— Apocalypse 2 : 1-17 —« Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie » — Verset 10.
L’Apocalypse, un livre de symboles. — Sept périodes successives dans l’histoire de l’Eglise chrétienne symbolisée par «les sept Eglises d’Asie.» —La signification des noms des Eglises. — La grande apostasie. — Les membres de la vraie Eglise appelés « vainqueurs ». — Le retour du Seigneur pendant la période Laodicienne de l’histoire de l’Eglise.
Bien que les messages adressés aux sept Eglises mentionnées dans l’Apocalypse leur furent indubitablement applicables, ils ont, à proprement parler, une application plus large encore ; ils s’adressent à l’Eglise évangélique entière, le chiffre sept symbolisant un état complet. Le livre de l’Apocalypse est un livre de symboles que Dieu « fit connaître sous forme de signes et de symboles » par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean.» (Apocalypse 1 :1). Les étudiants de la Bible savent que ce livre abonde en symboles ou signes qui, nous en avons acquis la certitude, font la règle, tandis que ce qui est littéral ne fait que l’exception, n’ayant été employé que lorsque cela a été inévitable.
Par conséquent, pour être en harmonie avec le reste du livre, «les sept Eglises d’Asie » doivent être symboliques ; et comme ce livre est principalement l’histoire écrite d’avance, elles doivent symboliser sept périodes successives dans l’histoire de l’Eglise chrétienne, couvrant la période entre le premier avènement et la seconde venue de Christ. Nous croyons que les faits accomplis prouvent l’exactitude de ce point de vue.
Dans le premier chapitre, une description nous est donnée de « quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme », ainsi que le vit en vision l’apôtre Jean. Un des traits de cette description, ou plusieurs de ces traits, sembleraient être particulièrement appropriés à chacune des époques successives de l’Eglise ; et c’est de cette manière qu’est décrit, dans chacun des messages, celui qui les envoie. La dernière partie de chaque message est une promusse faite aux « vainqueurs », et s’adapte également aux différentes périodes de l’histoire de l’Eglise.
Pour donner une vue d’ensemble de cet arrangement, nous voudrions faire mention de la position chronologique de ces Eglises. Ephèse couvre la période durant laquelle vivaient les apôtres
Smyrne comprend le temps de la persécution païenne, qui s’étendit jusqu’à environ l’an 325, lorsque Constantin devint Empereur de Rome et se déclara en faveur du christianisme. Pergame embrasse la période de transition durant laquelle la Papauté s’éleva ; Thyatire englobe l’espace durant lequel la vraie Eglise était dans le désert, tandis que l’église apostate était assise comme une reine et vivait dans les délices avec les rois de la terre. Sardes comprend un court intervalle juste avant la Réformation ; Philadelphie, la période de la Réformation jusqu’aux temps récents ; et Laodicée, l’église nominale d’aujourd’hui.
Le message a I’Eglise d’Ephèse.
Le mot Ephèse signifie premier, désirable. Pendant cette période, notre Seigneur « tient les sept étoiles dans sa main droite », etc. (Chapitre 1, verset 20). Les messagers des Eglises — St Paul, St Pierre, St Jean, etc. — étaient si puissamment conduits et gardés dans la poigne (sous la direction, la protection et la sollicitude — C.T.R. 1905) de notre Seigneur Jésus pendant cette époque, que nous acceptons leurs enseignements comme étant ceux du Seigneur, que nous croyons que leurs paroles furent réellement Ses paroles. L’Eglise de cette période est louée à cause de son labeur fidèle et patient et à cause de son discernement de la Vérité et des vrais docteurs. — Actes 20 : 28-30 ; 1 Cor. 11 :19.
Le trait caractéristique de cette période fut que les disciples « renoncèrent à tout et le suivirent »; Ils acceptèrent joyeusement d’être dépourvus de leurs biens. Ils vendirent ce qu’ils avaient, et en distribuèrent je prix à ceux qui étaient dans la nécessité, à chacun selon ses besoins. Bien qu’ils eussent été souvent privés du pain de la vie présente, ils avaient, non seulement le Pain de vie, mais aussi la promesse « de manger du fruit de l’arbre de vie, qui est dans le milieu du Paradis de Dieu.» Nous rappellerons que tous les arbres, en Eden, étaient des arbres de vie, mais que celui qui était placé dans le milieu du Jardin était, alors, un arbre interdit. C’est en mangeant du fruit de cet arbre qu’Adam désobéit et cette désobéissance amena la mort sur lui et sur toute sa race. Cet arbre, qui se trouvait dans le milieu du Paradis, était appelé « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » ; et la promesse de notre Seigneur, stipulée dans l’étude présente, est que les vainqueurs de l’âge de l’Evangile auront pleine liberté de manger de cet arbre sous les conditions les plus bénies et les plus satisfaisantes lorsque, sous l’approbation divine, la connaissance leur apportera un avantage et non une malédiction.
Le Message à I’Eglise de Smyrne.
Smyrne veut dire amer. Myrrhe et Mara sont des mots de la même famille. Cette phase de l’Eglise chrétienne fut la période de la plus amère persécution, sous les empereurs romains, depuis Néron jusqu’à Dioclétien. Dans son message à l’Eglise de cette époque, notre Seigneur se désigne comme « le Premier et le Dernier, celui qui a été mort et qui est revenu à la vie.» En aucun autre sens ou en aucune autre façon, il ne pouvait être le Premier et le Dernier que comme l’unique création directe du Père, par laquelle toutes les autres furent créées. Toute autre conception serait contraire aux Ecritures. — Apocalypse 3 :14 ; Colossiens 1 : 15; 1 Corinthiens 8 : 6; Jean 1 : 1-3, Diaglott.
« Voici que le diable va jeter en prison plusieurs d’entre vous afin que vous soyez mis à l’épreuve et vous aurez une affliction de dix jours.» Le Seigneur informa de cette manière ses fidèles serviteurs de cette époque, que celle-ci serait pour eux un temps de grande persécution. La Rome païenne, symbolisée ici par le diable, a été le gouvernement le plus diabolique de tous les gouvernements terrestres, lorsqu’on l’envisage à la lumière de ses sanglantes persécutions. Les dix jours symboliques ont trait à la dernière et à la plus sévère persécution qui ait eu lieu sous les Empereurs romains — celle du règne de Dioclétien, de l’an 303 à l’an 313. Ceux qui ont lu l’histoire de cette période peuvent comprendre la profondeur du sens de ces paroles « afin que vous soyez mis à l’épreuve.» Certaines des plus sublimes images de l’endurance chrétienne que le monde eût jamais vues, purent être observées pendant la période Smyrnienne de l’Eglise. L’appel adressé, alors, était pour la fidélité jusqu’à la mort ; la promesse faite était que les vainqueurs n’auraient pas à souffrir de la seconde mort, mais recevraient la couronne de vie — l’immortalité.
Le Message a I’Eglise de Pergame.
Pergame veut dire élévation terrestre. Celui qui parle est « Celui qui tient l’épée aigué à deux tranchants » [en grec, à deux bouches] — la Parole de Dieu. Pendant cette période, alors que l’église nominale devenait de plus en plus populaire, les vrais chrétiens furent mis à l’épreuve par l’introduction et le développement des idées païennes et papales. Les prêtres païens, ne désirant pas perdre leur position honorifique et leur influence parmi le peuple, cherchèrent à faire fléchir leurs idées, afin de s’adapter à la nouvelle religion. De cette manière, tout en professant nominalement le Christianisme, ces prêtres apportèrent avec eux beaucoup de leurs anciennes idées dans l’Eglise Chrétienne. Celles-ci furent finalement greffées sur la vraie souche — « la foi transmise aux saints une fois pour toutes.» — Jude 3.
Ainsi, graduellement, l’Eglise fut conduite dans l’erreur, dans les pratiques mauvaises et loin de Dieu. C’est de cela que fait mention le verset 14 quand il fait allusion à Balaam et à Balak. Nous rappellerons que Balaam, qui avait été un prophète de Dieu, instruisait le roi Balak sur la manière de tenter Israël et de l’inciter à pécher ; de cette façon il parvint à mener à bonne fin ce qu’il ne put accomplir par ses propres moyens. (Nombres 23 ; 24 ; 31 : 16). De même, ces prêtres païens apprirent 1’Eglise à se livrer à la fornication spirituelle, et attirèrent ainsi sur elle l’influence flétrissante de la colère de Dieu.
La « doctrine des Nicolaïtes3 semble être la théorie de l’autorité ou de la domination dans l’Eglise. La lutte, pour celui qui serait le plus grand, existait parmi beaucoup de patriarches —de pères — des églises proéminentes. Dans leurs conciles, il y eut des luttes acharnées pour conquérir la suprématie. Leurs efforts tendaient vers une « élévation terrestre » et, bien entendu, beaucoup en convoitaient l’honneur. Les patriarches des Eglises de Jérusalem, d’Antioche, de Constantinople et de Rome étaient les plus proéminents. Ceux des deux premières églises se retirèrent du conflit, mais la lutte continua pendant plusieurs centaines d’années entre ceux de l’église de Constantinople et ceux de l’église de Rome. Cette lutte ne fut apaisée que lorsqu’une division intervint dans l’église donnant naissance à l’Eglise d’Orient ou Eglise Grecque qui accepta à sa tête le Patriarche de Constantinople, et à l’église d’occident; ou Eglise papale, qui reconnut, pour être son chef, l’évêque — père ou pape — de Rome.
Beaucoup de vrais disciples du Maître, dans les églises, dénoncèrent cette tendance à enfreindre le commandement formel de Jésus, « n’appelez personne sur la terre votre père.» (Matthieu 23 : 9) Bien entendu, ils s’attirèrent la persécution prédite. (2 Timothée 1 :12). Notre Seigneur fait l’éloge de cette classe de chrétiens de l’époque Pergamienne, en la nommant symboliquement : « Antipas, mon fidèle martyr.» En grec, anti veut dire contre, et Papas veut dire père. Dans cette phase du développement de l’Eglise, ceux qui recherchaient la popularité, reçurent les émoluments de l’église, mais aux vainqueurs fut donnée la promesse d’hériter la joie et l’honneur qui seront éternels.
L’Eglise de Thyatire.
Thyatire semble vouloir dire « le doux parfum de sacrifice. » C’était la période de la persécution papale. L’Eglise vierge endurait les rigueurs du désert, tandis que l’église apostate était assise sur le trône de son amant royal. Le message est adressé par celui « qui a les yeux comme une flamme de feu » — c’est avec de tels yeux que notre Seigneur veilla sur ses fidèles lorsqu’ils erraient dans de sombres vallées ou se cachaient dans les cavernes plus sombres encore de la terre — et « dont les pieds sont semblables à de l’airain brillant » — ce sont ces pieds-là qui marchèrent au côté des fidèles lorsqu’ils escaladaient les montagnes escarpées ou erraient fatigués, les pieds meurtris, cherchant une place pour y planter la semence de la Vérité.
Le message fait allusion à un vieux et fidèle prophète qui se sauva dans le désert pour préserver sa vie et échapper à la colère de la femme idolâtre d’un roi. Cette image est celle de l’histoire du prophète Elie (1 Rois 18 : 19). Jézabel était la protectrice des prêtres de Baal. Son mari était roi, mais ce fut elle qui exerça le pouvoir pour ses propres fins. La sécheresse, qui dura trois ans et demi, fut, d’une façon évidente, un type du « temps, des temps et la moitié d’un temps » — 1260 années — de la famine spirituelle, selon ce qui est écrit : « j’enverrai la faim dans le pays, non pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la soif d’entendre les paroles de l’Eternel.» — Amos 8 : 11.
La seconde venue du Seigneur.
Sardes veut dire « ce qui reste », dans le sens d’un reste inutile, de quelque chose d’où la vie ou la vertu a disparu. L’église nominale, pendant cette période, avait l’apparence d’être ce qu’elle n’était pas, ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force. Sardes était le reste de la vraie Eglise qui avait été chassée dans le désert ; mais lorsque la persécution commença à s’apaiser, son zèle diminua aussi. La persécution a toujours développé la vigueur de l’Eglise.
Beaucoup, aujourd’hui, possèdent les caractéristiques de Sardes. A de telles personnes un avertissement fatal est donné en Apocalypse 3 : 3. Par sept fois la seconde venue de notre Seigneur est décrite comme étant furtive, semblable a celle d’un voleur. Seuls, ceux qui veillent peuvent reconnaître l’approche d’un voleur. Ceux qui dorment ne la reconnaissent pas et ne sont réveillés qu’après que pleine possession des lieux a été prise par le voleur, qu’après que son travail de destruction a progressé. Bien qu’ils puissent se réveiller alors, il est trop tard. Ils ont été surpris. De la même façon, le Seigneur sera présent mais invisible et inconnu —-excepté aux veilleurs — pendant un certain nombre d’années après son arrivée. Sa présence ne sera reconnue par ceux qui dorment que lorsque le bruit, causé par le pillage de la maison de l’homme fort, augmentera graduellement. Alors, peu à peu, ils se rendront compte de ce que cela représente et de ce qu’en sera le résultat.
La raison pour laquelle beaucoup de ceux qui professent être Chrétiens ne peuvent pas reconnaître la Parousie — présence — de notre Seigneur est qu’ils s’attendent à un Christ charnel, visible à l’oeil charnel et faisant une imposante démonstration de son apparition pour qu’ils ne puissent se méprendre. Manquant de se rendre compte du fait que des corps spirituels ne peuvent pas être vus par des yeux humains sans l’aide d’un miracle, ils ne peuvent pas comprendre comment notre Seigneur peut être présent pendant que « tout demeure dans le même état que depuis le commencement du monde » (2 Pierre 3 : 3. 4). Ainsi, ils sont incapables de comprendre « les signes des temps »révélant son retour.
L’Eglise de Philadelphie.
Philadelphie veut dire amour fraternel, comme cela est bien connu. Cette période de l’histoire de l’Eglise commença, d’une façon évidente, à la Réformation : et il existe encore beaucoup de Chrétiens qui possèdent les traits caractéristiques de cette Eglise.
Il y a une similitude considérable entre l’oeuvre commencée à la Pentecôte et celle de Luther et de ses amis. La Réformation fut, dans un certain sens, le commencement d’une nouvelle ère, une aube de lumière là où tout avait été ténèbres ; elle sépara la vraie lumière de la fausse lumière et fut un nouveau départ dans la voie de la vérité. Nul doute que Satan déploya toute sa puissance pour fermer la porte qui s’ouvrit alors ; mais « Celui qui est le Véritable » avait dit, « et personne ne fermera.» Comparée à la multitude puissante de ses ennemis, la petite troupe de Réformateurs n’avait que « peu de force », mais ces Réformateurs savaient qu’ils possédaient la Vérité et ils se confiaient pleinement en Celui qui l’avait donnée. Ainsi le Maître put dire, « tu as gardé ma parole et tu n’as point renié mon nom.»
Pendant la période Philadelphienne, particulièrement au cours de sa première et de sa dernière phases, les fidèles ont été, soit obligés de sortir du temple nominal, soit expulsés à cause de leur témoignage honnête. La récompense qui leur fut promise est qu’ils constitueront une partie du vrai et éternel temple, non pas une partie peu importante, mais une partie vitale, une colonne, une partie qui ne pourra être enlevée aussi longtemps que la structure de ce temple existera. Pendant leur mise à l’épreuve, leurs noms furent rejetés comme mauvais. Ils furent considérés comme infidèles et hérétiques. Ils ne furent pas reconnus comme enfants de Dieu, comme citoyens de la patrie céleste, comme Chrétiens. Or, c’est inversement que tout cela doit être considéré. « Le Seigneur connaît ceux qui sont à Lui », et au temps opportun, Il les reconnaîtra pleinement et éternellement.
L’église nominale d’aujourd’hui.
L’interprétation qui est donnée au terme Laodicée est : peuple éprouvé ou jugé. La description nous montre que ce peuple fut éprouvé et trouvé dans l’indigence. Si nous saisissons la véritable pensée de Christ dans ce message, nous nous rendons compte que ce message est envoyé particulièrement à ceux qui professent son nom, mais nient la Vérité que le Seigneur présente lui-même ici.
Que ceux qui lisent ce message spécial le fassent avec un soin particulier.
« Le Commencement de la création de Dieu.» « Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il Fils ?» (Matthieu 22 :42). Ces questions ont eu beaucoup de réponses. Une étude plus poussée de la Bible et un emploi moins fréquent des livres d’hymnes des théologies, auraient permis de rendre le sujet plus clair pour tous. La doctrine de la trinité est totalement opposée aux Saintes Ecritures, et n’a pas même un texte raisonnable pour la soutenir lorsque l’interpolation bien connue de 1 Jean 5 :7 est mise de côté et lorsque Jean 1 :1 est compris convenablement. Nous sommes d’avis que tout lecteur, qui ne voit pas ce sujet clairement, devrait lire avec soin et dans la prière le 17ème chapitre de l’Evangile de St-Jean.
Le message à la période Laodicienne de l’Eglise dépeint l’église nominale d’aujourd’hui comme notre Seigneur la voit. Dans un certain sens, elle n’est pas froide. Elle a beaucoup de zèle, mais non selon la connaissance. Elle a organisé ses armées, développé sa machinerie et multiplié ses provisions ; mais, malgré tout, l’ennemi ne tombe pas devant elle. Elle prétend que son principal objectif est de convertir les pécheurs, de donner naissance à des enfants spirituels. Le prophète annonce par anticipation ce que diront les Chrétiens de nom lorsqu’ils parviendront à une connaissance exacte de la situation « Nous avons conçu dans la douleur et enfanté du vent ; nous n’avons pas donné le salut à la terre, et il n’est pas né d’habitants du monde » (Esaïe 26 :18 — version Crampon). Ils diront ceci après s’être rendus compte de la présence du Seigneur.
Nous ne devrions pas chercher la lumière de la Vérité là où il n’en reste que peu, mais nous devrions chercher après les reflets se fanant de la gloire d’autrefois. La teinte maladive qui apparaît maintenant n’est que celle de la fumée illuminée par les rayons perçants de la Main qui, haut sur la muraille, écrit « Mene, Mene, Tekel, Upharsîn.» (Daniel 5 25-29). Inconnu à l’église Laodicienne, notre Seigneur est revenu. Il s’est tenu à la porte et a frappé. Si les membres de cette église avaient été éveillés, ils auraient entendu. Notre Seigneur avait annoncé clairement qu’il viendrait comme un voleur ; mais il n’avait pas dit à quelle heure.
Alors que l’église nominale est encore puissante en apparence, alors que la vieille gloire se maintient encore à elle, alors qu’il est encore respectable et honorable d’en faire partie, le Petit Troupeau des chercheurs de vérité est méprisé et repoussé. Ces chercheurs sont couverts de reproches parce qu’ils osent signaler les fautes d’une église mondaine. Ils sont regardés de haut par celle qui est assise comme une reine orgueilleuse, et qui s’est élevée afin de faire une chute d’autant plus grande. — Apocalypse 18 7, 21.
C.T.R. 1916