Ce rassemblement a été apprécié par une centaine de participants, frères et sœurs en Christ et amis de la vérité, dans cet agréable environnement dans lequel se situe l’ADEPPA à Vigy, et ce sous un soleil rarement présent en cette saison.
Le samedi 22 Mai la Conférence débuta à 15h sous la présidence du fr. D. W. qui convia au pupitre les frères orateurs suivants :
Le fr. J. G. : « La félicité par notre fidélité »
Méditation développée à partir de la parabole des talents distribués à ses serviteurs par un homme partant en voyage et le résultat escompté à son retour (Matthieu 25 : 14 à 21). Chaque consacré, selon ses capacités, est en apprentissage, à l’essai, par des épreuves. La vérité façonne le caractère et le Saint Esprit sert à développer les fruits de l’esprit. Dans les épreuves nous serons secourus (Jacques 1 : 12 ; 2 Timothée 2 : 3) si nous gardons sa parole (Jacques 1 : 17 ; Apocalypse 3 : 10) et si nous vivons selon l’esprit (Romains 8 : 9) et non selon la chair (verset 13). Suivons des voies droites (Hébreux 12 : 12 et 13) avec persévérance (Hébreux 10 : 37 et 38) pour obtenir le salut (Hébreux 2 : 1 à 3) selon la promesse du Seigneur (2 Pierre 3 : 9 ; Romains 8 : 17 ; Apocalypse 2 : 10 ; 1 Pierre 1 : 3 à 5). Le salut est venu grâce au sacrifice de Jésus-Christ (Galates 1 : 3 à 5) et l’accomplissement sera manifesté dans le Royaume de Dieu, cela dans un proche avenir.
Le fr. J. B. (en polonais) : « Nous tes serviteurs ».
L’apôtre Paul rappelle la sortie d’Egypte du peuple Juif (1 Corinthiens 10 : 1 à 5) en considérant le passage de la Mer Rouge comme un baptême en Moïse. Moïse guida le peuple selon les instructions de l’Eternel. Le non respect entraînait de sévères punitions. Exemple : La débauche avec les filles de Moab aboutit à la mort de 24 000 personnes (Nombres 25 : 1 à 4, 9) – par contre Phinées a été récompensé pour son zèle (versets 10 à 13). Ces choses doivent nous servir d’exemples (1 Corinthiens 10 : 6, 11). Nous devons mener une vie pieuse accompagnée de bonnes œuvres en évitant les pièges de Satan. Au terme de leur marche deux tribus, Gad et Ruben, ont pris possession des terres avant le passage du Jourdain (Nombres 32 : 5, 16 à 19). Mais les hommes accompagnèrent les autres tribus au-delà du Jourdain (Josué 22 : 1 à 4). Moïse entra en terre promise mais n’a pas franchi le Jourdain (Nombres 32 : 33). C’est à Josué qu’incomba ce privilège. Josué représente notre Seigneur qui au travers de la rançon (eaux du Jourdain) ouvre la voie de Canaan céleste, le Royaume de Dieu. Les territoires conquis avant le passage du Jourdain représentent l’Age Évangélique où le peuple de Dieu est alimenté par une nourriture spirituelle (Matthieu 24 : 45 et 46). Ne nous laissons pas entraîner par des doctrines étrangères (Hébreux 13 : 9). Soyons sur nos gardes (2 Pierre 3 : 17) en revêtant l’armure de Dieu. – Ephésiens 6 : 10 et 11.
Le fr. J. P. : « Les signes de la seconde présence de Christ ».
« Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement (présence) et de la fin du monde (de l’âge) ? » (Matthieu 24 : 3). De nombreux signes ressortent des prophéties et des paraboles. Le livre scellé a été ouvert par Jésus-Christ (Apocalypse 5 : 1 et 2, 6 et 7). Ce livre dévoile les faits aux membres de l’Eglise (1 Thessaloniciens 5 : 1 à 5). Nous y découvrons un faisceau de preuves et de certitudes dans tous les domaines : accroissement de la connaissance comparée à la lueur resplendissante du soleil ou éclair. (Malachie 4 : 2 ; Daniel 12 : 4). Accélération dans la communication, le transport, l’informatique. La révolution industrielle et agricole. L’alphabétisation des peuples à partir du 19ème siècle par les protestants, par Jules Ferry en 1880, les Droits de l’homme en 1948. Le retour des Juifs comparé au figuier (Luc 21 : 29 à 31). L’indépendance des pays colonisés (193 libérés jusqu’en 2006). Le dévoilement des abus dans la société à tous les niveaux (Matthieu 10 : 26). L’augmentation de la détresse (Daniel 12 : 1), 1ère et 2ème guerres mondiales, le terrorisme mondial, les crises financières. L’augmentation de la faim et de la pauvreté dans le monde. La multiplication des catastrophes naturelles (Luc 21 : 25 et 26 ; 2 Timothée 3 : 1 à 5). L’accroissement de la violence et de l’immoralité. Cette période est comparée aux jours de Noé pour l’insouciance de la majorité des humains.
Le dimanche 23 Mai la présidence a été assurée par le fr. D. S..
Le fr. J. S. : « Vanité, tout est vanité » – Ecclésiaste 1 : 2.
Les chapitres 1 et 2 d’Ecclésiaste décrivent la vanité dans les plaisirs, dans la richesse et dans les travaux des hommes et la compare à la « poursuite du vent ». (Ecclésiaste 1 : 14 ; 2 : 11). L’humanité a été assujettie, malgré elle, à la vanité (Romains 8 : 20). Tous ses efforts n’ont mené qu’à des échecs et les peuples se soulèvent (Psaume 1 : 2 à 6). Nul n’est épargné (Psaume 49 : 11 à 13). Tous seront affranchis dans le futur par Jésus-Christ (Romains 8 : 2 ; Colossiens 1 : 15 à 17). L’apôtre Paul, par contre, nous exhorte à l’humilité (Éphésiens 4 : 1 à 7), à la piété (1 Timothée 4 : 8) et à la crainte de l’Eternel selon Salomon (Proverbes 1 : 16). Sachons que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 : 28). Et ainsi nous serons sous sa protection (Zacharie 2 : 8). Nous avons des devoirs envers les autres (Esaïe 61 : 1 à 3 ; Manne du 28 Octobre). Annonçons la bonne nouvelle du salut (Esaïe 52 : 7). Ayons foi en sa promesse à l’image d’Abraham (Romains 4 : 20 et 21). La promesse annoncée s’accomplit en force au cours de la Seconde présence du Seigneur. Ne doutons pas du secours qui nous vient d’en-haut (Psaume 121). Offrons nos corps en sacrifice (Romains 12 : 1 et 2) et portons nos regards sur Jésus-Christ. – Hébreux 12 : 2.
Le fr. P. D. (Pologne) : « Le cantique des degrés » – Psaume 131.
Ce psaume évoque la montée de la vallée vers la montagne de Jérusalem. La foi et la confiance de David en l’Eternel le poussent à lutter contre le géant Goliath. Par contre l’humilité initiale de Saül s’est transformée en orgueil au cours de son règne et l’Eternel l’a rejeté alors que David aimé de l’Eternel resta au service du peuple d’Israël. Quel genre de prière devons-nous adresser à Dieu ? Pour la paix de Jérusalem ? Pour notre santé et celle de notre famille ? Le roi Ézéchias pria pour sa guérison et sa vie fut prolongée de 15 ans (2 Rois 20 : 1 à 6). David, puni pour son adultère, pria l’Eternel qui lui pardonna mais l’enfant mourut (2 Samuel 22 : 20 à 23). Le dernier degré d’élévation correspond à l’entrée dans le Temple. Empressons-nous d’entrer dans le Temple spirituel où nous trouverons du repos (Hébreux 4 : 1 à 11). Ne recherchons pas les privilèges à l’image des pharisiens, ne nous posons pas la question : Qui sera le premier dans le royaume ? Transformons nos cœurs à l’image des enfants. Confions-nous en l’Eternel (Esaïe 40 : 31 ; 55 : 3) Louons l’Eternel pour tous ses bienfaits. – Psaume 135.
Le fr. H. P. : « Suis-je un membre pied ? »
Il s’agit des derniers membres du Corps de Christ comparés aux membres du corps humain (1 Corinthiens 12 : 12 à 27) dont Jésus est la Tête qui supervise l’ensemble des membres pour être en harmonie. Dans le songe de Nébucadnetsar (Daniel 2 : 27 à 45) Daniel donne une explication sur les différentes parties du corps de la statue de consistance différente. Quatre puissances y sont mentionnées : Babylone, Médo-Perse, Grèce et Rome. Les pieds correspondant à la fin d’une période. Les pieds mentionnés par le prophète Esaïe concernent les derniers membres de l’Eglise (Esaïe 52 : 7). Ils sont représentés dans Elie au désert nourri providentiellement et persécuté par Jézabel, laquelle représente le système papal. Ces membres reçoivent la nourriture spirituelle au temps convenable jusqu’à leur changement (Luc 12 : 37 ; Matthieu 24 : 45). Cette nourriture les rend responsables dans leurs activités, dans le message à adresser pour tous et le travail interne (Apocalypse 7 : 3 ; Hébreux 12 : 25 et 26). Les consacrés doivent mourir (1 Corinthiens 15 : 50) avant d’être changés et quitter la terre à l’image d’Elie enlevé dans un char de feu (2 Rois 1 : 14). Poursuivons notre course, le temps est court et le changement est proche.
Le fr. Z. R. : « La promesse ».
Une promesse est une convention, une alliance. Elle peut être du genre humain. Joseph promit de ramener la dépouille de Jacob hors d’Egypte (Genèse 47 : 29-31 ; 50 : 6-13). Elle peut être sous la forme d’un vœu (Deutéronome 23 : 21 à 23). N’imitons pas la promesse de trahison de Judas (Marc 14 : 10 et 11). L’Eternel promit à Noé de ne plus maudire la terre (Genèse 8 : 20 à 22) et conclut l’alliance par un signe : « l’arc en ciel » (Genèse 9 : 7 à 17). Une promesse fut adressée à Abraham : « Je ferai de toi une grande nation » (Genèse: 12 : 1- 9). C’est par David que l’Eternel promit la délivrance de son peuple de l’attaque des Philistins (2 Samuel 3 :18). Par Jérémie il promit un retour des captifs de Babylone (Jérémie 29 : 4-10). Par le prophète Aggée l’Eternel renouvelle l’alliance faite avec Israël (Aggée 2 : 4 et 5). Toutes les promesses s’accomplissent en Jésus-Christ (Actes 13 : 23 ; 2 Corinthiens 1 : 20). La promesse de salut a été élargie aux païens (Éphésiens 2 : 12 et 13). Isaac est le fils de la promesse (Galates 4 : 23), il est l’image de Christ. La promesse d’envoi d’un « consolateur », le Saint Esprit, sur les disciples s’est réalisée à la Pentecôte (Jean 14 : 16 et 17 ; Actes 1 : 4 et 5). Nous sommes sauvés par cette espérance (Romains 8 : 24 et 25), car elle est vivante (1 Pierre 1 : 3) pour les héritiers de la promesse (Hébreux 6 : 17), héritiers du Royaume (Jacques 2 : 5), dans la cité éternelle (Hébreux 13 : 14), les nouveaux cieux (2 Pierre 3 : 12 à 15). Attendons ce moment de gloire (Matthieu 25 : 31), avec persévérance (Hébreux 6 : 12 à 15). « Car il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père » – Jean 14 : 1 à 3.
Le Samedi soir une réception a été organisée en faveur des futurs jeunes mariés G. B. et E. G., mariage concrétisé le 28 Mai 2010. Nous leur souhaitons de nombreuses bénédictions. Le Dimanche nous avons pu apprécier les voix (35) de la chorale dirigée par le fr. H. P..
Les participants ont apprécié les salutations transmises à leur égard et en retour vous adressent leurs meilleurs souhaits.
Pour l’AEB, fr. R. M.