SOMMAIRE. – Signification du terme grâce, selon la Bible. – La grâce de Dieu apporte le salut premièrement à certaines personnes pendant l’âge évangélique. – L’Israël charnel était sous la loi, non sous la grâce. – Les plans du Dieu d’amour pour le salut de l’homme furent conçus il y a longtemps, mais pendant longtemps aussi ils ne furent pas révélés. – Les bénédictions de la grâce de Dieu sont accordées à certaines conditions. – L’Eglise est bénie la première, le monde le sera ensuite.
TEXTE. – « La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. » – Tite 2 : 11.
Le terme grâce est employé surtout pendant l’âge évangélique ; selon les Ecritures, grâce signifie faveur imméritée. Celui donc qui croit à la grâce de Dieu, croit qu’il a le privilège de posséder une faveur qu’il n’a pas méritée. Une chose méritée est accordée selon la justice ; ce que nous recevons de la part de l’Eternel ne nous est pas accordé par un acte de justice, mais c’est une faveur, une grâce.
A la nation d’Israël, Dieu offrit, par l’alliance de la loi, quelque chose qu’Il n’accorda à aucun autre peuple ; Il lui accorda le privilège d’entrer dans sa famille, dans sa communion. Dieu n’accorda ce privilège à aucune autre nation. Cette faveur ne fut cependant pas offerte à Israël comme une grâce ; la vie lui fut présentée sous les termes et conditions d’une obéissance parfaite à l’alliance de la loi (Lév. 18 : 5). Les efforts des Israélites pour observer la loi prouvèrent qu’aucun homme imparfait ne peut observer parfaitement la loi de Dieu ; c’est ce que nous enseignent d’ ailleurs notre Seigneur Jésus-Christ et l’apôtre Paul (Rom. 3 : 20 ; Jean 7 : 1) Selon la Bible donc, un homme imparfait ne peut observer la loi, parce que la loi est faite pour des hommes parfaits et non pour des humains imparfaits. Les créatures imparfaites, de ce fait, ne pouvaient obtenir la vie sous l’alliance de la loi. Dieu, selon son dessein, ne veut pas avoir un royaume avec des sujets imparfaits.
Le Tout-Puissant, Jéhovah, a formé des plans selon lesquels tous les humains qui arriveront à la vie éternelle seront parfaits. C’est à cet effet que s’accomplit l’oeuvre de la grâce de Dieu ; la grâce de Dieu nous fut apportée par notre Seigneur Jésus-Christ. Jésus vint pour sauver tous les hommes, quoiqu’Il ne se soit pas encore manifesté à tous, la plupart des humains n’ayant pas encore entendu parler de la grâce de Dieu apportée par Christ notre Rédempteur. Cette grâce est pour tous, « témoignage qui devait être rendu en son propre temps » (1 Tim. 2 : 5, 6). Jusqu’à aujourd’hui, la grâce de Dieu n’a été connue que de ceux qui ont entendu et reçu le message de Dieu parlant de paix par Christ. Cette grâce a été connue des disciples de Jésus qui suivirent le Maître lorsqu’Il était sur la terre ; elle a été connue dès lors de tous ceux qui ont entendu le message de la grâce et qui sont devenus disciples de Christ. A tous ses disciples, le Maître dit : « Heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent »
LA GRACE DE DIEU EST REVELEE AUX CROYANTS
La venue de Christ, l’Oint de Dieu, avait été promise depuis des siècles, mais jusqu’au premier avènement, la grâce de Dieu ne s’était pas manifestée. Ce ne fut que 4128 ans après la chute d’Adam que la grâce de Dieu se fit sentir ; jusqu’alors la loi de la justice seule avait été en vigueur. C’est à la venue de notre Seigneur Jésus que l’amour de Dieu se manifesta ; Dieu désirait apprendre une grande leçon à l’humanité à l’égard du péché ; le Père céleste désirait montrer aux humains la profondeur de leur propre faiblesse. Il désirait aussi leur faire comprendre qu’ils avaient besoin du secours de Dieu. Il leur permit donc de suivre leur propre voie et de marcher dans le péché, afin qu’ils puissent se rendre compte de ses résultats, c’est-à-dire de la dépravation mentale, morale et physique qui les conduirait par le chemin large à la destruction (Matthieu 7 : 13, 4).
Si Dieu n’était pas intervenu, n’avait pas préparé un rétablissement, toute l’humanité aurait glissé, serait descendue dans ce chemin large jusqu’à la ruine éternelle, jusqu’à la mort, mais non pas jusqu’aux tourments éternels. Dieu n’a préparé les tourments éternels pour personne. Une grande erreur a été commise à cet égard. Pendant la nuit de l’âge des ténèbres, les gens se figurèrent que Dieu avait conçu des plans diaboliques, qu’Il avait préparé une voie pour conduire aux tourments éternels la plus grande partie des humains. Les gens croyaient que dès leur naissance, si les humains n’étaient pas déjà élus, ils ne pouvaient rien faire pour le devenir, mais il n’en est pas ainsi. Nous, qui étudions la Bible, savons positivement que « le salaire du péché, c’est la mort » et que « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra », nous savons que le chemin large mène à la destruction. – Rom. 6 : 23 ; Ez. 18 : 4-20 ; 2 Thess. 1 : 9 ; Prov. 2 : 22 ; Ecc. 9 : 5, 6, 10.
La justice de Dieu a toujours été manifestée depuis la chute de l’homme. La puissance et la sagesse de Dieu sont manifestées dans les oeuvres grandioses de la création, par la formation des systèmes planétaires et du corps humain. L’amour de Dieu, la grâce de Dieu, par contre, ne s’est manifestée qu’à la venue de Jésus ; il ne s’est même pas encore manifesté à l’égard du monde. Un petit nombre de personnes, seulement comprennent bien la grâce de Dieu qui brille sur la face de notre Seigneur Jésus-Christ.
LA REVELATION DE LA VERITE EST GRADUELLE
Même les apôtres furent lents à comprendre l’importance de la mission de notre Seigneur, venu sur la terre pour être le Messie et mourir pour les humains (Luc 24 : 25-27). Les apôtres ne pouvaient pas comprendre pourquoi il était nécessaire que Jésus mourut pour payer le prix de la rançon d’Adam et de sa postérité. Lorsque le Maître fut crucifié, les disciples furent tristes, désappointés, car ils avaient pensé que l’homme Jésus-Christ établirait le Royaume de Dieu sur la terre, qu’Il délivrerait les Juifs du joug des Romains et se servirait de la nation d’Israël pour bénir le monde. Les disciples espéraient régner bientôt avec Jésus dans son Royaume. Après sa résurrection, ils comprirent plus clairement ; ce ne fut pourtant qu’à la Pentecôte qu’ils saisirent parfaitement les choses. Ce fut alors que les apôtres comprirent que Jésus ne pouvait établir son royaume pour bénir le monde, avant d’être devenu le Rédempteur des humains en mourant pour eux ; ils comprirent aussi qu’ils ne pouvaient pas régner avec Lui, sans mourir avec Lui.
Les disciples comprirent aussi qu’un seul homme, Adam, fut condamné à mort et que tous ses descendants furent condamnés en lui, qu’aussi la mort d’un seul homme fut nécessaire comme prix de la rançon pour délivrer le monde entier de la mort (1 Cor. 15 : 21, 22 ; Rom. 5 : 12, 18). Le salaire ou châtiment du péché est la mort. Notre Seigneur Jésus mourut et ensuite déposa le prix suffisant pour racheter le monde entier. Dieu agit comme s’il n’existait qu’un seul homme, Adam, car un seul
homme fut condamné, Adam. Lorsque Jésus mourut, Il fut donc le prix correspondant ou équivalent de la vie d’Adam. Sa mort mit les choses en règle, elle fut suffisante pour libérer tous les humains, car tous étaient sous la condamnation, sous la malédiction. C’est par un homme que le péché entra dans le monde, la mort de l’homme Jésus-Christ fournit donc le prix suffisant pour le rachat d’Adam et de toute sa postérité.
C’est là la magnifique explication que Dieu nous donne dans sa Parole, la merveilleuse histoire qu’Il raconte de sa grâce à l’oeuvre en faveur des hommes. Les explications philosophiques des plans grandioses de Dieu sont plus
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compréhensibles aujourd’hui que jamais auparavant, car nous allons voir bientôt l’accomplissement de tous ses détails. Plus nous étudions les plans merveilleux de Dieu ayant trait au salut des humains, plus nous en saisissons leur ampleur, leur perfection, plus aussi nous aimons notre Père céleste et son caractère grandiose. Plus nous voyons la longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur de cet amour, plus nous sommes émerveillés, remplis d’amour et d’adoration.
COMMENT LA GRACE DE DIEU AGIT
Comme nous l’avons déjà dit, la grâce de Dieu n’est connue que d’un petit nombre de personnes, d’un « petit troupeau ». Si Dieu se révèle par sa grâce à quelqu’un, cela ne veut pas dire qu’Il passe sur ses péchés et imperfections, qu’Il l’appelle à Lui, lui accorde tout, selon ses promesses, sans que cet homme change de caractère. Ce n’est pas là la manière d’agir de la grâce de Dieu ; la mort de Christ a fourni un fonds ou un capital de grâce suffisant, non seulement pour couvrir tous les péchés et imperfections du petit troupeau, mais aussi pour couvrir tous ceux du monde. Dieu agit selon ses plans, dans sa manière d’accorder aux humains les mérites de la mort de Jésus. Jusqu’à aujourd’hui, la mort de Christ n’a ouvert que le « chemin étroit », le chemin pour l’Eglise, afin qu’elle soit purifiée. L’Eternel choisit maintenant ceux qui ont le courage et la force de gravir ce sentier difficile (Luc 13 : 24). Toute la grâce de Dieu maintenant manifestée est accordée à ceux qui suivent ce chemin étroit. Le monde jouit aussi naturellement des grâces imméritées de Dieu, car le Père céleste fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Dieu agit à l’égard du monde selon sa miséricorde, mais Il ne reçoit dans ses faveurs que les humains qui sont entrés dans le chemin étroit par la porte étroite.
Dieu n’a pas encore fait entendre le message de sa grâce aux païens, excepté à un petit nombre d’entre eux. Ce message fut adressé aux Juifs premièrement, parmi lesquels Dieu choisit les « véritables Israélites » ; ensuite la nation d’Israël fut mise de côté, laissée dans les ténèbres ; le message de l’âge évangélique ne lui fut plus adressé. Dieu ouvrit alors la porte aux gentils, et annonça le message surtout aux nations civilisées d’Europe, et plus tard à celle d’Amérique ; Il savait quels étaient les pays du monde qui, lorsqu’ils entendraient son message, porteraient le plus de fruits.
L’apôtre Paul explique pourquoi toute l’humanité ne comprend pas le message de Dieu. « Le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence » des incrédules, dit-il (2 Cor. 4 : 4). La plupart des habitants des pays appelés civilisés n’ont pas d’oreilles pour entendre le message de la grâce de Dieu, car ils sont sous l’influence des ténèbres qui existent partout. Il se trouve seulement par-ci, par-là, une oreille qui entend véritablement. Ces humains peu nombreux qui entendent sont ceux que Dieu choisit
maintenant du milieu du monde pour former un peuple qui porte son nom, un peuple particulier, « zélé pour les bonnes oeuvres » – Actes 15 : 13-17 ; Tite 2 : 14.
Certaines personnes qui, pendant un temps, ne prennent pas garde au message de Dieu, l’écoutent plus tard ; quelque chose vient peut-être changer le cours de leurs pensées et de leurs buts. Nombre d’humains qui ne comprenaient pas il y a peu de temps ont actuellement des oreilles pour entendre. La présente guerre européenne [Celle de 1914-1918] a ramené au bon sens beaucoup de gens ; ils écoutent et demandent ce que signifie une guerre semblable. D’autres personnes sont devenues graves et ont écouté après avoir passé par de grandes afflictions. Des gens ont perdu des amis pour lesquels ils avaient une véritable adoration ; ces souffrances les ont éveillés et ont été pour eux de grandes bénédictions, car, par ce moyen, leur coeur fut dirigé vers le Seigneur.
LA SIGNIFICATION DU TERME CHRETIEN
L’Eternel ne s’occupe actuellement que de son peuple, du peuple particulier. Les mérites de Christ n’ont été utilisés qu’en faveur de ce petit nombre jusqu’à présent. Quelqu’un nous demandera peut-être : – Voulez-vous dire que les gens honnêtes, bons, qui ont une vie morale, qui agissent en toute honnêteté dans leur commerce, ne sont des chrétiens que s’ils marchent dans le chemin étroit du sacrifice de soi-même ? – Nous le croyons certainement ; s’ils n’ont pas pris le chemin clairement tracé par notre Seigneur Jésus, ils ne marchent pas sur les traces du Maître (Matth. 16 : 24) ; ils ne sont donc pas chrétiens, car un chrétien est un disciple de Christ. La grâce de Dieu n’est accordée maintenant qu’aux disciples du Maître.
Les gens qui ont remarqué de quelle manière Dieu agit à l’égard de son peuple peuvent avoir appris des leçons de moralité et d’obéissance ; peut-être ont-ils appris que le feu brûle celui qui s’en approche, que le péché amène un châtiment ; peut-être, de ce fait, ont-ils appris à marcher décemment et honnêtement, mais ils sont encore sur le chemin large. Le seul moyen de sortir du chemin large est de prendre le chemin étroit. Prendre le chemin étroit, c’est accepter Christ pour son Sauveur et se consacrer complètement, vie et volonté à Dieu.
Si une personne a pris le chemin étroit, la grâce de Dieu a un grand travail à accomplir en elle. Si quelqu’un est venu à Christ, il est une nouvelle créature. Cette nouvelle créature n’a pas besoin de grâce pour elle-même, mais elle a pour demeure un corps terrestre imparfait qui, lui, a besoin d’être purifié continuellement de ses souillures terrestres. La nouvelle créature doit utiliser toute la force de la nouvelle volonté pour gouverner toutes les pensées, paroles et actions de son corps mortel, afin de pouvoir servir et glorifier Dieu convenablement. D’autre part, tant que la nouvelle créature est dans la chair imparfaite, elle ne peut pas accomplir des oeuvres parfaites ; le meilleur musicien ne pourrait pas jouer un morceau à la perfection sur un instrument imparfait.
L’apôtre dit que nous ne faisons pas les choses que nous voudrions faire (Galates 5 : 17), mais nous devons tout accomplir selon la mesure de nos capacités, avec le secours divin. Si nous agissons ainsi, nous sommes considérés comme parfaits par les mérites imputés de Christ. C’est à ce moment-là que la grâce de Dieu intervient (lorsque nous sommes devenus disciples de Christ). Selon les plans de Dieu, si nous sommes surpris par une faute, nous devons aller au trône de la grâce céleste pour
obtenir miséricorde et secours au moment opportun ; c’est ainsi que « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » – Héb. 4 : 16 ; 1 Jean 1 : 7.
Si, chaque jour, nous avons recours au sang de Christ pour le pardon de nos transgressions involontaires, nous sommes gardés purs. Si nous avons commis un péché sans nous en rendre compte, Dieu nous pardonnera libéralement. Si nous avons cédé volontairement au péché, en quelque mesure, nous devons recevoir des coups de verge proportionnés à notre degré de culpabilité, Dieu ne couvrant pas, par les mérites de Christ, les péchés commis volontairement. L’enfant de Dieu qui commettrait des péchés volontairement serait conduit à la seconde mort. Nous comprenons donc la responsabilité de celui qui est devenu membre du Corps de Christ. Il doit faire le bien ou perdre la vie ; cela est sérieux, d’une gravité exceptionnelle.
Le véritable chrétien apprend des leçons utiles par le moyen de ses fautes ; il se fortifie ainsi graduellement en Christ. Dans ses expériences journalières, s’il remarque l’amour providentiel de Dieu, sa foi augmente et son amour devient plus profond. Au fur et à mesure qu’il comprend ses propres faiblesses, il apprend à mettre sa confiance en Dieu seul et à ne plus se confier en lui-même. Le disciple de Christ apprend à maîtriser son caractère, à combattre ses infirmités naturelles et il est transformé graduellement à la ressemblance de Christ. « La grâce de Dieu, source de salut » est ainsi manifestée à son égard.
LES RICHESSES DE LA GRACE DIVINE
Ce salut n’a cependant pas encore été vraiment manifesté à l’égard des enfants de Dieu, car ils ne sont sauvés qu’« en espérance » (Rom. 8 : 24). Nous ne sommes pas encore complètement délivrés actuellement ; mais lorsque nous recevrons notre nouveau corps (à la résurrection), à ce moment-là seulement nous serons sauvés complètement, étant libérés de toute imperfection. – L’apôtre Pierre parle de ce salut comme d’une grâce qui nous sera apportée à la révélation de Jésus-Christ (1 Pier. 1 : 13). Ces choses étaient futures aux jours des apôtres, mais actuellement, nous croyons que la révélation de Jésus-Christ est proche et que le dernier membre de son Corps passera bientôt dans la gloire auprès de Lui. Si les membres du Corps de Christ donnent leur vie consacrée jusqu’à la mort, ils seront « changés en un instant, en un clin d’oeil », car « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Cor. 15 : 50-54).
Nous ne pourrions jamais obtenir ce salut par nous-mêmes ; nous ne le recevons que par la grâce, la miséricorde et la faveur de Dieu et par le moyen de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui deviendra membre de l’Eglise glorifiée, qui fera partie de l’Epouse de Christ, sera un cohéritier de Jésus ; il recevra un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir ». – 1 Pier. 1 : 4 ; Rom. 8 : 17.
La grâce de Dieu s’est manifestée premièrement à l’égard de l’Eglise ; lorsqu’elle sera glorifiée avec son Seigneur et Chef, le chemin étroit n’aura plus d’emploi et un autre chemin s’ouvrira ; ce sera la voie sainte, le grand chemin de la sainteté, que les hommes suivront dans l’âge de gloire qui va s’ouvrir (Esaïe 35 : 5-10). Ce grand chemin conduira à la perfection humaine. La bénédiction qui sera accordée au monde ne sera pas un changement de nature comme celle accordée à l’Eglise, mais ce sera le don de la vie humaine parfaite dans un Eden qui s’étendra sur toute la terre. Les rachetés de la terre suivront ce grand chemin qui conduira à la vie
éternelle terrestre. Les humains dociles et obéissants, seuls, monteront cette voie sainte. Ceux qui désobéiront volontairement seront détruits. Que la grâce de Dieu est merveilleuse ! Elle apporte le salut à tous les humains déchus et leur donne à tous personnellement la possibilité d’obtenir la vie éternelle. Sermon du Pasteur Russell