COMPTE RENDU DE LA CONFÉRENCE DE PETITE FORÊT Samedi 31 Octobre et Dimanche 1er Novembre 2009.

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Cette conférence a permis la rencontre d’environ 90 participants. Elle s’est déroulée dans une bonne am­biance fraternelle sous la protection divine. Elle com­mença le samedi à 15h sous la présidence du fr. J. S.. Les orateurs suivants sont intervenus :

Le fr. H. P. : « Ne négligeons pas nos ras­semblements » – Hébreux 10 : 24 et 25.

Dans nos assemblées, mêmes les plus petites (Matthieu 18 : 20), dans nos conférences, efforçons-nous de maintenir le contact avec la maison de la foi (Matthieu 12 : 47 à 50). De nous stimuler aux bonnes œuvres (Psaume 1 : 1, 2). De nous édifier comme un seul Corps (Romains 12 : 4 et 5). Afin de mieux nous connaître et apprécier les autres (Philippiens 2 : 3). Pour s’exhorter réciproquement (1 Thessaloniciens 5 : 11). Pour méditer sur les choses d’en-haut (Colossiens 3 : 1). Et cela dans la joie (Psaume 40 : 4 ; Luc 12 : 37). Pour nous remplir de l’esprit de force, d’amour, de sagesse (2 Timothée 1 : 7 et 8). Gardons-nous d’être négligents et éloignons de nous l’orgueil spirituel à l’exemple de notre Seigneur (Jean 13 : 14 et la Manne du 23 Mai).

Le fr. D. W. : « Qu’est-ce qui nous unit ? » (sous la forme d’un débat).

En général ce qui unit des êtres humains c’est le désir de partager, d’échanger, de renforcer les liens. Que ce soit au sein de la famille, dans le domaine ca­ritatif ou humanitaire, et tout particulièrement dans le domaine spirituel où là il s’agit de rendre grâce à Dieu par des chants, des prières, des exhortations.

Quels sont les critères exigés pour maintenir une union saine ? Il faut écouter, apprendre, connaître. Il faut rechercher l’unité avec notre Seigneur comme Lui-même l’a toujours manifestée avec le Père (Jean 17 : 11, 21). Ayons une même foi, un même but, un même amour, une même pensée (Philippiens 2 : 1 et 2).

Dans la soirée, un repas a été pris en commun, sur place, dans la même salle.

Le dimanche la conférence a été dirigée par le fr. R. M.. Les orateurs suivants sont inter­venus :

Le fr. R. L. : « Zachée, le Publicain » – Luc 19 : 2 à 10.

Zachée était un homme riche, un notable de Jéri­cho, chef des publicains. Les disciples avaient tout quitté pour suivre Jésus et lors de cet évènement Jé­sus s’invite chez ce riche ! A plusieurs reprises Jésus s’est adressé individuellement à des personnes pau­vres, insignifiantes : à un paralytique, à Marie de Mag­dala, à une Samaritaine… pourquoi à Zachée, un ri­che ? Jésus s’adressait particulièrement aux exclus de la société. A un paralytique peu secouru : « Veux-tu être guéri ? » (Jean 5 : 6). A Marie de Magdala, qu’Il a libérée des démons (Luc 8 : 2). A la Samaritaine, mé­prisée des Juifs, Il annonce qu’Il est le Messie (Jean 4 : 9, 25 et 26). A Zachée, méprisé en tant que collec­teur de taxes pour les Romains, mais loyal avec les pauvres (v 8), Il annonce : « Le salut est entré au­jourd’hui dans cette maison » (v 9).

Rappelons-nous la parabole de la veuve et du juge inique (Luc 18 : 1 à 8), ou encore celle du publicain et du pharisien (Luc 18 : 9 à 14), et le reproche fait aux sacrificateurs et aux anciens (Matthieu 21: 31, 32).

Le fr. P. S. (de Pologne) : « Notre pa­trie est dans les cieux » – Philippiens 3 : 20 et 21.

Quel genre de patrie ? Depuis quand et jusqu’à quand ? Comment y parvenir ?

L’accès à cette patrie nécessite une « nouvelle naissance » (Jean 3 : 3 à 5). La chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume. (1 Corinthiens 15 : 50). L’accès a été ouvert par la naissance, la mort et la ré­surrection de Jésus-Christ.

Pour qui ? Pour ses disciples, ceux qui acceptent le baptême en sa mort et qui suivent ses instructions en persévérant jusqu’à la mort. Jésus-Christ est retourné auprès de son Père (Jean 17 : 5) pour nous préparer une place (Jean 14 : 2 et 3). Nous devons glorifier no­tre Père en esprit et en vérité si nous voulons accéder à cette gloire dans les cieux avec notre Seigneur. Ne soyons pas tristes mais dans la joie déjà maintenant, sachant que les promesses se réaliseront sûrement dans l’avenir et pour l’éternité.

En début d’après-midi la chorale s’est réunie avec une trentaine de participants sous la direction du fr. H. P..

Le fr. P. B. : « La répétition des cho­ses. »

La répétition est « la mère du savoir ». Les multi­ples expériences de la vie, qu’elles soient agréables ou douloureuses, développent notre patience (Mannes du 28 et 29 Avril). Heureusement, Dieu nous vient en aide (Psaume 91 : 15). Comme Il l’a fait pour Daniel dans la fosse aux lions ou pour les 3 jeunes gens jetés dans la fournaise ardente. Nous devons résister au mal en fai­sant le bien. Dans l’histoire du peuple d’Israël, celui-ci retombait souvent dans l’idolâtrie et en subissait les conséquences. Exemple de Roboam, roi de Juda, confronté à Jéroboam, roi d’Israël qui entraîna à nou­veau le peuple dans l’idolâtrie en créant 2 veaux d’or (1 Rois 12 : 25 à 33). Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu (Romains 8 : 28). Nous ne serons pas tentés au-delà de nos forces (1 Corin­thiens 10 : 13), mais secourus dans nos besoins (Hé­breux 4 : 16). Ne nous vengeons pas nous-mêmes (Romains 12 : 18 et 19). Ne soyons pas découragés (Hébreux 12 : 11). Déchargeons-nous sur Lui de nos soucis (Manne du 26 Octobre).

Le fr. J. P. : « La foi et la patience de Job. » – Jacques 5 : 11.

La situation du monde actuel est catastrophique : Tsunami, incendies, tornades, inondations, ou encore sécheresse, famines, guerres, maladies, épidémies. Dans de telles situations ce sont les pauvres qui sont le plus touchés. Job a cumulé ces genres d’épreuves et peut nous servir de leçon (Jacques 5 : 11). Il est dif­ficile de situer l’époque de sa vie, mais certains détails semblent montrer qu’il a vécu au temps d’Abraham. Le prophète Ezéchiel le cite au même titre que Noé et Daniel (Ezéchiel 14 : 12 à 20). C’était un personnage important et riche (Job 29 : 7 à 10, 12 à 17, 23 à 25). Il fut sévèrement éprouvé par Satan qui chercha à incri­miner Dieu dans les agissements à son égard. Job ne proteste pas : « L’Eternel a donné et l’Eternel a ôté » (Job 1 : 21). Job n’est pas abandonné par l’Eternel. Il est finalement rétabli au double dans ses richesses. Prophétiquement cela correspond à la résurrection (Genèse 3 : 15). Dieu n’est pas l’auteur du mal bien qu’Il permette à Satan de nous éprouver pour notre bien (1 Pierre 1 : 5 à 7 ; Psaume 34 : 8).

Nous adressons nos remerciements à notre bon Père céleste pour les bénédictions spirituelles reçues lors de cette rencontre, aux organisateurs pour les biens matériels mis à disposition, telle la restauration, et à la Direction de l’Etablissement pour la location de la salle.

Nous adressons également nos vœux de bénédic­tions divines à tous ceux qui n’ont pas pu être des nô­tres mais qui nous accompagnaient en pensée.

Pour l’AEB, fr. R. M.