POURQUOI ME PERSÉCUTES-TU ?

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Actes 9 :1-19

Texte d’or : « Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » — Verset 4.

L’apôtre des nations avait deux noms, Saul et Paul. Ses parents d’abord l’ont appelé Saul du nom du premier roi d’Israël ; mais comme son père était citoyen romain, il préféra un nom plus latin et Paul fut choisi ; peut-être aussi parce que Saul (Saulus) en grec signifie « dandinant ». D’ailleurs, St. Paul dans la suite adopta exclusivement son nom de citoyen romain.

Paul descend d’une famille juive très religieuse la secte des Pharisiens. C’est pour cela que ses parents l’envoyèrent à Jérusalem, à l’école de Gamaliel, plutôt qu’à l’Université de Tarse. Néan­moins, il est probable que son contact de bonne heure avec des savants grecs n’a pas peu contribué à sa formation et à le tremper au mental comme il le fut pour s’adresser plus tard à toutes les classes.

La tradition rapporte que ses parents furent assez riches, leur position de droit de bourgeoisie romaine implique cela. Puis le fait que Paul fré­quentait les cours religieux de Gamaliel, le confirme, car l’Ecole de Gamaliel était un Sémi­naire ou Ecole supérieure, peu fréquentée si ce n’est par les enfants de parents fortunés. On pense que la conversion de Paul au Christianisme l’isola complètement des siens et le priva d’un revenu dont il avait jusqu’alors joui et qu’il abandonna joyeusement à cause de Christ. Le fait qu’il avait un métier, celui de faiseur de tentes, n’est pas contre cette pensée ; car c’était la coutume des riches de faire apprendre un métier à leur fils, Et comme St, Paul fut pauvre et dut travailler de ses mains, cela fait supposer que l’allocation qu’il recevait jusque-là discontinua. Pourtant sa condi­tion plus aisée avant de mourir, semblerait impli­quer que dans la suite il fut doté d’un patrimoine qui le mit en mesure de demeurer dans une mai­son louée par lui, en toute liberté et avec de nom­breuses convenances dont les riches seuls, et sur­tout pas les prisonniers en général, jouissaient en ce temps-là. — Actes 28 : 30, 31

Notons en passant combien peu il est question d’argent chez le Seigneur, les apôtres et les pre­miers chrétiens, Nous sommes heureux de suivre la même voie en connexion avec l’oeuvre actuelle de la moisson et de recommander cela à toute la famille de la foi.

Si des ennemis inclinaient à dire sa présence personnelle faible et sa parole méprisable (2 Cor. 10 : 10), ne prenons pas cela trop au sérieux, puisqu’à Lystre la foule le compara à son dieu Mercure, ce qui est un compliment à l’éloquence, à la vigueur et à la bonne contenance de Paul. Le Dr. Peloubet résume très bien le caractère de ce grand homme dans les termes chaleureux suivants « Paul était profondément religieux, tout humain, ardent, énergique, persévérant, d’esprit large, tendre et charitable. Il fut grand, en plusieurs manières, probablement plus que tout autre homme connu. Travailleur infatigable, grand auteur, grand orateur, grand organisateur, grand missionnaire et grand philosophe. Tous ses talents étaient consacrés entièrement à Jésus-Christ. Il est le Moïse du Nouveau Testament. Les deux se tiennent au suprême degré parmi les enfants des hommes ».

Une noble conversion

En ce qui concerne Paul, n’employons pas le mot conversion dans son sens ordinaire. Rappelons ses propres paroles, qu’il était un ferme croyant en un vrai Dieu et consacré entièrement à son service, non pas pour la forme et nominalement parlant, mais du fond du coeur, avec un zèle qui allait jusqu’à persécuter l’Eglise. Il avait un zèle pour Dieu, mais non pas selon la vraie connaissance (Rom. 10 : 2). Lorsque Dieu lui fournit de la connaissance, ce n’est pas son coeur, son impulsion, sa dévotion qui furent changés, mais la direction, le sens de son activité. Il n’eut pas à transformer la mauvaise condition de son coeur, mais c’est sa manière d’agir qui changea. Il servira dorénavant le même Dieu avec le même zèle, mais intelligem­ment et correctement. Retenons bien cela, car ce n’est pas ainsi que Dieu s’y prend avec les incroyants ceux-ci ne sont pas jetés à terre mais attirés. Et le Père n’attire que ceux qui sont dans la bonne attitude de coeur « Qui le cherchent comme à tâtons ». (C.) — Actes 17 : 27.

Il y a eu sans doute plusieurs caractères du genre de Paul et il peut s’en trouver aujourd’hui parmi les croyants, qui en toute bonne conscience persécutent ceux qui sont de « cette voie » il y a plus d’espoir de voir se convertir de l’erreur à la vérité ceux qui, dans leur aveuglement, en perse­cutent d’autres que ceux qui sont froids et indif­férents. Les premiers, il est vrai, auront à pleurer amèrement sur ce qu’ils ont fait de mal dans leur ignorance, en ne prêtant pas l’oreille aux Ecritures, mais à la fin le Seigneur les délivrera entièrement.

Pour ceux, cependant, qui ont goûté la bonne Parole de Dieu, les puissances du siècle à venir et qui ont eu part à l’Esprit saint, il y a peu d’espoir de retour s’ils retombent en péchant volon­tairement ; car, dit l’apôtre, il est impossible de renouveler et amener à la repentance ceux qui sont allés aussi loin. — Héb. 6 : 4-6 ; 10 : 26, 27.

Après la lapidation de St. Etienne, la vérité fit du chemin ; le Seigneur d’ailleurs bénit ceux qui la propagèrent, cependant Saul de Tarse s’y opposait énergiquement. Comme il était une autorité dans la loi et qu’il avait de l’influence auprès du Sanhédrin, du grand prêtre et du peuple, il put mener la persécution d’une manière impérative. Ce fut évidemment sur son consentement qu’Etien­ne fut lapidé. Et maintenant il était sur le chemin de Damas, muni de la procuration du grand prêtre, accompagné d’une espèce de police, une bande de serviteurs commissionnés, ou zélateurs comme lui, afin d’amener les chrétiens de Damas pour être jugés devant le sanhédrin de Jérusalem plutôt que dans leur synagogue locale.

Il était midi environ, comme il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel « plus éclatante que celle du soleil » (Actes 26 :13) resplendit autour de lui ; c’était la vision du Christ, le Fils de Dieu en gloire. Saul, effrayé, tomba par terre et entendit une voix qui lui disait: « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Saul demanda : Qui es-tu Seigneur ? Et la réponse vint: « Je suis Jésus que tu persécutes. Lève-toi, entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire ».

— Les notes entre parenthèses : (Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » ne se trouvent pas dans les plus anciens manuscrits grecs.

La voix fut aussi entendue des compagnons de Saul, mais ils ne purent en discerner le sens ou, selon Actes 22 : 9 : « n’entendirent pas la voix (de manière à comprendre les paroles) ».

Saul humilié et débonnaire

Quel changement cela produisit en Saul devenu maintenant Paul, avec les yeux de l’intel­ligence ouverts. Ce fut un revirement total dans sa vie. Le fougueux et zélé Pharisien qui se dé­vouait tant pour exterminer les hérétiques, qui s’enorgueillissait dans son zèle pour l’Eternel, fut en un moment humilié à terre, non seulement il tomba littéralement par terre, mais il tomba aussi dans son esprit, dans sa propre estime. Il pensait entrer dans la ville de Damas en grande dignité comme représentant du grand prêtre juif, le chef du système religieux judaïque, mais combien diffé­rente allait être son entrée! Voulant ouvrir les yeux après que la voix lui eut dit d’entrer dans la ville, Saul constata non sans effroi qu’il était tota­lement aveugle et il dut se faire conduire par la main. Il était tellement anéanti par cette double secousse morale et physique qu’il fut trois jours sans manger ni boire. Il se peu qu’il était connu à Damas ou qu’il logea dans un hôtel, toujours est-il qu’il s’arrêta dans le quartier le plus aristo­cratique de la ville dans la rue appelée «la Droite», parce qu’elle était réellement large et droite (une avenue, un boulevard), ce qu’on trouvait rarement dans ce temps où les rues des anciennes villes étaient si étroites.

Ananias, un messager de Dieu

Si un croyant nommé Ananias mentionné dans les Ecritures fut convaincu de fausseté envers Dieu, un autre fut trouvé fidèle ; c’est celui qui habitait Damas. Le Seigneur lui apparut dans une vision, lui disant où et comment il trouverait Saul et ce qu’il devait faire pour qu’il recouvre la vue. Mais Ananias protesta en pensant qu’il y avait erreur, puisque cet homme Saul avait fait tant de mal aux saints de Jérusalem et qu’il était venu à Damas pour lier tous ceux qui invoquent le Seigneur Jésus.

« Car il prie », lui dit le Seigneur. O tout ce que ces trois mots renferment! Comment supposer que tous ceux qui s’adressent ainsi humblement au Tout-Puissant sont dans une disposition inju­rieuse ? Il est vrai qu’il est des prières hypocrites, nous en avons une preuve dans la parabole du Pharisien et du publicain, mais, généralement, les prières privées sont le signe certain d’un coeur honnête et contrit. Nous pensons que, parmi les croyants consacrés, ceux seuls qui prient sont à même de gagner le prix de l’appel céleste. Ceux qui n’aiment pas suffisamment le Seigneur pour le remercier de ses dons de grâce, et pour s’ap­procher du Père afin d’obtenir miséricorde et force pour être secourus au moment opportun, n’auront pas non plus la force voulue pour demeurer fermes dans les épreuves et les tentations. Nous aimerions être assurés que tous les lecteurs de ce journal sont fervents et ardents dans la prière. Nous savons que plusieurs sont dans cette attitude, mais comme nous désirons qu’ils progressent, nous les exhortons vivement à faire mieux encore et à prier du fond de leur coeur.

Ananias est le premier disciple qui se soit servi du mot « saints» pour désigner ceux qui suivaient Jésus, qui étaient consacrés à Dieu. Le terme «saint » signifie être séparé ou sanctifié. C’est un nom qui convient en effet à tous ceux qui s’effor­cent de suivre les traces du Maître. Efforçons-nous donc d’être dignes de ce beau terme, même s’il ne nous est jamais appliqué.

Un instrument choisi du Seigneur

Jésus dit à Ananias en réponse à ses objections: « Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations, devant les rois et devant les fils d’Israël et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom ». Grâce à sa naissance, son éducation, son tempérament, Saul était tout particulièrement apte au service pour lequel le Seigneur l’appelait.

Il était « un vase d’élection» d’une grande capa­cité ; il n’était pourtant qu’un vase. Les bonnes choses qu’il devait porter furent les messages divins d’amour et de miséricorde. Ainsi en est-il de tous les membres appelés de l’Eglise. Nous ne sommes que des vases, des serviteurs. L’excellence, la valeur, les mérites reviennent au Seigneur. Ce n’est pas pour aller au ciel que Paul fut spéciale­ment choisi, c’est pour être un vase de miséricorde. Mais ici encore son élection dépendait de sa bonne volonté. Paul dit lui-même : « Je n’ai pas été déso­béissant à la vision céleste (Actes 26 : 19). S’il dit « Qu’il avait été mis à part dès le sein de sa mère » (Galates 1 : 15), il veut sans doute faire entendre que la providence a fait coïncider les circonstances afin qu’il naisse et grandisse dans un milieu propre à devenir le vase de l’Evangile dont Dieu avait besoin. Cette élection n’empêcha pas sa liberté de décision. Il aurait pu tomber, être rejeté après avoir prêché aux autres (1 Cor. 9 :27). Il en est de même pour nous. Le Seigneur dirige les circonstances de notre vie de manière à nous donner des occasions et privilèges spéciaux en vue de son oeuvre, il nous laisse cependant libres de faire selon notre coeur ; il ne voudrait pas que nous le servions contre notre volonté. Nous pouvons, quand nous le voulons, nous retirer du service de Dieu. L’avertissement cependant sub­siste : « Si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point plaisir en lui ». — Héb. 10 : 38.

Paul était choisi pour porter la Bonne Nou­velle de grâce aux nations, puis, par occasion à des rois et gouverneurs, comme aux Félix, Festus, Aggrippa et Néron, et aux israélites, ce qu’il fit partout où il trouvait des Juifs, fidèle à sa devise : « Au Juif premièrement ».

Ce qu’il doit souffrir pour mon nom

« Je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom ». Cela sonne étrangement! N’est-ce pas en effet le seul, l’unique service qui ait pour base de telles conditions ? Le Seigneur est loyal et si nous acquérons des droits il ne veut pas que ses disciples ignorent les devoirs de leur appel. Or nous sommes appelés à souffrir avec lui, à sacrifier nos affaires terrestres, à nous sacrifier nous-mêmes, à porter notre croix et, ce faisant, à démontrer que nous sommes engendrés de son Esprit, lequel a pris possession de notre coeur et que nous nous laissons former à la ressemblance du Fils bien-aimé de Dieu. C’est à ces conditions seulement que nous osons nous attendre aux honneurs du Royaume ; la fidélité nous en assure la cohérédité éternelle avec Jésus. C’est ce que Paul avait si bien saisi et il semble donner l’idée que plus un disciple de Christ participe ici-bas à ses souffrances, plus sa part sera grande dans la gloire qui doit être révélée dans les membres de son corps.

L’expression : « pour mon nom » veut dire beaucoup. Elle implique tout ce qui concerne le plan divin dont Jésus, le Messie, est le centre elle implique les souffrances pour la vérité, parce que celle-ci est vitalement liée avec le «seul nom »; elle implique aussi l’amour pour les frères qui sont les membres de son corps. Elle implique aussi tout l’oeuvre grandiose du Millénium, parce que Jésus en est le directeur responsable, qu’il y va de son honneur. Réjouissons-nous donc dans tout ce que nous pourrions souffrir directement ou indirectement à cause de notre fidélité, à cause de Son nom précieux et de ce qui s’y rattache.

Qui t’est apparu sur le chemin »

Fort des paroles du Seigneur, plein de foi et de confiance, Ananias n’hésita plus, il s’adressa à Paul dans les termes les plus amicaux : « Saul, frère, le Seigneur, ce Jésus qui t’est apparu dans le chemin par où lu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli d’Esprit saint. Et aussitôt il tomba de ses yeux comme des écailles» (v. 17, 18. — L.) La lumière éblouissante avait détruit l’extérieur de l’oeil, qui maintenant s’écaillait ; on ne sait pas jusqu’à quel point Paul recouvra la vue ; car il est évident que pour le reste de sa vie il fut affecté de faiblesse oculaire ce qui l’empêcha d’écrire lui-même ses épîtres, sauf celle aux Galates où il parle de « grosses lettres »que plusieurs exégètes interprètent avec raison dans le sens que Paul faisait allusion aux grands caractères que l’obligeait à tracer la faiblesse de sa vue. — Gal. 6 : 11.

Cette infirmité avait pour but, en rendant sa personne moins imposante, de n’attribuer les re­sultats prodigieux de son ministère qu’à la force irrésistible de la vérité. Mais cette affliction pro­voqua d’autant plus de sympathie chez les frères charitables. Paul dit aux Galates: « Je vous rends ce témoignage que, s’il eût été possible, vous vous seriez arrachés les yeux pour me les donner ». —Galates 4 : 13,15.

L’apôtre, ce riche vase d’élection, devait jouer un rôle important dans le programme divin, con­cernant l’introduction de l’Evangile, mais à une condition essentielle : c’était qu’il restât humble. Le Seigneur, sans doute, prévit que ce reste d’af­fection oculaire lui rappellerait constamment son fanatisme et son zèle aveugles ainsi que la miséri­corde de Dieu à son égard. Le Seigneur savait que ce serait pour son bien puisqu’il lui dit plus tard: « Ma grâce te suffit » (2 Cor. 12 : 9). Aussi se plaisait et se glorifiait-il dans ses bonnes souffran­ces.

Regardons toujours, chers amis, nos épreuves, nos douleurs et nos difficultés, comme permises de Dieu pour notre bien. Ne désespérons jamais, mais sachons que celui qui nous a attirés par amour et par miséricorde, qui nous a engendrés de son Esprit et nous a adoptés, est toujours au courant de nos intérêts supérieurs et ne souffrirait pas que nous soyons tentés et éprouvés par quelque chose qui n’aboutirait pas à notre plus grand bien final.

Saul avait prié et jeûné pendant trois jours et trois nuits, puis il reçut la délivrance miséricor­dieuse de l’Eternel par l’envoi d’Ananias qu’il avait vu d’avance en vision. Il reçut ainsi les arrhes divins dès le début de son ministère. Il se laissa immerger ou baptiser et prit de la nourriture pour que ses forces physiques lui revinssent lesquelles dorénavant seraient employées au service de son nouveau Maître.

Paul prêcha Christ immédiatement dans la synagogue de Damas; admirons son courage et son honnêteté. Apprenons ici que c’est par nos plus proches qu’il faut commencer. Et si le Seigneur nous comble de ses bénédictions, c’est pour saisir chaque occasion de le servir et de bien faire tout ce que précédemment nous avions fait mal.

L’apôtre Paul doit avoir ressenti la nécessité d’une préparation spéciale pour le ministère de la croix de Christ. On croit que ce fut tout de suite après sa conversion et sa prédication à Damas qu’il alla dans le désert d’Arabie pour étudier à fond, pendant 3 ans, les différents traits du plan de Dieu. C’est dans la solitude qu’il reçut ses visions qui l’enthousiasmèrent tant sa vie durant et dont nous recevons encore aujourd’hui les béné­dictions.

W.T. 4355 — 1909

Encore un peu de temps

Encore un peu de temps, nos luttes passeront,

Nos combats, nos douleurs, nos larmes cesseront,

Encore un peu de temps, le puissant, l’Eternel

Changera notre deuil en brillant jour du ciel.

Encore un peu de temps et tous nos mauvais jours,

Nos craintes, nos soucis, auront fui pour toujours,

Encore un peu de temps et l’amour éternel

Aura changé nos pleurs en joyeux chants du ciel.

Encore un peu de temps.., chrétien lève les yeux,

Vois les premiers rayons du matin glorieux.

Rends plus vifs à nos coeurs ce jour resplendissant

Et Seigneur guide-nous dans ce sentier brillant.

Encore un peu de temps.., fidèles attendons,

Rends-nous patients et forts Seigneur nous t’en prions…

Quel doux pressentiment fait ployer nos genoux..

Voici venir Jésus notre Céleste Epoux.