Moïse, le conducteur d’Israël, était aussi un prophète. Dans ses écrits, il a soigneusement noté de nombreux traits importants du Plan divin, concernant la libération de l’humanité du péché et de la mort. Étant l’auteur des textes relatant la création, c’est lui qui fit connaître la première prophétie au sujet du Messie, notre Seigneur Jésus, lorsqu’il mentionna que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. – Genèse 3 : 15.
Moïse mentionna aussi la promesse au sujet du « lion de la tribu de Juda » qui fut donnée à Jacob. Elle fut donnée pour annoncer que Jésus devait venir libérer l’humanité du péché et de la mort, et plus tard, prendre la direction de son Royaume. – Genèse 49 : 9, 10 ; Apocalypse 5 : 5.
Moïse reçut également des prophéties directement de Dieu et les publia. Il fut le premier prophète qui annonça l’expulsion des Israélites du pays de la promesse, puis leur retour dans leur territoire et dans la grâce de Dieu « à la fin des temps ». – Deutéronome 4 : 26-31.
Lorsque Jésus, après sa résurrection, se joignit à ses disciples sur la route d’Emmaüs, Il tira des Écritures les passages qui montraient que le Messie devait d’abord souffrir, et ensuite seulement, entrer dans sa gloire. Pour cela, Il commença par Moïse, puis cita l’un après l’autre, les différents prophètes qui avaient écrit sur ce sujet (Luc 24 : 25-27). Oui, Moïse a parlé des souffrances et de la mort de Jésus. Il a sans doute écrit sans le comprendre, mais il a fidèlement noté ce que Dieu lui avait inspiré. Il a, avant tout, décrit longuement l’institution de la Pâque. Et nous savons que l’agneau représentait Jésus « l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » – Jean 1 : 29 ; 1 Corinthiens 5 : 7.
Moïse évoque la mort, dans une prière, conséquence du péché qui a atteint l’humanité entière ; et il espère avec foi que le temps viendra où les hommes seront délivrés de cette terrible malédiction par la puissance divine. C’est une belle prophétie de jadis, sur le réveil des morts. – Psaume 90 : 3.
Jésus expliqua aux Sadducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection des morts, que Dieu avait déjà donné à Moïse l’espoir d’une résurrection, lorsqu’Il lui apparut dans le buisson ardent et se présenta comme « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ». Jésus ajouta que le Tout-Puissant n’était pas « le Dieu des morts, mais des vivants » ; que les hommes sont plongés dans un profond sommeil, le sommeil de la mort, duquel ils seront réveillés, au temps marqué. – Exode 3 : 6 ; Luc 20 : 37, 38.
Seul Moïse, le fidèle serviteur de Dieu, le grand prophète, est mentionné en Apocalypse 15 : 3, où l’on se réjouit du merveilleux message de l’Évangile. Un cantique de Moïse parle de la libération des Israélites de leur esclavage en Égypte (Exode 15 : 1-19). C’est aussi le symbole de la libération de toute l’humanité de l’esclavage du péché et de la mort. – Matthieu 18 : 11 ; Esaïe 51 : 11 ; Jean 3 : 14-17.
TA – Octobre 1980