« Au commencement était la Parole [le Logos], et la Parole [le Logos] était avec le Dieu, et la Parole [le Logos] était un Dieu. Elle était au commencement avec le Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » — Jean 1 : 1, 2, Diaglott, traduction interlinéaire.
Le Logos fut la première création de Jéhovah, de Dieu, pour ce qui a trait aux êtres intelligents. Longtemps avant que l’homme fût créé, ou que notre terre fût tirée de son état chaotique, longtemps avant que les anges et les chérubins fussent créés, la Puissance divine donna le jour à un Fils sur le plan spirituel, au Premier Engendré de Jéhovah, à un Fils qui fut glorieux, parfait, admirable, la propre image de Dieu.
Cet Etre glorieux est nommé dans notre texte le Logos, la Parole, le Message, l’Expression de Dieu. Dans l’Ancien Testament, Il est symboliquement désigné par le terme la « Sagesse » (Prov. 8: 22-30) « L’Eternel m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvre » d’ancienneté… j’étais alors à côté de lui son nourrisson, j’étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui.»
Ce Puissant, personnifié par la Sagesse, est, déclare St. Paul, « le Premier-né de toute la création » (Col. 1:15-18). Le Psalmiste se réfère à Lui d’une manière analogue, L’appelant le « Premier-né » de l’Eternel, « le plus élevé des rois de la terre » (Ps. 89: 28). Jésus aussi indique qu’Il possédait une existence pré-humaine quand Il dit : « Avant qu’Abraham fût, je suis » (Jean 8: 14, 23, 58). Le Christ glorifié, élevé au ciel, déclara dans la vision de l’Apocalypse la même importante Vérité, disant qu’Il fut « le Commencement de la création de Dieu » (Apoc. 3: 14). Il affirma encore: « Je suis le Premier et le Dernier. » — Apoc. 1:17; 2: 8.
Tous ces versets corroborent pleinement la déclaration mentionnée dans notre texte et affirmant que Celui qui, par la suite, devint le Rédempteur du monde, existait longtemps auparavant, ayant été le premier Fils de Dieu. Il fut premier en raison non seulement de Son ancienneté, mais aussi de l’honneur, de la dignité et du rang qui furent Siens et qui dépassaient ceux de tous les autres fils de Dieu. Personne d’entre ces derniers n’était, comme Lui, une Création directe de l’Eternel. En effet, « toutes choses ont été faites par elle [par le Logos], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle ». Il ne fut pas Créateur au sens premier, mais au second sens de ce mot. Il fut l’Agent actif de l’Eternel dans toute l’œuvre créatrice subséquente. Ainsi, non seulement Il fut le Premier-né de toute la création, mais, pris individuellement, Il fut aussi la dernière création de l’Eternel. Avec cette affirmation concordent les paroles de St. Paul: « Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses… et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses ». — 1 Cor. 8: 6.
Il est certain que beaucoup ne sont pas arrivés à apprécier la personnalité divine de l’Eternel ni la grandeur de Celui qui est nommé « le Fils de Dieu ».
Dans les âges de ténèbres.
Il fut un temps où les membres du Peuple de Dieu ne possédaient pas la Bible dans leur propre langue, où l’aptitude à la lire était extrêmement limitée et où personne ne possédait ces merveilleuses Bibles (avec références et concordances) si généralement répandues aujourd’hui. Nous ne devrions pas nous étonner si, en ce temps éloigné, des erreurs ayant produit la confusion s’insinuèrent dans la foi traditionnelle de l’Eglise. Les Juifs prétendaient que Jésus de Nazareth était un imposteur et que Ses puissantes œuvres étaient accomplies sous l’influence de l’ange déchu Béelzébul. Trouverions-nous étrange que dans le feu de la discussion certains d’entre les disciples de Jésus eussent allégué des choses déraisonnables à Son sujet, dans leurs efforts pour s’opposer à la théorie qui faisait du Messie un simple homme pécheur?
Nous ne sommes donc pas surpris de constater qu’au début du troisième siècle furent produites, au nom de Christ et de Ses Apôtres, des allégations que n’ont jamais autorisées ni Christ ni les Apôtres. Ces derniers déclarèrent que Christ était « Fils de Dieu avec puissance », qu’Il était «saint, innocent, sans souillure et séparé des pécheurs » (Rom. 1 : 4; Héb. 7 : 26). Le Maître Lui-même affirma: « Mon Père est plus grand que moi. » Il est « au-dessus de tous »; « Il m’a envoyé »; « Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé ». « Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon cœur. » — Jean 14: 28; Eph. 4: 6; Jean 6: 38; Ps. 40: 9.
Il est vrai que le Seigneur déclara aussi: « Moi et le Père nous sommes un »; mais Il montra en quoi consistait cette unité : c’était une unité de volonté, d’intention, de travail. Il avait complètement soumis Sa Volonté à celle du Père ; Il avait fait sienne la volonté du Père ; c’est pourquoi Lui et le Père étaient un. — Jean 5 :19-23 ; 10 : 30.
Le Maître illustra encore cette unité quand Il pria pour Ses disciples, disant: « Que tous soient un… comme nous sommes un ». (Jean 17: 11, 21, 22). Evidemment, le Maître ne pria pas pour que Ses disciples devinssent un en personne, mais qu’ils parvinssent tous à une unité d’esprit, à une unité de cœur, à un même état d’âme par leur fidélité et leur obéissance à la Parole et à l’Esprit de Dieu. Et ce genre d’unité, déclara-t-Il, était celui qui existait entre le Père Céleste et Lui-même.
Abandonnant la simplicité des enseignements de Jésus et des Apôtres, certains allèrent jusqu’à dire, déclaration extrême, que Jésus fut Son propre Père, que les termes Père, Fils et Saint Esprit s’appliquaient tous à une même personne qui se manifesta au monde de trois façons différentes, variant selon le terme en cause, qu’il y avait un Dieu sous trois aspects. D’autres adoptèrent un point de vue différent, prétendant que le Père, le Fils et le Saint Esprit étaient trois Dieux qui opéraient comme s’ils en étaient un seul. Ces théories humaines, anti bibliques, à mesure qu’elles étaient acceptées, produisirent de la confusion. Et quand on leur demande comment trois personnes peuvent, logiquement, en être une, et comment une personne peut être trois personnes égales en gloire et en puissance, ces gens ne savent bien entendu pas quoi répondre. D’où leur subterfuge: « C’est un grand mystère que personne ne peut expliquer ».
Nous ne devrions pas nous étonner, de ce que nous connaissons de la structure de la nature humaine, qu’à ces points de vue extrêmes aient été opposés d’autres points de vue de l’extrême opposé ; selon certains d’entre ces derniers, Jésus était un simple homme ; Il naquit comme naissent les autres hommes ; Joseph fut Son père, etc. Ainsi se voit le danger qu’il y a à s’éloigner de quelque façon que ce soit des enseignements précis de la Parole de Dieu.
Il devrait être inutile de dire à des étudiants de la Bible que dans la Bible il n’y a rien qui annonce une trinité de Dieux. Un seul passage est cité pour prouver la Trinité : 1 Jean 5 : 7, 8 ; ce passage n’est jamais mentionné par les exégètes bibliques, parce que tous savent qu’il a été altéré ; au septième siècle, y ont été ajoutées plusieurs mots que l’on ne trouve dans aucun manuscrit du Nouveau Testament de date antérieure. Et ces adjonctions rendent absurdes ces versets considérés dans leur ensemble.
Tournez vos Bibles à la page où se trouve ce passage et biffez-y les mots apocryphes suivants dans le verset sept : «… dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un » ; et dans le verset huit : «… et il y en a trois qui rendent témoignage sur terre » [ces mots apocryphes se trouvent encore dans la version anglaise communément appelée « version autorisée », ou « version du Roi Jacques ». Par contre, ils ont été éliminés des Bibles françaises contemporaines telles les versions Segond, Synodale, Darby. Ils l’ont même été des versions catholiques modernes, comme celle du Cardinal Liénart, celle des Moines de Maredsous et celle appelée « Bible de Jérusalem », ce qui prouve bien leur caractère inauthentique. Trad.].
Après avoir ainsi éliminé ces adjonctions apocryphes, et ôté du précieux onguent le poison de l’erreur introduit dans le but de tromper, parce qu’il ne s’est trouvé aucun verset pour soutenir la doctrine de la trinité, vous serez alors à même de lire cette portion de la Parole de Dieu dans sa pureté et sa simplicité. Vous en aurez alors chassé pour toujours la partie « mystérieuse ». Ces versets s’accorderont pleinement avec la Bible entière pour déclarer : « Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses… et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (1 Cor. 8 : 6). Combien absurde est ce passage qui se lit dans notre Version Commune [il s’agît de la version anglaise appelée « Version autorisée » ou « Version du Roi Jacques », trad.] et selon lequel le Père, le Fils et le Saint Esprit témoignent dans le Ciel que Jésus est Fils de Dieu!
La pure Parole de Dieu présente la vérité d’une manière simple et merveilleuse : le grand Créateur, le Père de toutes miséricordes, est Jéhovah Dieu. Il a un Fils, un Unique Engendré, qui doit encore devenir le Sauveur ou Libérateur de tous ceux d’entre la race d’Adam qui voudront accepter la grâce de Dieu pourvue en Lui. Et il y a un Saint Esprit, « l’Esprit de Vérité », « l’Esprit de Sagesse », « l’esprit de sobre bon sens », l’esprit de la puissance, de l’énergie, de la volonté, de la pensée du Père. Cet esprit est aussi l’esprit du Fils, et il doit être également l’esprit, la disposition, la pensée de tous ceux qui viennent actuellement au Père, comme fils, par l’adoption préparée en Christ Jésus.
L’unique Engendré, honoré
Avant que débutât la création de Dieu, avant que l’Unique Engendré du Père devînt l’Alpha de la création, le Père avait formé en Lui-même de magnifiques desseins en rapport avec Son admirable Plan relatif à l’éternel futur. Dans ce Plan étaient compris ce monde, le genre humain, la permission du péché, la rédemption de l’homme, du péché et de ce qui en est la pénalité, la restauration qui doit être accomplie par le Royaume du Messie, et l’œuvre glorieuse éternelle qui consistera en des créations subséquentes dans un monde après l’autre.
Mais, comme le déclara le Maître, le Père avait gardé ces choses en Son pouvoir, en Lui-même. Il ne les divulga pas aux anges, ni même à Son « Fils Unique Engendré », tendrement aimé. Nous avons vu que ce secret divin, ce dessein divin fut symboliquement représenté dans le rouleau entre les mains de Jéhovah, décrit en Apocalypse 5 : 1. Et nous avons vu qu’il a été révélé à l’Agneau, à l’Unique Engendré, après que Celui-ci eut été immolé, après Sa consécration au Jourdain, et cette révélation Lui fut accordée dans sa plénitude après Sa mort au Calvaire, quand Il monta au Ciel et qu’Il f ut glorifié, s’asseyant à la droite de la majesté du Père. — Actes 2 : 32, 33.
Mais avant que le Logos fût fait chair, avant qu’Il se mît en devoir de devenir le Rédempteur de l’homme, Il en reçut du Père Céleste la glorieuse proposition. Le Père Céleste informa le Fils qu’Il avait un plan, un « rouleau », dont l’exécution devait être confiée à Celui qui s’en montrerait digne en démontrant sa fidélité à la volonté divine.
Il est écrit que Dieu envoya dans le monde Son Fils Unique Engendré, mais nous ne devons pas en déduire que Celui-ci se plaça sous le commandement divin, et qu’un refus de Sa part aurait signifié qu’Il s’attirait la colère de Dieu et tombait dans la déconsidération. Ce sujet s’éclaire pour nous lorsque nous prêtons attention à ce qu’en dit l’Apôtre. Celui-ci déclare que le Messie quitta la gloire qu’Il avait auprès du Père avant que le monde fût, s’humilia jusqu’à prendre forme humaine et se consacra ensuite jusqu’à la mort, et tout cela en raison de la joie que le Père Lui avait fait entrevoir. La joie proposée au Logos était:
(1) De servir, de cette manière, les gracieux desseins du Père Céleste.
(2) De libérer le genre humain de l’état de péché et de mort dans lequel Adam a plongé tous les hommes par un seul acte de désobéissance.
(3) De plus, la promesse Lui était faite de recevoir l’honneur et la distinction attachés au Royaume Messianique par lequel le genre humain doit être béni et relevé.
(4) Il lui était promis qu’une classe spéciale, la classe de l’Epouse, serait choisie d’entre la race humaine rachetée, une classe dont les membres se distingueraient comme Lui par la loyauté envers Dieu et envers le principe de la justice, et qui, après avoir été fidèles jusqu’à la mort seraient comme Lui élevés lors de la Première Résurrection de la condition terrestre à la condition céleste, bien au-dessus des principautés, des puissances et de tout nom qui peut se nommer.
(5) Il Lui était promis une distinction personnelle qui consisterait, pour toute l’éternité, en une participation aux attributs propres à la nature divine ; Il posséderait non seulement gloire et honneur, mais aussi l’immortalité ; la vie Lui serait inhérente en sorte que pour Lui mourir serait impossible. — Jean 5 : 26 ; Héb. 1 :1-3.
En vue de cette joie, Il abandonna Sa gloire, Il fut fait chair, Il sacrifia Sa vie terrestre ; et, ressuscité d’entre les morts, Il entra dans la joie qui Lui a été promise. Depuis, Il attend le complètement de l’Eglise, de Son Epouse, des membres de Son Corps, ayant reçu l’assurance qu’alors le Père Lui donnera les nations pour héritage et les extrémités de la terre pour possession, et ce afin qu’Il lie Satan, supprime le péché, relève le pécheur et fasse émerger un ordre éternel de la confusion régnant sur terre, par la destruction des méchants obstinés.
Un Dieu, mais non le Dieu
Comme le savent tous les exégètes bibliques, le mot elohim dans l’hébreu de l’Ancien Testament, est un pluriel… On lit ainsi dans la Genèse « L’Elohim [Dieux] dit : Faisons l’homme à notre image ». Ces paroles s’appliqueraient bien à propos au Père Céleste et au Fils Céleste, et ceci dans un accord complet avec ce que dît notre texte : « Rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle [sans le Logos] ». Le mot Elohim signifie littéralement les puissants, les forts, les grands. Assurément, il serait tout à fait convenable de considérer le Logos comme puissant, grand, fort, dans Sa fonction d’Agent actif du Tout-puissant, de Jéhovah, qui est aussi appelé le Puissant Elohim.
Ce mot elohim est employé non seulement en rapport avec le Père Céleste et Son Fils Céleste, mais aussi en rapport avec des anges, messagers de Dieu et de Christ, revêtus de puissance en vue de l’accomplissement de la volonté de Dieu. « Qu’est ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, que tu le visites ? Tu l’as fait de peu inférieur aux anges [elohim]. » (Ps. 8 : 4, 5, Darby). Remarquez en outre que ce mot elohim est appliqué à des hommes ; quand ils furent désignés par Dieu et qu’ils agirent comme agents de Dieu, ils furent des « puissants », des « elohim ».
On lit ainsi à propos des soixante-dix juges d’Israël désignés par Moïse : « Son maître le fera venir devant les juges » (elohim). — Ex. 21 : 6, Darby.
Nous avons traduit le texte objet de notre étude d’une manière très littérale, montrant la distinction subtile existant dans l’original grec et n’apparaissant pas dans nos versions. Comme étudiants de la Bible, nous n’avons pas, dans le passé, été suffisamment critiques dans notre étude de la Parole de Dieu. Mais actuellement, grâce à la providence divine, il est possible, même à ceux qui n’ont pratiquement aucune connaissance du grec et de l’hébreu, de bien comprendre les Ecritures.
Notre texte, dans nos versions communes, rend faussement la véritable pensée exprimée par l’original ; mais, de la manière dont nous l’avons rendu, le sujet qu’il traite est si simple et si clair qu’un enfant peut le comprendre. Jéhovah Dieu existe d’éternité en éternité et n’eut pas de commencement. Le Logos, Lui, eut un commencement; Il fut Lui-même le commencement. « Au commencement était la Parole [le Logos], et la Parole [le Logos] était un Dieu. » Il fut un Etre puissant, le Commencement de la création, la Première et la Dernière création du Dieu, du Tout-puissant, de qui et par qui sont toutes choses.
Tout honneur, toute majesté et toute adoration reviennent en premier lieu au grand Père des lumières ; c’est vers Lui que Jésus dirigea l’attention de Ses disciples en disant : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ». (Matth. 6 : 9). En conséquence, il sera toujours des plus convenable, au sens absolu de ce terme, d’élever nos requêtes au Père des Lumières, de qui procèdent toute grâce excellente et tout don parfait (Jacques 1 : 17).
Il a plu au Père d’honorer si hautement Son Fils engendré le premier, de récompenser si grandement Sa fidélité jusqu’à la mort et de Le rendre à ce point, en toutes choses, Chef de l’Eglise, Son Corps, qu’il sied éminemment que, selon le langage du Maître, « tous honorent le Fils comme ils honorent le Père » (Jean 5 : 23). Les hommes ne devraient cependant pas honorer le Fils à la place du Père ; Celui-ci déclare, en effet : « Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. » (Esaïe 42 : 8). Le Christ élevé doit être honoré, bien plus, adoré, parce que le Père L’a hautement élevé.
Il existe en outre une raison spéciale pour laquelle tous ceux qui reconnaissent en Jésus le Rédempteur du monde, devraient admettre qu’il convient de L’associer avec le Père dans leurs pensées et leurs prières. C’est que, par ordonnance divine, Il est l’Avocat de l’Eglise auprès du Père ; Il est Celui par qui nous sommes agréables à Dieu. Cette convenance incombera également au monde à l’avenir, d’un bout à l’autre du Règne du Messie; alors en effet le Messie sera le Médiateur du monde ; Il se tiendra entre Dieu et les hommes jusqu’à ce que, par le moyen de Son Royaume de médiation, Il ait relevé le genre humain du péché, de la dégradation et de la mort, et l’ait ramené à l’état de justification effective et à la concorde avec Dieu.
Sermon du Pasteur Russell. Page 491 de l’ouvrage « Pastor Russell’s Sermons »