Le récit de la Genèse ne dit rien à propos de la formation de la terre elle-même. Il rapporte : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ». Elle était sans forme et déserte. Il n’y avait ni montagnes ni vallées, ni arbres ni arbustes, ni rivières ni océans, mais la
1984 – Avril-Mai-Juin – page 19
terre était. Depuis combien de temps elle avait été créée avant qu’il ne fût dit qu’elle était, le récit ne le relate pas. L’histoire, qui nous est faite dans la Genèse des jours de la création, ne se rapporte pas à la création de notre globe, mais à sa préparation en vue de le rendre habitable pour l’homme.
Il existe diverses théories relatives à la formation de la terre. Nous acceptons celle qui s’harmonise le plus étroitement avec la Bible. On l’appelle la théorie de Vail. Elle prétend que les anneaux de Saturne et les bandes parallèles de Jupiter illustrent le développement de la terre en tant que planète.
La terre était jadis en fusion, ainsi qu’on peut le constater d’après les roches ignées de la période azoïque ainsi nommée par les savants, mais non mentionnée dans la Bible. Lorsque la terre était en fusion, l’eau et les minéraux qu’elle contenait furent projetés à une grande distance sous une forme gazeuse. A mesure que ceux-ci se refroidissaient et prenaient forme, ils devinrent de grands anneaux entourant la terre à une certaine distance.
La vitesse de rotation de ces anneaux différa graduellement de celle de la terre selon la distance du centre de gravité. Ces anneaux d’eau et de minéraux tout en s’approchant de la terre étaient tenus à distance par la force centrifuge, particulièrement forte à l’équateur. L’énergie divine, exerçant sa puissante action créatrice, produisit de la lumière qui ressemblait probablement à l’aurore boréale, mais qui n’était pas celle du soleil. Le soleil n’apparut pas avant le quatrième jour.
« Que la lumière soit ! Et la lumière fut ». Ainsi peut être résumée brièvement l’oeuvre accomplie durant les 7 000 ans appelés premier jour. Ce n’est pas que Dieu, par Sa Parole, n’aurait pas été suffisamment apte à opérer un miracle, mais c’est qu’Il préfère accomplir Ses desseins par des moyens naturels (Genèse 1 : 3).
Il y a des savants qui prétendent que la terre a encore un anneau autour d’elle, un anneau électrique qui, quand il viendra à tomber, détruira en quelques années la fermentation, les microbes et les parasites, et sera d’un grand secours pour la vie végétale et animale.
Photodrame de la Création, page 8
(Nouvelle édition américaine).