Genèse 1 : 31 – “Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon“.
L’appréciation de la puissance infinie du Créateur et de notre petitesse, devrait nous rendre dociles à ses enseignements.
L’homme : il fut destiné à être le couronnement de la création sur la terre. Il portait en lui le résumé des lois de la perfection de Dieu, qui s’altéra du fait de sa transgression ; il est le seul de ce règne animal à qui furent donnés des moyens de penser, de les exprimer, et d’agir sous la dictée de son raisonnement. Genèse 1 : 26 – “Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance” (avec des capacités de raisonnement, de souvenir, de volonté, de jugement, de principes moraux, de sentiments de justice et d’amour).
Oui, que dire de cette étrange créature, formée pour la gloire de Dieu, formée pour qu’elle puisse jouir de tout ce que l’œuvre divine pouvait lui procurer en bonté, beauté et bonheur, la seule créature pourvue d’une intelligence lui permettant de comprendre, de raisonner et de se rapprocher de Dieu, son Père Créateur ? Que dire de l’homme ? Hélas, peu de chose, si on le mesure à la lumière de l’usage qu’il fait de ses facultés ! Peu de chose, également, devant l’ingratitude dont il se nourrit quotidiennement, sans parler de son incrédulité !
La plupart des hommes ne comprennent pas ce qu’ils sont. Pourtant Dieu par ses écrits nous le révèle très clairement – Genèse 2 : 7 – “L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant“.
La chimie révèle qualitativement et quantitativement les composants des tissus du corps humain. A côté des soixante-dix pour cent d’eau qui composent notre organisme, on y découvre les minéraux qui se trouvent dans la terre. Toutes les matières, sans exception, formant notre corps, sont des éléments parfaitement identifiables dans la masse terrestre.
Dans la seconde épître de Pierre chapitre 3 verset 5, nous lisons que la “.. terre (fut) tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau“. Quelle merveilleuse confirmation que celle apportée par la chimie analytique dans sa liste des éléments qui entrent dans la composition de l’eau de mer ! Nous y trouvons les mêmes éléments identifiés à ceux qui composent la terre.
Dieu avec un très grand soin s’occupa du moindre détail, tant du côté physique que du côté fonctionnel, lors de l’élaboration des deux cent six pièces formant l’ossature destinée à maintenir en place les multiples organes de l’homme, fonctionnant chacun dans un but bien précis et défini, en harmonie parfaite avec ses voisins !
Ce qui différencie la création de l’homme de celle des autres êtres animés, c’est l’énorme supériorité des humains sur tous les animaux.
Le miracle de la grandeur de Dieu dans la nature :
La verdure, les plantes, les fleurs, témoignent de la générosité du Créateur. Ce n’est pas à l’homme qu’obéit la nature, elle reste soumise à la loi de Celui qui la créa (Dieu). Elle témoigne son obéissance au Créateur, à qui rien ne résiste, sauf l’homme, pour son plus grand malheur, car il se prend le droit de saccager et de dégrader ce qui ne lui appartient pas.
Ce n’est pas l’homme qui découvre Dieu, c’est Dieu qui se révèle à l’homme par la nature : la splendeur d’un ciel étoilé, le vent murmurant dans la forêt, le coloris et le parfum des fleurs. Innombrables sont les preuves de la puissance de la sagesse du Créateur, à condition de prendre le temps de les observer et de les admirer.
Psaume 19 : 2 – 7 – “Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde, où il a dressé une tente pour le soleil. Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros ; il se lève à une extrémité des cieux, et achève sa course à l’autre extrémité : Rien ne se dérobe à sa chaleur“.
Partout où nos yeux se posent, nous apercevons les marques évidentes d’une intelligence et d’une puissance supérieure qui ont conçu et formé l’univers pour un certain but. Esaïe 44 : 24 – “Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Eternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre“. Albert Einstein dit : “L’idée que l’ordre et la précision de l’univers dans ses aspects innombrables serait le résultat d’un hasard aveugle, est aussi peu crédible que si après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l’ordre d’un dictionnaire”(fin de citation).
La grandeur de Dieu dans le règne des insectes :
Une ruche normale contient environ cinquante à soixante mille abeilles, dont une reine et un certain nombre de mâles. Toutes sont engendrées de la même manière, mais elles se révèlent être soit un mâle, soit une abeille reine, ou une ouvrière. Il y en a trois sortes, pourtant l’engendrement est le même dans chacun des cas. Une larve devient une reine, non parce qu’elle est nourrie abondamment, mais parce qu’on lui donne une autre nourriture : la gelée royale. Les larves destinées à devenir des “ouvrières” sont nourries pendant les deux premiers jours de gelée royale puis avec du pollen, du nectar ou du miel. Les larves destinées à devenir des reines sont nourries exclusivement de gelée royale (les œufs sont alors déposés dans des alvéoles particulières – plus grandes). Une larve devient reine simplement parce qu’elle est nourrie de façon différente, et non parce qu’elle a été engendrée différemment.
Pour permettre à un tel nombre d’individus de vivre en communauté, et de travailler avec une efficacité extraordinaire, il est nécessaire que règne une coordination dans une organisation impeccable, où l’activité de chacun soit strictement définie et délimitée. Là, plus qu’ailleurs, chacun connaît sa place et la tâche qui lui est dévolue. Ainsi, tout se passe dans un ordre parfait, sans que l’un empiète sur le travail de l’autre.
Lorsque l’abeille s’en va butiner à plusieurs kilomètres de sa ruche, elle connaît parfaitement le chemin du retour, et, arrivée auprès des ruches, qu’il y en ait deux ou cinquante, elle ne se trompe pas d’adresse. Personne pourtant, ne lui a indiqué le chemin. A-t-elle trouvé sur son parcours un lieu particulièrement prolifique en pollen, sans tarder, elle reviendra le faire connaître à ses congénères, et, par des danses en rond devant ses sœurs, qui font cercle autour d’elle, la messagère, non seulement explique sa découverte, mais leur indique la direction et la distance. Bientôt s’établit un véritable “pont aérien” entre le trésor découvert et la ruche.
Voyons maintenant à l’intérieur de celle-ci. Seule la reine pond des œufs (plus de 2000 par jour). Dans cette unique fonction, elle n’agit pas au hasard, mais suivant un ordre bien déterminé : commençant par déposer ses œufs dans un alvéole central, l’abeille mère se déplace ensuite suivant des cercles concentriques, déposant un œuf dans chaque alvéole. Ainsi, elle ne perd pas de temps à rechercher les cellules vides, et ne dépose presque jamais deux œufs au même endroit ; si toutefois le cas se présente, les ouvrières se chargent d’y remédier. D’autres abeilles sont attachées à la “puériculture” de la colonie, surveillant le développement des larves qu’elles nourrissent durant trente minutes chaque heure. Le développement terminé, la jeune abeille quitte l’alvéole, et aussitôt la cellule libérée, la nourrice se met en devoir de la nettoyer. Pendant ce temps, les butineuses se succèdent, chargées de leur récolte, mais leur fonction se limite à cela, car elles sont reçues par des compagnes qui ont fonction de réceptionnaires, et qui s’occupent de loger la livraison dans les alvéoles.
Une bête pénètre-t-elle dans leur sanctuaire, immédiatement la défense entre en action dans une attaque acharnée, et l’intruse, morte, est aussitôt rejetée au-dehors, l’hygiène et la propreté étant des qualités remarquables chez les abeilles. Si le corps de l’étrangère est trop lourd pour le sortir, elles l’enroberont sans tarder d’une couche de cire suffisamment épaisse pour éliminer toute infection et mauvaise odeur que produirait la décomposition du cadavre. Il est très rare de trouver des abeilles mortes dans une ruche active, car les domestiques, au service du nettoyage, les évacuent.
Pendant les trois premières semaines de leur vie adulte, les ouvrières s’emploient, entre autres, à construire les rayons, nettoyer et polir les alvéoles, nourrir les jeunes et la reine, contrôler la température, évaporer l’eau du nectar jusqu’à ce qu’il prenne une consistance de miel épais. Aussi trouve-t-on à l’entrée de la ruche des ouvrières battant des ailes pour provoquer un circuit d’air destiné à l’assèchement de la transpiration. La température devient-elle trop élevée, c’est tout un ensemble d’abeilles qui se mettent à la ventilation intense. En rangs serrés, côte à côte, devant l’entrée de la ruche, sur la planche d’envol, une moitié tournée face à l’extérieur, l’autre, face à l’entrée, et, par un battement d’ailes intense et continu, elles provoquent un circuit d’air parfaitement conçu. Après cette période, elles vont récolter le nectar sur les fleurs et défendent la ruche.
Autour de la ruche circulent des sentinelles chargées d’éloigner les ennemis. Ce poste d’honneur, elles le remplissent jusqu’au sacrifice de leur vie. Hélas, les ennemis contre lesquels elles ont à faire face sont multiples : la toile de l’araignée “épeire”, tendue au travers de son parcours entre la ruche et les fleurs ; la mante religieuse qui survient au moment où l’abeille pénètre dans la fleur ; le crapaud, ce tyran ; le bel oiseau bleu au bec dentelé qui attaque l’abeille en plein vol ; et d’autres encore… Mais l’abeille n’en poursuit pas moins la tâche pour laquelle elle est née, et dont nous, les humains, sommes les premiers bénéficiaires.
Quel est l’insensé qui prétendra que derrière une pareille organisation, il n’y a pas un Créateur doté d’une sagesse infinie, un Puissant Créateur réglant minutieusement chaque détail ? Contester une évidence aussi manifeste serait admettre que toute entreprise humaine, occupant un certain nombre de travailleurs de tous ordres, procède sans directives de provenance supérieure, sans la moindre direction intelligente, capable de répartir les charges, et est une entreprise où chacun travaille à sa guise.
Pareille entreprise n’a pas encore vu le jour, et ne le verra probablement jamais. Chez ces insectes, la sagesse divine a établi une loi immuable qui régit leurs activités dans les moindres détails, et jamais l’homme ne pourra la modifier.
La grandeur de Dieu dans le monde marin :
Nous avons un exemple entre mille qui impose une réflexion sérieuse, une démonstration des plus évidentes sur la sagesse créatrice d’un Auteur bien existant. Prenons le cas du saumon. Né dans les hautes eaux d’une rivière, il descendra son cours pour entrer dans la mer et s’éloigner à des milliers de kilomètres. Cependant, afin de perpétuer l’espèce, il retourne invariablement vers son lieu de naissance, sans se tromper, sur sa rivière natale. La femelle pond jusqu’à vingt mille œufs en octobre ou en novembre, après quoi les saumons adultes reviennent vers la mer. Beaucoup d’individus meurent cependant de fatigue au cours du périple qui les ramène dans les eaux de l’Atlantique. Ceux qui survivent reviendront l’année suivante sur le même lieu de ponte.
Qui donc a créé cet instinct, et celui de savoir retrouver l’embouchure de sa rivière, après avoir parcouru les mers de long en large ? Quel argument plausible et sensé peut donner un contestataire sur la non existence d’un Auteur suprême, Créateur des lois harmonieuses qui règlent ces merveilles ?
La grandeur de Dieu dans le monde animal :
Avez-vous observé un mulet marchant dans la montagne, sur un chemin bordant un précipice d’un côté, et une paroi de l’autre ? Si non, allez voir comment l’animal va marcher du coté du précipice (à distance raisonnable du bord), tout en maintenant son corps et son chargement incliné vers l’intérieur (côté paroi). Qui lui a indiqué que s’il glissait, il tomberait vers l’intérieur, et qu’ainsi, son corps ne l’entraînerait pas dans le vide, mais le garderait vers la paroi ? “Instinct de conservation”, s’écrieront les “sages” de ce monde ; mais qui l’a doté de ce merveilleux instinct ?
Perspective de Dieu à l’égard des homme :
Les preuves de l’existence d’un Dieu Puissant, sage et doté d’une bonté infinie, sont si abondantes, si manifestes, qu’il est réellement plus difficile à l’homme, honnête envers lui-même, de la nier, que de la reconnaître, et de s’incliner humblement dans un sentiment d’admiration et de gratitude.
Psaume 8 : 4 – 9 – “Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’es-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs, et les animaux des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Eternel, notre Seigneur ! que ton nom est magnifique sur toute la terre“.
L’homme du vingt et unième siècle a évolué dans une épaisse forêt d’inventions mécaniques et chimiques, qui l’ont rendu tellement esclave de leurs engrenages à tel point, qu’au lieu de le gratifier d’un temps suffisant pour lui permettre de réfléchir et d’élever ses pensées et son cœur vers la grande source d’où lui est venue la vie, elles l’ont fait tomber dans un abrutissement matériel, fruit de ce “progrès” dévorant. Dieu est totalement absent de cette vie matérialiste effrénée qui a fait de Lui un étranger. Mais il n’y a pas que l’engrenage du progrès économique qui a écarté l’homme du chemin de la “Vérité”. En examinant ses loisirs, trouvons-nous en ceux-ci la moindre indication l’orientant vers la voie divine ?
Les joyeuses perspectives annoncées par les Ecritures permettront prochainement à toute la race humaine de bénéficier de conditions nouvelles et favorables pour l’acceptation et la reconnaissance du Créateur et de sa volonté. Le glorieux royaume de Christ permettra à l’homme de retrouver toutes ses capacités morales, intellectuelles et physiques. Le règne du péché et de la mort qui a tant affecté toute l’humanité pendant une période de 6000 ans, laissera la place au bonheur, à la joie, la paix et la vie éternelle.
Apocalypse 21 : 3, 4 – “Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu“.
Ces démonstrations de la puissance de Dieu, accessibles à l’intelligence et aux sens, s’imposent à tout être humain, sauf s’il refuse de les voir.
Romains 11 : 33 – “Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles !“
fr. J. W.