avec une nouvelle année
LA MEILLEURE RESOLUTION QUE L’HOMME PUISSE PRENDRE,
C’EST DE VIVRE EN HARMONIE AVEC DIEU.
SOMMAIRE. – L’oeuvre de la semaine (c’est-à-dire de six mille ans), pour l’homme, se termine malheureusement. – Peu de chose a été accompli pendant ces six mille ans (ou ces six jours de mille ans). – Le péché et la mort ont régné pendant ce laps de temps, anéantissant les espérances et les efforts de l’humanité. – Dieu permet les événements actuels jusqu’à leur dénouement complet, afin qu’ils servent de leçon aux humains. – Dieu manifestera ensuite sa miséricorde. – Le véritable sabbat (ou septième jour de mille ans) est à son aurore. – Il apportera paix et repos à tous les humains dociles et obéissants. – Les ténèbres du péché seront dissipées.
TEXTE. – « Devant le Seigneur, un jour est comme mille ans ». – 2 Pier. 3 : 8 ; Ps. 90 : 4.
Toute résolution de se détourner du péché, de vivre dans la droiture et d’avoir de bonnes pensées est recommandable et sera d’un grand secours aux humains, mais il est recommandable surtout de prendre une résolution pleinement consciente, celle de se mettre en règle avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ qu’Il a établi pour cela, et selon les instructions de la Bible, des saintes Ecritures. Celui qui progresse dans la connaissance et dans l’esprit de la vérité demeurera dans l’amour de Dieu, « à l’ombre du Tout-Puissant ».
Celui qui progresse de cette manière a aussi foi en Dieu, foi en Christ, foi en la Bible, qu’il étudie afin de comprendre les desseins de Dieu et de se détourner des influences mauvaises des fausses doctrines. Chacune de ces doctrines contient, il est vrai, quelque élément de vérité ; cependant, toutes sont tellement mélangées d’erreurs, qu’elles détruisent tout sentiment juste. Il est même étonnant que nous ne suivions pas tous, depuis longtemps, des conducteurs aveugles dans la voie de l’infidélité.
Selon les enseignements de la Parole de Dieu, six mille ans se sont écoulés depuis Adam jusqu’à nos jours ; ce sont simplement les jours de travail d’une longue semaine dont le septième jour ou sabbat, qui durera mille ans, est « le jour de Christ », le dernier jour, le jour du jugement ou le jour d’épreuve du monde, le jour dans lequel tout genou fléchira et toute langue confessera que « Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père ». En ce jour-là « le juste fleurira » et les « méchants seront retranchés » dans la seconde mort ; en ce jour, Dieu répandra son esprit sur toute chair, tandis qu’aujourd’hui, Il ne le répand que sur ses serviteurs et sur ses servantes.
Selon la coutume des Juifs, établie par Dieu, le jour commençait au coucher du soleil ; nous sommes à la fin du jour, au coucher du soleil, au soir, ou au commencement du septième jour de la semaine de Dieu, au début du jour qui apportera de nombreuses bénédictions, qui verra s’accomplir la régénération des humains ; en ce jour, chacun jouira de grands privilèges, chacun aura la possibilité de jouir aussi des faveurs divines par le moyen du Messie, dont le règne durera mille
ans, c’est-à-dire pendant ce septième jour. Son Royaume s’étendra « d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre ». Jésus renversera tout ce qui s’opposera à l’idéal que Dieu a proposé aux humains ; Il régénérera les humains (rachetés par son précieux sang sur le Calvaire) du péché, de la dégradation et de
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la tombe ; Il les élèvera toujours plus haut, degré après degré, jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à la perfection humaine dans un Eden, un paradis qui s’étendra sur toute la surface de la terre. Ceux qui seront indociles, qui résisteront à Dieu et refuseront ses faveurs et les privilèges qu’Il offre, seront détruits dans la seconde mort. – Actes 3 : 19-23.
LES ENFANTS DE DIEU FATIGUES SE SONT ENDORMIS
« Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel ton Dieu ; tu ne feras aucun ouvrage » en ce jour-là. Celui qui lit avec soin l’histoire des peuples est frappé du travail prodigieux accompli par les hommes. Les pyramides d’Egypte, les ruines des villes anciennes, les villes modernes, tout parle des luttes acharnées qui se sont poursuivies sur la terre par les hommes pour obtenir leur pain quotidien, sans parler des luttes contre la maladie et la mort, et du noble combat engagé par un petit nombre d’humains qui ne voulaient pas s’enfoncer dans la dégradation.
Le prophète a bien exprimé ce que nous avons constaté aussi : « Nous avons conçu, nous avons été dans les douleurs, nous avons comme enfanté du vent ; nous n’avons pas opéré le salut du pays » (Ésaïe 26 : 18). Quelques individus seulement ont obtenu d’immenses richesses ; ils ont obtenu le nom, la grandeur, la place ou la puissance qu’ils convoitaient, mais tous (à l’exception des vivants) au cours de ces soixante siècles, sont descendus dans la tombe, anéantis par le péché et la mort, les deux puissants monarques associés qui, selon la Bible, règnent actuellement sur la terre.
Même le petit nombre d’individus qui ont pu obtenir une place en vue parmi leurs semblables, même ceux dont l’histoire raconte les hauts faits sont morts, plusieurs d’entre eux à la fleur de l’âge ou de la jeunesse. Pourquoi l’homme ne vit-il pas même cent ans, tandis que notre premier père Adam vécut 930 ans, son corps ayant une grande vigueur, malgré la sentence de mort prononcée contre lui ?
Selon le décret de Dieu, les enfants d’Adam, tous nés dans le péché, conçus dans l’iniquité, dont les jours sont peu nombreux et troublés, s’endorment dans la mort comme des enfants fatigués de leurs jeux. La vie est souvent une sombre tragédie, dans laquelle chaque acteur joue son rôle indépendamment de sa volonté. Selon les plans de Dieu, les ambitions, les luttes pour la vie, l’énergie acharnée dans le travail apprendront aux humains des leçons utiles, même si ces efforts-là sont accomplis dans un but égoïste, et parfois purement animal et sensuel. Les leçons que les enfants d’Adam apprennent au temps actuel ne seront pas toutes oubliées. Le fait que la plupart des humains ont lutté égoïstement pour la vie pendant nombre d’années leur a néanmoins valu une plus grande maturité du coeur et des vues plus larges ; une telle constatation nous permet de penser que notre race, dans son ensemble, pourra accomplir une oeuvre bien meilleure dans la prochaine dispensation. Les Ecritures nous enseignent en outre que le grand drame de l’humanité, qui s’est déroulé dans le péché, l’égoïsme et les passions, sert d’exemple
et de leçon aux anges, leur enseignant combien le péché est exécrable, combien il dégrade le coeur, et combien ses fruits sont amers.
LA LECON QUE L’HUMANITE VA BIENTOT APPRENDRE
La première défense faite à l’homme fut l’interdiction de toucher au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le Créateur aurait sans doute donné éventuellement, à nos premiers parents, une entière connaissance du bien et du mal; Il voulait simplement les empêcher de saisir toutes les connaissances à la fois, sachant que cela leur aurait porté préjudice. Eve désirait ardemment obtenir la connaissance avant le temps où Dieu voulait la lui donner ; elle désobéit à son Créateur dans le but d’arriver à ses fins et conduisit son mari dans la même voie qu’elle. Cette désobéissance eut pour résultat de leur apprendre, tout d’abord, les leçons philosophiques du mal au lieu de leur apprendre celles du bien. Adam et toute sa race apprirent donc premièrement les dures leçons du mal, la connaissance du bien devant venir plus tard.
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Les saints anges qui n’ont jamais transgressé les lois de Dieu apprennent continuellement les leçons que leur donne le bien ; ils apprennent à apprécier le caractère de Dieu et les principes de la justice. Les leçons qu’ils reçoivent sur le mal leur sont données par observation, au lieu d’être données par expériences ; c’était la voie que nos premiers parents auraient dû suivre, celle que le Créateur leur avait recommandée, mais de laquelle, dans leur ignorance, ils se détournèrent.
Dieu savait d’avance quel chemin ses enfants terrestres suivraient lorsque la tentation les assaillirait. Il savait qu’ils tomberaient dans le péché et subiraient le châtiment pour ces péchés, les souffrances et la mort. Depuis six mille ans, Dieu témoigne une grande pitié à ses pauvres créatures, cependant Il laisse ses plans se dérouler lentement jusqu’au moment où ils se réaliseront dans toute leur ampleur, tels sont les plans qu’Il avait conçus lui-même avant la création du monde.
Le développement de l’humanité arrive à son point critique, le dénouement est proche, ce sera un grand changement de dispensation. Les six mille ans du règne du péché et de la mort se terminent par un temps de grande détresse ; on pourrait dire, avec raison, que ce temps de détresse est la conséquence naturelle de l’égoïsme des humains, du péché dont l’oeuvre est actuellement soumise aux lois et aux grands principes de la nouvelle dispensation dans laquelle nous entrons. L’égoïsme manifesté, d’une part, dans la concentration des pouvoirs financiers et des associations capitalistes ou trusts, va bientôt entrer en conflit avec l’égoïsme ou péché, d’autre part, des classes humaines prolétaires et ouvrières qui ont aussi associé et combiné toutes leurs forces.
La lutte finale que toute personne sensée prévoit et que les Ecritures dépeignent, ébranleront la société comme par un tremblement de terre. Les Ecritures prédisent aussi un bouleversement général qui renversera les cieux, c’est-à-dire les pouvoirs ecclésiastiques, ainsi que la terre, ou l’ordre social actuel formé par les montagnes ou royaumes de ce monde. La peinture que la Bible nous en fait serait affreuse si elle ne nous montrait pas, après l’orage, la bordure argentée des nuages et le ciel serein.
Dieu avertit ses enfants de cette secousse terrible et leur dit de l’éviter, autant que possible, en faisant le bien et en étant des gens de paix ; ils prépareront ainsi la voie aux bénédictions grandioses, promises et prédites par les prophètes il y a des
siècles, ces bénédictions du septième jour, dans lequel l’homme se reposera véritablement de ses travaux, des efforts qu’il a faits pour accomplir ses plans ; il sera sous le gouvernement exclusif du Messie puissant qui mettra en vigueur ses lois justes, établies pour la régénération des humains.
COUP D’OEIL RETROSPECTIF
Si nous regardons en arrière et si nous jugeons selon Dieu, nous voyons que, pendant les six grands jours de mille ans du règne du péché et de la mort, la prédiction faite à notre mère Eve s’est accomplie à la lettre : « Je rendrai très grandes tes souffrances et ta grossesse ». Notre race s’est multipliée, croyons-nous, beaucoup plus rapidement étant dégénérée, que si elle était restée parfaite comme elle l’était au commencement ; nous voyons que les premiers enfants, après la chute, naissaient souvent lorsque le père était âgé de cent ans.
Nous avons déjà parlé des enseignements qui nous font comprendre combien le péché est exécrable ; ces leçons-là sont actuellement apportées aux humains, surtout à ceux qui ont eu le privilège d’entrer en rapport avec les enfants de Dieu possédant la révélation divine. Ceux qui ont reçu la lumière ont toujours été peu nombreux si on les compare aux humains en général. Après deux mille ans du règne du péché et de la mort, Dieu prédit d’une manière obscure qu’Il se proposait de bénir un jour les humains. Il dit à Abraham : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité ».
L’alliance de la loi que Dieu fit avec Israël suivit ce message ; elle fut la lumière du monde. Pendant dix-huit siècles, ce fut la seule lumière, la seule espérance ou perspective offerte aux
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humains. Pour accomplir effectivement une partie de la promesse, Dieu envoya Jésus ; ce fut la première preuve tangible de l’amour de Dieu à l’égard de notre race. Dieu ne se contenta pas de faire des promesses. Il commença l’oeuvre du salut de l’humanité.
L’OEUVRE DU SALUT DES HUMAINS
Les bénédictions, comme on aurait pu l’espérer, ne furent cependant pas accordées aux humains sur toute la terre immédiatement après l’oeuvre accomplie par Jésus ; au contraire, le Sauveur fut combattu par le Prince des ténèbres et ses sujets trompés par lui. Pendant près de deux mille ans, Satan a continué son oeuvre ; tous les disciples de Jésus ont dû se charger de leur croix et souffrir pour la justice et à cause de leur piété, au milieu des pécheurs, parmi lesquels ils ont brillé comme des flambeaux ; ils ont aussi été en bénédiction à leurs semblables parce qu’ils ont apporté la lumière, la civilisation.
Les six jours de mille ans de cette longue semaine ont été des jours sombres, car la lumière, la vérité et la connaissance de Dieu n’ont pas été répandues avec abondance. Les lumières que Dieu avait données à son peuple ont été comme des bougies sur des chandeliers. Les enfants de Dieu ont réprouvé les ténèbres, mais ils n’ont pas eu la puissance de les dissiper et Dieu, qui a un temps marqué pour toutes choses, ne voulait pas encore les dissiper ; Il dit par la bouche de David : « Le soir arrivent les pleurs et le matin l’allégresse » (Ps. 30 : 5) ; Il dit aussi par la bouche d’un autre prophète : « Les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples », et
encore : « Le soleil de justice se lèvera et la santé sera dans ses rayons ».-Es. 60 : 2.; Mal. 4 : 2.
Le soleil de Justice promis par Dieu, qui dissipera les ténèbres de la terre, selon la Bible, c’est Jésus accompagné de ses disciples qui ont suivi fidèlement ses traces au cours de l’âge évangélique. Ayant été acceptés par le Père céleste, ils seront glorifiés au-delà du voile, ils ressusciteront pour recevoir l’honneur et l’immortalité. De suite, ils « resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Matth. 13 : 43). Le septième jour si important, c’est-à-dire le jour du Messie, commencera alors à briller.
DIEU NE NOUS A PAS OUBLIES
Si nous considérons les choses de cette manière, nous voyons que Dieu n’a pas oublié ou négligé d’accomplir ses promesses. Six jours de cette longue semaine, seulement, se sont écoulés ; le septième jour, ou jour de gloire, dans lequel le puissant Médiateur entre Dieu et les hommes prendra les rênes de son pouvoir, est très proche. Nous ne devons donc pas penser que Dieu a négligé d’accomplir ses promesses envers nous, qu’Il a oublié les promesses messianiques qu’Il avait faites ; nous devons, au contraire, par les yeux de la foi, voir qu’Il accomplit toutes choses selon le conseil de sa volonté. Nous devons considérer les choses au point de vue de Dieu et comprendre que le Seigneur a usé d’une grande patience envers l’humanité en ne l’anéantissant pas ; Il a usé de longanimité, ce qui nous prouve que Dieu, qui ne change pas, désire voir ses créatures se tourner vers Lui et vivre, Il ne désire pas les voir aller à la mort. – Ez. 33 : 11.
La grande masse des humains aura la possibilité et l’occasion de venir à Dieu et d’obtenir la vie éternelle, lorsque les ténèbres se seront dissipées et lorsque le soleil de justice rayonnera dans toute sa splendeur ; c’est alors que le grand chemin de la sainteté aura remplacé définitivement le chemin large qui mène à la perdition. C’est à ce moment-là que le Messie, le grand Roi, aura complètement détrôné Satan, le prince des ténèbres, lui enlevant la domination du présent monde. Le Prince de la paix aura alors établi une paix durable sur de solides fondements. Ce sera le glorieux règne de mille ans sur la terre, ce sera le jour de bonheur depuis si longtemps annoncé, le brillant matin de Sion plein de gloire que les prophètes entrevirent autrefois.
L’HUMANITE ATTEND SA NOUVELLE MERE
La race humaine fut engendrée par Adam et condamnée à la mort par le fait de sa désobéissance. Ce qui manque maintenant à la race humaine, c’est un autre père qui lui redonne la vie et c’est, en somme,
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ce que signifie le terme Sauveur ou Dispensateur de vie. C’est au prix de sa propre vie que le Rédempteur racheta Adam et sa race, dans le but de les ressusciter, de les délivrer des liens du péché et de la mort. Un des titres de notre Rédempteur n’est-il pas « Père éternel », c’est-à-dire le Père qui donne la vie éternelle (Es. 9 : 6) ? Il est certain qu’aujourd’hui II n’a pas encore accompli sa glorieuse mission de Dispensateur de vie à la race d’Adam ; c’est ce qu’il accomplira dans son jour (du jour du Fils de l’homme).
S’adressant à ses fidèles disciples qui le suivaient dans la voie étroite, Jésus leur dit : « Au renouvellement de toutes choses…vous serez de même assis sur douze
trônes » (Matth. 19 : 28). Cette période de régénération, dont parle Jésus, est la même que « les temps du rétablissement de toutes choses » Actes 3 : 19 -21). Ces deux déclarations confirment l’enseignement général des Ecritures relatifs à une résurrection, au dernier jour qui est le jour du Messie, jour de mille ans consacré à la régénération, à la résurrection, au rétablissement de la race d’Adam qui aura alors toute occasion et possibilité de recouvrer la nature humaine parfaite dans un paradis ou un Eden terrestre s’étendant sur toute la surface de la terre.
Par ses prophètes, Dieu nous a affirmé que l’établissement de ce nouvel empire terrestre, de la royauté du Prince de la lumière mettra une fin complète à la domination du prince des ténèbres, lorsque Satan sera lié pendant mille ans, afin qu’il ne séduise plus les nations ; ce sera un succès complet sur toute la ligne. Les Ecritures disent aussi à cet égard : « Je ferai de la droiture une règle et de la justice un niveau ; et la grêle [la vérité] emportera le refuge de la fausseté ».- Es. 28 : 17.
Vous demanderez sans doute : Pourquoi donc attendre si longtemps ce jour tant désiré ? Nous voyons, d’une part, que Dieu ne permit pas à Adam de commencer la procréation de sa race avant de lui avoir donné une épouse, une femme, notre mère Eve ; c’est pour une raison analogue que l’humanité doit avoir non seulement un Dispensateur de vie, mais aussi une mère qui prenne soin d’elle et soit la compagne du Père.
Dieu a ainsi pris des dispositions pour que les temps de rétablissement, de régénération, de relèvement de l’humanité ne commencent pas avant le moment où l’Eglise fidèle, le petit troupeau, l’Epouse de Christ, ait achevé sa formation et ait été unie à son Epoux céleste, au-delà du voile ; l’Eglise participera ainsi à la gloire, à l’honneur et à l’immortalité de son Epoux.
Dieu, dans sa sagesse infinie, a ainsi disposé son plan des âges en retardant le règne millénaire pour permettre à tous ses enfants, engendrés de l’Esprit, d’affermir leur vocation et leur élection, afin de participer à l’oeuvre glorieuse de leur Rédempteur. Quel bonheur inexprimable pour nous de savoir que notre Père céleste et notre royal Rédempteur nous invitent à prendre part à des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues et qui ne sont pas montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment véritablement, qui l’aiment plus que leurs maisons, leurs propriétés, leurs parents, leurs enfants ou eux-mêmes ! Le divin plan des âges continue à se dérouler jusqu’à son achèvement complet et, à chaque nouvelle étape, il nous apporte de nouvelles bénédictions et des révélations des choses merveilleuses que Dieu avait conçues et arrêtées dans son esprit dès avant la fondation du monde.
Sermon du Pasteur Russell