COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE DE PÂQUES VIGY, DIMANCHE 31 MARS ET LUNDI 1ER AVRIL 2013

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Une fois encore, plus d’une centaine de frères et sœurs et amis de la Vérité ont eu le privilège de se réunir pour une communion fraternelle à l’occasion de la fête de Pâques.

Dimanche, la présidence fut assurée par le frère Régis Liberda, et celle de lundi par le frère Frédéric Lecroart qui invitèrent successivement chaque orateur à présenter leur exposé :

Le fr. Francis Gikière : « Soyez toujours joyeux ».

Nous vivons à la fin de l’Âge de l’Évangile. Les événements dans le monde sont très sombres. En Matthieu 24 : 3, les Apôtres posèrent la question : « Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement [présence] et de la fin du monde [de l’âge] ? » La réponse aujourd’hui est claire : l’angoisse, les vols, les meurtres et les attentats sont chose courante. Ajoutons les soulèvements des peuples dans de nombreux pays, les catastrophes naturelles, la crise financière, l’immoralité croissante.

Comment être joyeux après un tel constat ? Nous devons être compatissants pour ce monde qui souffre. « Un cœur joyeux est un bon remède » (Proverbes 17 : 22). La sérénité est bénéfique pour le corps et pour l’esprit. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Philippiens 4 : 4), car « Mon Seigneur est mon aide » (Hébreux 13 : 6). Ayons foi et espérance dans les bénédictions promises (Marc 11 : 22 ; Hébreux 11 : 1, 6, 11 ; Manne du 15 Octobre).

La coupe de souffrances est aussi une coupe de joie que nous partageons (Psaume 23 : 5 ; Manne du 10 Mai). Suivons l’exemple de Job, éprouvé à l’extrême et béni à la fin de sa vie (Job 1 : 21 ; 13 : 15). Nos offrandes doivent être volontaires et déposées avec joie (2 Corinthiens 9 : 7). N’oublions pas qu’un chrétien triste est un triste chrétien.

Le fr. Jean Siwek : « Sauvé par un regard ».

Dialogue entre Jésus et Simon Pierre.

Les disciples discutaient entre eux pour savoir qui sera le plus grand dans le Royaume. Jésus leur donna une leçon d’humilité en leur lavant les pieds. Jésus « se leva de table… versa de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds des disciples » (Jean 13 : 3-5). Pierre se rebella et refusa qu’il en fût ainsi (versets 6 à 10). Lors d’une autre occasion Jésus avertit Pierre de son reniement (Luc 22 : 31-34). Dans le jardin de Gethsémané, Pierre, Jacques et Jean sont les plus proches du Seigneur. Pierre suit le Seigneur jusque dans la cour du Souverain Sacrificateur. Mais là, reconnu par le personnel, il va par trois fois renier le Seigneur. Au chant du coq il se ressaisit et pleure amèrement.

Après la résurrection, Jésus-Christ apparaît aux Apôtres sur le bord du Lac de Galilée. Là encore c’est Simon Pierre qui tire le filet plein de poissons. Jésus partage sur la berge le repas avec ses disciples. Au cours du repas Jésus porte le regard sur Pierre et par trois fois l’interroge : « Simon m’aimes-tu ? » Pierre, bouleversé, comprend la leçon. Avec humilité il répond : « Tu sais que je t’aime ». Jésus lui pardonne sa faute et lui confie une tâche : « Pais mes brebis ! » Ce qu’il n’a cessé de faire jusqu’à sa mort.

Satan cherche à s’opposer à toutes nos bonnes intentions. « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! » (1 Corinthiens 10 : 12). Revêtons toute l’armure de Dieu pour nous opposer aux flèches de Satan (Éphésiens 6 : 11-17). Soyons en mesure de dire comme l’apôtre Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. » – 2 Timothée 4 : 7.

Le fr. Lutz Ruthmann (Allemagne) : « Le disciple que Jésus aimait ».

Parmi les disciples choisis par Jésus trois d’entre eux se démarquent par leur présence privilégiée auprès de Jésus. Ce sont Pierre, Jacques et Jean (Marc 5 : 37). On pourrait y voir trois classes privilégiées : L’Église, la Grande Multitude, les Anciens Dignes.

Au cours du dernier repas pascal, Pierre s’adresse à Jean pour qu’il s’informe auprès de Jésus de savoir qui est le traître (Jean 13 : 23, 24). Dans le jardin de Gethsémané Pierre, Jacques et Jean sont les plus proches de Jésus – Matthieu 26 : 37.

Jean suit Jésus jusque dans la cour du Souverain Sacrificateur, et c’est lui qui permet à Pierre d’entrer dans la cour (Jean 18 : 15, 16). C’est en ce lieu que Pierre renie le Seigneur Jésus par trois fois. Au pied de la croix, Jésus confie sa mère Marie à Jean qui seul, parmi les apôtres, a accompagné Jésus jusqu’à la croix – Jean 19 : 25, 26.

Après sa résurrection Jésus pardonne l’acte de Pierre en lui posant par trois fois la question : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » qui Lui répond alors « Seigneur tu sais que je t’aime » et le Seigneur de lui dire « Pais mes brebis » (Jean 21 : 15-17). Pierre et Jean annoncent la bonne nouvelle aux Samaritains (Actes 8 : 14). Pierre et Jean sont emprisonnés pour avoir guéri un boiteux – Actes 4 : 1-4.

A la fin de sa vie Jean est exilé sur l’ile de Patmos où il reçoit de Dieu la révélation de Jésus-Christ (Apocalypse 1 : 1). Là, il adresse le message aux 7 Églises d’Asie et rédige l’Évangile de Jean qui complète les trois autres Évangiles, ainsi que les trois Épitres de Jean qui renferment des recommandations importantes telles que n’aimez pas le monde, etc., mais aimez Dieu en aimant les frères – 1 Jean 4 : 20.

Soyons plein d’énergie à l’image de l’apôtre Jean. – Manne du 17 Janvier.

Le fr. Romain Mlotkiewicz : « Trois grandes étapes dans l’histoire du peuple d’Israël. »

1) – La sortie d’Égypte et la marche vers Canaan.

2) – Le retour d’exil de Babylone à Jérusalem.

3) – Le retour de la dispersion vers la Palestine en 1948.

1) – La Sortie d’Égypte.

La famille de Jacob, 70 personnes, fut introduite en Égypte par Joseph. Elle prospéra sous les bons auspices du Pharaon. Après sa mort, le nouveau Pharaon devint hostile envers le peuple hébreu et le persécuta sévèrement. L’Eternel, par son messager Moïse, libéra son peuple de l’esclavage. Après dix plaies envoyées sur l’Égypte, dont la dernière, la mort des premiers-nés égyptiens, Pharaon consentit au départ des Hébreux. Moïse, un descendant de Jacob, à la tête de ce peuple entama une longue marche de 40 ans vers le pays de Canaan. Dans le désert le peuple se rebella maintes fois et Moïse intercéda auprès de l’Eternel pour obtenir le pardon. Seules les personnes âgées de moins de vingt ans, lors de la sortie d’Égypte, eurent le privilège d’entrer en Canaan avec Josué et Caleb. Moïse et Aaron moururent et n’entrèrent pas en Canaan. Les douze tribus se partagèrent la terre. Le peuple fut béni mais très tôt il plongea de nouveau dans l’idolâtrie. La sentence de l’Eternel s’exerça en permettant aux Assyriens puis aux Babyloniens d’envahir le pays et de déporter un grand nombre d’entre eux vers Babylone. Cette captivité dura 70 ans.

2) – Le retour de Babylone à Jérusalem.

Sous la domination du roi Perse Cyrus (un conquérant païen), suite à un édit émanant du roi, les captifs juifs ont pu entreprendre leur retour vers Jérusalem. Cette fois-ci, c’est sous la protection et aux frais du roi que le retour a pu se réaliser. La muraille de Jérusalem et le Temple ont pu être reconstruits et les cérémonies et les sacrifices ont pu reprendre. Cette situation, sous la domination romaine, dura jusqu’à la naissance de Jésus et même jusqu’à l’an 70 lors de la destruction du Temple et la dispersion des Juifs dans les pays du monde d’alors. Conséquence du rejet et de la mort du Messie (Matthieu 27 : 22-25). Persécutés dans de nombreux pays, ils connurent une extermination massive en Europe durant la 2ème Guerre Mondiale 1940-1945.

3) – Le retour de la dispersion vers la Palestine.

La période de disgrâce envers les Juifs prit fin et un retour en Terre Sainte était envisageable. Un Juif, Théodore Herzl, en 1892, œuvra pour la constitution d’un Foyer Juif en Palestine. En 1917, un Anglais A.J. Balfour confirma le projet. Le pasteur C.T. Russell (un Chrétien) encouragea dans des meetings leur retour en s’appuyant sur les prophéties. Un grand nombre de Juifs ont pu envisager un retour en Terre Promise, le retour fut massif à partir de 1948, après la naissance de l’État d’Israël. Depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui Israël est contraint de lutter contre ses ennemis, à l’extérieur comme à l’intérieur de ses frontières. Un changement de situation, selon la promesse, interviendra quand ils accepteront le Messie qui les introduira sous la Nouvelle Alliance dans son Royaume.

Le fr. Olivier Kwarciak : « Ma vie est-elle sincère ? »

« Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » – 1 Corinthiens 5 : 8.

La sincérité est un sentiment réel de propreté, de pureté, de limpidité, de clarté, contrairement à la fausseté, à la ruse, au mensonge, à la duplicité apparente. « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Matthieu 5 : 37). « Et moi parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra du péché ? » – Jean 8 : 45, 46.

Jésus met en avant la sincérité des petits enfants (Marc 10 : 13-15), ou encore celle de Nathanaël (Jean 1 : 47-50). L’apôtre Pierre cite la sincérité des premiers chrétiens (Actes 2 : 42-44). « La semence qui est tombée dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. » (Luc 8 : 15). La sincérité doit rester la base de nos relations sociales (Éphésiens 4 : 25). Nous devons discerner ce qui est plus ou moins important (Matthieu 23 : 23 ; Philippiens 1 : 9, 10). Nous devons aider les nécessiteux (Matthieu 9 : 12). Éviter de tomber dans l’orgueil (1 Corinthiens 5 : 6, 7). Ne pas juger les autres (Matthieu 7 : 1-5). « Plaire au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. » (Romains 15 : 2). « Professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards. » (Éphésiens 4 : 14, 15). Nous devons éviter toute suspicion qui pourrait altérer notre confiance.

Suis-je sincère ? Chacun de nous doit analyser sa situation, il doit éviter les excuses, rectifier ses erreurs pour rester en communion avec les membres de l’Église. Ne pas perdre courage mais être actif (1 Jean 3 : 18, 19) et alors nos efforts ne seront pas vains. – 2 Pierre 1 : 5-8.

Le fr. Lutz Ruthmann (Allemagne) : « La prophétie de Jacob sur Dan ».

Jacob annonce prophétiquement l’avenir à ses fils : à Ruben, le premier-né, il prédit la perte de son droit d’aînesse (Genèse 49 : 4). A Juda il annonce une bénédiction supérieure : « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo (le Messie) et que les peuples lui obéissent. » (Genèse 49 : 10). « Voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » – Apocalypse 5 : 5.

A Dan il annonce qu’il « jugera son peuple » (Genèse 49 : 16). La tribu de Dan est citée la dernière dans le partage de Canaan (Josué 19 : 40-48). De la tribu de Dan naîtra Samson – Juges 13 : 2, 24.

Dans l’énumération des vainqueurs issus de toutes les tribus des fils d’Israël cités en Apocalypse 7 : 5-8, Dan ne figure pas, il est remplacé par Manassé – Genèse 48 : 17-20.

La muraille de la Nouvelle Jérusalem porte sur ses fondements les noms des douze Apôtres de l’Agneau (Apocalypse 21 : 14). On se souvient que parmi les douze Apôtres appelés par Jésus, Judas a été remplacé par l’apôtre Paul (Psaume 109 : 8 ; Actes 9 : 15), et non pas par Matthias comme le suggéraient les onze – Actes 1 : 20, 26.

La tribu de Dan pourrait représenter ceux qui se sont consacrés mais sont retombés dans le péché – Hébreux 6 : 4-6 ; 2 Pierre 2 : 22 ; Philippiens 3 : 18, 19 ; Jean 6 : 70, 71.

Souvenons-nous des deux fils d’Aaron frappés par le feu pour avoir méprisé les instructions de l’Eternel. L’apôtre Paul nous met en garde contre cette sentence : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. » – Hébreux 6 : 4-6.

Prophétiquement, Jacob est l’image de Christ ; Joseph est l’image de Jésus-Christ ; Éphraïm est l’image de l’humanité.

Le fr. Daniel Wozniak : « La Prière ».

Par la prière nous glorifions Dieu et son Fils Jésus-Christ. Nous exprimons nos aspirations et nos espérances. Nous évoquons nos besoins charnels essentiels. Nous supplions Dieu de nous pardonner nos offenses et d’être miséricordieux dans sa justice. Nous sollicitons sa protection contre toutes les tentations de la chair, du monde et de Satan. Nos prières sont-elles entendues et exaucées ?

Citons quelques exemples de l’Ancien Testament. L’Eternel s’adresse ainsi à Jérémie : « Invoque-moi et je te répondrai » (Jérémie 33 : 3). Des femmes stériles ont été exaucées en priant pour avoir un enfant : Sara, Léa (Genèse 30 : 17), Rachel (Genèse 30 : 22), Rebecca, Anne (1 Samuel 1 : 11, 20), Élisabeth, épouse de Zacharie, de qui naquit Jean-Baptiste – Luc 1 : 13.

D’autres ont prié pour prolonger leur vie, tel Ézéchias qui a eu sa vie prolongée de quinze ans (Esaïe 38 : 4, 5). Elie a prié pour ramener à la vie le fils de la veuve de Sarepta (1 Rois 17 : 22). L’Eternel exauça Gédéon au sujet de la toison de laine tantôt sèche, tantôt humide (Juges 6 : 36-40). Le peuple d’Israël réclama un roi et l’Eternel exauça leur requête tout en les informant du danger qui les guettait – 1 Samuel 8 : 18, 22.

Qu’en est-il de nos prières ? Sont-elles entendues et exaucées ?

« Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce » (Jean 9 : 31). « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 : 14 ; 15 : 16). « Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1 Jean 5 : 14). « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu » (Jacques 1 : 5). « Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal » – Jacques 4 : 2, 3.

Dieu a entendu la prière de l’apôtre Paul mais n’a pas agi selon son souhait et a répondu : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12 : 7-9). Il peut en être de même pour nos requêtes et c’est pour notre bien que Dieu nous éprouve. Que sa volonté soit faite. La réponse peut intervenir indirectement par l’écoute d’un exposé ou par un frère. Notons l’exemple de Moïse « Les mains de Moïse étaient fatiguées… Aaron et Hur soutenaient ses mains… Et Josué vainquit Amalek » (Exode 17 : 12, 13). Ayons foi en Dieu. « Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous » – Jacques 4 : 8.

Le fr. Pawel Dabek (Pologne) : « L’apôtre Paul, Moïse et Elie ».

L’apôtre Paul est un messager de Dieu choisi pour annoncer Jésus aux païens : « Mais lorsqu’il plut à celui qui m’a mis à part… de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, … je partis pour l’Arabie » (Galates 1 : 15-17). Ce fut une révélation directe de la part de Jésus-Christ. « Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. » – Galates 1 : 12.

Moïse a dû fuir de l’Égypte vers le pays de Madian (Exode 2 : 15). Après une période de 40 ans, l’Eternel s’est révélé à Moïse dans un buisson ardent à la montagne de Horeb. Il lui confia la mission de libérer le peuple hébreu du joug de l’Égypte. Au cours de sa mission il se retrouva avec l’Eternel sur la montagne de Sinaï pour y recevoir les dix commandements adressés au peuple d’Israël. Lors d’un soulèvement du peuple, Moïse, réputé pour être un homme humble, transgressa les instructions divines en frappant le rocher, au lieu de lui parler, pour en faire jaillir l’eau et calmer la soif du peuple (Nombres 20 : 8-11). A cause de cette transgression Moïse et Aaron ne purent entrer dans le pays de Canaan – Nombres 20 : 12.

Elie, le prophète, s’attribua un pouvoir en prédisant « L’Eternel est vivant… dont je suis le serviteur ! Il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17 : 1), ce qui arriva dans la troisième année qui suivit (1 Rois 18 : 1). Au mont Carmel, Elie dit au peuple : « Je suis resté seul des prophètes de l’Eternel, et il y a quatre cent cinquante prophètes de Baal » (1 Rois 18 : 22). Le sacrifice d’Elie fut accepté et non celui de Baal. Elie se moqua des prophètes de Baal et de leur dieu et tous ces prophètes furent tués – 1 Rois 18 : 27, 38, 39, 40.

Moïse, Elie, Paul étaient des messagers de Dieu qui ont souffert à cause de leur zèle. Moïse et Elie sont apparus avec le Seigneur lors de la transfiguration (Matthieu 17 : 3). Cherchons à développer un tel zèle pour la cause de la Vérité et nous serons récompensés.

Le dimanche, en début d’après-midi, le frère Daniel Wozniak a présenté le compte rendu de la réunion administrative qui a été approuvé par l’ensemble des participants.

Par deux fois la chorale, composée de 40 participants le dimanche et de 35 le lundi, s’est produite en chantant plusieurs cantiques dans la joie et le bonheur.

Nous remercions tous les participants, tous les intervenants ainsi que les organisateurs pour la peine qu’ils se donnent pour le bon déroulement de la Conférence et bien entendu, nous remercions le Père Céleste pour sa divine protection. Nous transmettons les salutations fraternelles à tous nos lecteurs.

Pour l’A.E.B : Romain Mlotkiewicz