L’ESPERANCE QUI PURIFIE

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“Quiconque a cette espérance en LUI se purifie, comme lui-même est pur”. – 1 Jean 3:3.

En raison de son expérience et du temps passé en compagnie du Seigneur, alors dans la chair, combien le bien-aimé disciple dut avoir désiré ardemment la réalisation de “cette espérance”

— être comme Jésus et Le voir comme II est maintenant. “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à Lui” (1 Jean 3 : 2). Quelle gloire et quelle joie dans cette assurance !

Nous le VERRONS – notre Consolateur dans tous nos engagements, alors que le chemin était étroit et ardu ; – notre Refuge, alors que tout notre entourage était indifférent, ou froid et cynique ; – notre Seigneur qui nous appelle “ami” et “frère” ; – notre Berger qui mourut pour nous, qui si tendrement nous a cherchés, trouvés (Jean 15 : 15) et qui nous conduit avec une telle attention dans notre riche pâturage présent ! Bien plus ! Nous pourrons alors le CONNAITRE, car nous connaîtrons comme nous avons été connus. – 1 Cor. 13 :12.

“Notre cœur ne brûle-t-il pas au-dedans de nous ?” alors que nous contemplons ces perspectives glorieuses ?

Et ensuite “Quiconque a cette espérance en lui se purifie comme LUI-MEME EST PUR”. Vivifiés pas “cette espérance” de déposer au pied de la croix tous nos désirs mondains, réalisant que l’affection de la chair est inimitié envers Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la Loi de Dieu et qu’elle ne le peut même pas. “Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu” (Romains 8 : 7, 8).

Mais nous “qui marchons, non selon la chair mais selon l’esprit”, ayant reçu “la pensée de l’Esprit” (Romains 8 : 8 — Darby), avons la réalisation qui nous a été inspirée de ce que nous sommes “Fils de Dieu”. Nous attendons avec patience et avec une vive ardeur le grand accomplissement.

Purifions-nous ! Avec quelle prudence devons-nous garder chacune de nos pensées et actions. Afin d’être semblables à notre cher Seigneur, nous devons nous débarrasser, non seulement des grossièretés de la chair, mais aussi de chaque désir de la chair, car “si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui”. —Jean 2 :15.

Quelqu’un dit-il qu’il n’est pas naturel de s’abstenir de tous les désirs de la chair ! Certes, ce ne l’est pas, mais cela est d’ordre divin ! Nous qui sommes “nouvelles créatures en Jésus-Christ” recherchons la “nature divine”, espérant fuir “la corruption qui existe dans le monde par la convoitise” (2 Pierre 1 : 4). Combien vivifiante est l’espérance !

“Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même”. – 2 Tim. 2 :11-13.

“Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin” (2 Thess. 3 : 3). Avec notre bien-aimé frère Paul, faisons cette chose-là : oubliant ce qui est en arrière et nous portant vers ce qui est en avant, courrons vers le but, pour remporter les prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Cf. Philp 3 :13,14

WT 1138 – 1889