Actes 21:11 – 14.
L’apôtre Paul ne nous dit pas en quoi consistait la certitude – qu’il avait de faire la volonté divine en allant à Jérusalem, mais nous pouvons être sûrs qu’il avait de solides raisons de croire qu’il marchait dans la voie du Seigneur. Toute sa personnalité nous montre qu’il était trop prudent, de même que trop fidèle pour s’engager dans une voie quelconque – contraire à la volonté, divine.
Quant à savoir comment nous pouvons reconnaître ce qui est et ce qui n’est pas la voie du Seigneur tracée pour nous Georges Muller nous a fait part d’une règle qu’il nous dit avoir suivie et qui est si proche de la nôtre que nous prenons plaisir à la mentionner
« Je cherche tout d’abord à ce que mon cœur soit dans une condition telle qu’il ne possède pas de volonté propre concernant une matière donnée, les neuf dixièmes des difficultés sont surmontées quand notre cœur est prêt à faire la volonté de Dieu quelle qu’elle soit. Puis, je ne fais pas dépendre le résultat des sentiments ou d’une simple impression. Si je le faisais, je m’exposerais à une grande déception. Je cherche la volonté de Dieu, Son Esprit, par l’intermédiaire de la Parole de Dieu et en liaison avec elle, l’Esprit et la Parole devant être alliés l’un à l’autre. Si je prends garde à l’Esprit seul, sans regarder à la Parole, je m’expose également à de grandes illusions. De que1que façon que le Saint Esprit nous guide, il le fait selon les Ecritures mais jamais contrairement à celles-ci. – Ensuite, je tiens compte des circonstances — providentielles, – car souvent elles indiquent clairement et en harmonie avec la Parole et l’Esprit quelle est la volonté de Dieu. Dans là prière, je demande à Dieu de me révéler comme il faut Sa volonté. Donc, par la prière à Dieu, l’étude de la Parole divine et la réflexion, je suis à même de me faire un jugement au mieux de mes connaissances et de mes opportunités, et si mon esprit a ainsi obtenu la paix, j’agis en conséquence ».
W.T. 4468 – 1909 (Extrait).