COMMENT DISCERNER LA VOLONTÉ DE DIEU

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«Eternel enseigne-moi ta voie ? » (Ps 27 : 11)

Dieu ne nous demande pas de marcher par la vue et sans prendre de peine pour discerner Sa volonté. C’est pourquoi, Il combine les choses de manière à mettre à l’épreuve à la fois notre obéissance et notre persévérance ; car, nous devons marcher par la foi et non par la vue. Pour arriver à ce résultat, il faut chaque jour présenter toute chose au Seigneur, en prière. Nous ne devrions rien entreprendre sans chercher d’abord à connaître à ce sujet la volonté du Seigneur. Toutefois, comme nous n’avons pas de perspicacité extraordinaire pour distinguer quelle est la volonté de Dieu dans tous les détails de la vie quotidienne, il n’est pas toujours facile de discerner ce qu’est cette volonté.

Quand il s’agit de cas prévus dans les Ecritures, la voie est tout indiquée, puisque la seule marche à suivre que l’enfant de Dieu recherche est celle de l’obéissance. Mais quand la décision à prendre dépend, par exemple de notre propre jugement alors le chemin est moins clair. Et puisque nous savons que notre jugement n’est pas suffisant, nous devrions avoir à cœur de ne pas prendre de décision dans les cas où la solution nous paraîtrait incertaine, et de remettre l’affaire aux mains du Seigneur.

Nous savons que Dieu peut diriger nos pas dans le sens qui Lui plaît, si nous nous en remettons à Ses soins. Ainsi, au commencement de la journée, nous pouvons dire : « Seigneur, me voici. Je te remercie du privilège de cette nouvelle journée qui me fournira, je l’espère, maintes occasions de servir la Vérité et les frères. Veuille diriger mes pensées, mes paroles et ma conduite, afin que j’aie Ton approbation dans mon service ». Cela fait, nous pouvons aller de l’avant en faisant usage de notre meilleur jugement.

Si Dieu veut nous conduire dans un sens ou dans un autre, c’est son affaire, non la nôtre. Nous L’avons sollicité de nous diriger, et nous serons aux aguets pour discerner Sa volonté et l’accomplir à tout prix. C’est l’attitude qu’il faut pour nous mettre en confiance en nous rappelant que Dieu a le pouvoir et la volonté de diriger toutes choses pour Sa gloire et pour notre bien.

Etant enfant, le Rédacteur avait remarqué chez certaines gens une manière particulière de présenter leurs affaires au Seigneur. Ils ouvraient leurs Bibles au hasard, et le verset sur lequel tombait leur doigt était à leurs yeux le message de Dieu pour eux. Ils suivaient ponctuellement l’idée suggérée par ce verset. Il leur arrivait ainsi de tomber sur un texte répondant merveilleusement à leur prière.

Ce n’est pas que l’Editeur entende blâmer cette méthode. Mais comme elle ne faisait pas appel au jugement, il s’en ouvrit à Dieu, en ces termes : «O Père, j’ai réellement peur d’adopter cette manière de faire. Si tel est Ton plaisir, j’aimerais mieux me guider d’après mon jugement que de suivre cette méthode; mon esprit ne parait pas pouvoir l’accepter ». Et le Seigneur semble l’avoir pris au mot.

Il y a sûrement une raison qui fait que ce qui est bien est bien en toutes circonstances, et nous devrions chercher à la connaître, — à savoir, pourquoi Dieu veut qu’on agisse de telle manière plutôt que de telle autre; non pas que nous mettions en doute Sa sagesse, mais afin de pénétrer dans l’Esprit qui préside aux voies de Dieu.

La méthode employée par le Rédacteur pour trouver les directions divines est d’étudier les Ecritures, en examinant tous les versets qui ont trait au sujet qui l’occupe, en tâchant de trouver le principe qui est à la base des voies et des enseignements de Dieu.

Cette méthode lui a procuré beaucoup plus de satisfaction qu’il n’aurait pu en avoir en procédant différemment. S’il avait suivi l’autre méthode, il n’aurait pu savoir si c’était Dieu, ou le diable, ou le hasard qui lui ouvrait la Bible. Il préfère de beaucoup suivre ce qu’il croit être l’enseignement de la Parole de Dieu; c’est-à-dire s’en remettre pour toute chose au Père, en prière, en lui demandant de diriger notre raison et notre jugement; et puis se lancer dans l’action, en faisant usage de ces facultés au mieux de nos capacités.

Même si Dieu devait permettre que nous fassions usage de notre jugement dans un sens qui, plus tard, ne nous apparaîtrait pas comme le meilleur, il n’empêche que le Père peut s’en servir pour nous donner quelque grande bénédiction ou une leçon profitable. Par jugement, il s’entend, nous voulons dire la faculté de compréhension de la Parole de Dieu et de ses directives providentielles. En agissant de la sorte, nous savons que toutes choses concourent ensemble pour notre bien. —Rom. 8: 28.

W.T. 5212 — C.T.R. 1913.