Tout moyen pouvant rendre la Bible appréciée en tant que Parole de Dieu est bénéfique. Il y a de cela 50 à 100 ans en Grande Bretagne et en Irlande (1850) on enseignait la lecture en se servant de la Bible et cela avait des avantages. Celui pour lequel la lecture devenait familière disposait d’une somme d’informations inépuisable s’il devenait par la suite chrétien et voulait essayer de comprendre le message de Dieu.
D’autres types d’études furent faites dans certaines dénominations et furent appelées « Classes d’études bibliques ». Celles-ci furent néanmoins influencées par les credo de ces dénominations. De temps en temps, des enseignants venaient dans les classes pour donner des informations à propos des faits historiques de la Bible ; ils venaient discuter l’écrivain des Epîtres, les expériences de ses voyages, etc. Quelquefois l’enseignant s’aventurait dans l’exposé de doctrines ; mais lors de telles occasions, à moins d’avoir été très discret sans chercher à vouloir en imposer, le résultat de la leçon était une dispute et un tumulte général qui laissait l’assemblée dans une confusion pire que celle dans laquelle elle avait été trouvée à son arrivée.
Un autre type d’étude Biblique qui, pendant un certain temps, eut faveur auprès de certains consista en la lecture d’un chapitre verset par verset. Chacun après la lecture de son verset faisait un commentaire de son choix. Lorsqu’il y avait 40 versets dans un chapitre il y avait autant de petits commentaires. A la fin de la réunion, on sentait un rafraîchissement dû à la lecture de la Bible, de certains versets intéressants, et dû aussi à la communion fraternelle ; mais très peu de connaissance de Dieu ou de Son Plan des Ages était acquise par une telle étude.
C’est seulement très tard – durant pratiquement cette dernière décennie (1906-1916) – que la Bible a été étudiée à la manière de ce que nous appelons « Etudes Béréennes » en cherchant des preuves dans les Ecritures. Actuellement partout dans le monde de telles études ont lieu. De grandes bénédictions et une grande lumière en sont le résultat. Pour ce type d’étude un livre texte est utilisé accompagné d’un livre de questions. Les livres textes sont les différents volumes des « Etudes dans les Ecritures ». Dans ces volumes les enseignements de la Bible ont été collectés et rassemblés sous une forme assimilable. Par exemple, si la leçon se rapporte au saint Esprit, l’étude rassemble tous les enseignements de la Bible pris dans ses différentes parties et les présente suivant un ordre compréhensible par l’assemblée. Si le sujet est « L’Homme Christ Jésus » il est traité de manière analogue. Si le sujet est « Le Logos » il en est de même. Si le sujet est « La Justification », « La Sanctification », « La Glorification des Saints », il est traité de manière systématique ; il est présenté à l’Assemblée et dirigé vers des discussions ouvertes faisant référence aux différentes parties de la Bible où se trouvent ces choses.
Cela ne nous surprend donc pas de voir que ceux parmi le peuple de Dieu qui ont appris à apprécier la valeur de cette méthode de l’Etude Biblique et qui la suivent ont une meilleure compréhension de la Parole de Dieu que d’autres. Toutefois si nous recommandons toute forme d’étude biblique, nous recommandons particulièrement cette méthode que le Seigneur a bénie, plus que toutes les autres, pour l’éclairement de Son peuple durant la période de la moisson. Cette méthode est à l’avantage de toute l’assemblée. Un président très habile n’est pas aussi indispensable. Un danger avec un président, dans les autres méthodes d’études bibliques, est qu’il peut orienter l’Assemblée quelquefois dans de mauvaises directions et rendre une étude stérile.
1988 – Octobre-Novembre-Décembre – page 43
Ces études Béréennes quoiqu’il en soit placent l’Assemblée entière dans une position d’Etudiants avancés dans la Parole de Dieu, parce qu’elles présentent le sujet dans sa globalité. Néanmoins, même dans les études Béréennes, lorsqu’il y a des questions, un président talentueux, qui est humble d’esprit sera d’une grande assistance pour les Frères. Et ceci est le cas de pratiquement toutes les Assemblées de par le monde. Nous voudrions toutefois informer nos chers lecteurs de « The Watch Tower » pourquoi nous recommandons expressément cette forme d’étude Béréenne. Personne ne devrait s’étonner de voir l’adversaire lutter contre de telles méthodes qui ont été tellement bénies par le Seigneur. Nous n’essayerons ici que de vous inciter tous à faire une comparaison entre les résultats acquis dans les esprits, les coeurs, les vies de chacun par les études Béréennes et ceux acquis par toute autre forme d’étude qui soit à votre connaissance ou qui ait été utilisée par le passé.
(W.T. Juillet 1916, R. p.5918)