UN CHOIX SAGE

Listen to this article

« … Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. … Moi et ma maison nous servirons l’Éternel. » – Josué 24 : 15.

Les enfants d’Israël avaient traversé le Jourdain. Moïse était mort et Josué était leur conducteur. Ils n’avaient aucune difficulté particulière en ce temps-là ; mais Josué pensa qu’il leur convenait alors tout à fait de prendre leur décision, qu’il leur appartenait de décider s’ils seraient, ou non, fidèles au Seigneur, ou s’ils permettraient à l’idolâtrie des peuples qui vivaient en Canaan de les entraîner. Josué les avait tous appelés et leur avait énuméré toutes les bénédictions et les grâces qu’ils avaient reçues jusqu’alors et, ensuite, il s’exprima, faisant état des grands et nobles sentiments rapportés dans notre texte.

Aussi, chers amis, nous qui réalisons que le Seigneur nous a bénis, guidés et soutenus dans le passé, nous devrions en arriver à prendre une décision complète et positive en ce qui concerne le cours de notre vie. Le fait même de prendre une décision, ferme et résolue, est une grande bénédiction et aussi une aide importante dans la formation de notre caractère. Chaque fois que nous parvenons à prendre une décision raisonnable, dans une affaire quelconque, cela fortifie notre esprit et notre caractère, et nous aide à être mieux préparés pour l’épreuve suivante, sous d’autres aspects, peut-être.

Nous sommes bien conscients du fait que la pleine consécration, accomplie par un Chrétien, ne laisse rien de côté ; mais nous avons besoin d’avoir une sorte de pierre de touche, quelque chose qui puisse nous rendre capables de prendre une décision rapidement, et cette pierre de touche devrait être la volonté de Dieu, si bien que percevoir la volonté de Dieu sur un sujet quelconque, serait l’adopter sans délai. Il nous convient encore tout à fait de réitérer notre consécration, et de la rendre ainsi plus proéminente aux yeux des autres.

Par exemple, si cela se passait le Jour du Nouvel An, et que nous participions à une réunion de témoignage, il n’y aurait rien de mal à dire : « Peu importe ce que quelqu’un d’autre peut faire, je reconnais Dieu, et Le servirai ! » Ce n’est pas là un nouveau vœu, mais une confirmation de ce vœu de consécration fait auparavant.

Nous devons reconnaître la différence entre faire une nouvelle alliance chaque jour, et renouveler notre alliance journellement ; le premier cas serait illogique ; l’autre conviendrait. Si nous avons contracté une alliance qui nous lie pour la vie, nous ne devrions pas penser un instant à la rompre, tout comme ferait un homme qui a loué ou vendu une maison.

Chaque jour, nous devrions renouveler notre alliance avec Dieu – la renouveler et la rafraîchir dans nos pensées, démontrant par ce moyen qu’aucun changement n’est intervenu en nous, et que nous nous trouvons toujours dans le même état de cœur. C’est là la même pensée que celle que nous avions lorsque nous nous sommes consacrés ; nous sommes morts avec Christ – « Vous n’appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à grand prix. » Nous sommes exhortés à accomplir cet examen de nos vies et ce renouvellement de notre consécration journellement ; et nous sommes exhortés à garder continuellement cette recommandation présente dans nos cœurs et nos pensées, et à présenter notre sacrifice au Seigneur. C’est là la signification du baptême en sa mort ; et ce baptême durera jusqu’à la mort, tout comme il en fut de notre Seigneur. Il s’était consacré et sa consécration demandait à être achevée ; il en est de même de nous ; notre vœu, notre alliance doit durer jusqu’à la mort.

Si ceux qui composent le peuple consacré de Dieu pouvaient être amenés au point où le but principal de leur vie, l’objet de toutes leurs prières serait de posséder une plus grande mesure de l’Esprit du Seigneur, de l’esprit de sainteté, l’esprit de la Vérité, l’Esprit de Christ, l’esprit de sobre bon sens, quelle bénédiction cela serait ! Si alors ils luttaient avec le Seigneur jusqu’au lever du jour, il est certain qu’un tel attachement à Lui apporterait la bénédiction désirée. Le Seigneur se révèle Lui-même dans le but d’accorder cette bénédiction, mais Il la retient jusqu’à ce que nous apprenions à l’apprécier et à la désirer.

WT1911 p4780