DE POLANICA ZDROJ (POLOGNE) DU 6 AU 11 AOUT 2000.
Programmée depuis deux années déjà, la dixième conférence internationale s’est déroulée à POLANICA (sud-ouest de la Pologne).
Dieu, dans sa grande bonté, a permis à son peuple de se diriger vers cette station thermale, propice à la réflexion et à la méditation. La nature y est radieuse, les collines boisées sont verdoyantes ; l’air y est bienfaisant, l’eau rafraîchissante et curative.
C’est dans ce cadre extraordinaire que des frères, des sœurs, des amis, de dix neuf nationalités différentes, se sont réunis, pour se désaltérer aux eaux de la Parole de Dieu, dans une atmosphère sereine, fraternelle et spirituelle.
Cette communion a permis de retrouver bon nombre de nos frères et soeurs à qui nous nous sommes attachés de longue date. Cette rencontre a également permis de découvrir de nouveaux visages, qui nous sont vite apparus comme très familiers.
Venus de divers horizons et de milieux sociaux différents, souvent de pays lointains et défavorisés, chacun a apporté sa part non négligeable de chaleur fraternelle, rendant l’atmosphère de Polanica sereine, agréable et douce. Psaume 133 : 1 : « Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion ; car c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie, pour l’éternité. »
Cette rencontre a permis à tous les participants (plus de 1000), de bénéficier de 22 sujets, et d’une réunion de réponses à des questions initialement sélectionnées. Le tout a été présenté dans différentes langues, mais traduit pour la circonstance. Cela nous fait penser au passage des Ecritures, relatant le jour de la Pentecôte en Actes 2 : 7 et 8 : « Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? »
Aujourd’hui nous n’avons pas besoin de miracle, comme cela le fut jadis, car l’augmentation de la connaissance, tout particulièrement ces dernières décennies, la familiarisation aux langues étrangères, les échanges linguistiques, nous permettent de rendre compréhensibles toutes les discutions, qu’elles soient privées, publiques ou spirituelles. C’est cette atmosphère tout à fait particulière qui enrichit la communion fraternelle, qui fait vibrer les cœurs et permet à chacun de tirer un profit maximum, nécessaire, indispensable dans la vie chrétienne.
Cinq réunions de témoignages ont permis à l’assistance de prendre conscience des peines, des difficultés, de la souffrance dont certains membres de la maison de la foi ont été affectés, ou le sont encore ; de voir la force, l’énergie, la vitalité qui se dégage de tous ces cœurs éprouvés, qui ont su faire face à toutes les situations grâce à leur très grande foi, mais surtout aux prières de frères et sœurs intervenant en leur faveur. – Jacques 5 : 16 : « La prière fervente du juste a une grande efficace. »
Ce fut également l’occasion pour d’autres participants d’exprimer leur joie de connaître et de rencontrer des frères, des sœurs, certains pour la première fois ; de voir apparaître leur joie de trouver sur leur chemin la Vérité, ou tout à la fois, telle une sœur venue de la Sibérie profonde, voyageant 5 jours en train, dans des conditions très pénibles et difficiles, comme dans les compartiments à bagages, ne pouvant se payer de place assise, et tout cela pour rencontrer les frères. L’appel du cœur, celui des sentiments et de l’amour fraternel, prévalait.
Quatre services du soir, et une projection vidéo, permirent à chacun de bénéficier de la chorale, qui à l’unisson chantait des hymnes à la Gloire de Dieu et de notre Seigneur. Les circonstances étaient favorables pour offrir au public extérieur des chants dans le théâtre et dans le parc de cette localité.
Il est à signaler qu’un séminaire de chant avait précédé la conférence, et qu’un séminaire biblique destiné aux adolescents s’est déroulé pendant la semaine qui suivit cette rencontre.
C’est dans cette atmosphère paisible que s’est déroulée « Polanica 2000 ». Cette rencontre restera gravée dans les cœurs de chacun d’entre nous. Elle fut également un très grand témoignage pour les gens de cette localité. L’intervention élogieuse de la directrice de ce complexe scolaire à la clôture de cette rencontre, ainsi qu’un abondant article paru dans le Journal local de Polanica, ne laissent aucun doute à ce sujet. Serait-ce un au revoir ? Du moins telle est l’espérance de la direction de ce complexe qui nous a reçus cette année. Toutes les choses sont entre les mains de Dieu et nous nous confions en sa volonté.
Il est vrai qu’une telle conférence peut, de nos jours, être suivie depuis chez soi par les moyens de communication moderne de l’Internet, elle pourrait peut-être nous paraître superflue et non indispensable, mais cela ne remplacera jamais le visage d’un frère ou d’une sœur meurtri par les difficultés de la vie, ne remplacera jamais un sourire, les larmes de joie, et tout particulièrement la chaleur et les sentiments qui se devinent, communiqués par une poignée de main, par une accolade, par une embrassade, ou par des paroles qui sortent spontanément « Frère », « Sœur ». Ce capital sentimental ne peut se trouver que sur place, là où le Seigneur permet encore aujourd’hui à la maison de la foi de se rencontrer, de s’encourager, avant que toute opportunité nous soit définitivement ôtée, et nous le regretterions.
Psaume 84 : 2 : « Que tes demeures sont aimables, Eternel des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis de l’Eternel. »