Texte d’or : « Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits » – Psaume 103 : 2.
La fin d’une année et le commencement d’une autre et une occasion des plus favorables pour nous examiner nous-mêmes sous l’angle de la circonspection et de la rétrospection.
Nous espérons que chaque lecteur, passant en revue l’année qui se clôture, pourra répéter notre texte d’or en l’appréciant, par l’esprit et aussi par la compréhension. Une des offrandes les moins coûteuses que nous pouvons offrir au Seigneur notre Dieu, mais qu’Il appréciera très fortement, est la reconnaissance – pour les miséricordes passées et présentes. Les ingrats sont regardés avec dédain parmi les hommes, et nous pouvons également supposer à juste titre qu’ils sont loin de plaire au Tout-Puissant. Alors que chaque créature dans le monde entier pourrait trouver des raisons pour Lui exprimer de la reconnaissance, de la gratitude et des louanges, combien plus nous le devrions, nous qui avons reçu avec abondance les richesses de la grâce divine, par la connaissance de sa Vérité – du plan des âges. Nous pouvons en effet appliquer à nous-mêmes, en cette occasion, les paroles de notre cher Rédempteur : « Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ; je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne les ont pas entendues. »
Nous avons dit que les actions de grâces étaient des offrandes « bon marché » ; mais celui qui présente de véritables remerciements au Seigneur, tout en Le louant, concrétisera ce qu’il dit par quelque chose de plus substantiel ; et ceci est suggéré dans notre texte de base par les mots : « Mon âme ! » Ainsi, les lèvres ne sont pas les seules à être concernées, mais l’être tout entier. Et c’est ce que nous constatons en nous-mêmes et chez d’autres aujourd’hui ; celui qui est vraiment reconnaissant au Seigneur et qui Lui adresse ses louanges, se souvenant des bienfaits reçus, cherchera à prouver sa reconnaissance par des actions acceptables par le Seigneur et agréables à ses yeux.
Tandis que les prières, les marques d’adoration et les louanges sont les offrandes « d’encens » les plus directes, adressées au Seigneur, néanmoins, Celui-ci a arrangé les choses de telle sorte que nous ne pouvons pas les offrir avec sincérité et d’une manière acceptable, si nous ne possédons pas son esprit ; par contre, si nous le possédons, au même moment où nous offrirons cet encens sur l’autel d’or (dans le Saint, trad.), nous offrirons sur l’autel d’airain dans le Parvis de bonnes oeuvres – « faisant du bien à tous les hommes pendant que nous en avons l’occasion, mais particulièrement à ceux de la maison de la foi. » – Galates 6 : 10.
La fin de l’année est un excellent moment pour prendre de nouvelles résolutions en vue de l’année qui va commencer … Frères bien-aimés, prenons quantité de bonnes résolutions concernant ce que nous serons disposés à être, à faire et à souffrir en communion avec le Seigneur, afin que par sa grâce nous puissions en faire la meilleure année que nous ayons vécue jusqu’ici : l’année des plus vastes espérances, des plus amples efforts et, par la grâce du Seigneur, des plus grands succès dans le sacrifice personnel, dans le triomphe sur le monde et son esprit, dans la victoire sur nous-mêmes et les désirs de la chair, dans la résistance à l’Adversaire, dans la glorification de notre Seigneur et la bénédiction de son peuple.
Extrait WT 1899 p.2551