L’ESPÉRANCE DE L’ÂGE DE L’ÉVANGILE

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« … à ceux qui, en persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire et l’honneur et l’incorruptibilité, – la vie éternelle. » – Romains 2 : 7 – Darby.

L’appel de cet âge de l’Évangile est un appel à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité. Comme l’Apôtre Pierre le dit, Dieu nous a donné [à l’église] « les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4). Saint Paul dit que nous avons été appelés dans « l’unique espérance de notre appel » – c’est l’espérance qui est placée devant nous. Allons-nous tous obtenir cette grande récompense ? Non. Certains vont se retirer. « Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient [et poursuivent leur course] pour la conservation de l’âme (la vie) » (Hébreux 10 : 39 – Darby). Ceux qui se retirent vont à la seconde mort. Pour eux, il n’y a rien en réserve hormis une destruction éternelle. Ils périront comme des bêtes sans raison. – 2 Pierre 2 : 12.

Nous avons été rachetés du Shéol, de la tombe, du tombeau. Plus tard, Dieu délivrera aussi toute l’humanité et lui donnera l’occasion de parvenir à la connaissance de la vérité. Seule une partie relativement petite a jusqu’à présent part au saint Esprit. Seuls ceux qui sont engendrés de l’Esprit sont capables de voir ces choses maintenant offertes ; c’est pourquoi, « … heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent. » (Matthieu13 : 16). C’est la seule classe avec laquelle Dieu traite à l’heure actuelle – ceux qui ont été engendrés du saint Esprit.

LES VAINQUEURS ET LES PLUS QUE VAINQUEURS

Mais il y a une différence parmi ceux qui ont été engendrés du saint Esprit. Le travail de chaque homme doit être éprouvé « comme au travers du feu ». L’Apôtre nous dit que certains construiront avec de l’or, de l’argent et des pierres précieuses des promesses divines. Il déclare que d’autres construiront avec du bois, du foin et du chaume, et que cette dernière classe souffrira une perte, mais sera sauvée, « toutefois comme au travers du  feu. » (1 Corinthiens 3 : 12-15 – Darby). Finalement, seuls ceux de la classe des vierges sages, qui ont copié le caractère du Seigneur, seront comptés comme « plus que vainqueurs ». Les « plus que vainqueurs » sont ceux qui se sacrifient volontairement, comme le fit notre Sauveur. Les autres ne seront pas comptés comme « plus que vainqueurs ». « A celui qui vaincra … je donnerai autorité sur les nations » (Apocalypse 2 : 26). Ceux-là sont plus que de simples vainqueurs – ceux-là feront partie de la sacrificature royale. Ce sont ceux qui hériteront de l’immortalité, qui recevront la plus grande bénédiction.

Nous voyons deux classes portées à notre attention en Apocalypse 7 : 4, 9. Dans la première classe sont douze mille de chacune des douze tribus d’Israël – cent quarante-quatre mille en tout. Ce sont ceux « qui suivent l’agneau partout où Il va » (Apocalypse 14 : 4). Ce sont ceux qui se tiennent avec l’Agneau sur la Montagne de Sion, et qui seront assis avec Lui sur son trône. Tous ceux d’entre les différentes tribus d’Israël qui furent trouvés dignes lors de la première présence furent reçus et engendrés du saint Esprit à la Pentecôte. Mais le nombre complet ne fut pas trouvé parmi l’Israël naturel. « … Ce qu’Israël cherche, il ne l’a pas obtenu, mais l’élection l’a obtenu, tandis que les autres ont été endurcis » – Romains 11 : 7.

Durant cet âge de l’Évangile, Dieu complète le nombre des élus, comblant le nombre manquant pour compléter les cent quarante-quatre mille, et assignant à chacun de ceux qui arrivent, une des places vacantes.

L’Apôtre dit : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère-ci, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux : c’est qu’un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée ». « Le Libérateur viendra de Sion ; il détournera de Jacob (mon peuple) l’impiété » (Romains 11 : 25, 26 – Darby). Le Libérateur est Christ la Tête et l’église son corps. Et ce Libérateur sera Celui qui bénira tous ceux qui deviendront Israélites.

L’image en Apocalypse 7 : 9 nous montre la grande multitude. Et nous lisons que Jean vit une grande multitude, issue de toutes nations, tribus, peuples et langues – non pas un nombre limité, ni défini, mais un nombre que personne ne pouvait compter, un nombre que nul ne connaît. Il est montré que le traitement qui leur sera appliqué sera de laver leurs robes dans le sang de l’Agneau, et ils se tiendront devant le trône, au lieu d’être assis sur le trône. Ils auront la vie éternelle, mais pas l’immortalité. Seul le petit troupeau, la classe de l’épouse, aura l’immortalité. La classe de l’épouse sera estimée digne d’échapper à la détresse venant sur le monde. Ils garderont leurs vêtements sans tache de ce monde. S’il arrive une tache ou une ride, ils vont immédiatement au trône de la grâce céleste, pour obtenir miséricorde, secours et purification en temps de besoin.

DEUX CLASSES DANS L’ÉGLISE

Ainsi nous voyons qu’il y aura deux classes – le petit troupeau et la grande multitude. Tous ceux-ci ont été typifiés par les premiers-nés d’Israël, qui furent épargnés ou « passés par-dessus », dans la nuit où Israël quitta l’Égypte. Donc tous ceux-là forment l’église des premiers-nés. Mais une partie de ceux-là obtiendra la nature divine en tant qu’épouse de Christ, et une partie obtiendra la vie éternelle, à l’instar des anges.

Seul le Père possédait l’immortalité. Le premier engendré du Père fut le Logos. Il fut le commencement de la création de Dieu, le premier-né de toutes les créatures, par qui toutes choses qui ont été faites, l’ont été par Lui. Saint Jean nous dit : « Au commencement était le Logos, et le Logos était avec le Dieu, et le Logos était un Dieu. Toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui. » (Jean 1 : 1-3). Par conséquent, nous comprenons que les anges, les principautés et les puissances, les chérubins et les séraphins, ainsi que l’homme, furent tous la création directe de ce Logos, mais pas par sa propre puissance.

Toutes choses sont du Père, et toutes choses sont par le Fils, et nous par Lui. Premièrement, Jéhovah Lui-même est de nature divine ; deuxièmement, notre Seigneur Jésus ; et troisièmement, l’église, l’épouse de l’Agneau, sera de nature divine. La grande multitude sera sur le plan céleste, parce qu’elle est engendrée de l’Esprit.

WT1913 p.5371

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