Dans ce vingtième siècle rempli de découvertes et rayonnant de progrès, où règnent, néanmoins, plus ou moins et sous diverses formes, l’exploitation de l’homme par l’homme, l’ignorance et la superstition, des peuples nombreux luttent pour améliorer leur existence et pour trouver le bonheur, la paix et la prospérité. En dépit des prodigieuses et multiples inventions dans tous les domaines, le mécontentement, l’insatisfaction augmente dans le monde entier. En outre, par suite des rivalités s’exerçant entre les grandes nations, la crainte d’une conflagration mondiale, d’une destruction de l’humanité vient s’ajouter aux soucis déjà existants. Les hommes s’aperçoivent de plus en plus qu’une grande menace pèse sur eux.
Devant ces faits, des hommes de bonne volonté font des efforts désespérés pour arrêter ces sombres nuages et sauver ainsi l’humanité. Leurs efforts, cependant, se montrent insuffisants, et ils voient, avec angoisse, que la situation se détériore de plus en plus.
Aussi beaucoup de personnes se demandent, avec anxiété, ce que seront les prochaines années.
Comment expliquer la détresse actuelle dans le monde
Comment donc expliquer cette situation et quel remède peut-on y apporter ? Selon les Saintes Ecritures, l’échec des hommes à établir la paix dans le monde est dû, d’une part à leur imperfection, d’autre part à leur éloignement plus ou moins grand des justes commandements de Dieu. C’est essentiellement pour ces raisons que l’histoire du monde n’est qu’un long récit de luttes dramatiques, de rivalités sanglantes, où des hommes de bonne volonté, désireux d’apporter le bien-être à leurs semblables, ont le plus souvent été submergés par d’autres humains violents, assoiffés de pouvoir et jaloux de la prospérité d’autrui. De plus, le progrès actuel, faute d’être employé pour le bien de tous, contribue dans bien des cas à accroître les discordes et les conflits.
Devant ces échecs et ces désordres, une grande partie des humains cherche à placer sa confiance dans ce qu’elle croit être encore le meilleur sur la terre, tandis que d’autres, en nombre de plus en plus grand, désabusés, ne savent plus à qui se confier.
A qui donc peut-on se confier ?
Où donc trouver l’Etre supérieur, capable de conduire sûrement tous les humains vers le bonheur et vers la paix véritables ? Qui donc pourrait garantir de façon absolue la joie pour tous et supprimer à la fois les conflits, les peines, les soucis, les maladies et même la mort sur cette terre ?
Beaucoup de personnes ne savent pas que nous vivons dans une époque particulière, que nous sommes à l’aurore d’une ère nouvelle, prédite par les prophètes, et qu’il existe un Etre supérieur, revêtu de la puissance divine, aimant la justice et le droit, capable de faire sortir l’ordre de la confusion et d’assurer un bonheur éternel aux humains.
Cet Etre spirituel supérieur, qui est Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Rédempteur de l’humanité, est actuellement présent dans le monde, quoique invisible, et Il est précisément l’Artisan de cette ère nouvelle qui verra l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre.
Qui est Jésus-Christ, pourquoi était-Il déjà venu sur terre dans le passé ?
Selon le témoignage des Saintes Ecritures, Jésus, avant sa première venue sur la terre, était un être spirituel de haut rang, le Logos, le Fils unique de Dieu. (Jean 1 : 3 ; Philippiens 2 : 5, 6). Il était venu sur terre pour racheter l’humanité condamnée, pour déposer Sa vie en faveur d’Adam et de sa race.
Lorsque Dieu eut terminé de préparer la terre afin de la rendre habitable et qu’il eut achevé de créer les êtres vivants qui remplissent la terre, tous selon leur espèce, Dieu créa l’homme à Son image et à Sa ressemblance (Genèse 1 : 26-27). Dieu créa Adam parfait, capable de faire le bien et de résister au mal. Mais lorsque survint l’épreuve, par suite du péché de sa femme qui s’était laissée séduire par le serpent (Satan), Adam transgressa la Loi divine et tomba sous le coup de la condamnation à mort (Genèse 2 : 17). C’est ainsi que la condamnation, par voie naturelle, s’étendit à tous les humains et qu’elle subsiste encore de nos jours.
Mais Dieu avait déjà conçu un plan pour sauver les humains du péché. Dans Sa prescience, II prévit la chute d’Adam qui, pourtant, possédait son libre arbitre. Il prévit aussi que les humains, au lieu de chercher à s’approcher de Lui, s’éloigneraient toujours plus loin de Ses saints commandements. Aussi, tout en laissant aux hommes la liberté d’agir à leur guise jusqu’à une certaine mesure et pendant une période déterminée, II mit en application Son grand Plan de salut dont le sacrifice de Jésus est le point central.
Jésus était donc venu sur la terre pour accomplir le trait le plus important du Plan de Dieu : le don de Sa vie en rançon pour toute l’humanité, afin qu’au temps marqué tous les humains, les justes comme les injustes (Actes 24 : 15), fussent réveillés du sommeil de la mort et eussent l’occasion de parvenir à la vie éternelle (I Tim. 2 : 6 ; Jean 5 : 28 ; Actes 17 : 31 ; Apoc. 22 : 17).
Jésus-Christ est mort pour tous
Certains mouvements religieux, ne parvenant pas à harmoniser les Saintes Ecritures, sous-estiment l’efficacité du sacrifice de notre Seigneur. Ils ne voient pas que, grâce à ce sacrifice, tous les humains, au temps marqué, seront réveillés du sommeil de la mort. Christ est mort pour tous. Il a pourvu au rachat d’Adam et de sa postérité et à leur libération du péché et de la mort. En d’autres termes, II a donné Sa vie en rançon pour toute l’humanité. Il est écrit : « II y a un seul Dieu et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tim. 2 : 5, 6).
Le terme rançon, dans le Nouveau Testament, a un sens bien défini. En Marc 10 : 45, il est traduit de l’expression grecque lutron anti, qui signifie « prix équivalent ou correspondant à ». Dans le verset 6 de 1 Timothée, chapitre 2, Saint Paul emploie les mêmes mots, mais il les compose différemment. Il écrit antilutron qui veut dire « prix équivalent à ». La signification de ces mots grecs nous permet de comprendre la philosophie de la rançon qui est celle-ci : par sa désobéissance, Adam, homme parfait, perdit son existence, ses droits à la vie ; par Son sacrifice, Jésus-Christ, homme parfait, fournit le prix équivalent, la valeur exacte de l’existence d’Adam et de sa postérité. Ainsi, l’homme Christ-Jésus Se livra Lui-même à la mort comme rançon ; II se substitua dans la mort à Adam le père (et à la race qui avait perdu la vie en lui) ; II fut de cette façon une rançon pour tous, un substitut, un prix correspondant.
Le mot « rançon » (antilutron) exprime donc le rachat d’Adam et de toute la race humaine.
Si Jésus est mort pour tous il y a près de 2.000 ans, pourquoi la mort et le mal existent-ils encore ?
Certains pourraient demander : si Jésus est mort pour tous il y a près de 2.000 ans, pourquoi le mal continue-t-il de prédominer et la résurrection des humains n’a-t-elle pas encore commencé ? La réponse à cette question se trouve clairement exprimée dans la Bible.
Dans le Plan de salut qu’il a conçu, Dieu a prévu de choisir d’entre les humains une classe de personnes qu’il désire associer à Son Fils dans le gouvernement futur de la terre. Dieu appelle à Lui des personnes qui ont faim et soif de justice et sélectionne encore parmi ces appelés ceux qui sont d’une fidélité à toute épreuve et qui doivent former un « Petit Troupeau », la classe des « Elus », l’« Eglise du Dieu vivant » (Luc 12 : 32 ; Matthieu 22 : 14 ; 1 Timothée 3 : 15).
Ce choix s’accomplit durant le présent âge de l’Evangile, période allant de la mort et la résurrection de Jésus jusqu’à l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. Cette classe de personnes appelée à régner avec Christ doit, avant d’obtenir un tel honneur, être éprouvée à fond. Le mal qui prévaut pendant l’âge actuel sert, entre autres, à mettre à l’épreuve, à discipliner et à préparer cette Eglise. Si donc le mal n’avait pas été permis jusqu’à présent, le sacrifice de notre Seigneur et de Son Eglise eût été impossible. Bien que n’étant pas l’auteur du mal, Dieu s’en sert pour faire avancer Ses gracieux desseins (1 Pierre 2 : 21, 22).
Lorsque le dernier membre de l’Eglise aura enduré l’épreuve avec succès, qu’il aura été suffisamment préparé et qu’il aura eu part à la première résurrection au même titre que les autres membres, ses prédécesseurs, la résurrection générale des humains commencera et se poursuivra graduellement pendant presque un millier d’années. L’ordre dans lequel les humains seront réveillés du sommeil de la mort sera le suivant : les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers (Apoc. 20 : 6 ; Matthieu 20 : 16).
C’est donc pour cela, en partie, que la résurrection générale des humains n’est pas survenue tout de suite après celle de Jésus.
La véritable Eglise de Dieu
Devant la multitude de confessions religieuses se réclamant toutes de Christ, bon nombre de personnes se demandent aujourd’hui quelle est la véritable Eglise de Dieu. La vraie Eglise ne représente pas l’ensemble des édifices, faits de mains d’hommes, dans lesquels on se rassemble pour un service religieux. Elle ne s’identifie pas exclusivement à telle ou telle organisation religieuse. Elle se compose, indépendamment de toute secte formée par les hommes, de tous ceux qui se sont consacrés à Dieu pour faire Sa volonté et qui marchent fidèlement sur les traces de Jésus-Christ, leur Sauveur et Seigneur (Matthieu 12 : 50 ; 16 : 24). Les noms de ses membres ne se trouvent pas inscrits dans des registres tenus par des hommes, mais dans les cieux (Héb. 12 : 23). L’Eglise, comme son nom l’indique, est l’Assemblée de tous les fidèles ayant vécu et vivant encore durant le présent Age de l’Evangile.
La Bible nous donne deux critères essentiels par lesquels nous pouvons reconnaître ceux qui font partie de cette Eglise universelle et ceux qui n’en font pas partie. Jésus, s’adressant aux vrais Chrétiens, déclara : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que tous connaîtront que vous êtes mes disciples » (Jean 13 : 35). Pour ce qui est maintenant des Chrétiens de nom et des faux docteurs, le Seigneur, mettant en garde Ses disciples, fit cette déclaration : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » ; II ajouta ensuite : « Ce n’est pas quiconque me dit : Seigneur, Seigneur !… qui entrera dans le Royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père » (Matthieu 7 : 16, 21).
Le martyr des saints pendant l’Age de l’Evangile
Ces fruits se sont fait voir d’une manière éclatante tout au long de cet Age évangélique. Si nous portons nos regards vers les siècles passés, nous pouvons aisément reconnaître ceux qui ont produit de bons fruits, et ceux qui en ont produit de mauvais.
Nombreuses étaient les communautés de Chrétiens qui, désireux d’être agréables à Dieu, se mirent à étudier les Saintes Ecritures et à les mettre scrupuleusement en pratique. Nous savons combien ils furent haïs à cause de cela, et avec quelle violence ils furent persécutés. Beaucoup durent fuir à l’étranger ou se cacher dans des lieux inhabités, mais le plus grand nombre subit la torture et fut mis à mort, soit par le bûcher, soit par l’épée. C’est ainsi que quelques dizaines de millions de personnes périrent à cause de leur foi.
Ce qui est incroyable, mais malheureusement vrai, c’est que ces massacres furent perpétrés au nom de Dieu, par des personnes qui se réclamaient de Christ et qui prétendaient défendre la cause du droit et de la vérité de l’Evangile. Ces personnes n’avaient certainement pas pris garde à cet enseignement du Christ : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous outragent » (Luc 6 : 27, 28). Le Seigneur avait d’ailleurs prévu ces violences, et II ne manqua pas d’en avertir Ses disciples en ces termes : « L’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils le feront parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi » (Jean 16 : 2,3).
Dans ces siècles d’obscurantisme et de superstition, c’est surtout de ces martyrs-là que se composait la véritable Eglise de Dieu. C’est parmi eux que l’on peut identifier les vrais enfants de Dieu, plutôt que parmi ceux qui firent preuve de tant de violence et qui portèrent de si mauvais fruits.
Le retour de Jésus-Christ
Beaucoup de personnes, ne connaissant pas les desseins de Dieu, peuvent se demander pendant combien de temps encore Dieu permettra au mal de prédominer sur la terre et quand Son Royaume sera enfin établi. Dans très peu de temps, répondent les Saintes Ecritures. L’établissement d’un royaume implique la présence d’un roi. Or, Jésus Christ, le Roi légitime de la terre est de retour. Lors de Son premier avènement, II avait déclaré à Ses disciples, au moyen d’une parabole, qu’il s’en allait dans un pays éloigné, pour être investi de l’autorité royale, et qu’il reviendrait ensuite (Luc 19 : 12). Il est maintenant revenu et est présent, quoique invisible. En effet, depuis Sa résurrection, II n’est plus un être humain, mais un Etre spirituel, invisible à l’œil humain, comme le sont les autres créatures spirituelles de Dieu.
Beaucoup de Chrétiens ont cru que Jésus reviendrait en chair, portant encore les stigmates sur Son corps ; mais un rassemblement et une étude approfondie des textes bibliques se rapportant à cette seconde Présence font voir clairement que Jésus ne reprendra pas la vie humaine qu’il donna comme prix de rançon, mais qu’il conservera à jamais la nature divine que Dieu Lui a accordée, la nature spirituelle la plus élevée, qu’aucun homme ne peut voir de ses yeux naturels.
Signes et preuves de la seconde Présence de Christ
Tout le monde s’accordera à dire que, depuis presque un siècle, beaucoup de bouleversements se sont produits sur la terre. Nous sommes, pour ainsi dire, entrés dans une nouvelle ère, dans une ère rayonnante de progrès, de savoir et de lumière. Le monde entier semble sortir d’une longue létargie et aspire à la liberté, à l’égalité et au bien-être comme jamais auparavant. Beaucoup de personnes, s’habituant à la rapidité du progrès, manquent de reconnaître que les prodigieuses réalisations actuelles ne sont pas le résultat d’une lente et régulière évolution s’étirant sur plusieurs millénaires, mais qu’elles se sont produites dans l’espace d’à peine un siècle. Ce brusque accroissement de la connaissance dans tous les domaines est dû à la présence de Christ.
Le Prophète Daniel déclare que lorsque se lèvera (reviendra) Micaël (Christ), il en résultera un accroissement de la connaissance dans tous les domaines ; alors aussi « plusieurs courront ça et là » (allusion aux nombreux et rapides voyages de notre époque). Daniel 12 : 4.
Dans l’Apocalypse, il est écrit que Christ ferait toutes choses nouvelles (21 : 5). Et, en effet, tout est en train de changer dans le monde, non seulement dans le domaine technique, mais aussi dans le domaine des idées. Ce renouveau qui grandit est le prélude de l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre.
Un autre signe probant, parmi beaucoup d’autres, de la Présence de Christ, est le retour des Juifs en Palestine et la création de leur Etat. Leur retour fut prédit il y a quelques milliers d’années comme devant survenir à la fin des temps, lorsque les nations se rassembleraient en vue d’un grand conflit. Le Seigneur Jésus déclara en effet : «Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les païens, jusqu’à ce que les temps des nations païennes soient accomplis » (Luc 21 : 24). Et le prophète Joël s’exprima en ces termes : «En ces jours-là, et au temps où je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem, je rassemblerai toutes les nations, et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat. Là, je les appellerai en jugement ». (Joël 3: 1,2).
Œuvre actuelle de Jésus-Christ dans le monde.
Si nous voulons connaître les conséquences de l’accroissement de cette connaissance dans le monde, la Bible est là pour nous les indiquer. Elle nous dit : « Ses éclairs (la lumière, la connaissance) illuminent le monde : à cette vue la terre (la société humaine organisée) tremble. Les montagnes (symbolisant les royaumes) fondent comme de la cire» (Psaume 97: 4, 5). En projetant la lumière, symbole de la connaissance, Jésus-Christ dévoile aux hommes les injustices, les abus, les erreurs. Il éclaire aussi les humains, leur fait connaître leurs droits et fait naître en eux un désir de liberté, d’indépendance et d’égalité. D’où les troubles, les révolutions, les grèves et les manifestations populaires qui se produisent un peu partout dans le monde.
Pendant des milliers d’années, rien ne changeait véritablement sur cette terre, mais depuis environ un siècle toutes choses se transforment et deviennent nouvelles. Cependant, si le progrès augmente, l’homme ne s’améliore pas. Bien au contraire, un esprit de désobéissance, de révolte, d’orgueil et de colère anime de plus en plus les nouvelles générations. Le péché, n’étant pas encore supprimé, continue son œuvre néfaste. C’est pourquoi l’homme, en dépit des nouvelles aspirations qui naissent en lui, et bien qu’étant en mesure d’accomplir des merveilles, grâce à la connaissance venant d’En-haut, continue de sombrer dans le péché et se dégrade de plus en plus, tant moralement que physiquement.
Cette connaissance, mise au service d’hommes pécheurs, contribuera ainsi au renversement des institutions mauvaises, de la structure sociale actuelle, et hâtera la venue du Royaume de Dieu qui doit s’étendre à toute la terre.
Conséquence des éclairs divins sur les faux systèmes religieux.
Nul doute que l’action de notre Seigneur, se manifestant par les éclairs qu’il lance et qui, en illuminant le monde, révèlent de plus en plus les erreurs et les faux enseignements imaginés dans les siècles passés, gêne considérablement les credo des églises nominales de nos jours, leurs confessions de foi, dont la plupart ont été fabriquées pendant le moyen-âge, durant les siècles de ténèbres et d’ignorance. Consciente du danger qu’elle court et effrayée par les bouleversements qui se produisent dans le monde, par la chute des royautés et de nombreuses institutions mauvaises, la prétendue Chrétienté déploie tous ses efforts pour ne pas sombrer, clame et recherche une union urgente et rapide de toutes les dénominations religieuses entre elles, ainsi qu’une union plus étroite avec les pouvoirs civils, que précisément Jésus Christ écarte de plus en plus.
Chute de la Chrétienté nominale
Les Saintes Ecritures nous enseignent, cependant, que la Chrétienté de nom ne réussira pas à échapper au jugement de Dieu, et que sa chute fera beaucoup de bruit. D’après les Ecritures, les diverses dénominations religieuses, qui forment l’ensemble de la Chrétienté nominale, parviendront à une union presque totale entre elles ; leur influence croîtra et elles s’élèveront dé nouveau, mais pour un temps très court (Apoc. 17: 8, 12). Déjà un conseil œcuménique d’églises, groupant plus de deux cents confessions religieuses, a été constitué, et il faut s’attendre à ce qu’un approchement plus étroit s’établisse entre ce Conseil et la principale des églises nominales.
En rapport avec l’élévation en influence de ces prétendues églises de Dieu, il faut s’attendre, nous dit la Bible, à ce que les vrais Chrétiens, qui prétendent que l’union conforme à la volonté de Dieu ne peut se faire que sur la reconnaissance d’un seul Seigneur, d’une seule foi, d’un seul baptême et d’une seule espérance (Ephésiens 4 : 4, 5), soient mis à l’index et, finalement, traités de la manière décrite en Apocalypse 13 : 11 à 18. Cependant, cette défaite des derniers membres de la véritable Eglise de Christ ne sera qu’apparente, car Jésus a dit : « Celui qui aura perdu sa vie cause de moi la retrouvera» (Math. 16: 25), et aussi : «A celui qui vaincra et accomplira mes œuvres jusqu’à la fin, je donnerai tout pouvoir sur les nations ; il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il les brisera comme des vases d’argile » (Apoc. 2: 26, 27). C’est ainsi que vaincue selon la chair par ses ennemis sur la terre, l’Eglise triomphera d’eux dans le ciel en participant, avec son Seigneur, au renversement et à la destruction de leurs systèmes prétendument religieux. Babylone (la Chrétienté), est-il écrit, semblable à une grande meule de moulin, sera précipitée avec violence dans la mer (les masses anarchiques), et on ne la retrouvera plus (Apoc. 18 : 21).
L’anarchie qui sévira alors englobera le monde entier et, seule, l’intervention de Dieu Sauvera les humains d’une destruction totale. — Daniel 12: 1; Matt. 24: 22.
Tous les humains reviendront à la vie.
Après que Dieu sera intervenu dans les affaires des hommes et qu’il aura mit fin à l’anarchie, commencera le glorieux règne de Christ. Tous les humains sans exception, les justes comme les injustes, seront alors appelés progressivement hors des tombeaux et auront la possibilité de revenir à l’état de perfection et d’obtenir la vie éternelle (Jean 5 : 28 ; Actes 24 : 15). Riches ou pauvres tous seront réveillés du sommeil de la mort, y compris ceux qui ont crucifié Jésus (Zacharie 12 : 10), car Christ est mort pour tous. « Comme tous meurent en Adam, de même tous revivront avec le Christ, mais chacun à son propre rang» nous dit la Bible (1 Cor 15 : 22).
Le glorieux règne de Christ.
Le règne de Christ, qui doit durer un millier d’années, sera à la fois une période de jugement et de rétablissement. (Matthieu 25: 31-46 ; 19: 28) Les humains, après être sortis du sépulcre, seront jugés, soumis à une épreuve qui déterminera ceux d’entre eux qui seront dignes ou indignes de la vie éternelle. Chacun sera éclairé par la lumière de la Vérité et aura l’occasion de se mettre en harmonie avec Dieu et avec Ses justes lois. Ceux qui se soumettront aux lois régissant le nouveau Royaume et qui les mettront en pratique, recevront l’aide nécessaire pour se relever progressivement du péché et pour parvenir finalement à la perfection mentale, morale et physique qui sera exigée pour hériter la vie éternelle. Les obstinés, par contre, tous ceux qui ne voudront pas se corriger, ni mettre en pratique la loi divine, seront détruits, retranchés dans la seconde mort, de laquelle il n’y aura pas d’espoir de résurrection La terre entière deviendra alors un paradis, où la paix, l’amour et la joie dureront toute l’éternité Dans l’Apocalypse, il est écrit ; « Voici le Tabernacle de Dieu parmi les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple ; Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil ni cri, ni souffrance; car les premières choses auront disparu ». — Apoc. 21 : 3, 4.