ; et nous avançons vers un système démocratique où le pouvoir est entre les mains du peuple.

Pour calmer la mer agitée, les dirigeants rêvent d’un gouvernement puissant. Jadis, le monde fut dirigé par un tel pouvoir, mais aujourd’hui les hommes n’acceptent plus un tel système, l’opposition est plus forte que les pouvoirs dirigeants.

Dieu permet que l’homme expérimente toutes ces formes de gouvernements. Qui agit ainsi ? C’est notre Seigneur présent sur terre, c’est Lui qui enlève l’autorité aux nations. Le temps est venu où cette autorité Lui a été donnée, comme nous pouvons lire dans le Psaume 2 : 2 : « Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son oint ? »

Les princes se rassemblent et se liguent contre le Seigneur. Pourquoi le psalmiste déclare-t-il que les princes se liguent contre l’Éternel et son Oint ? Le verset 3 nous dit : « Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes ». Le Psaume 149 nous éclaire un peu plus, lisons les versets 7 et 8 : « Pour exercer la vengeance sur les nations, pour châtier les peuples, pour lier leurs rois avec des chaînes et leurs grands avec des ceps de fer ».

Lorsque nous parlons du liement de Satan, cela signifie limiter son autorité, limiter son pouvoir d’action. De même, Dieu a limité le champ d’action des anges déchus. Les rois des nations ont également leur pouvoir, leur autorité et leur champ d’action limités. C’est pourquoi les princes de la terre se rassemblent pour débattre comment maintenir leur pouvoir et leur influence, car ils constatent que leur autorité leur échappe.

Quelqu’un peut se poser la question : Comment le Seigneur limite-t-Il leur pouvoir ? À cette question nous trouvons la réponse dans la prophétie de Daniel chapitre 12 versets 1 et 4 : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque … Toi Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. »

Le prophète Daniel déclare qu’il viendra un temps, où « Micaël » se lèvera. Lorsque nous approfondissons cette prophétie, nous voyons qu’il s’agit de notre Seigneur à sa seconde présence. Sa seconde présence se caractérise par un temps de détresse sur les nations, comme le mentionne Apocalypse 11 : 18 lorsque l’autorité du Royaume est remise entre les mains de notre Seigneur, alors « Les nations se sont irritées : et ta colère est venue ».

Les nations sont irritées, parce que leur autorité est enlevée et leur pouvoir limité. En Daniel 12 : 4 nous lisons : « Toi Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera. »

Le prophète Daniel écrit qu’il viendra un temps particulier où les gens commenceront à s’intéresser à ces choses, et c’est alors que la connaissance et la science augmenteront. Cette connaissance dont nous bénéficions, nous apporte la facilité, le confort dans nos voyages, la possibilité de nous rencontrer, d’échanger nos idées ; nos moyens de communication se sont accrus considérablement grâce à la téléphonie, à l’internet, aux médias. Il ne se passe pas une chose dans le monde, sans que nous en soyons informés. Nous sommes au courant des choses bonnes ou mauvaises qui se passent autour de nous, mais aussi dans les pays éloignés.

Aujourd’hui, il n’est guère possible de tenir le peuple dans l’ignorance, ou l’exploiter à l’excès, parce que chacun sait comment vivent les gens dans les autres pays indépendants et libres. L’homme compare ses conditions de vie à celle de ses voisins des pays limitrophes ou éloignés, et c’est ainsi que naît le mécontentement, par la lumière de la vérité, par la connaissance. Le Seigneur opère ces changements, l’autorité des princes leur est enlevée et limitée.

L’augmentation de la connaissance dans le monde nous montre que le temps de l’Église, celui de son appel, arrive à son terme. Un des évènements importants du temps dans lequel nous vivons est l’établissement de l’état d’Israël ; c’est une prophétie convaincante que nous vivons au temps de la seconde présence de Christ et que l’appel de l’Église arrive à sa fin. La fin de l’Âge est notée en Daniel chapitre 12 et au verset 1 : « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple. » (Bible ZADOC KAHN : « Le prince supérieur, qui a mission de protéger les enfants de ton peuple »).

Sachant que l’appel de l’Église touche à sa fin, quelle devrait être notre attitude vis-à-vis des élections importantes ? Quelle position le Chrétien doit-il prendre ? Quel parti politique soutenir, ou quel candidat choisir ? Si nous prenons en considération le fait que le Seigneur enlève l’autorité aux nations, en prenant parti pour l’un de ceux-ci, nous exprimons le désir de vouloir maintenir l’ordre actuel des choses, qu’il perdure le plus longtemps possible.

En Romains 13 : 1, 2 l’apôtre Paul écrit que les autorités qui existent ont été instituées de Dieu, qu’elles sont là pour notre bien, car ce sont elles qui maintiennent l’ordre. Étant enfant de Dieu, il est incompatible de vouloir faire sa volonté et soutenir, dans le même temps, l’ordre actuel des choses. Ceci va à l’encontre de notre Seigneur. Nous devons réfléchir quant à savoir quelle attitude prendre dans de tels cas ; le Chrétien ne devrait pas s’engager dans quelque parti et mener une action politique. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas s’intéresser aux évènements politiques. Ce sont deux choses différentes. Le chrétien observe les évènements ; ils lui servent de témoignage des accomplissements prophétiques.

Notre Seigneur, dans une parabole concernant le mystère du Royaume de Dieu de l’Âge Évangélique, divisa en deux groupes les pays chrétiens. J’ai en pensée la parabole du blé et de l’ivraie. Dans ce champ deux semences furent semées, d’abord la bonne semence, puis la mauvaise. Les deux poussèrent ensemble, puis le temps marqué de la séparation arriva : celui de la moisson.

Notre Seigneur déclare que les nations chrétiennes seront composées du blé et de l’ivraie, et qu’au temps de la moisson l’ivraie serait arrachée et liée en gerbes, préparée pour être brûlée par la suite. Aujourd’hui, lorsque nous observons les pays chrétiens, nous remarquons beaucoup de gerbes différentes, de partis politiques, d’organisations diverses. Quant à ce qui nous concerne, prenons garde de ne pas nous trouver parmi l’une quelconque de ces gerbes préparées pour être liées et brulées.

Le prophète Ésaïe déclare que la mer est agitée : ce sont les nations mécontentes de la situation actuelle. Ne faisons pas partie de cette mer agitée, ne manifestons pas notre mécontentement en murmurant à cause de ce qui arrive dans notre vie. Notre vie et notre salut se trouvent particulièrement éprouvés. Notre Seigneur nous éprouve pour déterminer si nous supporterons cette épreuve particulière, si, dans ces conditions défavorables, nous sommes capables de préserver notre foi, notre amour, et développer les fruits de l’esprit : l’amour, la patience, etc., comme le mentionne l’apôtre Paul en Galates 5 : 22.

C’est un temps très difficile, trompeur pour ceux qui se sont consacrés au Seigneur. Notre Seigneur a toujours exigé de ses disciples, la foi, la piété et l’amour, ces conditions n’ont pas changé et sont toujours d’actualité. Aujourd’hui les gens sont indifférents en ce qui concerne la foi et la communion avec Dieu, et notre combat est peut-être plus difficile à réaliser dans ces derniers temps.

L’apôtre Jean en Apocalypse 3 : 15 à 17 écrit ceci pour les temps actuels : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »

Saint Jean, voyant les temps de la fin du développement de l’Église, au temps de Laodicée, écrit ces paroles prophétiques indiquant qu’il devait arriver un temps très difficile pour les croyants. Comment ces difficultés devaient-elles se manifester ? Nous vivons à une époque où nous avons la liberté, l’indépendance, la liberté de pensée, d’agir, et d’autre part, le développement de différentes pensées, de doctrines, de philosophies humaines. C’est un temps où il est difficile de faire la différence entre l’erreur et la vérité. Il nous est rappelé que Satan se déguise en ange de lumière pour séduire les élus. C’est pour cela que ces temps sont difficiles et trompeurs. La piété, la fidélité, l’engagement dans le service de la Vérité et pour le Seigneur font défaut. L’apôtre Jean nous dit : « Puisses-tu être froid ou bouillant ! » Ainsi toi, qui es tiède, tu veux servir Dieu, tu veux être au côté du Seigneur et des apôtres, mais il te manque la foi et le zèle ; il te manque de l’énergie, et l’engagement dans le sacrifice, dans le service de la Vérité. C’est le reproche particulier adressé à la septième Église, celle de Laodicée.

Voyant ces signes de la venue du Royaume, nous devons, chers frères et sœurs, veiller à avoir davantage de foi, un plus grand zèle, et être conscients que le temps du Royaume et de la délivrance de l’Église est proche.

L’apôtre Pierre parlant des temps de la fin dans sa lettre en 2 Pierre 3 : 11, 12 écrit ceci : « Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété. »

Nous sommes conscients que le mal, les temps mauvais, doivent prendre fin, parce que Dieu ne va pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère contre l’homme. Nous sommes persuadés, en discernant l’accomplissement des prophéties, que cet ordre des choses passera car viendra un nouvel ordre des choses construit sur de meilleurs fondements et de solides bases. L’Apôtre déclare que « puisque toutes ces choses doivent se dissoudre » [et que nous sommes conscients de ces choses] « quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété. » Il ne suffit pas, chers frères et sœurs, d’être informé de ce qui va se passer, mais il faut être conscient que cet ordre des choses va se dissoudre. Ceci doit éveiller en nous nos responsabilités si nous désirons ardemment l’avènement du jour de Dieu au cours duquel les cieux enflammés se dissoudront. Appliquons-nous donc à être trouvés par Lui sans tache et irrépréhensibles.

L’Apôtre Pierre attire notre attention par cette mise en garde en liaison avec ces changements, et je pense que nous les voyons déjà, parce qu’ils se déroulent sous nos yeux. C’est pour cela que nous devons en tirer une résolution. Ces changements doivent nous mobiliser : à avoir une plus grande foi, à nous sacrifier davantage pour le Seigneur, à être plus actifs au service du Seigneur et dans la proclamation de ces changements, de la venue imminente du Royaume, pour dire que le temps de salut est devant nous et que c’est une grande et merveilleuse espérance pour toute l’humanité.

Pour nous aussi c’est la réalisation d’une grande espérance, celle de notre grande délivrance, comme le mentionne l’apôtre Paul en Romains 8 : 23 : « … nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » – nous attendons la glorification de l’Église.

Ces évènements politiques, religieux, sociaux qui se déroulent sous nos yeux doivent nous mobiliser, nous encourager, pour que nous nous appliquions à affermir notre vocation et notre élection. La bataille finale entre la lumière et les ténèbres est très proche, le combat entre le bien et le mal.

Des épreuves peuvent surgir devant nous, nous allons peut-être devoir faire un choix. De quel côté nous trouverons-nous ? Serons-nous un peu du côté des ténèbres ou un peu du côté de la lumière ? Nous trouverons-nous toujours au côté de l’Agneau, au côté de notre Seigneur Jésus-Christ et au côté de tous ceux qui se sont consacrés au Seigneur ?

Le Chapitre 17 de l’Apocalypse dépeint le dernier combat de l’Agneau duquel Il sortira vainqueur. Nous lisons aux versets 12 à 14 : « Et les dix cornes que tu as vues sont dix rois qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais reçoivent pouvoir comme rois, une heure, avec la bête. Ceux-ci ont une seule et même pensée, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. Ceux-ci combattront contre l’Agneau ; et l’Agneau les vaincra, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois, et ceux qui sont avec lui, sont appelés, et choisis, et fidèles. » (version King James).

Au côté de l’Agneau, dans cette dernière grande bataille, se trouvent les imitateurs de Christ. L’apôtre Jean écrit que ceux qui sont au côté de l’Agneau sont ceux qui ont été appelés, élus et trouvés fidèles. Ce sont les vainqueurs de l’Âge de l’Évangile, la classe de l’Église mentionnée par notre Seigneur Jésus, le petit troupeau.

Chers frères et sœurs, s’il nous arrive des moments où il faut prendre certaines décisions dans notre vie, étant dans ce monde, le Seigneur pria ainsi pour nous : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17 : 15). Dieu ne veut pas nous isoler de ce monde, mais que nous vivions dans ce monde ; Dieu veut que nous soyons une lumière dans ce monde, le sel de la terre. Dans sa prière sacerdotale, notre Seigneur ne pria pas de nous ôter du monde, mais de nous préserver des mauvaises choses qui viendront dans ce monde.

La classe de l’Église, ici-bas, doit vivre et rendre témoignage à la Vérité, témoigner de son Dieu, de son Fils, de ce merveilleux plan de salut, et de la venue de son Royaume qui concernera chaque être humain. Le salut n’est pas seulement pour les appelés, mais il est offert à tous ; c’est une merveilleuse nouvelle qui sera donnée à chaque être humain, la possibilité de devenir enfant de Dieu. C’est ce salut qu’annoncèrent le Seigneur, les apôtres et les prophètes de l’Ancien Testament.

Chers frères et sœurs, lorsque nous devons prendre certaines décisions dans notre vie en ce qui concerne les affaires sociales ou politiques, veillons à nous trouver toujours au côté de l’Agneau, la place des élus, des fidèles, et ainsi nous trouver toujours du côté de la lumière, et non pas faire partie des nations déchaînées, ou des gerbes prêtes à être brulées. Les bénédictions divines appartiennent à ceux qui seront au côté de l’Agneau.

Fr Bywalec Walenty (Pologne – le 23/ 05/ 2017)

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