(Genèse 1: 1-25)
« Au commencement Dieu créa les cieux et lu terre. »
Nous ne croyons pas utile de discuter ici les six périodes de la création même. Ces dernières sont largement expliquées dans le volume 6 des « Etudes des Ecritures » Etude I, en harmonie avec les meilleures découvertes géologiques.
Nous nous limiterons ici à noter les récits de la Bible attestant l’existence du Créateur (Ps. 90: 2) d’éternité en éternité.
Notre leçon et St. Jean 1: 1 qui dit: qu’«au commencement était la Parole, et la Parole était avec le Dieu et la Parole était un Dieu» sont deux choses très distinctes. Le commencement mentionné ici était évidemment bien antérieur au commencement de la création, des cieux et de la terre, puisque notre Seigneur était le « commencement de la création du Dieu [Jéhovah]», et que le pouvoir divin était exercé par lui dans la création des différents ordres d’anges, car: « Toutes choses ont été faites par lui [le Logos], et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui » (Apoc. 3 14; Jean 1: 3,10). Cette déclaration d’une si haute importance embrasse aussi l’œuvre créatrice qui nous occupe et prouve que l’Unique Engendré du Père, le commencement de sa création, était le surintendant, l’agent actif de tout ce qui a rapport à la création de la terre et de ses habitants.
L’homme créé à l’image de Dieu
(Genèse J, 26 — Il, 25)
« Dieu créa l’homme à Son image, il le créa à l’image de Dieu ».
Bien des « apôtres » de la science s’obstinent aveuglément à ignorer la puissance et si possible l’existence même du divin Créateur, ils essayent d’expliquer tous les phénomènes par de pseudo-lois de la nature. Ils prennent la grande variété dans la nature et la relation évidente entre quelques-unes de ses parties, comme preuves, que ces dernières ont toutes la même origine. La cible de leurs coups c’est l’homme et la déclaration scripturaire qu’il était la création spéciale de Dieu; leur vif désir est de réfuter cette attestation biblique. Ils construisent donc une théorie d’évolution, par rapport à la plante et à la vie animale, et l’appliquent ensuite à l’homme, en prétendant Qu’il est un résultat de ce procédé naturel d’évolution.
L’un ou l’autre dira: quelle différence cela fait-il? Laissons-les se rendre compte de l’origine de l’homme selon leur choix. C’est admis que présentement il n’est pas un singe — pourquoi disputer ou discuter sur ce sujet? Trêve de discussions! faisons mieux valoir ce que nous sommes. Il y a là une apparence de sagesse, mais ce n’est pas « la sagesse d’en haut qui est premièrement pure, ensuite paisible» (Jac. 3: 17). C’est une sagesse qui n’est pas du tout pure, ni sage; elle ignore Dieu et ses révélations sur ce sujet, elle n’a égard qu’à la sagesse humaine, qui n’est que divination humaine basée sur une apparence douteuse. L’accepter ne signifie pas seulement se fonder sur une conjecture humaine, mais bien pis —cela signifierait rejeter le système entier de la vérité divine qui nous est offerte dans la Bible. Elle est en conflit avec chaque énonciation du Livre sacré depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse; quant à l’origine de l’homme, la violence du conflit est telle que si l’une est vraie l’autre est nécessairement fausse.
Puisque beaucoup ne discernent pas cette absurdité et semblent penser que la théorie de l’évolution de l’origine de l’homme donnant à Adam un singe pour ancêtre n’est pas en conflit avec les doctrines du christianisme et de la Bible en général, profitons de cette occasion pour constater de nouveau ce conflit, et fixer plus fermement encore notre propre esprit; le cas échéant nous pourrons éclairer d’autres chercheurs qui inconsciemment mais à coup sûr tombent dans l’incrédulité.
L’homme une création parfaite
Nous ne voulons pas nous quereller à propos des déductions évolutionnistes en ce qui concerne l’animal inférieur, n’empêche que la fixité des espèces d’aujourd’hui n’est pas très favorable à leur théorie. Si pour les animaux et les plantes il y a eu vraiment évolution dans le passé, nous maintenons qu’elle a été divinement surveillée et dirigée, jusqu’à ce que les variétés des plantes et des animaux soient arrivées à la perfection actuelle, au-delà de laquelle il n’y a plus d’évolution possible. Mais nous admettons d’autre part que certains passages de l’Ecriture pourraient bien être interprétés comme favorisant la théorie de l’évolution par rapport aux créatures inférieures.
Par exemple les déclarations : « Dieu dit: que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence et des arbres fruitiers» … « que les eaux produisent en abondance des animaux vivants et que des oiseaux volent» … « que la terre fasse sortir des êtres animés [Crampon] du bétail des reptiles »… Mais si nous en venons à la création de l’homme nous ne trouvons pas la moindre indication de production ou de développement. Au contraire, le récit est des plus explicites : «Dieu créa l’homme à Son image ». Cette distinction d’exposés bibliques implique le fait qu’il y avait une différence entre le développement ordinaire des plantes et des bêtes et la création spéciale de l’homme, le roi de la terre, le représentant du Créateur.
Celui qui croit qu’Adam descend d’un singe se met en conflit flagrant avec la foi transmise une fois aux saints, que l’homme fut spécialement créé à l’image de son Créateur. Les savants font une grande différence entre le soi-disant « homme-singe» et la forme la plus inférieure de la race humaine. Le professeur Rice prétend que l’homme-singe le plus développé connu a un cerveau de moitié moindre que celui d’un homme. En d’autres termes le type le plus inférieur de notre race a une capacité de cerveau double de celle du plus développé des singes. « Aucun des spécimens de l’âge de pierre découverts jusqu’à ce jour, dit-il, n est inférieur à celui du dernier de la race humaine actuelle ». Une conséquence raisonnable de cette donnée serait que nous avons aujourd’hui des formes ou spécimens inférieurs à tous ceux découverts par la science et supposés appartenir au passé le plus reculé.
«La science faussement ainsi nommée»
C’est ainsi que la « science faussement ainsi nommée» nous donne des arguments subvertis par la plume de ses propres représentants; eux-mêmes confirment la Bible. L’enseignement biblique est que l’homme a beaucoup dévié de sa grande perfection primitive comme image de Dieu dans la chair. La Bible attribue l’état de profonde dégradation des mortels, à la chute de nos premiers parents dont l’a désobéissance entraîna leur condamnation divine à la mort. Elle montre que cette sentence de mort a affecté notre race physiquement, moralement et intellectuellement et que conséquemment l’avilissement de ces diverses facultés dérive plus ou moins du péché originel. — Rom. 5:12.
St. Paul décrit plus particulièrement certaines extrêmes dégradations que nous observons aujourd’hui dans le paganisme en disant que Dieu les abandonna à des passions infâmes, et que: « Comme ils ne se sont pas souciés de connaitre Dieu [de posséder Dieu par une pleine connaissance — L.] Dieu les a livrés à un esprit réprouvé pour pratiquer des choses qui ne conviennent pas. Parce que, ayant connu Dieu, ils ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces; mais ils devinrent vains dans leur raisonnements et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages ils sont devenus fous »(Rom. 1 : 26, 18 et 21). Nous voyons ainsi que les récits de la Bible s’harmonisent et tiennent compte de chaque fait connu et maintiennent leurs positions aussi pleinement que ne le fait la science, même en ne les considérant qu’au point de vue extérieur.
Preuves renfermées dans la Bible
Ce n’est que lorsque le peuple de Dieu — par rapport à la chute, à la rédemption et au rétablissement de l’homme — sonde les Ecritures — et les considère comme révélations divines qu’il perçoit la force des arguments bibliques qui rendent la position intenable aux faibles théories évolutionnistes. Selon ces théories, si le premier homme descendait d’un singe et n’était guère meilleur que cet animal, il n’aurait sous aucune condition pu être mis à l’épreuve pour la vie ou la mort éternelles. De plus, si la race s’est développée graduellement pendant les six mille ans passés, mourant à ses faiblesses et défauts simiesques pour en arriver par degrés à l’état d’homme fait, qu’en serait-il du péché originel? Pourquoi parler encore de malédiction, de colère et de condamnation divines, à quoi bon la nécessité de la délivrance de l’homme du péché? D’après cette théorie, la race se serait beaucoup améliorée en se développant selon les lois de la nature et aurait bien des raisons pour aspirer à une condition plus élevée encore que celle de l’heure présente.
La Bible soutient l’inverse de cette hypothèse et déclare qu’au commencement l’homme a été créé à l’image de Dieu; qu’Adam se trouvait dans une condition telle qu’il pouvait être mis à l’épreuve par la loi divine; sous l’épreuve, il succombe, il est donc condamné à mort et aucun de ses enfants depuis n’a été en état tant au physique qu’au moral de subir une épreuve comme lui; tous ont besoin en premier lieu d’être rachetés et rétablis à l’état adamique avant d’être aptes à l’épreuve pour la vie éternelle. Remarquez la fermeté et la corrélation des Ecritures dans tous ses détails; comment Adam désobéissant fut condamné et puni; comment ses enfants, en se justifiant et en s’excusant disent eux-mêmes qu’ils sont « nés dans l’iniquité et conçus dans le péché », « nés pour la misère comme l’étincelle pour voler» (Job 5: 7); et qu’ils ont besoin d’un Sauveur et des mérites de son sacrifice pour les réconcilier avec Dieu; et grâce aux tendres soins du Rédempteur ils seront ramenés par restitution à tout ce qui fut perdu par Adam. Le Millénium qui doit restaurer l’humanité dans ce qu’elle perdit, s’appelle fort à propos: «les temps de rétablissement». Ce dénominatif confirme l’attestation scripturaire que l’homme primitif était « très bon », l’image de son Créateur. Les Ecritures ne prétendent pas que le premier homme était parfait dans la connaissance, mais parfait en capacité; dans le dessein du Créateur il devait arriver à la connaissance par l’expérience et tout en l’obtenant il devait se confier en la sagesse, l’amour, la justice et la puissance de son Créateur et se laisser guider et instruire par lui. Ayant négligé de s’abandonner ainsi entièrement à son Créateur, il se créa des difficultés, désobéit et sa chute entraîna la mort!
On prête au professeur Thomas Dwight de l’Ecole de Médecine à Harvard d’avoir dit dans un de ses derniers discours (en 1906) qu’il ne trouvait pas impossible que des plantes puissent devenir des animaux, quoiqu’il ait de la peine à le croire, « mais qui dit que l’homme avait un singe pour ancêtre, dit un non-sens — en parlant selon les principes de la saine raison. Il ajoute qu’il n’est pas prouvé que l’homme provient de l’animal nférieur, que — secret scientifique — les hommes ~ la tête de la science ont posé un point d’interrogation à ce sujet. Le professeur Le Conte remarque: les hommes les plus anciens connus, peuvent avoir occupé un degré bas sur l’échelle de la civilisation, mais ils étaient tout aussi humains que chacun de nous ». Les découvertes récentes en Egypte et en Babylonie démontrent d’une manière concluante que les hommes des temps reculés n’étaient pas plus singes que ceux d’aujourd’hui. Ils avaient une civilisation qui sous bien des rapports correspondait à la nôtre, et pourtant ces anciens selon la Bible étaient membres de la race déchue qui avait subi durant deux mille ans l’influence dégradante du péché sans le moindre antidote émanant de Dieu — sans la moindre influence stimulante, analogue à celles accordées aux peuples de nos jours par la Loi et les Prophètes du passé et par les instruction du Christ et des Apôtres.
Nous préférons lire verset 26 de notre texte ainsi: «Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, afin que comme nous il domine sur les poissons de la mer… » En d’autres termes, non seulement l’homme était créé à l’image de son Créateur moralement et intellectuellement avec la faculté de penser que l’animal inférieur n’a pas, mais aussi il fut doué d’autorité pour régner sur les êtres inférieurs et être dieu sur la terre comme Jéhovah est le Dieu de l’univers. Cela s’accorde parfaitement avec le Psaume (8: 6-9), où il est dit que Dieu créa l’homme de peu inférieur aux anges, en ce qui concerne son intelligence et ses capacités, et qu’ainsi il fut « couronné de gloire et d’honneur » et obtint la domination sur les créatures inférieures. Remarquons qu’en plus de la proposition première de Dieu de créer l’homme dans ce sens à son image, il y a la déclaration suivante: « Dieu créa l’homme à son image; c’est à l’image de Dieu qu’il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois » (Z. Kahn). Ce témoignage que l’œuvre de Dieu était parfaitement accomplie en Adam, pulvérise cette thèse vicieuse que Dieu créa l’homme avec l’intention de lui faire atteindre éventuellement la perfection à son image. « C’est impossible, il faut que Dieu soit véridique, tous les hommes dussent-ils être des menteurs ». St. —Rom. 3: 4.
La création de la mère Eve est un second témoignage qui réfute la théorie évolutionniste, si Adam n’avait été qu’un type supérieur de singe, il eût sans contredit trouvé sa femme parmi les grimaciers; mais le texte biblique est décisif, il était tellement supérieur à toutes les autres créatures, qu’aucune ne fut trouvé digne d’être sa compagne, toutes étaient assujetties à son contrôle, pas une ne convenait pour partager la vie de ce roi; c’est pourquoi Eve fut formée de l’essence d’Adam, pour être son épouse et cohéritière avec lui des bénédictions de l’Eternel.
L’histoire de la création est répétée dans toutes les Ecritures tant du Nouveau que de l’Ancien Testament. Ce dernier parle de la perfection d’Adam, le premier enseigne que Jésus, fait chair, se donna lui-même en rançon, comme prix correspondant du premier homme. Le mot correspondant est spécifié pour prouver que notre Seigneur loin d’être un homme inférieur, (semblable à un premier homme inférieur), était au contraire un homme supérieur correspondant au premier homme supérieur, dont la faute entraîna sa mort et celle de toute la race. Le Rédempteur est donc le prix correspondant pour le père Adam, cette conclusion est ferme pour les hommes logiques qui acceptent ce témoignage de l’Ecriture Sainte, que le premier était incontestablement parfait.
« Et Dieu les béni »
La bénédiction de Dieu est réservée pour ce qui est parfait. La théorie entière de l’Ecriture dit que « son œuvre est parfaite » (Deut. 32: 4).
«Du Rocher de Jacob toute l’œuvre est parfaite»
et que toute imperfection ou tache signifie péché, dégradation de la conception divine originelle. Dieu bénit Adam dans sa condition première, et les Ecritures enseignent que depuis la chute une condamnation pèse sur toute l’humanité, c’est une preuve de plus que nous sommes tous imparfaits et que le père Adam était originairement parfaît. Une autre pensée, en harmonie avec cette bénédiction, est la déclaration : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez; et dominez… ». Selon cette condition originelle, évidemment il eût été possible à nos premiers parents d’avoir leur home en Eden et d’accomplir graduellement l’œuvre de subjugation et de rectification de la terre, non achevée encore, s’ils étaient restés dans la faveur divine. Ce fut leur désobéissance qui provoqua leur expulsion du jardin d’Eden et les força de manger leur pain à La sueur de leur visage. Ils durent lutter parmi les épines et les chardons et furent empêchés d’approcher de l’arbre qui soutenait la vie, car des chérubins et la flamme de l’épée tournoyante barraient le chemin.
Donc, si la désobéissance, le péché, n’avait fait son entrée dans le monde, la mort n’eût point désolé l’humanité, mais une race parfaite se serait multipliée, tous à l’image, à la ressemblance de Dieu. Ce qui précède condamne sans appel cette idée que c’est un péché de se marier et d’engendrer des enfants. Au contraire ce fut une bénédiction accordée au premier couple: « Fructifiez, multipliez et remplissez la terre ». Après la chute, une des clauses de la malédiction condamna la femme à une gestation plus pénible et à un enfantement très douloureux; malgré cela la terre se peupla rapidement, et aujourd’hui 20 milliards environ d’êtres humains attendent que la voix du Fils de Dieu les fasse sortir de la tombe. Si nous réfutons les dires de ceux qui condamnent le mariage et l’engendrement des enfants, cela n’implique pas que nous accordons la primauté aux vrais chrétiens qui se marient. Genèse 1 : 26 s’applique à l’homme dans son état naturel. Ceux qui sont des « nouvelles créatures » en Christ feront bien de considérer comment ils peuvent le mieux consacrer leur vie au service du Seigneur. Qu’ils se rappellent l’exemple de Jésus; par la force de sa volonté consacrée il devint un eunuque pour le royaume des Cieux (Matth. 19: 12). Ici nous renvoyons le lecteur aux conseils que donne St. Paul — 1 Cor., ch. VII.
Si nos premiers parents étaient restés loyaux envers Dieu et partant sans malédiction, affermissant leur possession de l’esprit, de sobre bon sens, eux et leurs familles auraient été bénis de plus en plus. Même de nos jours, dans la condition de l’homme déchu, partout où l’esprit de saine raison domine, les enfants peuvent jusqu’à un degré élevé devenir de précieuses bénédictions, au lieu de sources de misères pour eux-mêmes, leurs parents et la société. Les parents qui instruisent, dirigent et guident leurs enfants en harmonie avec les préceptes de la parole de Dieu, ne feront pas seulement cela à l’avantage de leur progéniture, mais amasseront pour eux-mêmes une riche bénédiction d’expériences parce que, ainsi faisant, ils sont agréables au Seigneur et recueillent des leçons de haute valeur qui développent leur propre caractère et les rapproche toujours plus de l’image et du caractère du Seigneur.
Le pouvoir premier de l’homme sur la création animale a bien diminué par sa propre chute. Darwin dit que la brute a confiance en l’homme jusqu’au moment où elle apprend à le connaître par sa mauvaise conduite et que les peuples plus civilisés peuvent élever la création animale à un niveau supérieur aux peuples sauvages. Aux temps du rétablissement de toutes choses l’homme sera ramené à tout ce qui fut perdu par Adam, sauvé d’un salut éternel par le précieux sang de Jésus, alors « il ne se fera [plus] ni tort ni dommage sur toute la montagne sainte de l’Eternel », mais la paix et le bien régneront sur toute la terre.
La chute de l’homme tourne à son bien
La sagesse de Dieu sait faire ressortir du bon des actions de ses créatures mauvaises et tourner en bénédictions plusieurs des calamités et malédictions. Ainsi, dans le cas de l’homme, Dieu n’est pas l’auteur de sa désobéissance, il l’endure simplement; du mal Il fait sortir le bien dont profitent les pécheurs et même les anges. Ses leçons font éclater la justice divine lors de la condamnation de l’homme; et l’œuvre rédemptrice accomplie par Jésus nous montre mieux que les plus solides arguments l’amour intense de l’Eternel pour ceux envers qui il n’était nullement obligé. Plus loin le plan entier, accompli, montre la sagesse de Dieu qui permit le mal, parce qu’il était tout-puissant pour parer ses terribles conséquences au profit des anges et des hommes. La puissance de Dieu manifestée dans la chute et tout particulièrement dans la résurrection des morts, est le plus merveilleux tableau du pouvoir divin qui fut jamais mentionné. Finalement ne perdons pas de vue que l’Eternel a si bien su tirer partie de la chute de l’homme et de son salut que l’élection du « petit troupeau » des cohéritiers de Christ a pu s’effectuer au sein de la corruption et chacun de ces choisis sera fait participant de la nature divine, pour être l’épouse de Christ dans le Royaume de gloire qui vient, à l’honneur et au service du Père céleste.
T. G. 5/1907.