19 MARS
« Je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun avec larmes. » – Actes 20 : 31.
Nous voyons dans la séparation de l’apôtre bien-aimé d’avec les anciens de l’église d’Éphèse, qui étaient venus lui dire adieu et recevoir de lui ses derniers conseils, avant qu’il ne prenne la mer pour Jérusalem, un autre rappel de sa fidélité et un exemple pour nous digne d’imitation. Il dit aux anciens : « Oui, je le sais, vous ne verrez plus mon visage… C’est pourquoi, je vous prends aujourd’hui à témoin que je suis net du sang de vous tous (Il avait à l’esprit sa responsabilité personnelle comme intendant du Seigneur. Il comprenait la signification solennelle de cette responsabilité qui est indiquée dans la prophétie d’Ézéchiel chapitre 33 versets 7 à 9). Car je n’ai rien négligé pour vous faire connaître tout le dessein de Dieu » (selon Actes 20 : 25-27). Pour l’apôtre Paul, la vérité ne se prêtait à aucun compromis, à aucun mélange avec des philosophies humaines, pour la rendre plus agréable au palais, soit aux Juifs, soit aux Gentils, ou pour éviter ainsi une mesure quelconque de persécution par ailleurs inévitable. Le Chrétien qui enseigne et qui peut réellement rendre un tel témoignage dans de telles circonstances est un vrai soldat de la croix. Z’93-222 ; R1558 :6 (Cantique 34)
22 MARS
« Et la lumière luit dans les ténèbres … » – Jean 1 : 5.
Quiconque reçoit la lumière de la vérité intelligemment doit se réjouir en elle ; et se réjouissant en elle, il doit la faire briller sur les autres ; car en recouvrant sa lumière d’un boisseau il démontrera son manque de courage, son défaut d’appréciation, son manque de sérieux – qualités que Dieu recherche maintenant particulièrement chez ceux qu’Il a invités à participer avec Jésus aux gloires du Royaume de médiation qui est sur le point d’être établi parmi les hommes. Il est donc important de faire luire notre lumière devant les hommes, que nous soyons disposés, que dis-je, heureux même, de souffrir, s’il le faut, pour notre fidélité à Dieu et à son message. Jésus dit : « Quiconque aura honte de moi et de mes paroles, j’aurai aussi honte de lui devant mon Père » (Luc 9 : 26). Il n’acceptera pas ceux qui ont honte de Lui comme membres de la classe de son épouse, Il ne les acceptera pas pour collaborer avec Lui sur son trône glorieux. Z’12-49 : R4967 :5 (Cantique 261)
24 MARS
« Car l’Éternel, ton Dieu, te fait entrer dans un bon pays, un pays de ruisseaux d’eau, de sources, et d’eaux profondes, qui sourdent dans les vallées et dans les montagnes ; un pays de froment, et d’orge, et de vignes, et de figuiers, et de grenadiers ; un pays d’oliviers à huile, et de miel ; un pays où tu ne mangeras pas ton pain dans la pauvreté, où tu ne manqueras de rien, … Prends garde à toi, de peur que tu n’oublies l’Éternel, ton Dieu, pour ne pas garder ses commandements, et ses ordonnances, et ses statuts… » – Deutéronome 8 : 7-11 – Darby.
Quelle exhortation ! Quelle incitation à la fidélité ! Qui ne voudrait adorer et servir un tel Dieu ! Et quelle merveilleuse application l’Israël spirituel peut-il faire de ce texte ! Combien étonnamment notre Dieu ne nous a-t-Il pas conduits nous, le peuple de son alliance, à travers le désert de ce monde, et n’a-t-Il pas pourvu à tous nos besoins, jour après jour ! Combien de fois, les châtiments de sa main pleine d’amour n’ont-ils pas empêché nos pieds d’errer ; ou s’il nous est arrivé de tourner à droite, ou à gauche, combien de fois son amour ne nous a-t-il pas ramenés ! Et ne nous a-t-Il pas fait entrer dans un bon pays, un pays de ruisseaux, un pays de fontaines et de profondeurs, un pays d’huile d’olives et de miel, un pays où nous mangeons du pain, le pain céleste, à satiété ? En vérité, nous n’y manquons de rien. Si l’Israël d’alors avait des raisons d’exprimer toute sa gratitude et tout son amour envers Dieu, combien plus en avons-nous, nous qui sommes l’Israël spirituel ! Z’14-263 : R5527 :6 (Cantique 181)
26 MARS
« … et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » – Actes 1 : 8.
L’esprit du Christianisme est un esprit agressif. L’Évangile place devant le vrai croyant un but, un motif qui inspire un enthousiasme du plus haut degré. La bonne nouvelle devient en lui un feu qui doit flamboyer comme une vraie lumière pour en éclairer d’autres. Autrement, elle s’éteindrait, s’étoufferait. « N’attristez pas l’Esprit par lequel vous avez été scellés », peut sûrement être appliqué à un véritable esprit missionnaire aussi bien qu’à tout autre égard … Notre Évangile est un message de faveur spéciale accordée maintenant à ceux qui ont des « oreilles pour entendre » et un cœur pour l’apprécier et l’accepter. Notre mission est de rechercher les joyaux de l’Éternel, sa « sacrificature royale », son « petit troupeau », ses « élus » – afin qu’ils puissent être instruits et aidés pour parvenir à une plus claire connaissance de la Vérité, pour qu’ils puissent affermir leur vocation et leur élection et atteindre au cohéritage avec leur Rédempteur dans son royaume. Z’09-93 ; R4359 :3 (Cantique 116)