“PAR MON ESPRIT, DIT I’ETERNEL”

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— Zacharie 4 :1-10 —

Texte d’or : — « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées. »

Zacharie prophétisa pendant la période de la reconstruction du Temple. Dans notre dernière leçon, nous avons noté le commencement de l’oeuvre dans la pose des fondements, et que cela correspond à l’établissement de l’Eglise de l’Evangile à la Pentecôte. La joie et le zèle associés à la pose des fondements du Temple furent suivis par une période de relâchement, le résultat de l’opposition des voisins Samaritains qui employèrent tout leur art pour décourager les constructeurs et causer une interruption de l’oeuvre. Comme conséquence, plusieurs années s’écoulèrent avant que la construction fût finalement achevée.

Exactement ainsi, après la pose des fondations de l’Eglise par notre Seigneur et les apôtres, et après la grande période de rafraîchissement qui y était unie, il vint une période d’opposition et de persécution violentes de la part de Satan et de ses serviteurs aveuglés. Comme conséquence de cette opposition, très peu fut fait pendant des siècles sur l’édification de l’Eglise — sur la préparation des pierres vivantes; toutefois, finalement, avec l’assistance et les encouragements du Seigneur par le mouvement de la Réformation, etc., l’oeuvre de rassemblement des pierres vivantes progressa, et maintenant nous sommes dans le temps où le Temple de l’Eternel est presque achevé — le Temple spirituel qui, quand il sera achevé, recevra ses pierres de sommet dans le sens que celles-ci seront amenées directement en contact avec le Seigneur glorifié, et sous sa direction, celui-ci étant la pierre de faîte de la pyramide spirituelle — son Eglise.

Les prophéties d’Aggée furent transmises aux Israélites vers le temps de leur retour de la captivité, et par conséquent au temps de la pose des fondements du Temple; le Prophète en ce temps-là était avancé en âge. Zacharie, un prophète plus jeune, fut suscité par l’Eternel à cette époque, et d’autres messages furent envoyés aux Israélites découragés pour leur faire comprendre qu’ils ne devaient pas s’attendre à une grande prospérité nationale en ce temps-là, mais que néanmoins l’Eternel était avec eux et qu’en persévérant fidèlement dans une affaire apparemment petite et insignifiante, ils accompliraient Ses desseins. Cela correspond à un certain degré, aux messages qui sont parvenus au peuple de l’Eternel depuis le temps de Wycliffe , et qui ont conduit au mouvement de la Réformation dans ses différents aspects et, incidemment, au développement et à la préparation des diverses pierres vivantes du glorieux Temple.

Prophètes aux deux Israëls.

Notre leçon traite de ces visions données à Zacharie et relatées par lui aux Israélites, et qui servaient à les encourager à continuer l’oeuvre. Ceux-ci n’étaient pas des Israélites spirituels, et le Temple qu’ils construisaient n’était pas davantage le vrai, le glorieux Temple de l’Eternel. Les Israélites et le Temple n’étaient que les types — les meilleures choses, les antitypes, sont nôtres. Néanmoins, les Juifs obtinrent une bénédiction en rapport avec les types comme nous obtenons de plus grandes bénédictions encore en rapport avec les antitypes; et ces mêmes messages qui signifient tant pour nous signifiaient beaucoup pour eux, bien qu’ils ne les comprenaient pas si clairement.

Par exemple, cette prophétie concernant le Chandelier d’Or, etc., donnée aux Israélites naturels en ce temps-là, était justement comprise comme voulant dire qu’ils devaient être des porteurs de lumière de Dieu parmi toutes les nations du monde, et que Dieu lui-même verrait à la fourniture de la lumière qu’ils répandraient autour d’eux. Et tout cela était vrai des Israélites naturels pendant des siècles; ils étaient la nation porteuse de lumière de Dieu, et indubitablement leur influence dans le monde fit obstacle à une dégradation plus grande qui, autrement, aurait pu se produire. Les nations qui étaient les plus éloignées d’eux et de la lumière que Dieu plaça en eux et qui émanait d’eux, étaient celles qui devinrent les plus dégradées, tandis que les nations qui étaient les plus proches d’eux et de leur lumière, étaient celles qui allèrent vers le bas le moins rapidement. Assurément, toutefois, ce n’était pas l’intention qu’ils devaient comprendre la pleine signification de cette prophétie, et le prophète lui-même n’en comprenait pas la pleine signification.

L’Apôtre Pierre nous explique la situation quand il dit : « Mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit saint. » Et cependant il se met en devoir de dire que les choses qu’ils exprimaient n’étaient pas pour eux-mêmes mais pour nous que les fins des siècles ont atteints. (1 Cor. 10 :11; 1 Pierre 1 : 10-12; 2 Pierre 1 : 21). Les prophètes parlaient et écrivaient machinalement, à mesure qu’ils étaient poussés par le saint Esprit. Ils saisissaient une certaine signification, une certaine portée des choses qu’ils écrivaient et dont ils parlaient, mais non pas les véritables, les profondes significations, car celles-ci ne devaient pas alors être comprises. C’est seulement depuis que le vrai Temple commença à être construit à la Pentecôte, seulement depuis que l’onction du saint Esprit vint sur la maisonnée spirituelle, le corps de Christ, qu’il a été possible à qui que ce soit d’entrer dans l’esprit, dans la pensée, et dans l’intention réels du dessein divin comme ils sont exprimés dans cette prophétie et dans d’autres.

Le porte-lampes d’or.

Le Chandelier d’Or, ou plus exactement porte-lampes, était un trait important en rapport avec les services du Tabernacle, et subséquemment avec les services du Temple. Il était la lumière dans le Saint comme la gloire de la Shékinah était la lumière dans le très Saint. Nous pouvons acquérir une conception exacte de l’apparence de ce porte lampes d’après l’arc de Titus à Rome. Titus était le général romain dont l’armée détruisit Jérusalem en 69 après J.-C. Parmi le butin qu’il emporta avec lui de la ville, se trouvait le porte-lampes d’or du Temple. L’arc de Rome fut construit comme monument destiné à commémorer cette victoire. Il demeure encore, bien que quelque peu délabré; et dans cet arc sont sculptées des représentations de captifs Hébreux portant les trophées de guerre. Parmi ces trophées, le chandelier d’or est représenté.

Le chandelier d’or montré à Zacharie dans cette vision différait de celui du Temple et de celui du Tabernacle, en ce qu’il avait une coupe spéciale comme un réservoir d’huile et des conduits menant de la coupe aux deux oliviers, un olivier de chaque côté de la coupe, l’huile étant ainsi représentée comme s’écoulant de l’arbre à la lampe et fournissant ainsi perpétuellement une lumière. Nous nous rappelons cette similarité; dans son dernier grand message à l’Eglise, notre Seigneur dépeint sept chandeliers d’or ou porte-lampes séparés l’un de l’autre, et explique que ceux-ci représentaient les sept phases ou périodes de l’église symbolisée par les sept congrégations d’Asie. Les sept porte-lampes unis en un seul représentaient, par consequent l’Eglise dans son ensemble du premier au dernier de ses membres, tous au complet, le chiffre sept représentant un état complet. — Apoc. 1 : 12, 13, 20; 2 :1.

Nous ne devons pas penser que ce porte-lampes représente l’Eglise dans la condition future de gloire, donnant la lumière au monde. Non Dieu merci ! La gloire future est représentée autrement, comme le Soleil de justice, portant la guérison dans ses rayons, et nous sommes particulièrement informés que l’Eglise constituera avec son Seigneur ce Soleil de justice qui bénira le monde et le guérira de la maladie du pêché. — Matthieu 13 : 43.

«Que votre lumière luise»

En s’appropriant cette leçon, nous devrions reconnaître alors qu’elle se rapporte à l’Eglise dans son ensemble durant cet âge de l’Evangile, durant le temps où la préparation des pierres vivantes pour le Temple est en cours. La leçon à notre égard est que Dieu est en train de nous fournir la lumière au milieu des ténèbres environnantes du monde — la lumière de vérité, la lumière du saint Esprit. Néanmoins, Dieu daigne fournir cette lumière par les paisibles intermédiaires représentés par les deux oliviers, qui selon notre compréhension symbolisent l’Ancien et le Nouveau Testament. Par ces deux sources d’instruction, les membres de l’Eglise du Seigneur doivent être remplis de son esprit et luire comme lumières dans le monde au milieu des ténèbres, au milieu de gens déshonnêtes et obstinés dans le mal. De ce point de vue, ils ne doivent pas compter que leur succès dans la construction du Temple sera en quelque sorte un succès mondain. Ils doivent plutôt compter sur le Seigneur leur pourvoira cette provision d’huile et de lumière parce qu’ils sont son peuple et perce qu’ils accomplissent l’oeuvre, et ils doivent être aussi assurés de l’accomplissement final de celle-ci peu importe comment les facteurs ou quels facteurs sont en opposition. « Celui qui est pour nous est plus grand que tous ceux qui sont conne nous. »

Zorobabel était l’un des princes d’entre le peuple de la lignée de David, et par conséquent il représentait les espérances du royaume du peuple. Son nom implique éloignement de Babylone. Il représentait aussi notre Seigneur Jésus, le prince de la maison de David, dont le royaume doit être finalement établi sur la terre entière pour la bénédiction et l’éclairement de tous, mais ne devait pas être reconnu pendant un temps par le monde. Par conséquent, le message donné à Zorobabel s’applique, d’une façon générale, à Jésus la Tête de l’Eglise et à tous les membrés de son corps, et particulièrement à tous ceux qui sont ses représentants dans l’Eglise en qualité d’instructeurs, anciens, etc.

Il n’aura ni défaillance ni découragement.

Il nous vient à l’esprit ici une autre déclaration applicable à notre Seigneur : « Il n’aura ni défaillance ni découragement jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre. » (Esaïe 42 : 4). Le message ici à la classe de Zorobabel est destiné à encourager l’oeuvre, et fait comprendre que le Temple doit être construit, qu’il sera construit et que finalement les grandes bénédictions couleront sur tous les peuples par lui. Le message se lit « Ce n’est ni par la puissance ni par la force; mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées». L’implication est que l’Eglise du Seigneur ne doit pas être établie grâce aux Croisades, ni grâce à de puissantes organisations s’unissant avec les pouvoirs et systèmes mondains, ni par des unions de sectes opulentes. Tous ceux-ci bâtissent le long de lignes différentes. Le Temple que l’Eternel bâtit doit posséder une beauté, un honneur, une dignité, non pas dans sa construction, ni dans la valeur de ses pierres, mais à cause de son achèvement et du fait qu’il doit être alors rempli de la gloire de l’Eternel — dans la première résurrection.

Les oppositions des voisins des alentours et les difficultés que ceux-ci placèrent sur la voie de la reconstruction du Temple durent avoir paru au peuple de ce temps-là comme une montagne infranchissable se trouvant devant eux et bloquant leur chemin. Et d’un bout à l’autre de l’âge de l’Evangile aussi, les divers facteurs du mal, les pouvoirs civils et par la suite les pouvoirs ecclésiastiques et civils en coalition, ont paru avoir bloqué la voie au développement des pierres vivantes pour le Royaume. Du point de vue humain, discernant la classe que l’Eternel sélectionne, toutes les circonstances extérieures ont été défavorables. La prospérité de l’Eglise nominale a entraîné l’action de mettre obstacle à la Vérité, de la cacher sous des formes, des cérémonies et des crédos, jusqu’à ce que ceux qui craignent l’Eternel et qui s’entretiennent souvent les uns avec les autres se soient demandés pourquoi l’Eternel a permis de tels grands obstacles sur le chemin permettant de trouver les élus mêmes et de s’édifier dans la très sainte foi. Et lorsque nous considérons la puissance et la force des institutions présentes, nous pouvons bien nous demander « Ou les membres du petit troupeau seront-ils trouvés ? De quelle manière seront-ils jamais glorifiés ? Et comment peuvent-ils finalement prendre possession du Royaume sous tous les cieux ?

Encouragement pour la classe de Zorobabel.

Le message ici donné par l’intermédiaire du prophète a pour but d’encourager la classe de Zorobabel. Cette classe représente tous ceux qui sont co-ouvriers avec l’Eternel dans la construction de son Temple, dans la préparation des pierres. L’assurance donnée est que quelque grande et formidable que soit l’opposition, les apparentes montagnes de difficultés disparaîtront. Ce dont nous avons besoin, c’est l’assurance que l’Eternel est en train d’exécuter son oeuvre, et que finalement tous ses bons desseins seront accomplis. A la place de montagnes, il y aura une plaine devant nous, et à la fin Dieu fera sortir la pierre angulaire, la pierre de faîte, vers la grande Eglise complète ; la Tête et le corps seront glorifiés ensemble, et alors retentirent les cris Grâce, grâce sur elle! La faveur de Dieu sur elle! Alors la gloire de la Shékinah remplira le Temple, toute pierre, tout membre sera glorifié, rendu participant de la nature divine, et sera pleinement qualifié pour mener à bonne fin tous les grâcieux desseins de notre Dieu.

Le message ajoute qu’étant donné que Zorobabel posa les fondements de la maison, il l’achèverait aussi ; le message en ce qui nous concerne est que comme notre Seigneur Jésus fut le représentant du Père et posa les fondations de la maison des fils à la Pentecôte, de même en temps opportun il achèvera l’oeuvre. Et il l’achèvera le long des lignes actuelles, non pas par la puissance des hommes, ni par la force des hommes, ni par les riches de ce monde, mais par l’Esprit de 1’Eternel cherchant ceux qui lui appartiennent et agissant en eux par la Parole, les burinant et les polissant, les façonnant et les préparant pour les glorieuses positions qu’ils doivent occuper. Celui qui a commencé en nous cette bonne oeuvre, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus-Christ. —Philippiens 1 6.

Un jour de petites choses.

Aux Juifs retournés de Babylone, les efforts pour construire la maison de l’Eternel et les matériaux avec lesquels ils travaillaient, semblaient tous insignifiants, pauvres et peu probables pour aboutir à quelque chose de grand, de glorieux ou de durable. Il en est ainsi de nous qui sommes maintenant libérés de Babylone et qui cherchons à être édifiés sur le fondement des Apôtres et des Prophètes, le temps actuel nous semble être un jour de petites choses ; il n’y a pas beaucoup de grands, pas beaucoup de sages, pas beaucoup d’instruits qui doivent être trouvés parmi les pierres vivantes, mais le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et notre confiance doit être en lui. Si nous ne dédaignons pas ces petites choses, nous nous réjouirons en dernier lieu. Nous devons reconnaître le fil à plomb dans les mains du Seigneur, équerrant, rendant droit, vérifiant, éprouvant, non seulement notre foi mais aussi nos caractères. Nous devons reconnaître que seuls ceux qui supporteront l’épreuve du Seigneur constitueront finalement les pierres vivantes de ce glorieux Temple. Nous devons reconnaître aussi que les yeux du Seigneur sont sur tous ceux qui forment son peuple et sur tous leurs intérêts, pour noter leurs larmes et leurs joies, leurs afflictions, leurs difficultés et leur prospérité, pour veiller sur tous leurs intérêts.

Dans cette symbolique image, les yeux de l’Eternel sont représentés comme étant au nombre de sept, c’est-à-dire comme étant parfaits, comme voyant tout, en tout lieu, comme connaissant tout. C’est là notre assurance, c’est là notre réjouissance. Ne soyons pas seulement, alors, dans cette double capacité, rendus conformes au fil à plomb, à tous les éléments de justice, de vérité, de droiture et d’amour, mais édifions-nous aussi, en tant qu’associés à notre Seigneur dans l’oeuvre d’édification de l’Eglise, les uns les autres dans la très sainte foi. Employons le fil à plomb avec amour, avec bonté, et encourageons-nous les uns les autres avec l’assurance que finalement le glorieux plan de l’Eternel sera accompli par les petites choses, les choses méprisables, les choses insignifiantes du monde les membres du petit troupeau que l’Eternel choisit pour être ses agents et représentants dans la grande et glorieuse oeuvre qui doit suivre. Cherchons en conséquence à être remplis de plus en plus de l’esprit. Rappelons-nous que nous sommes le chandelier d’or de l’Eternel, et que comme tel nous devons répandre la lumière autour de nous dans le temps présent, soit que les hommes veulent prendre garde à cette lumière, soit qu’ils ne veulent pas en faire usage.

En vérité, nous avons l’assurance du Seigneur que les ténèbres haïssent la lumière, et que par conséquent le monde n’aimera ou n’appréciera pas les efforts, même s’il peut les reconnaître comme étant à maints égards bons et convenables. Il ne nous appartient pas de plaire au monde, mais de plaire au Seigneur, et pour lui plaire il nous faut laisser briller nos lumières « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et qu’ils rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux ». Mais nous ne Pouvons pas, en tant qu’Eglise du Seigneur dans le monde, laisser luire nos lumières à moins que nous n’ayons l’huile, à moins que nous n’ayons l’esprit du Seigneur, et nous ne pouvons pas posséder l’huile, Son esprit, à moins que nous ne la recevions de Ses canaux ou intermédiaires désignés nous devons reconnaître que ni la sagesse ou savoir des hommes, ni notre propre sagesse, ni la sagesse de ce monde, ne sont notre fourniture, mais la sagesse d’en haut qui nous est fournie par les deux oliviers — l’Ancien Testament, avec ses prophéties, symbobs, instructions et types magnifiques — le Nouveau Testament, avec ses explications, assistance, encouragements, exhortations et promesses.

W. T. 3650 — 1903.


JÉSUS DE NAZARETH

Quel est ce passant. dites-moi,

Qui cause aujourd’hui tant d’émoi ?

Que veut cette foule empressée,

Attentive et jamais lassée ?

Entendez, entendez le cri

« Jésus de Nazareth est ici ! »

Quel est ce Jésus, et comment

Cet étranger si puissamment

Peut-il mouvoir la ville entière ?

Est-ce un Dieu visitant la terre ?

La foule répond par le en

« Jésus de Nazareth est ici »

C’est celui qui vint partager

Notre misère et soulager

Les coeurs meurtris par la souffrance.

Il apporte la délivrance.

L’aveugle aime entendre le cri

« Jésus de Nazareth est ici »

Venez, ô pauvres coeurs brisés

Vous que le monde a méprisé

Dans son amour, Dieu vous réclame

Venez Entendez-vous le cri

« Jésus de Nazareth est ici ! »