LA PRIERE DU SEIGNEUR

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“Seigneur, enseigne-nous à prier” – Luc 11 : 1

Tous les fidèles serviteurs de Dieu dans les temps passés étaient des hommes de prière. Jésus communiait souvent et longuement avec son Père Céleste. L’Ancien Testament révèle que les prophètes et autres fidèles serviteurs de Dieu des âges passés recherchaient et appréciaient la communion avec Dieu. Les disciples de Jésus étaient impressionnés par le fait que le Maître recherchait si souvent la communion avec son Père. Ils avaient remarqué que, par la prière, il recevait force et courage et pensaient qu’en suivant son exemple, ils obtiendraient les mêmes avantages. Pour cette raison il lui demandèrent : “Seigneur, apprends-nous à prier”.

En réponse à cette demande, Jésus leur apprit à formuler la prière souvent répétée, et qu’on a appelée la “prière du Seigneur” (ou le “Notre Père”, en latin “Pater Noster”), N’allons pas supposer que les disciples répétaient chaque fois les mêmes paroles. La prière du Seigneur résume l’essentiel d’une prière chrétienne. Elle comprend les éléments de base qui devraient être formulés devant le trône de grâce selon leur importance.

Jésus avait dit à ses disciples que ceux qui demeureraient en lui et retiendraient ses paroles, pourraient demander au Père Céleste ce qu’ils voudraient et cela leur serait accordé (Jean 15 : 7). En effet, si nos demandes s’accordent avec les éléments de base mentionnés par Jésus, elles recevront une réponse favorable.

“NOTRE PERE”

La prière commence par une expression qui, pour les disciples était nouvelle. Elle s’adresse à Dieu comme à un Père : “Notre Père qui es aux cieux”. Pour la maison d’Israël, le Créateur était l’Eternel, le Créateur de l’Univers, Celui qui dit de soi : “Je suis celui qui suis”, et les Israélites se considéraient comme ses serviteurs. Aux chrétiens qui sont aussi ses serviteurs, il a ouvert une voie nouvelle, en leur donnant l’esprit d’adoption. Ils peuvent donc s’adresser au Créateur en disant : “Abba, Père” (Romains 8 : 15).

Il s’établit ainsi une communion plus intime avec le Père Céleste, qui donne à ses enfants, membres de la famille divine, l’assurance de son amour et de son intérêt. Cette intimité ne dispense pas ceux qui ont été appelés à observer le respect et la vénération dûs à Dieu. Il convient d’adorer et de révérer son Nom en tout temps et surtout par la prière. Jésus le rappelle à ses disciples et les apprend à prier : “Que ton Nom soit sanctifié”. La gloire du Nom de Dieu devrait occuper la place privilégiée dans nos demandes. Que ce soit en prières, en paroles ou en actions, la première pensée du chrétien devrait être celle de glorifier Dieu. Si dans nos prières nous attachons plus d’importance à nos propres intérêts plutôt qu’à la gloire de Dieu, il est vraisemblable qu’elles ne seront pas prises en considération en haut lieu.

Dans l’Ancien Testament on trouve des prières dont l’essentiel est de donner gloire à Dieu. Moïse, en priant Dieu de ne pas détruire son peuple d’Israël rebelle, attacha moins d’importance au salut du peuple qu’à glorifier Dieu. Il dit : “De peur que le pays d’où Tu nous a fait sortir ne dise : c’est parce que l’Eternel n’avait pas le pouvoir de les mener dans le pays qu’il leur avait promis, et c’est parce qu’il les haïssait, qu’il les a fait sortir pour les faire mourir dans le désert” (Deutéronome 9 : 28). Moïse estima que ce serait porter préjudice au Nom et au caractère de Dieu de supprimer les Israélites après les avoir fait sortir du pays d’Egypte. Ainsi qu’il l’exprime dans sa prière, il songeait surtout à la gloire de Dieu et à sanctifier son Nom.

Gloire avait été donnée à Dieu par la prière lors de la défaite des Israélites qui avaient tenté de prendre la ville d’Aï. Josué avait demandé à l’Eternel de mener le combat avec lui pour que la défaite des Israélites se change en victoire, et lui donne gloire : “Et que feras-Tu pour ton grand Nom ?” (Josué 7 : 9). Il semblait à Josué que si l’Eternel permettait la défaite des Israélites après leur retour dans le Pays promis, l’honneur de son Nom en souffrirait, qu’il perdrait son prestige (car, pour les Israélites comme pour les Cananéens, le Dieu qu’il fallait adorer était celui qui donnait la victoire) aux yeux des Israélites et aux yeux des Cananéens. Le mobile de la prière de Josué résume l’expression : “Que ton Nom soit sanctifié”.

PRIER POUR AUTRUI

Après avoir dit que donner gloire à Dieu doit être l’objet principal d’une prière, Jésus indique que la demande suivante ne doit pas avoir pour but de satisfaire ses intérêts personnels mais plutôt ceux d’autrui. Cela s’exprime par les paroles : “Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel” (Matthieu 6 : 10). Quand nous prions ; “Que ton règne vienne”, nous demandons à Dieu de bénir toute l’humanité. Ce désir élargit notre cœur en faveur du bien-être des autres membres de la famille humaine.

Lorsque nous prions pour la venue du Royaume de Christ, nous pouvons être sûrs que notre désir est en accord avec la volonté de notre Père Céleste. Tous les saints prophètes de Dieu, de même que Jésus et les apôtres ont répété cette promesse. La venue de son Royaume apportant les bienfaits de la vie, le bonheur pour tous, est le thème principal de la Parole de Dieu. Lorsque nous prions : “Que ton règne vienne”, nous prions pour que se réalisent les plans et desseins de Dieu en faveur de sa création humaine.

En priant : “Que ton règne vienne”, nous ne demandons pas seulement à Dieu de répandre les bienfaits du rétablissement sur un monde en ténèbres et mourant, mais aussi de guider et de fortifier les héritiers du royaume – appelés à régner avec Christ – qui doivent affermir leur vocation et leur élection. En priant ainsi, nous manifestons notre accord avec le plan de Dieu et notre désir de coopérer à son établissement, ainsi que celui de faire sa volonté.

LE PAIN QUOTIDIEN

Ce n’est qu’après avoir donné gloire à Dieu, témoigné notre intérêt en faveur des autres, pour l’Eglise et pour tout le monde, que nous pouvons penser à nous-mêmes. Il ne faut pas demander plus que ce qu’il nous faut pour vivre : notre “pain quotidien”. Nous dépendons de notre Père Céleste pour tout ce qu’il nous faut pour chaque jour (Matthieu 6 : 11). Lui demander le nécessaire, ce n’est pas demander à être dans l’abondance, ne pas dépendre de Lui pour les jours à venir. C’est plutôt l’expression de la foi dans le faire et le bon vouloir de Dieu de prendre soin de nous aujourd’hui et dans l’avenir.

Quelqu’un pourrait demander si le “pain quotidien” de la prière désigne la nourriture matérielle ou spirituelle. Les Ecritures n’empêchent pas de croire qu’il désigne l’une et l’autre. Tant que les nouvelles créatures sont dans la chair, elles ont besoin des deux et en remercient Dieu dans leurs prières. Bien entendu, le “pain quotidien” est beaucoup plus important que la nourriture matérielle.

L’expression “pain quotidien” comprend non seulement les choses qui nous servent de nourriture mais tout ce dont nous avons besoin, tout ce que Dieu permet pour nous : nos joies, nos chagrins, notre bien-être, nos douleurs, les bienfaits et les épreuves. Toutes ces choses constituent la “coupe” que le Père Céleste verse pour nous, et nous faisons bien de les avoir à l’esprit quand nous prions : “Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien”.

Si nous voyons les choses de cette manière-là, nous reconnaîtrons sans difficulté que Dieu répond toujours à nos prières. Ayant conclu une alliance par le sacrifice qui requiert la mort de notre moi, il ne nous convient pas de demander à Dieu de nous privilégier ou favoriser la santé pour maintenir notre corps sain et robuste. L’apôtre Paul a appris à “avoir faim”, et si Dieu dans sa sagesse a permis à un de ses fidèles de souffrir de cette manière-là, nous n’avons pas le droit de Lui demander de nous l’épargner (Philippiens 4 : 12).

Le “pain et l’eau” étaient assurés aux fidèles Israélites sous l’Alliance de la Loi” (Esaïe 33 : 16). En fait, Dieu avait promis de bénir leur corbeille et leur huche (Deutéronome 28 : 5). Les chrétiens par contre ne sont pas sous cette alliance. Ils ont conclu une alliance par le sacrifice. Ils renoncent aux intérêts et aux bienfaits terrestres, et si Dieu estime qu’il est de leur intérêt spirituel d’accepter leur sacrifice, qu’il s’agisse d’un manque de nourriture ou autre, ils ont tout lieu de s’en réjouir.

NOURRITURE SPIRITUELLE

“L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Deutéronome 8 : 3 ; Matthieu 4 : 4). Cette grande vérité avait d’abord été donnée à Israël naturel, et Jésus l’exprima quand il réfuta la proposition de Satan de changer les pierres en pain. Elle était valable pour Israël sous l’Alliance de la Loi et elle le sera également pour toute l’humanité sous la Nouvelle Alliance en vigueur au cours de l’âge à venir. La nourriture matérielle n’était pas assez abondante et pas assez saine pour que les hommes puissent vivre éternellement, en dehors de l’obéissance à la volonté de Dieu, à “toute parole qui sort de la bouche de Dieu”.

La Parole de Dieu est la nourriture spirituelle des nouvelles créatures en Christ-Jésus. C’est la manne du ciel. En assimilant cette nourriture, le chrétien parvient à la stature de l’homme adulte en Christ. Quand nous prions : “Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien”, nous prions pour ce qui est indispensable à notre existence et pour ce que Dieu a promis de nous donner. Jésus a dit que le Père Céleste donnera le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent (Luc 11 : 13).

L’Esprit de Dieu nous vient par sa Parole. En priant pour le Saint-Esprit, nous renonçons volontiers à nos plans, nos désirs, nos pensées pour accepter d’être soumis aux desseins et au plan de Dieu. Si notre manière de vivre est en harmonie avec nos prières, nous pouvons être sûrs qu’il sera pourvu à notre “pain quotidien”, et que nous pourrons nous rassasier de la nourriture spirituelle abondante.

COMME NOUS PARDONNONS

L’objet suivant de la prière du Seigneur se rapporte à notre relation avec Dieu et à nos transgressions. Il nous pardonne dans la mesure où nous pardonnons aux autres : “Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés” (Matthieu 6 : 12, 14, 15). Là aussi, nous demandons à Dieu d’accomplir sa promesse. L’apôtre Paul nous engage à nous approcher avec assurance du trône de grâce afin d’obtenir miséricorde (Hébreux 4 : 16). “Si nous confessons nos péchés. Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1 : 9). “Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant II éloigne de nous nos transgressions” (Psaume 103 : 12).

Cependant, tant que nos cœurs éprouvent des ressentiments et l’amertume envers les autres. Dieu ne peut nous pardonner nos péchés. Il peut arriver que, par inadvertance, nous interprétions mal le sens de cette partie de la prière du Seigneur, en pensant que nos transgressions ne sont que des malentendus. Peut-être nous arrive-t-il de croire qu’une personne nous aurait offensé alors que nous nous sommes trompés sur ses intentions qui étaient tout à fait différentes. En pareil cas, nous faisons bien de nous raviser.

Dans un cas semblable, il n’y a pas lieu de pardonner puisqu’il n’y a pas eu transgression. Nos manquements envers Dieu ne sont pas à considérer comme des malentendus. Chaque jour; nous manquons de glorifier son Nom et l’offensons en pensée, en parole et en action. Ce sont de telles transgressions que nous devons pardonner aux autres. Ce que Dieu ne pardonne pas, ce sont nos transgressions volontaires. Nous ne pouvons pas Lui demander par exemple de nous pardonner de Lui avoir résisté, de nous être opposés à Lui, d’avoir mal interprété son caractère.

L’explication sur ce point se trouve dans le mot “comme”. Dieu nous pardonne “comme”, dans les mêmes conditions, dans la même mesure et de la même manière que nous pardonnons aux autres. Cela veut dire que si l’on nous demande pardon comme nous le demandons à Dieu, nous devons pardonner de même. Si l’esprit de pardon habite dans notre cœur nous pardonnerons avant qu’on nous le demande. Il ne faut absolument pas avoir de l’amertume dans le cœur, même envers nos pires ennemis. Ne médisons pas d’eux et ne leur faisons aucun mal. Soyons prêts et désireux de pardonner à ceux qui nous le demandent, c’est ce que Dieu fait pour nous, et II veut que nous lui ressemblions.

DIEU NE TENTE PERSONNE

La prière du Seigneur contient encore cette demande : “Ne nous soumets pas en tentation” (Matthieu 6 : 13 ; Luc 11 : 4). L’Emphatic Diaglott traduit en marge : “Ne nous abandonne pas dans l’épreuve”. Le même mot grec eisphero est parfois traduit par “conduire”. Il semble donc que la traduction “Ne nous abandonne pas dans la tentation” soit la plus juste.

Dieu ne provoque certainement pas la tentation parmi son peuple. Pourquoi donc envisager une telle possibilité dans nos prières ? Il ne nous abandonne sûrement pas non plus dans la tentation. Nous pouvons être sûrs que Dieu ne déclenche pas la tentation et qu’il ne nous y abandonne point non plus. Le principe que contient cette partie de la prière est facile à comprendre lorsqu’on se rappelle qu’elle exprime ce que Dieu a promis de faire et de ne pas faire. En nous adressant à Lui par la prière, nous ne Lui demandons que la réalisation de ses promesses.

Nous ne prions pas : “Que ton règne vienne” avec l’idée qu’il pourrait ne pas venir, ou en demandant à Dieu de faire quelque chose qu’il n’ait pas envisagé de faire. La prière n’est pas destinée à cela. Si nous prions avec la pensée que par ce moyen II changerait ses plans et desseins pour nous et pour le monde, nous n’avons pas compris ce qu’est une prière acceptable. Si nous voulons que notre prière soit entendue et reçoive une réponse, il nous appartient de demeurer en Christ, et sa Parole en nous, pour que nos prières soient en harmonie avec la volonté et les plans de Dieu.

Nous prions : “Que ton règne vienne”, tout en sachant qu’il viendra parce que Dieu l’a promis. Nous prions : “Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien” parce qu’il a promis de pourvoir à tous nos besoins. Nous prions : “Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés”, sachant que Dieu nous pardonnera dans la même mesure que nous pardonnerons aux autres, parce qu’il l’a promis.

S’il existe des bienfaits que Dieu a promis d’accorder aux nouvelles créatures ; il y a également ce qu’il a promis de ne pas faire par exemple, de ne pas permettre que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10 : 13). Sa Parole assure qu’il ne “tente” personne (Jacques 1 : 13). Il est juste que nous demandions dans nos prières la réalisation de ces promesses, tant celles qui concernent le Royaume, notre pain quotidien, que celles relatives à son pardon.

Autrement dit, lorsque nous prions, nous faisons connaître à Dieu notre intérêt de voir s’accomplir ses promesses. Il sait ce dont nous avons besoin avant que nous le Lui demandions, mais II veut que nous le Lui demandions. Il est prêt à nous pardonner avant que nous le Lui demandions, mais II veut que nous l’apprécions d’autant plus que nous le Lui demandons. Nous savons qu’il ne nous conduit pas vers la tentation, mais II veut que nous en soyons tout à fait convaincus en mentionnant la chose dans nos prières, car cela nous aidera à nous rendre compte que, si nous sommes tentés, nous avons été attirés et amorcés par notre propre convoitise, ou avons cédé à l’influence de Satan (Jacques 1 : 14).

A TOI, ETERNEL. LE REGNE

La phrase finale de la prière ne figure pas dans les anciens manuscrits : “C’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, la puissance et la gloire. Amen !” (Matthieu 6 : 13). Ces paroles sont citées du premier livre des Chroniques (29 : 11). Celui qui les a ajoutées aux paroles de Jésus a certainement cru bien faire. Cependant, quand David dit : “A toi. Eternel, le règne”, il parlait du royaume qui existait en ce temps-là en Israël. David était le roi d’Israël, assis sur le trône de Dieu. Il savait qu’il n’était pas le véritable gouverneur d’Israël, mais seulement un représentant de Dieu à qui appartenait le royaume

Ce royaume typique de Dieu prit fin en 606 av. J.-C. lorsqu’il fut renversé par le roi de Babylone. Le prophète déclare : “Cela ne sera plus jusqu’à ce que vienne Celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai” (Ezéchiel 21 : 32). Jésus est le véritable Roi. Lorsqu’il vint il y a près de 2000 ans, ce n’était pas pour régner, mais pour s’humilier. Il ne devait exercer sa puissance royale que lors de son second avènement. On doit continuer à prier pour la venue du Royaume de Christ jusqu’au moment où il s’établira sur la terre et devienne évident pour tout le monde.

Tant qu’on prie : “Que ton règne vienne”, il n’est pas logique de dire : “C’est à Toi qu’appartiennent le règne…”. Il est vrai que Dieu est le Gouverneur Suprême de l’Univers, et de ce point de vue il n’est pas faux de dire : “C’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire”.

Ces paroles ont néanmoins été interpolées. A l’origine, elles concernaient un royaume qui disparut avant le premier avènement de Jésus. Pour cette raison, nous pensons que les chrétiens ne devraient pas les mentionner dans leurs prières. En fait, l’Evangile de Luc les ignore.

En résumé, la prière que Jésus donna à son Eglise en réponse à la demande des disciples : “Apprends-nous à prier” reconnaît Dieu comme “notre Père”, donne gloire à son Nom, lui demande d’accomplir ses promesses de bénir toutes les familles de la terre, de pourvoir chaque jour à nos besoins matériels et spirituels, de pardonner nos péchés, de ne pas nous soumettre, ou de ne pas nous abandonner dans la tentation. On peut dire qu’il n’y a rien dont le chrétien ne puisse faire un sujet de prière qui ne cadre avec ces principes généraux. Si les paroles de cette prière nous inspirent, il ne pourra être dit de nous : “Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal” (Jacques 4 : 3).

Père Eternel je t’adore ; Ton Nom soit sanctifié

Mets ton amour encore En mon cœur justifié

Que la volonté remplace Mes mobiles imparfaits

Et transforme par ta grâce Tout ce que je dis et fais.