D’AUTRES TYPES DU RETABLISSEMENT

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2 Rois 6 : 8-23

Elisée réveille le fils de la Sunamite – punit son serviteur Guéhazi – piège l’armée Syrienne et lui rend le bien pour le mal. – Importantes leçons de justice.

“ L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. ”

– Psaume 34 : 7 –

Dans notre étude d’aujourd’hui, nous considérons le réveil du fils de la Sunamite par Elisée, la punition de son serviteur Guéhazi par la lèpre, et le piège tendu à l’armée Syrienne. (2 Rois 4 : 8-37 ; 5 : 20-27). Alors que ces choses peuvent ne pas trouver de parallèle dans les événements du Royaume à venir, elles représentent néanmoins les principes qui seront alors en opération – les principes de la récompense pour avoir fait le bien et de la punition pour les mauvaises actions volontaires. Tous ces principes opéreront durant le Royaume du Messie ; et sous ces principes-là le monde va graduellement progresser. “ Lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice. ” – Esaïe 26 : 9.

Le réveil du fils de la Sunamite

Des millions de personnes se souviendront longtemps d’une scène très touchante du Photodrame de la Création, représentant la mort du fils de la Sunamite, et montrant comment Elisée réveilla le jeune homme du sommeil de la mort et le rendit à ses parents. Peut-être aucune séquence plus touchante n’a jamais été produite. Peu de personnes l’ont vue sans larmes. Elle représentait le travail de rétablissement à venir du Millenium, quand tous les morts endormis seront réveillés, pour reprendre vie et pour achever leur éducation à l’école de l’expérience, sous des conditions plus heureuses et plus favorables que celles du temps présent, excepté l’Eglise – ceux qui durant cet Age sont bénis par le Seigneur au moyen d’oreilles qui entendent, des yeux de la foi et des cœurs obéissants.

Guéhazi frappé par la lèpre

Guéhazi a été à bien des égards un fidèle serviteur pour Elisée. Ainsi, il fut béni par la connaissance que la majorité des gens ne possédait pas. Avec la connaissance vint la responsabilité ; d’où la punition sévère qui lui fut infligée pour son hypocrisie et sa supercherie. Cela nous rappelle le texte qui déclare que si un homme bon se détourne de ses bonnes œuvres et pèche volontairement, ces bonnes œuvres ne seront pas comptées comme elles le seraient pour celui qui faisait le mal dans le passé et, se tournant vers Dieu avec une repentance complète et un changement de cœur, est pardonné et reçu dans la famille de Dieu. Le mal passé est entièrement ignoré, excepté dans le cas où il développerait son fruit dans certaines faiblesses de l’esprit ou du corps. – Ezéchiel 3 : 17-21 ; 18 : 20-24 ; 33 : 10-16.

Quand le Général Naaman s’aperçut du merveilleux miracle accompli dans la purification de sa lèpre, il retourna chez Elisée, rendant grâces à Dieu et désirant que le prophète reçoive les présents qu’il avait apportés. Mais Elisée ne voulut en recevoir aucun. En cela, il manifesta ce que nous croyons toujours être l’esprit du Seigneur – ne jamais vendre des biens spirituels contre de l’argent. C’est pour cette raison que certains ministres de culte refusent actuellement de réaliser des collectes, d’organiser des foires ou de solliciter de l’argent d’une quelconque manière. Leur argument est que tout ce qui est donné au service du Seigneur devrait être donné généreusement et d’un cœur disposé. “ Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. ” (Jean 4 : 23). C’est un privilège de donner au Seigneur et pour sa cause ; car l’Eternel n’est pas pauvre pour avoir besoin de nos dons. Tout l’or et l’argent Lui appartiennent, ainsi que les bêtes des montagnes par milliers. – Agée 2 : 8 ; Psaume 50 : 10.

Guéhazi aurait dû retirer quelque chose d’un si noble exemple, mais il n’en fut pas ainsi. Il permit à la convoitise de pénétrer dans son esprit. Il vit les riches habits Babyloniens, et il pensa combien cela serait bien s’il pouvait en avoir de tels avec énormément d’habits de lin de rechange. Il serait comme un prince. Il s’aperçut que le Général Naaman regretta que ses présents ne fussent pas acceptés. Il le poursuivit et lui annonça que le Prophète avait dit que bien qu’il ne désirât aucun des habits ou quoi que ce soit d’autre pour lui-même, il en vint à la conclusion qu’il pourrait en utiliser pour ses serviteurs, et qu’il acceptait donc le présent pour eux. La ruse fut couronnée de succès. Le serviteur fut reconnu comme étant celui qui se trouvait chez Elisée. Les biens lui furent joyeusement offerts. Il les cacha secrètement, jusqu’à ce que le prophète l’appelle, lui dise tout à ce sujet et prononce sa punition – la lèpre.

Il en sera ainsi dans l’Age à venir. Toute désobéissance rencontrera une punition immédiate. Il est écrit des juges de cette époque qu’ils ne jugeront pas d’après des ouï-dire ou par la vue, mais ils jugeront avec justice. – Esaïe 11 : 3,4.

La tentative de capture d’Elisée

Ce fut probablement après la mort du Général Naaman que le roi de Syrie déclara la guerre aux Israélites. A sa surprise, il trouva que chaque mouvement qu’il faisait était une défaite. Quand il planifiait de prendre une certaine ville, il lui semblait que le roi Israélite le savait en détail. Ainsi, ses efforts furent vains. Il rechercha un traître parmi son propre peuple, dans sa propre maison, ou une explication. Alors, il lui fut dit par un de ses serviteurs : “ Elisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte au roi d’Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher. ” (2 Rois 6 : 12) Apparemment, l’existence de l’Eternel et d’Elisée s’était répandue par l’intermédiaire du Général Naaman à certains de la maison du roi.

Déterminé dans sa conquête, le roi chercha à capturer Elisée. S’il ne pouvait tirer quelque profit de cet homme pour lui-même et pour son parti, il pourrait au moins l’empêcher de communiquer avec le roi d’Israël. Il envoya des espions pour trouver où résidait Elisée, et ils le localisèrent dans la petite ville de Dothan. C’est pourquoi il envoya de grandes forces armées, suffisantes pour entourer la ville et empêcher Elisée de s’échapper – des chevaux, des chars, etc. Il ferait deux choses – non seulement prendre la ville mais capturer le Prophète.

Tôt le matin, le serviteur d’Elisée regarda à l’horizon et vit les troupes des ennemis de chaque côté, barrant toute possibilité de fuite. Il fut terrifié et dit : “ Ah! mon seigneur, comment ferons-nous ? ” La réponse ne se fit pas attendre : “ Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. ” Le serviteur n’apprécia pas ceci ; car il n’en était pas arrivé au point de réaliser totalement quels pouvoirs divins étaient avec son maître. Alors, Elisée pria pour que les yeux du jeune homme soient ouverts ; et il vit les armées angéliques, des chevaux et des chariots de feu autour d’Elisée. Cela fut suffisant pour donner au jeune homme le courage nécessaire et pour l’assurer de la puissance de Dieu.

Peu importe le type de vision qu’eut le serviteur. Sans doute, cela fut simplement une vision, sans la moindre réalité ; mais elle eut un but. La puissance de Dieu entoure tout son peuple consacré dans une mesure sans limite. Ces pouvoirs sont exercés par des êtres spirituels, entièrement invisibles aux hommes. La chose importante est d’en arriver à l’idée principale – que sous toutes les conditions, un pouvoir omnipotent se tient devant et entoure complètement ceux qui sont siens. Rien ne peut arriver à cette classe spéciale, excepté ce qui est en accord avec le programme divin. Quoiqu’il puisse arriver dans leur expérience, cela sera issu de la prescience et de la permission divines ; de là, la promesse pour cette classe est que toutes choses concourront à leur bien. – Romains 8 : 28.

L’armée Syrienne capturée

Le prophète a employé un pouvoir surnaturel pour aveugler l’armée Syrienne ; mais quel pouvoir était-ce et comment cela a été accompli, nous ne pouvons que le supposer. Sans doute, leurs yeux étaient grands ouverts ; et sans doute, ils voyaient les collines, les vallées, les routes, etc. ; mais les yeux de leur compréhension étaient fermés, apparemment, d’une manière un peu hypnotique. Elisée leur a laissé comprendre qu’il allait les conduire dans la bonne ville ; et c’est ce qu’il fit, les guidant droit vers la ville de Samarie, passant par ses portes. Là, entouré par les armées de la capitale, il rompit l’enchantement hypnotique. Leurs yeux s’ouvrirent ; et ils perçurent qu’ils étaient dans les mains de leurs ennemis qui, avec leurs épées tirées et leurs lances braquées, n’offrirent aucune possibilité de s’échapper. Ils avaient été piégés, non pour leur perte – mais pour leur bien, pour leur instruction.

Le roi d’Israël demanda au Prophète s’il devait ou non les frapper et les détruire. La réponse fut : “ Tu ne frapperas point ; Donne-leur du pain et de l’eau, afin qu’ils mangent et boivent; et qu’ils s’en aillent ensuite vers leur maître. ” (2 Rois 6 : 22). Le roi saisit l’esprit de cette proposition, et ne leur donna pas simplement du pain et de l’eau, comme cela pourrait l’être à des prisonniers, mais leur fit un festin abondant – il les traita royalement, comme des amis. Ensuite, ils furent libres de retourner dans leur propre pays, afin d’y raconter l’étrange expérience qui se passa et de démontrer au roi l’impossibilité de combattre avec succès contre le royaume d’Israël dans de telles circonstances.

WT 1915 p.5781

PENSEE

Le respect s’impose à celui qui s’approche de Dieu. Sans doute nous nous approchons de Lui comme d’un Père avec confiance, mais en même temps avec déférence car Il est le Dieu saint.