« Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fut premier-né entre plusieurs frères.”
— Rom. 8 : 28, 29.
En remémorant, John Knox, cet homme fort en Dieu, ses luttes pour la doctrine de l’élection, ses démonstrations (basées sur les Ecritures, de la grandeur, de la majesté et de la souveraineté de l’Eternel notre Dieu; — malgré ses idées justes là-dessus, nous pensons que le bon cœur de cet homme doit avoir ressenti fréquemment une grande affliction avec la logique de ses propres arguments: que l’éternelle punition des neuf-dixièmes de notre race était fixée définitivement avant leur naissance et que la joie éternelle de ceux que Dieu a particulièrement bénis était prédestinée — qu’ils étaient prédestinés à être des saints, à partager les gloires du ciel. Remercions Dieu, chers amis, de ce que, dans une lumière plus claire brillant maintenant sur les Ecritures, nous pouvons discerner les erreurs qui nous sont parvenues de l’âge des ténèbres; nous le pouvons sans perdre notre appréciation de la divine prescience et de la divine souveraineté. Il serait difficile d’estimer la valeur de la doctrine de la divine prescience enseignée par frère Knox, sa valeur non seulement pour une nation, mais pour tout le monde, cette doctrine ayant inculqué un profond respect pour le Tout-Puissant. D’un autre côté, il serait difficile d’estimer le mal qui a résulté pour le monde et la chrétienté de l’enseignement de ce frère au sujet des non-élus, de leur manière d’être traités par Dieu. Cette erreur sérieuse a éloigné de Dieu et de son Livre des milliers de cœurs. Regardons ensemble la doctrine de l’élection et de la prédestination au point de vue des Ecritures afin d’en voir les beautés et d’être attirés plus près de Dieu et de son Livre dans un respect sincère et dans l’adoration.
Préconnus et prédestinés.
Notre texte montre que ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi prédestinés, mais nous observons que la prédestination concerne seulement l’Eglise et non pas le monde. Ce fait n’échappe pas à l’attention du monde, mais ils ont raisonné faussement disant que, si Dieu a connu d’avance une Eglise élue pour laquelle il a prédestiné de spéciales bénédictions et des honneurs, cela veut dire que le reste de l’humanité serait destiné à être torturé éternellement. La logique de cette assertion n’est pas juste et c’est tout à fait anti-scripturaire de dire que tous les non-élus seront voués à une torture éternelle par les mains de démons à l’épreuve du feu dans l’accomplissement d’une divine prédestination fixée avant la création. Il n’y a pas de parole dans les Ecritures pour appuyer cette théorie et les réformateurs Knox, Calvin, Luther et d’autres étaient dans l’erreur en ce qu’ils ont tramé leurs principes de choses qui n’étaient pas dans les Ecritures. Selon les Ecritures aussi bien que selon le jugement humain exprimé dans les lois de la civilisation, la plus haute, la plus sévère peine mise en vigueur est
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la peine de mort, la suppression de la vie (qui n’est pas employée en harmonie avec les justes et raisonnables exigences du Créateur). La peine de mort est la peine scripturaire au sujet de laquelle nous avons été si souvent aveuglés: « le salaire du péché, c’est la mort », « l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ». « L’Eternel détruit tous les méchants »; « semblables à des brutes ils périront »; « ils auront pour châtiment une destruction éternelle [la mort seconde]”. — Rom. 6:23; Ezéch. 18:4; Ps. 145:20; 2 Pierre 2:12 ; 2 Thess. 1: 9.
D’après cela, la peine la plus sévère pour ceux qui ne sont pas élus serait l’extinction, la seconde mort. Mais les Ecritures montrent clairement que Dieu se propose quelque chose de plus beau pour les non-élus (non seulement pour les élus); en un temps déterminé (selon la Bible) les non-élus arriveront à une plus claire connaissance de la vérité, à une pleine occasion de retourner à leur Créateur et, par Jésus-Christ, à la réacquisition de tout ce qui fut perdu par Adam, tout ce qui fut racheté par le précieux sacrifice de Christ. Comme les Ecritures le déclarent, il y a un salut commun dans lequel tous les enfants d’Adam auront le privilège d’avoir un partage. Il y a aussi un salut spécial, un haut appel (vocation) de Dieu en Christ dont il est dit qu’il nous a été annoncé premièrement par le Seigneur et ensuite confirmé par ceux qui l’avaient entendu (Hébr. 2 : 3). Ce spécial ou grand salut est celui que notre Seigneur a préparé pour les élus tandis que le salut général est préparé pour tous les autres.
Ne semble-t-il pas étrange que les frères Calvin, Knox et d’autres, leurs collaborateurs, en sortant du plus profond de la fumée de l’âge des ténèbres, ne pensèrent pas à un salut pour tous par la providence de Dieu? Leurs yeux voyant les éternels tourments (affreuse et flétrissante erreur), ils ont été aveuglés sur la préparation par Dieu d’un salut pour les non-élus. Leur raisonnement était que, si Dieu les avait prédestinés pour les tourments éternels et avait préparé avant leur création une grande place de torture, des démons réfractaires au feu et assez de combustible pour l’éternité, alors, sûrement, il ne pouvait pas avoir un plan de salut pour eux. L’exposition entière était fausse: la mort dans laquelle sont les non-élus n’est pas une vie éternelle en tourment mais la tombe représentée par le mot hébreu « sheol »* et le mot grec « hades»; et il n’y aura pas de retour pour eux dans l’existence avant la seconde venue du Rédempteur, au matin de la résurrection.
Alors, remercions Dieu pour la disparition des nuages de ténèbres et d’erreurs, remercions-le de ce qu’Il nous permet de voir dans la Bible la préparation par Dieu d’un salut commun, d’une restauration, d’un retour à l’humaine perfection dans un monde rajeuni, un grand paradis terrestre. Remercions Dieu pour des promesses telles que celles-ci: «La terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond des mers par les eaux qui le couvrent.” «Le soleil de justice se lèvera avec la guérison dans ses rayons”; « on ne fera point de mal et on ne causera point de dommage sur toute ma montagne sainte [le royaume de Dieu]”. «Il y aura là une route [un grand chemin]…
Ceux qui la suivront, les simples mêmes, ne s’égareront pas, tous les rachetés de l’Eternel [tout le monde]” pourront prendre ce chemin — passer de la condition de péché et de mort à la perfection et à la vie. — Es. 11:9 et 35:8—10. — C. — Mal. 4:2.
Remercions Dieu aussi de ce que ceux qui refuseront de faire des progrès et manqueront ce « salut commun » (Jude 3) à cause de péchés volontaires n’auront pas la permission de vivre sans fin dans le péché ni dans les tourments; ils seront complètement détruits dans la seconde mort — Dieu étant capable de détruire l’âme et le corps dans la Géhenne, la seconde mort. Nous remercions Dieu de ce que l’Eglise élue, sous Christ le Capitaine de son salut, a la promesse de prendre part au glorieux travail du Rédempteur de bénir toutes les familles de la terre en apportant le salut pour quiconque veut.
Notre haute vocation.
Si une fois nous avons craint de penser à la grâce de Dieu envers nous (nous ayant acceptés comme membres de son Eglise élue), si nous avons craint d’y penser à cause de la condamnation si terrible des non-élus, nous pouvons, maintenant, dans la même mesure et même plus nous réjouir de notre privilège d’élus, voyant que c’est le privilège de travailler pour la restauration du monde durant le règne millénaire, sous la direction d’Emmanuel. L’apôtre parle de la perspective de l’élection comme notre « vocation céleste », notre haut appel. La pensée est que nous sommes appelés à un très haut honneur, à une grande dignité et cela selon le plan céleste. L’Eglise évangélique est invitée à un changement de nature, de la nature humaine à la nature divine, du plus haut de la nature humaine au plus haut de la nature céleste, bien au-dessus des anges, des principautés, des puissances et de tout nom qui se peut nommer; « cohéritiers avec Christ », « participants de la nature divine », membres de « l’épouse de l’Agneau ».
Les Ecritures, à vrai dire, disent que peu seront capables d’entendre, d’apprécier, de comprendre, d’accepter cette haute vocation. Le divin arrangement de cet appel est l’élection, la mise à part. Il appelle les uns et n’appelle pas les autres. Il a une attraction pour les uns et non pour d’autres.
Supposons une boîte de sciure et que nous la répandions sur un morceau de papier et sur des clous jusqu’à ce qu’ils soient tout à fait couverts par la sciure, nous savons qu’en prenant un aimant et en le passant et repassant dans la sciure, l’aimant attirerait à lui tous les clous. Il pourrait aussi exercer une attraction sur la sciure, mais elle tiendrait si peu qu’on pourrait la détacher d’un souffle, tandis que les clous tiendraient fermement, le fer répondant à l’influence magnétique. La boîte de sciure représente l’humanité; les clous représentent une petite classe des humains zélés de cœur pour Dieu et pour la justice; l’aimant représente l’invitation de l’Evangile qui passe et repasse en tous sens dans le monde civilisé et s’étend dans le monde païen.
Si ce n’est pas le dessein de Dieu d’élire, de mettre à part, choisir, rassembler toute l’humanité (la sciure) par l’aimant, c’est son dessein de rassembler, les vrais
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de coeur représentés par les clous. L’illustration peut être étendue et nous pourrions supposer qu’il y a d’autres clous d’une composition métallique moins sujette que l’acier à être attirée par l’aimant; ces derniers représenteraient de différents caractères tels que nous en voyons devant nous partout dans le monde. Il pourrait s’y trouver encore de bons clous couverts de saleté ou de substances étrangères qui les empêcheraient de répondre à l’influence de l’aimant; ceux-là représenteraient les caractères absorbés par les soucis de cette vie, la séduction des richesses.
« Elus selon la prescience de Dieu par la sanctification de l’Esprit et la foi en la vérité » dit l’apôtre. Dieu désigna l’élection pour cet âge. Il désire mettre à part pour Lui un peuple particulier afin de l’associer à Jésus le Rédempteur dans son travail futur de relever ceux qui seront de bonne volonté et obéissants parmi le monde des humains. Mais Dieu n’a prédestiné ni désiré l’élection de personne, excepté une classe sanctifiée, sanctifiée non par les tribulations ou la force, mais par la connaissance de la vérité. De telles personnes sont amenées à Dieu d’une façon dévouée, par la connaissance de son plan glorieux; elles ont un cœur plein d’amour, assez plein d’amour pour les amener à sacrifier leur tout (aussi loin que cela concerne les choses et les intérêts terrestres). Ceux-là sont les élus, ceux que Dieu a rachetés et éprouvés avec l’aimant de la vérité; leur manière d’y répondre en tout dans cet âge de l’Evangile détermine s’ils appartiendront à l’Eternel au jour où il viendra pour mettre à part ses joyaux. — Mal. 3: 17.
Lesquels Il a connus d’avance.
Ce n’est pas à nous d’argumenter sur le pouvoir divin de prescience, de faire des questions à notre Créateur sur ses talents de connaître les choses d’avance, de lui demander pourquoi il a choisi d’agir ainsi et pourquoi il a déterminé d’avance quels seraient les membres de la classe élue. Le divin est tellement au-dessus de l’humain qu’il est impossible à l’esprit humain d’en mesurer la profondeur ni d’en comprendre la puissance. Il faut simplement accepter le divin exposé, le plan des âges. Rien dans la parole de Dieu ne nous dit que nous étions connus d’avance personnellement, individuellement. D’après la Bible, Dieu prédestina l’élection d’une Eglise; prédétermina le nombre de personnes qui seraient acceptées comme membres de cette Eglise, le corps de Christ; prédétermina quels caractères ils devaient avoir et quelle espèce d’épreuves il leur faudrait pour prouver leur fidélité, pour montrer qui serait digue d’une place dans la classe des élus.
Ce que nous lisons est en pleine harmonie avec cela: «il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus”; et encore: « Appliquez-vous à affermir votre vocation et votre élection”. Nous sommes assurés que « Celui qui nous a appelés est fidèle et il le fera aussi”. Il fera tout ce qu’il a promis, il gardera sa part du contrat. Cela étant ainsi, tous ceux qui sont appelés ont à déterminer le résultat de leur propre cas. Dieu est fidèle; s’ils sont fidèles de coeur aux conditions contenues dans leur contrat, ils seront des élus, pas autrement.
Il les a aussi prédestiné
Nous arrivons maintenant à la clause principale de notre texte qui semble à première vue, fortifier l’erreur de la prédestination. Ah! disent quelques-uns, nous comprenons, il n’y a pas à choisir, rien ne dépend de nous, Dieu a prédestiné toutes choses. Nous répondons, ce n’est pas ainsi: dans le passé nous avons été inclinés à prendre notre texte et à le lire séparément et faisant ainsi nous avions les yeux fermés sur son clair enseignement. C’était comme si nous lisions: Dieu a prédestiné les élus, mais ce n’est pas cela: Dieu, selon ces paroles, a prédestiné que tous ceux qui seraient de la classe des élus devaient imiter son Fils. La prédestination dont ce verset parle est relative non pas aux individus, mais à un certain caractère que doivent atteindre chacun des élus, ou autrement ils ne seraient pas des élus.
Que c’est admirablement simple! Cela dit tout. Nous n’avons pas besoin de demander des explications ailleurs. « Justes et vraies sont tes voies, Seigneur, Dieu tout puissant!” Le grand honneur, le grand privilège que Dieu se propose de conférer aux vrais élus dans la première résurrection, au second avènement de Christ, est si grand que la plus haute épreuve de caractère est nécessaire à ceux à qui il sera accordé un tel honneur joint à l’immortalité. Notre Seigneur a dit à ses disciples: asseyez-vous premièrement et comptez ce que vous coûtera la condition de disciple, puis venez, « prenez votre croix et suivez-moi ». La récompense que je vous promets est « que là, où je suis, vous, vous serez aussi”; « celui qui vaincra je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône”.
Ceux qui atteignent le caractère de Jésus auront le caractère du Père, dont Paul dit que le Fils est « le rayonnement de sa gloire et l’empreinte de sa substance” (C. Hébr. 1 : 3). Notre Seigneur dit: « Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les cieux”.
Une application si directe de ces mots peut effrayer quelques-uns de ceux qui sont au Seigneur et qui avaient cru sans réflexion que s’ils étaient une fois dans la grâce, s’ils étaient une fois élus, ils ne tomberaient jamais.
Je désire réveiller de telles personnes afin qu’elles se rendent compte de la hauteur de notre appel et de la nécessité de notre obéissance aux conditions de vocation si nous voulons l’affermir. Cependant c’est bien de remarquer ici que la perfection à laquelle les appelés sont exhortés n’est pas une perfection de la chair qui serait une impossibilité à cause de ses défauts naturels, ses imperfections héréditaires et ses faiblesses. C’est au cœur, à la volonté que Dieu regarde et non à la chair. « Heureux ceux qui ont le cœur pur”, ceux dont l’intention et les efforts sont purs; ils feront des progrès considérables en en maîtrisant la chair. Le Seigneur attend d’eux qu’ils prouvent leur foi et leur fidélité par des oeuvres aussi bonnes qu’il leur est possible dans leur faiblesse et dans le milieu défavorable où ils se trouvent.
Appelés, choisis, fidèles.
Les « élus mêmes” (C. Matth. 24 : 24), ceux qui affermissent leur vocation et leur élection, ceux qui
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hériteront la gloire, l’honneur et l’immortalité dans la première résurrection sont décrits comme: « les appelés, les élus et les fidèles” (Apoc. 17: 14). Ceux qui sont appelés par le message de l’Evangile, par la Bible et les traités, par les hymnes et par la vie des chrétiens, de toutes manières sont nombreux.” Il y a beaucoup d’appelés”, mais peu nombreux sont ceux qui répondent à l’appel, à cause du sérieux des conditions d’engagement.
Réjouissons-nous si grâce à la Providence nos oreilles ont entendu le message de son amour et de sa grâce et si nos cœurs ont répondu, et que nous avons été engendrés de l’Esprit saint, marqués comme étant non seulement appelés mais aussi élus.
C’est à cette classe des élus que se rapporte notre texte nous assurant que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son propos. Nous devons nous attendre à cela, croire cela. Ces appelés et choisis, engendrés de l’Esprit sont « fils de Dieu », et si fils, ils sont aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ leur Seigneur (Rom. 8: 16, 17). Pourrions-nous penser que Dieu ferait moins que de veiller sur tous leurs intérêts temporels et spirituels? Pourrions-nous penser un seul instant qu’il deviendrait négligent de leurs intérêts? Au contraire, les paroles de notre texte sont en plein accord avec ce que nous pensons de Dieu en cela. « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu.” — 1 Cor. 3 : 22, 23.
Notre Rédempteur était un homme de douleur et savait ce que c’est que la langueur. Ceux qui le suivent doivent souffrir également. Le grand Instituteur nous a avertis de ce qui suit: « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement toute sorte de mal contre vous à cause de moi.” Et l’apôtre de continuer: « Tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ Jésus auront à souffrir persécution.” Et qu’il faut maintenant mourir avec lui pour plus tard régner avec lui (Matth. 5: 11; 2 Tim. 3 :12; 2: 11-13). Dieu sait faire concourir toutes ces choses à notre bien.
Ceux-là sont comptés comme nouvelles créatures, engendrés de l’Esprit; ils se sont sacrifiés, ils acceptent les épreuves, se laissent ciseler et polir par les faiblesses de leur propre chair et par leur association avec d’autres gens imparfaits. La nouvelle nature se développe, croît en force, et dans la même proportion la nature humaine est conquise, amenée à la soumission et finalement mise à mort. Par conséquent, ce n’est pas par inattention à nos meilleurs intérêts que notre Père nous permet d’avoir des épreuves, des difficultés, des persécutions, mais, au contraire, l’intérêt qu’il nous porte nous est une garantie qu’il ne permettra pas qu’aucune chose nous arrive qui ne concoure à notre bien; épreuves, difficultés ou autres expériences en vue de notre éducation. Cependant il ne permettra pas que nous soyons tentés au delà de nos forces, mais, avec chaque tentation, il nous donnera le moyen de la surmonter. Heureux sommes-nous de savoir combien juste est la prédestination et l’élection de notre Père et d’y avoir part. Qu’avec toujours plus de zèle nous cherchions à affermir notre vocation et notre élection.