LES NATIONS COMPARAISSENT EN JUGEMENT DEVANT LE TRIBUNAL DE DIEU

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SOMMAIRE : « Tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé trop léger », tel sera le verdict. – Le grand jour du jugement des nations est maintenant commencé. – Les prétendus royaumes chrétiens révèlent leur véritable caractère. – La responsabilité est proportionnelle à la lumière et les occasions de service sont ignorées. – La vaste majorité des Chrétiens ne l’est que de nom. – Les gens n’ont pas été convenablement enseignés. – La piété n’est que de pure forme. – L’égoïsme transpire partout dans les troubles actuels. – Les vrais Chrétiens sont aussi jugés. – Proche délivrance des fidèles.

TEXTE : « L’Eternel, votre Dieu, vous éprouve pour savoir si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, de tout votre coeur et de toute votre âme » (Deut. 13 : 3).

S’il est vrai que ce texte s’applique d’une certaine façon au Peuple de l’Eternel, nous pouvons nous rendre compte, lorsque nous faisons bien attention à ce qui se passe actuellement dans le monde, que l’Eternel est à coup sûr en train de juger les nations, spécialement celles qui ont été grandement bénies en recevant Sa faveur. Considérez l’Europe, par exemple. Combien l’Europe a été merveilleusement gratifiée d’occasions de parvenir à la connaissance de l’Eternel ! Depuis les jours de Jésus et des Apôtres, l’Europe a bénéficié de privilèges grâce à l’Evangile. Bien entendu, nous ne tenons pas les gens d’aujourd’hui pour responsables de tout ce qui a été fait dans le passé. Agir ainsi serait injuste. Mais nous devons considérer que, d’une façon générale, l’influence de la Chrétienté s’est fait sentir sur le monde et en particulier sur l’Europe. Après une ère de bénédictions, survinrent des persécutions qui développèrent parmi les gens une loyauté de coeur. La semence qui avait été semée au début de l’ère chrétienne trouva des occasions d’être arrosée et de porter de bons fruits.

Progressivement, le monde en est venu à se considérer comme Chrétien. Les nations d’Europe sont généralement désignées sous le nom de Chrétienté. Néanmoins, la Bible déclare que le monde n’est pas chrétien et qu’il ne se conduit pas selon l’Esprit de Christ. Le monde, par conséquent, se séduit lui-même. Dans la mesure où les nations ont bénéficié de la lumière, dans cette même mesure elles sont responsables envers elle. La Bible n’indique pas, cependant, que le monde est pleinement responsable. Seuls sont pleinement responsables ceux qui ont fait le pas d’une entière consécration à Dieu par Christ, ceux qui ont été engendrés du saint Esprit. Ceux-là ont été éclairés et ont atteint la position la plus haute, celle qui leur confère des occasions de service et des bénédictions dans le Seigneur. Ceux-là ont une connaissance exacte et profonde de la Parole de l’Eternel. Ils ont une connaissance que les autres ne possèdent pas. En conséquence, ceux-là ont reçu assez de lumière pour leur faire assumer une responsabilité pouvant aboutir à la vie ou à la mort.

LE JUGEMENT DU MONDE A COMMENCE

En ce qui concerne le monde, nous pouvons facilement voir que dans la mesure où il comprend, il devrait agir. Nous avons le sentiment, parfaitement justifié, que Dieu exigera davantage des peuples d’Europe que de ceux d’Asie et d’Afrique qui ont peu de connaissance de Lui. Il en est justement ainsi actuellement.

Comme la chronologie de la Bible nous montre que le bail de pouvoir accordé aux gouvernements païens a expiré, nous voyons exactement ce à quoi nous devions nous attendre, que Dieu permet aux nations de prononcer un jugement contre elles-mêmes, pour ainsi dire. Il leur permet de montrer ce qu’elles sont, de manifester leur réelle condition d’esprit et de coeur, de démontrer si elles ont fait ou non un usage convenable, dans la voie du développement vers la justice, des occasions qui leur ont été offertes et des bénédictions qu’elles ont reçues.

Les nations formant la Chrétienté ont eu l’occasion de parler beaucoup du Seigneur. On trouve le nom de Christ dans tous ces pays. Les nations ont tenu bien haut la croix de Christ, mais elles l’ont fait extérieurement. Elles ont beaucoup d’édifices pour la prière et le culte. Il y a chez elles beaucoup d’apparence de piété. Elles possèdent beaucoup de richesses, et de trésors. Elles ont une multitude de prêtres et de prédicateurs de toutes confessions. Nous aurions pu nous attendre à ce que l’Europe, possédant tous ces avantages et ayant une expérience de dix-neuf siècles, fût dans une bien meilleure condition qu’elle ne l’est et à ce qu’elle eût appris beaucoup plus qu’elle ne l’a fait pour distinguer ce qui est conforme à l’Esprit du Seigneur et ce qui ne l’est pas.

L’Apôtre Paul nous dit comment nous pouvons reconnaître l’Esprit du Seigneur. Cet Esprit se manifeste par la bienveillance, la douceur, la patience, la piété, la maîtrise de soi, la bonté, l’amour (Galates 5 : 22, 23). Partout où nous trouvons le vrai Christianisme, nous trouvons ces fruits du saint Esprit. A l’exception de la Turquie, tous les peuples d’Europe prétendent être Chrétiens. Maintenant l’Eternel éprouve ces nations, non pas pour connaître leur condition de coeur, mais pour qu’elles-mêmes la connaissent. Le Père Céleste et notre Seigneur Jésus savent bien que les nations ne sont chrétiennes que de nom, que la vaste majorité d’entre elles n’ont pas fait les pas nécessaires pour entrer dans la famille de Dieu. La Bible enseigne que nul n’a le droit de s’approcher de Dieu, à moins qu’il ne vienne par la voie qu’Il a Lui-même prescrite, c’est-à-dire par Christ comme Rédempteur et Avocat. Christ est l’Avocat seulement de ceux qui viennent à Dieu par la voie que le Père a prescrite.

Dieu a disposé les choses de telle manière que quiconque veut venir à Lui doit d’abord accepter par la foi l’oeuvre de Christ achevée au Calvaire et renoncer entièrement à soi-même pour servir Dieu et pour marcher sur les traces de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 : 23). L’Eternel sait que les masses des peuples n’ont pas fait cela et que relativement peu de gens ont accepté de remplir ces conditions. Quand on demande aux gens s’ils ont fait ces pas nécessaires, ils répondent qu’ils ne les ont pas faits. Ils disent : « On ne nous a jamais prêché que nous devions être engendrés du saint Esprit avant de pouvoir devenir enfants de Dieu ».

LE LACHEMENT DES QUATRE VENTS.

On n’a pas enseigné aux gens comment ils pouvaient s’approcher de Dieu de la vraie manière. Par conséquent, la vaste majorité d’entre eux ne sont pas du tout Ses enfants. Ils n’ont jamais passé des ténèbres à la lumière, de la condamnation à la justification par la foi en Christ Jésus et par la consécration à Dieu. C’est pourquoi, ils sont encore dans leurs péchés. Ils semblent n’avoir aucune conception correcte pour ce qui regarde leur privilège de présenter leur corps à Dieu, ce qui est leur culte raisonnable (Rom. 12 : 1, 2). A en juger par ce qu’ils nous disent eux-mêmes, très peu d’entre eux ont fait les pas recommandés par la Bible et indiqués ci-dessus. La Bible nous apprend que seul un « petit troupeau » entre par la porte étroite et marche sur le chemin étroit.

A Dieu ne plaise que l’on nous comprenne mal ! Nous ne disons pas qu’il n’y a pas de saints en Europe. Nous croyons que dans toutes les nations de ce continent, Dieu a un vrai peuple, se composant de ceux qui ont pleinement confiance en Lui et Lui sont entièrement consacrés, de ceux qui désirent Le connaître et faire Sa volonté même jusqu’à la mort. Ce n’est pas de ceux-là que nous parlons, mais de la masse des gens qui extérieurement se disent Chrétiens et qui forment la grande majorité.

Parlant de ces gens-là, la Bible dit qu’ils gardent « l’apparence de la piété mais qu’ils renient ce qui en fait la force ». Ils agissent contrairement à la piété, contrairement à ce qu’ils feraient s’ils étaient de vrais Chrétiens, s’ils vivaient en accord avec leurs confessions (2 Tim. 3 : 1-5). Dieu leur fait voir maintenant leur vraie condition. Dans ce grand « temps de détresse », dans ce combat meurtrier des nations, Il leur montrera qu’ils ne sont pas dans le droit chemin. Il démontrera à la fois aux hommes et aux anges que leur vertu chrétienne a été en grande partie de pure forme, un cérémonial dépourvu de sens.

Dieu est en train de lâcher les vents de guerre. Il laisse les nations suivre leur propre voie, afin qu’elles démontrent à elles-mêmes et aux autres qu’elles ne sont pas ce qu’elles prétendent être et afin qu’elles soient humiliées jusqu’à la poussière. Ainsi, elles en viendront à se rendre compte de leur incapacité et de leur besoin impérieux de Dieu. – Apocalypse 7 : 1-3.

Lorsque nous faisons un retour sur le passé, sur les milliers d’années écoulées, nous pouvons voir que Dieu a tenu les peuples de la terre plus ou moins sous la contrainte, leur permettant d’aller seulement jusqu’à un certain point à toute époque. S’Il ne l’avait pas fait, il y a longtemps qu’ils se seraient détruits. Les humains déchus ont le coeur si égoïste que s’ils avaient été autorisés à faire ce qu’ils voulaient, ils se seraient exterminés depuis longtemps ; la race humaine serait aujourd’hui annihilée. Mais le temps fixé par Dieu pour lâcher les vents de guerre est arrivé, et il en résulte que la tempête, depuis longtemps prédite, s’est abattue avec furie sur le monde. La détresse s’étend et passe d’une nation à

l’autre, et il semble que finalement toutes les nations vont être engagées dans ce conflit, certainement toutes celles qui faisaient partie de l’ancien Empire romain (Daniel 2 : 44). Nous ne savons pas si ce conflit s’étendra au-delà des limites du Pouvoir romain, pas plus que s’il englobera l’Amérique. [Discours tenu en 1916. -Trad.]

LES ESPRITS DES PEUPLES S’EGARENT

Les Etats-Unis ont eu beaucoup d’avantages par rapport aux autres nations. Nos bénédictions temporelles ont été multiples dans tous les domaines. Néanmoins, nous devons avouer qu’il y a beaucoup de formes extérieures de piété chez nous, beaucoup de cérémonie, d’hypocrisie, de malhonnêteté et de crimes. Une grande lumière a été donnée, mais elle a été grandement ignorée. Il semble donc que tôt ou tard notre pays sera entraîné dans le conflit. Beaucoup de gens confessent Christ chez nous, mais ils ont une forme extérieure de piété et ils renient ce qui en fait la force. En conséquence, il n’est guère possible que l’Amérique puisse échapper au jugement auquel sont soumises les nations et qu’elle n’y soit pas soumise pleinement.

Il y a beaucoup d’agitation parmi les peuples en tous lieux. En fait, le monde entier perd la tête à mesure que l’on attise les passions furieuses des hommes et qu’on les dresse les uns contre les autres. Dans les pays en guerre, où les soldats dans les tranchées s’entretuent par milliers – parfois il en tombe soixante mille par jour -, un sentiment de dureté grandit nécessairement parmi ceux qui sont engagés dans le conflit. Il en résulte naturellement que les soldats deviennent insensibles, qu’ils ont l’esprit plus ou moins engourdi. Les gens du monde, dans leur ensemble, semblent être en train de montrer au Seigneur, de montrer au Peuple de Dieu, qui n’est pas de ce monde, et de montrer aux anges, qui observent ce qui se passe, quel est leur véritable esprit ; ils semblent être en train de démontrer qu’ils n’ont pas l’Esprit du Seigneur.

Cela nous fait penser à l’esprit dont étaient animés Jacques et Jean, les deux Apôtres que notre Seigneur surnomma « Fils du tonnerre » à cause de leur courage et de leur zèle ardent. A une occasion, ils voulaient que le feu descende du ciel et qu’il consume les habitants d’un petit village samaritain, parce que les villageois avaient refusé de vendre du pain à notre Seigneur et aux Douze. Mais le Maître les réprimanda et Il leur dit : « Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés ». Ils étaient en effet devenus Ses disciples, mais ils n’avaient pas encore compris ce qu’est l’esprit d’un vrai disciple. Ce n’était donc pas étonnant qu’ils faisaient des choses contraires à l’Esprit du Seigneur. – Luc 9 : 51-56.

Après que les disciples eurent été engendrés du saint Esprit à la Pentecôte ils ne songèrent plus à faire une chose pareille, car ils eurent une illumination céleste et ils purent s’apercevoir que l’Esprit de Christ incite celui qui le possède à aider les autres et non à les détruire. Avant la Pentecôte, ces disciples étaient des Juifs zélés, aussi courageux pour défendre ce qu’ils croyaient être le bien que pour lutter contre le mal. Il en est de même en Europe. Beaucoup de personnes sont zélées et s’efforcent de trouver une bonne raison pour justifier ce qu’elles sont en train de faire.

Les chefs de gouvernements racontent à leurs peuples toutes sortes de choses. Parfois on dit aux peuples que leurs libertés sont menacées et que le développement de leurs pays est mis en échec par la jalousie de leurs voisins. D’autres fois, on fait croire aux peuples que le militarisme est le plus grand de leurs ennemis et qu’il faut donc le supprimer. Des deux côtés de la question en litige, on s’aperçoit que les peuples semblent être comme fascinés par la pensée que c’est leur cause qui est juste. Mais il est manifeste de plus en plus que l’on encourage un grand mal et que l’on inculque de grandes et fausses conceptions aux gens.

L’EGOISME EST LA CAUSE DE LA DETRESSE.

La véritable explication à cela est que le Seigneur est en train de juger les nations, qu’Il les laisse manifester leur réelle condition. De plus en plus, le monde laisse voir ce qu’il y a derrière tous ces troubles qui se répandent partout, et c’est l’égoïsme. Prenons le cas de la Grèce, par exemple. Quelle pression on a exercé sur ce pays pour le forcer à entrer en guerre contrairement à sa volonté ! On a offert des présents à divers Royaumes, on leur a promis de leur céder certains territoires, etc., pour les persuader de prendre part au conflit. Cela relève presque de la folie.

Aucune de ces nations ne voit ce que voient les Etudiants de la Bible. Elles ne savent pas que le Royaume de Dieu est à la porte, que le Règne de justice est proche. Par conséquent, elles n’ont pas le degré de responsabilité que nous avons, nous qui voyons. Toutes savent, cependant, qu’il est mal de tuer ; et pourtant elles complotent toutes, à la fois pour ôter la vie aux autres et pour obtenir leur reddition. Elles le font pour occuper un peu plus de territoire et pour gagner quelque avantage commercial sur leurs rivales. Partout l’égoïsme se manifeste. Il a suscité des rivalités entre les nations pendant des siècles. Il leur a coûté des millions de dollars en les faisant préparer la guerre, et il leur coûte maintenant d’autres millions en les faisant lutter jusqu’au bout ; à cela il faut ajouter l’effroyable perte en vies humaines.

LA DESOLATION ET LA DESTRUCTION

Cette grande guerre est loin d’être chrétienne. Chaque nation combat pour ses intérêts égoïstes personnels. Quelle impressionnante leçon c’est pour le monde ! Combien arrogantes ont été les nations ! Le Seigneur dit maintenant : « Que les vents soient lâchés et que les nations montrent ce qu’elles sont capables de faire ! » Les nations sont en train de montrer à elles-mêmes qu’elles ne sont pas chrétiennes, et le monde entier en prend connaissance. Partout les personnes chrétiennes se demandent ce que les événements actuels peuvent signifier.

Nous ne sommes pas capables de prédire tout ce qui arrivera ; par conséquent nous laissons ce sujet, sachant simplement que l’Eternel a disposé les choses de telle manière que les hommes aient une pleine occasion de se séduire eux-mêmes et de se détruire réciproquement. Les gens sont plus ou moins induits en erreur. Beaucoup de nobles âmes meurent, persuadées qu’elles accomplissent une bonne oeuvre pour les générations futures.

Pauvre humanité ! Oh ! si elle connaissait le grand Plan des Ages de Dieu comme nous le connaissons ! Si elle était au courant de la venue du Royaume messianique qui est à la porte ! Mais jusque maintenant cette connaissance est cachée à ses yeux. Il en est actuellement comme du temps où notre Seigneur Jésus pleura sur Israël, en disant : « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, que de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici que vous serez abandonnés à vous-mêmes dans votre demeure ! Je vous le déclare, en effet : Dorénavant vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Luc 13 : 34, 35).

Il en est justement ainsi maintenant de ces nations qui se disent chrétiennes. La désolation vient sur elles comme elle est venue sur les Juifs à la fin de l’Age judaïque. Les Etudiants de la Bible s’attendaient à ce que cet état de choses survienne, car la Bible prédit, il y a longtemps, qu’il en serait ainsi de nos jours.

LE JUGEMENT DU PEUPLE DE DIEU

Si donc, chers amis, Dieu juge actuellement ceux qui ne sont que nominalement Son peuple et leur permet de démontrer qu’ils ne Lui appartiennent pas, ne jugera-t-Il pas aussi Son vrai peuple ? En vérité, Il juge cette classe de personnes depuis plus de dix-huit cents ans, afin qu’elle ne soit pas condamnée avec le monde. Mais maintenant, à la fin de l’Age de l’Evangile, Il la juge d’une façon particulière, car le « jugement doit commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4 : 17 ; 1 Corinthiens 11 : 31, 32). Nous ne connaissons pas tous les saints qui vivent dans les pays en guerre. Nous savons, cependant, qu’il y a là-bas des enfants de Dieu très fidèles ; nous avons de la sympathie pour eux et nous partageons leurs épreuves. Mais ils sont grandement bénis, car ils voient ce que nous voyons. En dépit de leur contact étroit avec la détresse qui a envahi la Chrétienté, ils lèvent leurs têtes et se réjouissent, car ils comprennent que leur délivrance est proche (Luc 21 : 28).

Oui, Dieu est en train de juger Son peuple (Hébreux 10 : 30). Mais n’attendons pas qu’Il nous juge Lui-même. Veillons à ce que nous nous montrions fidèles à Lui ; assumons fidèlement nos responsabilités, en tant que Ses enfants. Examinons-nous nous-mêmes et corrigeons tout ce que nous trouvons ne pas être aligné sur les instructions qu’Il nous a données. Punissons-nous nous-mêmes d’une certaine manière, afin que nous n’ayons pas besoin d’être punis par Lui et que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

Nous sommes arrivés au « temps de la fin », à la fin de l’Age de l’Evangile et au commencement de la nouvelle Dispensation, au temps où les jugements de l’Eternel ont pour objet d’accomplir une oeuvre de séparation qui est spécialement appropriée et nécessaire à cette époque. Veillons donc à ce que nous affermissions notre appel et notre élection.

(Sermon du Pasteur Russell prononçé en 1916.

Tiré du livre « Convention Report Sermons », page 494).