La Conférence s’est déroulée sur le site familier de VIGY. Elle a permis la réunion d’environ 120 participants et parmi ceux-ci des invités de Pologne, d’Allemagne et de Suisse. Elle débuta le Dimanche 4 Avril à 10 h 00, présidée par le fr. M. K.. Les orateurs suivants sont intervenus :
Le fr. D. W. : « Jean-Baptiste et le Messie »
La naissance particulière de Jean-Baptiste (Luc 1 : 14 à 17). Son père Zacharie resta muet depuis sa conception jusqu’à sa naissance. Jean-Baptiste, âgé d’environ trente ans, prêcha la repentance aux Juifs. Il baptisa Jésus dans le Jourdain (Matthieu 3 : 13 à 15). Il révéla que Jésus était l’Agneau de Dieu (Jean 1 : 29 à 34). C’est alors que deux ministères se chevauchaient. A la fin de sa mission Jean-Baptiste fut emprisonné et il eut besoin d’être rassuré ainsi que ses disciples, d’où la question posée à Jésus : Es-tu celui qui doit venir ? Ce prophète annoncé par Moïse ? (Deutéronome 18 :15) – suite à l’alliance de Dieu conclue avec Abraham, 4 fois renouvelée.
Jésus est venu vers les siens, le peuple choisi, mais ils ne l’ont pas reçu (Matthieu 10 : 5 et 6). Ils ont perdu le privilège de l’appel céleste qui a été élargi aux païens. Et pourtant les prophéties renferment de nombreux indices quant à sa naissance jusqu’à sa mort. Naissance d’une vierge (Esaïe 7 : 14). La date (Daniel 9 : 25 à 26). Le lieu (Michée 5 : 1). La fuite en Égypte (Matthieu 2 : 15). Élevé à Nazareth (Matthieu 2 : 23). Entrée triomphale à Jérusalem sur un ânon (Jean 12 : 14 et 15). La trahison de Judas qui l’a conduit à la mort ; mais surtout la résurrection par le Père Céleste pour le salut de tous.
Le fr. S. S. (Pologne) : « La communion dans le corps et le sang de Christ » – 1 Corinthiens 10 : 16.
Nous sommes membres de son corps, en communion avec Lui dans cet emblème qu’est le pain. Dans un autre exemple nous sommes comparés aux sarments que développe un cep de vigne ou encore comparés aux pierres vivantes de son Temple. Il est le Berger et ses brebis écoutent sa voix et Le suivent. Il les nourrit par des paraboles tirées de la vie quotidienne. Elles ont été rachetées par le sang de la rédemption, qui trouve son symbole dans la mort de l’agneau Pascal en faveur des premiers-nés. Le pain rompu, après avoir rendu grâce, représentait son corps (Matthieu 26 : 26). Ce pain venu du ciel (Jean 5 : 32) qui donne la vie. Pour profiter de cette grâce nous devons faire partie d’un seul pain (1 Corinthiens 10 : 17) et rompre constamment notre volonté, notre ‘moi’, pour être, dans le futur, une nourriture pour le monde.
Le fr. H. R. (Allemagne) : « Retour et présence du Seigneur. »
Jésus fut engendré de l’Esprit au baptême. Il ressuscita Nouvelle Créature.Il fut élevé au ciel après quarante jours (Actes 1 : 9). Tout pouvoir Lui fut donné selon la prophétie (Daniel 7 : 13 et 14). Il est de retour pour moissonner (Apocalypse 14 : 14). Il est venu avec les nuées (Apocalypse 1 : 7). Ces nuées sont visibles telles que : Première et Seconde Guerre Mondiales, chute du mur de Berlin, chute du communisme, troubles graves au Moyen-Orient, crise financière, etc.Il est venu ressusciter les membres de l’Église pour les prendre avec Lui (1 Thessaloniciens 4 : 16 à 18 ; 1 Corinthiens 15 : 51 à 53).Les vierges sages allèrent à sa rencontre (Matthieu 25 : 1 à 10).Autres manifestations de sa présence : Le retour des Juifs en Israël. La plupart des nations colonisées ont retrouvé leur indépendance. La connaissance s’est accrue dans de nombreux domaines.En attendant la manifestation de sa gloire (Matthieu 24 : 30), veillons et prions (Matthieu 26 : 41). Manne du 3 Novembre.
Le fr. R. L. : « Josaphat, roi de Juda à 25 ans »
Josaphat succéda à Asa, son père, comme roi de Juda (1 Rois 15 : 22). Parmi les rois de Juda certains pratiquaient le bien d’autres plus nombreux s’adonnaient au mal. Au début de son règne Josaphat marcha dans les voies de David (2 Chroniques 17 : 3 et 4). Il supprima les hauts lieux de sacrifice et les idoles. Le peuple de Juda le combla d’abondantes richesses et de gloire. Il s’allia par mariage avec Achab, roi d’Israël (2 Chroniques 18 : 1) qui l’entraîna dans la bataille contre les Syriens (2 Chroniques 18 : 3). Achab fut tué dans cette bataille et Josaphat comprit qu’il devait rechercher une alliance avec l’Eternel et non pas avec les hommes de mauvaise vie. Josaphat se corrige et prêche la lutte contre la corruption (2 Chroniques 9 : 6 à 11). Plus tard, lorsque Juda fut attaqué par les Moabites, Ammonites et Maonites, Josaphat accepte avec humilité l’intervention de l’Eternel (2 Chroniques 20 : 3 à 6, 15 à 17). Au moment des chants et des louanges l’Eternel décima les ennemis (2 Chroniques 20 : 22).
Quelle leçon pour nous ? Avoir toujours confiance en Dieu. Les alliances avec les hommes sont trompeuses. Se méfier des influences mondaines, des richesses éphémères. Ne pas enfreindre les commandements de Dieu si nous voulons Lui être agréables.
Après le repas du soir une veillée avec des chants libres termina la journée. Le lendemain, lundi 5 avril, c’est le fr. J. P. qui assura la présidence. D’autres orateurs sont intervenus.
Le fr. D. M. (Suisse) : « C’est Dieu qui crée et Lui seul. »
L’acte créateur de Dieu n’est mentionné que peu de fois dans la Bible : création du Logos, de l’univers, de l’homme (Adam et Ève) et enfin de la Nouvelle Créature. L’apôtre Paul mentionne : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature » (2 Corinthiens 5 : 17). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu ? » (1 Corinthiens 3 : 16). Ou encore : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous ? » (1 Corinthiens 6 : 19). Au sujet de la création d’Adam et Ève, d’après une source israélite, le mot « côté » serait une traduction plus juste et non « côte ». L’être initialement créé en ‘face l’un de l’autre’, les deux « côtés » auraient alors été séparés. Nous avons là l’image du couple (Genèse 2 : 24). Après la chute d’Adam, Dieu l’interpelle : « Où es-tu ? » (Genèse 3 : 8). La même source israélite propose : Où « en » es-tu, dans ton désarroi ? Dieu usera de miséricorde envers les hommes (Romains 3 : 23 et 24 ; 6 : 13 et 18). De même envers Israël (Romains 11 : 25 et 26). Par l’intermédiaire des ‘Nouvelles Créatures en Christ’ la vie éternelle sera rétablie dans l’avenir.
Le fr. L. R. (Allemagne) : « La manne cachée ».
(L’exposé de ce frère absent pour raison de santé a été lu par le fr. G. J.)
Le peuple d’Israël fut guidé dans le désert par un ange. (Exode 13 : 21 ; 23 : 20). Après quelques jours passés dans le désert et après avoir mangé des cailles miraculeusement apparues, Dieu, en guise de pain fit tomber du ciel de la « manne » chaque jour. Le peuple devait la ramasser quotidiennement dans des conditions particulières (Exode 16 : 13 à 20). Cette manne était l’image du pain véritable qu’était Jésus-Christ (Jean 6 : 30 à 33, 47 à 51). Le peuple apaisa sa soif au « rocher de Horeb », image de Christ (1 Corinthiens 10 : 4 ; Jean 7 : 37) La manne ramassée quotidiennement pour la nourriture était corruptible contrairement à l’« omer » (3,5 l) de cette manne qui fut récupéré dans un vase d’or et déposé dans l’Arche de l’alliance (Exode 16 : 32 et 33). Celle-ci était incorruptible et symbolisait l’immortalité. Si, à l’origine, l’Arche renferma les Tables de la Loi, le vase avec la Manne et la Verge d’Aaron, dans le Temple de Salomon seules les Tables de la Loi furent conservées dans l’Arche (1 Rois 8 : 9).
Jésus a mis en évidence la vie et l’immortalité (2 Timothée 1 : 8 à 10 ; Colossiens 1 : 25 et 26). Puissance qu’Il a reçu Lui-même de son Père (Jean 5 : 26). C’est par cette voie nouvelle (Hébreux 10 : 19 et 20) et en s’appropriant symboliquement sa chair et son sang qu’il nous sera possible d’accéder à la gloire éternelle (Romains 2 : 6 et 7 ; Apocalypse 14 : 13).
Le fr. S. S. (Pologne) : « La coupe et son contenu ».
La coupe symbolise la communion. Avec qui ? Avec le Père Céleste, avec Jésus-Christ et entre nous les membres de son Corps. Être membre de l’Assemblée est une disposition divine. Cette communion doit être constante jusqu’à la mort comme elle le fut pour notre Seigneur (Matthieu 20 : 17). Souvenons-nous de la réponse de Jésus à la mère des 2 fils de Zébédée (Matthieu 20 : 20 à 23). L’assimilation du contenu de la coupe débute avec le baptême et peut durer plusieurs années. C’est une coupe de sacrifice jusqu’à la mort. Les tentations proviennent de Satan et nous devons nous y opposer en assimilant les enseignements par la lecture et l’étude des Saintes Écritures et de ses commentaires. Cette coupe d’amertume se terminera .et sera remplacée par une coupe de bénédictions (de délivrances) (Psaume 116 : 13). Les souffrances endurées involontairement pour la cause du Seigneur seront alors récompensées.
Le fr. R. M. : « Naissance et développement de l’Église de Christ ».
Il y a près de 2000 ans, après la mort de notre Seigneur, sa résurrection et son ascension au ciel, à la Pentecôte « l’Eglise de Christ » prit naissance. L’intervention de l’apôtre Pierre conduisit à rassembler 3000 fidèles (Actes 2 : 41) puis 5000 (Actes 4 : 1 à 4). Persécutés, la plupart se sont dispersés (Actes 8 : 1). L’apôtre Paul, persécuteur repenti, porta la « Bonne Nouvelle » parmi les Juifs et principalement parmi les païens hors de la Palestine. Il prêchait dans les synagogues, lieux publics, maisons particulières (Actes 19 : 8 et 9 ; 20 : 20 ; 28 : 23, 30 et 31). A partir du 3ème siècle les dirigeants chrétiens bâtirent des lieux de culte, (églises, cathédrales, etc.) lieux propices à l’idolâtrie (peintures, tableaux, statues de saints) avec un enseignement religieux souvent erroné. Cet état mena à la Réformation par Luther, Calvin etc. Les adeptes furent persécutés et beaucoup s’expatrièrent en Amérique et ainsi fut portée au loin l’Évangile de Christ. L’impression de la Bible en 1450 par Gutenberg facilita la progression. La lecture et l’étude de la Bible suscitèrent de nombreux commentaires et ainsi le Pasteur Russell dévoila largement le « Plan de Dieu » dans ses nombreux ouvrages.
Aujourd’hui, qu’en est-il du développement de l’Église ? Nous avons à notre disposition une profusion de littérature, des supports audiovisuels, des vidéos, le téléphone portable, l’internet qui ne connaît pas de frontière. Il nous appartient d’être vigilants dans l’usage de ces moyens.
Le Dimanche, en début d’après-midi, le secrétaire, fr. D. W., exposa les directives discutées lors de la réunion des Anciens du 13 Mars et fit approuver, par les participants, celles prises pour l’année 2010. La chorale dirigée par le fr. Henri Peau et composée d’environ 35 participants s’est produite le dimanche et le lundi en chantant de nombreux cantiques.
Nous remercions l’Eternel et notre Seigneur pour les bénédictions ressenties. Nous adressons les salutations chrétiennes à tous ceux qui en esprit se joignent à nous.
Pour l’AEB fr. R. M.