L’Eternel est mon berger.

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Ps. XXIII.

(Trad. de LÂUSANNE & SEGOND.)

L’Eternel en appelant son peuple “ses brebis” a choisi un emblème très significatif du caractère qu’il voulait voir se manifester en lui. Le caractéristique le plus remarquable des brebis est la douceur, la docilité et l’obéissance au berger, aux soins duquel elles se confient entièrement. Elles sont très fidèles au berger; elles étudient sa voix, font attention aux indications de sa volonté et lui montrent une obéissance pleine de confiance. Quand elles entendent Sa voix, vite et sans la moindre hésitation, elles courent pour le suivre. Mais elles ne suivront pas la voix d’un étranger, parce qu’elles ne connaissent pas la voix de l’étranger.

Quel enseignement n’y a-t-il pas ici pour le “petit trou­peau ” du Seigneur qui est son bon Berger! Le plus faible agneau du troupeau connaît sa voix et l’entend dire : “C’est ici le chemin, marchez-y !” (Es. 80 : 21.) Et s’il y a maintenant des milliers de voix appelant les unes dans cette direction et les autres dans celles-là, les brebis du Seigneur familiarisées avec son esprit et sa parole se détournent de toutes sauf de celle bien connue du Berger. Notre Berger parle de différentes manières à son troupeau de brebis et d’agneaux. Sa parole écrite, quand leur coeur en est rempli et qu’ils la saisissent bien dans l’esprit voulu, leur indique con­tinuellement le chemin de la vérité ; sa spéciale providence dirige encore la course particulière de chacun, individuellement; et la présence constante de son saint Esprit manifeste chaque intrusion d’un autre esprit qui cherche à séduire et à faire dévier du droit chemin. Les vraies brebis seront attentives aux plus faibles accents de la voix du Berger c’est dire, qu’elles serreront précieusement sa parole dans leur coeur; qu’elles étudieront sa providence; et qu’elles cul­tiveront la communion et les rapports personnels avec le Seigneur” appréciant ainsi leurs privilèges. Ceux qui se re­posent ainsi en lui ne peuvent jamais s’égarer du droit chemin.

De tels peuvent avoir peu d’instruction (Actes 4:13) et humainement parlant n’être pas capables de lutter contre tous les sophismes de l’erreur. Mais la voix du Maître leur est tellement familière, qu’ils distinguent de suite de telles voix comme étant les voix d’étrangers, et ils ne les suivront pas; ils ne sont fidèles et obéissants qu’au Berger.

Une telle attitude de cœur et d’esprit est notre seule sûreté au milieu des difficultés et de la confusion de ce mauvais jour. Et tous ceux-là peuvent de plein cœur chanter avec le Psalmiste “L’Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien, il me fait reposer [dans le repos de la foi] dans de Verts pâ­turages [avec abondance de nourriture saine et satisfaisante]; il me mène auprès des eaux tranquilles [des vérités profondes et rafraîchissantes]. Il restaure mon âme [la ramène de la mort] ; il me conduit dans les sentiers de la justice (Prov. 4 : 18), à cause de son nom [parce que je suis son enfant et que je porte son nom honorables. Même quand je marche par la vallée de l’ombre de la mort. [La journée entière de la vie a été depuis la chute une vallée [une nuit] de pleurs (Ps. 30 : 5) sur laquelle repose l’ombre de la mort], je ne crains point de mal; car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton, c’est là ce qui me console [me rassure; ta parole et ta providence me disciplinent et me guident sur mon chemin]”. Non seulement la providence de notre Berger discipline les vraies brebis, mais elle les protège contre “les loups” et autres ennemis.

Nous pouvons aussi dire, avec le prophète: “Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires [en ta pré­sence de mes ennemies (Darby), — même, environnés et cernés par Satan et le péché, nous sommes soutenus au moyen des abondantes provisions de l’Eternel en vue de chaque nécessité] ; tu oins [de] l’huile [de joie de l’Esprit saint] ma tête, ma coupe [ma joie] est comble”. “Oui [en considérant avec quels soins l’Eternel a conduit ses brebis dans le passé et le présent, chacun, de ceux qui continuent à être vraiment ses brebis, peut avec certitude s’attendre à ce que] le bien et la grâce l’accompagnent tous les jours de sa vie; et [dire] mon habitation est dans la maison de l’Eternel [je suis reconnu et admis comme un membre de sa famille, comme son enfant] pour toute la durée des jours.”

Cherchons à cultiver de plus en plus le caractère doux, docile et loyal de la brebis, pour qu’ainsi nous soyons abondamment bénis par les soins du bon Berger. Une telle disposition n’est pas appréciée du monde, — le bouc obstiné, l’audacieux lion, l’ours au regard furtif, le subtil serpent ou le vicieux vampire, tels sont les modèles qui lui con­viennent, et ce sont ces emblèmes que le monde d’ordinaire arbore sur ses écussons. Mais laissons “le monde aimer ce qui est à lui” (Jean 15 : 19), tout en nous ressouvenant que nous ne sommes pas du monde, mais envoyés comme des brebis au milieu des loups; que notre salut ne dépend pas de notre propre sagesse et sagacité, mais entièrement du fait de suivre patiemment le bon Berger, et d’écouter sa voix. Très prochainement, il va élever bien haut son “petit trou­peau” et le couronner avec “un poids éternel d’une gloire souverainement excellente”. — 2 C or. 4: 17.

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