« … le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs. » – Matthieu 20 : 28 – (Version DARBY).
Le verbe « to minister » (utilisé en anglais) a la même signification que le verbe servir. Le Maître nous indique que l’objet de sa venue dans le monde n’était pas égoïste. Il avait été entièrement satisfait de la gloire et de l’honneur qu’Il avait auprès du Père avant que le monde fût (Jean 17 : 5). Tandis que notre Seigneur est à présent exalté à une position bien plus élevée que la précédente, cependant, Il nous assure que ce n’est pas avec l’esprit, le désir d’exaltation qu’Il vint dans le monde. Au contraire, Il désirait servir. Il dit : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. » – Psaume 40 : 9.
Obéissant à la volonté divine, notre Seigneur abandonna la gloire qu’Il avait auprès du Père, vint sur la terre et se donna Lui-même jusqu’à la mort, jusqu’à la mort même de la croix. La nuit où Il fut trahi et arrêté, Il dit : « Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? » (Jean 18 : 11). Il fut obéissant jusqu’à la fin.
Avant de venir dans le monde, notre Seigneur perçut que l’humanité avait besoin d’un Sauveur, et c’est certainement pour cette raison, qu’Il accepta avec joie l’arrangement divin. Il remarqua quelque chose au sujet du Plan de Dieu en ce qui concerne l’humanité déchue. Et lorsque, durant sa vie terrestre, Il vit ces pauvres créatures dans le péché, la dégradation et la faiblesse, Il n’essaya pas de les asservir. Il n’usa pas de son autorité, de son intelligence, de manière égoïste pour sa propre satisfaction, mais Il déposa sa vie généreusement. Il s’attacha à accomplir le Plan que le Père avait préparé.
Le Seigneur ne vint pas pour être servi. Il ne vint pas dans le monde pour avoir des serviteurs et obtenir tout ce qu’Il pouvait en contrepartie d’une petite dépense de sa propre énergie. Il ne vint pas pour des raisons quelque peu égoïstes, mais pour servir les autres et faire le bien. Ce qu’Il affirma Lui-même : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 : 13). Il fit ceci en harmonie avec le Plan du Père.
Nous ne pensons pas cependant que notre Seigneur ait refusé à quiconque de Le servir. Il accepta l’aide d’autrui. La pensée de notre texte est qu’Il vint pour servir et non pour être servi ; et, afin qu’Il puisse mener à bien son œuvre Il devait se faire serviteur. Si cela n’avait pas été nécessaire, nous ne pensons pas que le Seigneur se serait ainsi humilié, prenant la forme de serviteur et endurant les ardentes épreuves de son existence terrestre. Mais Il vint pour rendre un service qui était nécessaire au bien-être, au bonheur, oui, à la vie même de toute la famille humaine.
Par la désobéissance d’Adam, le péché était entré dans le monde. La Loi de Dieu prononça la sentence de mort pour ce péché. Ainsi, toute la race humaine fut mourante et si jamais ils étaient secourus, pour ne plus périr comme les bêtes sauvages, ils devaient être rachetés. Selon la Loi divine, il devait y avoir un prix de Rançon pour le premier homme parfait qui avait péché. L’unique Engendré était disposé à satisfaire à cette exigence. Il se réjouit d’accomplir cette tâche, d’être le serviteur, l’agent de Dieu dans ce but, en raison de la nécessité de ce service, en vue des bénédictions qu’il apporterait aux autres.
C’est ici l’esprit qui devrait animer chacun d’entre nous. Nous devrions désirer intégrer à notre caractère ce principe de service. Nous devrions servir, non seulement parce que nous aimons travailler, être occupés, mais parce que nous percevons qu’il y a un service à accomplir, et nous sommes heureux de déposer nos vies dans ce service béni.
L’ATTITUDE D’UNE VÉRITABLE CONSÉCRATION
Certains pensent qu’il est nécessaire de se laver les pieds réciproquement. Mais puisqu’il n’y a pas de véritable bien qui puisse être accompli par une telle cérémonie, rien de désirable, alors il n’y a pas de raison pour laquelle cela devrait être pratiqué. Il ne faut pas penser que notre Seigneur aurait lavé les pieds de ses disciples, à moins qu’ils n’en aient eu besoin. Mais si à n’importe quel moment il nous est possible de rendre un véritable service, nous devrions être heureux de l’opportunité de servir les autres membres du Corps de Christ, que ce soit en leur lavant les pieds, ou de toute autre manière. La pensée est d’apprécier le privilège du véritable service, plutôt que d’accomplir une tâche pour le simple fait qu’elle soit servile. Jésus fit cela parce qu’il s’agissait d’un service utile, et parce que c’était la volonté du Père. Il désirait également enseigner à ses disciples qu’ils ne devaient se croire supérieurs pour rendre le plus humble service à l’un des frères. De plus, les paroles de Jésus en cette occasion semblaient insister sur la nécessité pour les disciples de Jésus de se purifier journellement des souillures terrestres – voir Jean 13 : 6-10.
Le Seigneur déposait continuellement sa vie en sacrifice, jour après jour, en enseignant, en guérissant les malades, les sourds, les aveugles, et en instruisant ses disciples. En rien Il ne chercha à se satisfaire Lui-même. C’est pour cela qu’il est écrit : « Il allait de lieu en lieu faisant du bien » (Actes 10 : 38). Nous aussi nous devrions mettre en application ce principe, car « Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde » (1 Jean 4 : 17). L’attitude de la véritable consécration est que nous marchions sur les traces de Jésus, et que nous cherchions à connaître et à accomplir la volonté du Père. Cela implique que nous soyons des étudiants de la Bible, tels les Béréens d’antan, qui « examinaient chaque jour les Écritures. » – Actes 17 : 11.
Si nous avons l’esprit du Maître, alors nous serons désireux d’appliquer les paroles suivantes : « Pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Galates 6 : 10). Voici le conseil de l’Apôtre Paul, qui nous exhorte à être ses imitateurs, comme lui-même l’est de Christ (1 Corinthiens 11 : 1). La vie de Jésus et celle des Apôtres se détachent distinctement sur les pages de l’histoire, comme remarquables par leur service désintéressé pour les autres.
Beaucoup se sont approprié l’héritage de Dieu. Le contexte nous montre que le Seigneur avait cette classe à l’esprit. Il déclare que les chefs des nations exercent l’autorité sur le peuple aux dépens de ceux qu’ils gouvernent, et rarement avec le désir de les servir.
LES ÉGOÏSTES, INAPTES POUR LE ROYAUME
Nous voyons à présent comment le Maître vint à prononcer les paroles de notre texte. Les disciples étaient affligés par un mal commun : l’amour de l’honneur des hommes avec à la fois l’amour de l’honneur du Seigneur. Deux d’entre eux avaient fait la fervente demande d’une place d’honneur dans son Royaume. Leur requête souleva un esprit d’indignation parmi les dix autres, et une querelle en résulta. Ils avaient la pensée ancrée dans leur esprit que Jésus leur avait promis une part dans le Royaume (Matthieu 19 : 27-29). S’ils avaient eu tort d’avoir cette promesse en tête, le Seigneur n’aurait pas dû leur faire celle-ci. Mais ils manquèrent de voir que le Père ne donnerait cette place qu’à celui qui Lui manifesterait une pleine fidélité, ainsi qu’à sa Parole.
Les disciples avaient à cette époque un certain degré de fausse dignité, ou orgueil, qui les rendaient impropres à prendre place sur le Trône. C’est pour cela que le Seigneur leur rappela les conditions par lesquelles une place sur le Trône serait accordée à celui qui manifesterait une si grande loyauté aux principes du gouvernement divin, et une si grande humilité d’esprit, qu’il serait heureux de rendre service à quiconque en aurait besoin. Et Il se donna Lui-même en exemple.
Nous paraphrasons les paroles de notre Seigneur : Pensez-vous que J’ai quitté les cieux et que Je suis venu sur la terre pour que l’on Me serve ? Non. Les conditions dans lesquelles Je suis venu sont très inférieures à celles que J’ai laissées. Mais le Père M’a donné le privilège de servir de cette manière, et Je suis heureux d’avoir ce service, car c’est la volonté divine. Je suis venu pour servir et pour donner ma vie comme prix de Rançon pour tous.
Il leur avança alors cette pensée : Qu’ils se réjouissent de leur privilège de service – d’avoir le privilège de faire quelque chose de véritablement utile pour les autres, en particulier pour les frères du Corps de Christ. Ce principe s’applique largement, nous observons son application dans le monde et dans toutes les affaires de la vie. L’entière famille humaine est composée de serviteurs. L’un sert de joaillier, un autre comme fabricant d’objets en bois. L’un achète de la laine pour confectionner du tissu et des vêtements. Un autre sert en tant qu’épicier pour fournir de la nourriture. D’autres encore sont podologues, coiffeurs, tailleurs, médecins, etc. Dans tous les cas, c’est un service pour les autres.
En poussant notre analyse encore plus loin, nous observons que le principe s’étend même au service des animaux. Un cheval ne peut s’étriller lui-même. Même un porc a besoin d’être servi : il a besoin d’une auge, d’une litière et de nourriture. En retour, nous sommes servis par ces créatures inférieures. Quiconque se soustrait à cet arrangement de service, se prive de son propre bien, et viole ainsi une loi de l’univers. Celui qui en vient à ne faire aucun service mais qui se fait servir, est à plaindre. Il sera mécontent, malgré toute sa richesse. Quiconque aurait cette attitude, serait arrogant et égoïste, et sa vie serait dépourvue de beauté ou de valeur.
LE SERVICE, UN DÉLICE POUR LE CHRÉTIEN
Le véritable chrétien s’engage avec l’esprit de service, comme le fit le Maître, et se réjouit de faire le bien envers tous selon qu’il en a l’opportunité. S’il s’en trouve qui sont dans le besoin, ou malades, ceux-ci en appellent à ses services selon ses capacités et possibilités à tendre une main secourable. Nous avons à servir tous les hommes : « … pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » – Galates 6 : 10.
Quelles sont les limites ? La réponse est qu’il nous faut user de modération. Nous sommes chaque jour confrontés à des nécessités de service envers ceux qui en ont besoin, et que nous ne pouvons satisfaire. Comment devrions-nous alors gérer la question, puisque nous ne pouvons faire tout ce que nous voudrions ? Notre famille doit être notre première priorité ou responsabilité. Quiconque « n’a pas soin des siens, … est pire qu’un infidèle. » (1 Timothée 5 : 8). La charité commence à la maison. Si nous avons cette responsabilité, il ne nous est pas possible de donner autant de réconfort, de temps et d’argent à d’autres comme nous le souhaiterions, qu’à ceux de notre propre famille.
LA PARESSE NE DOIT PAS ÊTRE ENCOURAGÉE
Ceux qui ont de l’argent, possèdent un talent qu’ils peuvent utiliser pour faire le bien. Ils ne trouveront pas beaucoup d’opportunités en ce qui concerne le monde. Et même si nous avions des millions de dollars, un esprit de sobre bon sens devrait gouverner nos dépenses. Donner de l’argent pour encourager quiconque au gaspillage, à la paresse et à l’oisiveté, serait en faire un mauvais usage, et non faire le bien. Dieu Lui-même déclara : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain. » (Genèse 3 : 19). Les plus heureux sont ceux qui travaillent, tandis que les plus malheureux sont ceux qui n’ont rien à faire, qui n’ont aucune ambition.
Nous ne pouvons même pas faire pour nos propres familles tout ce que nous souhaiterions faire ; car, dans le cas des nôtres, cela est souvent accompagné d’un manque d’appréciation. Certains de nos proches n’en auront jamais assez. Nous ne pourrions jamais les satisfaire. Il nous faut alors exercer un esprit de sobre bon sens pour décider quoi faire. Gardons toujours en mémoire qu’en entrant dans le service du Seigneur, nous obtenons une nouvelle responsabilité, un service spécial à faire dans le monde.
Quel genre de service nous est-il alors donné ? Il s’agit de l’œuvre d’ambassadeur du Seigneur. Nous avons à annoncer la Vérité là où il y a une oreille pour entendre et un œil pour discerner. Ceux qui n’ont pas une oreille attentive et un œil clairvoyant pourraient nous déchirer comme l’a annoncé le Maître (voir Matthieu 7 : 6). Nous devons donc user d’un esprit de sobre bon sens en faisant la distinction entre ceux qui sont de bonnes cibles pour la Vérité, et ceux qui n’en sont pas.
Nous disons au Maître : Seigneur, nous allons Te donner, ainsi qu’au service de la Vérité, tout notre temps. Il répond alors : Mais vous n’avez pas à vous dépouiller de tout afin de prêcher l’Évangile. Il est bon de vous procurer les choses nécessaires. Mais ne pensez pas à amasser premièrement de l’argent pour vous-mêmes, et aller ensuite proclamer le Royaume.
Nous pouvons demander : Cela nous dispense-t-il, Seigneur, de faire quoi que ce soit pour notre prochain et nos familles ? Il répond que nous ne devrions pas négliger nos propres familles, mais que nous devrions en prendre soin, selon leurs besoins. Nous devons par contre diriger nos affaires raisonnablement. Si les membres de notre famille manquent de faire leur part, s’ils ne veulent faire aucun effort pour gagner leur vie lorsqu’ils sont en âge et capables de le faire ; alors il ne faut rien faire pour eux, car ayant leurs propres forces, ils n’ont pas besoin de notre assistance. Nous devons faire à leur égard uniquement ce qui est nécessaire. Nous pensons que c’est l’esprit du Seigneur.
NOTRE RESPONSABILITÉ EN TANT QU’INTENDANTS
Tandis que nous devons pratiquer le bien envers tous, nous avons cependant un service spécial à rendre pour l’œuvre du Seigneur, pour l’œuvre du Père, en annonçant la Vérité. Mais en faisant cela, il nous est possible de prononcer une bonne parole à tous ceux avec qui nous sommes en contact. Si nous avons de l’argent, nous pouvons aider en ce sens. Mais nous devrions nous rappeler que nous ne possédons pas même un centime de ce que nous avons, ni même un moment de notre temps. Tout appartient au Seigneur et doit être utilisé pour les affaires spirituelles, à l’exception des nécessités de la vie terrestre. Le monde ne nous estimera certainement pas autant que si nous nous investissions dans les choses terrestres ; mais nous n’avons pas reçu notre service de la part du monde.
Nous remarquons que l’esprit du Seigneur Jésus a eu une grande influence sur le monde. Il a profondément marqué les nobles âmes, et les a menés à établir des orphelinats, des hôpitaux pour les aveugles, des hospices pour les incurables, etc. La société a pris des mesures en vue de ces institutions. Il est reconnu comme approprié aujourd’hui de pourvoir à ceux qui sont incapables de le faire eux-mêmes. Depuis que le monde a résolu cette question du point de vue organisationnel, le peuple du Seigneur est exempté de responsabilité personnelle en tant qu’ambassadeurs de Dieu. Il est bien de prendre soin des malades et des estropiés, mais puisque la ville et l’état y ont pourvu, la responsabilité individuelle est largement déchargée.
Il y a des gens riches qui disent : Je préfère m’occuper de mes amis malades moi-même en les plaçant dans une institution coûteuse. Si quelques-uns procèdent ainsi, c’est leur affaire. Ils pourraient aussi dire : Je préfère vivre dans une maison à un million de dollars. C’est aussi leur affaire. Ils ont le droit d’agir ainsi ; ils peuvent également avoir des voitures et des yachts privés pour leur plaisir, etc. Mais pour le chrétien, c’est différent. Tout ce qu’il possède appartient au Seigneur. Il est donc dans une position différente de celle des autres. Il ne doit pas être comme le monde. Tout ce qu’il fait est pour Dieu, du fait de sa relation avec Lui en tant que fils. « Nous sommes maintenant enfants de Dieu. » – 1 Jean 3 : 2.
CELUI QUI EST HUMBLE SERA ÉLEVÉ
Dans les paroles de notre texte, le Maître instruisait ses disciples à ne pas chercher à dominer. Il désirait pour disciples ceux qui avaient le plus de son esprit d’humilité et de service. Si quelqu’un s’élevait lui-même, ils devaient en conséquence avoir une moindre estime pour lui, car « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » Le Seigneur permettra les expériences qui élèveront ou abaisseront, et c’est à nous de manifester notre appréciation là où les bons principes opèrent. Celui qui manifeste le plus l’Esprit de Christ doit être hautement estimé. Quiconque a moins de cet Esprit, le sera moins. Ceci doit être fait de manière avisée.
La base sur laquelle le monde opère est l’égoïsme. C’est le secret de la guerre, de la rébellion, de la révolution, etc… – chaque partie recherchant égoïstement le contrôle des richesses, de l’honneur, du pouvoir ou de l’autorité. Nous nous réjouissons, en tant que chrétiens, de noter la différence quant à l’esprit qui nous anime. Nous devons nous rappeler que nous sommes par nature des « enfants de colère, comme les autres. » (Ephésiens 2 : 3). Nous ne devons pas supposer que nous serons changés instantanément. Mais l’esprit sera changé et nous nous développerons à la ressemblance de Christ. En tant que Nouvelles Créatures en Christ nous devons veiller ardemment, de crainte que le service que nous sommes si désireux de rendre au Seigneur ne soit plus ou moins perverti, à l’instar de l’esprit du monde.
LE RÈGNE MILLÉNAIRE, UN SERVICE
Lorsque notre Seigneur prendra sa grande puissance pour régner, Il n’aura pas les mêmes motivations que les gouvernants des temps actuels qui assument simplement leur pouvoir pour leur propre gloire et par vanité. Il aura en effet une grande puissance et autorité, mais cela sera en harmonie avec les arrangements du Père céleste. Ce sera une manifestation de la gloire et de la puissance, non pour écraser le monde, mais pour le bénir et le relever. Cette œuvre sera accomplie du point de vue du service, avec pour objectif d’assister l’humanité à devenir les véritables souverains du monde ; car le Royaume Messianique prendra fin lorsque le monde sera capable de se gérer lui-même.
Nous comprenons que ce plan avait été prévu dès le commencement. Le Père céleste fit l’homme roi de la terre. Dieu le couronna de gloire et d’honneur, et l’établit sur les œuvres de ses mains (Psaume 8 : 6, 7 ; Hébreux 2 : 7, 8). Son objectif n’était pas de maintenir l’humanité sous la verge de fer pour toujours. Elle ne sera utilisée que temporairement, pour un réel développement de l’homme, afin de ramener la race humaine à la pleine bénédiction de son privilège originel comme souverain de la terre.
Nous voyons que le Royaume du Seigneur sera très différent de tout autre qui ait été institué. Notre service, en tant que membre du Corps de Christ, sera le même que le Sien. Nous aurons part, avec Lui, au relèvement de l’humanité. Dieu « nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. » – Ephésiens 2 : 6, 7.
WT1914 p5375