Lettres intéressantes. Juin 1912

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Bien cher frère, Je vous remercie tout d’abord pour les anciennes «Tours de Garde» que vous m’avez envoyées, elles m’ont vivement Intéressé.

Vous m’aviez envoyé quelques «Watch Tower». Me souve­nant que j’avais appris quelque peu l’anglais, lorsque j’étais au lycée de Lue, j’ai essayé il y a quelques semaines à traduire les articles de frère Russell et j’ai trouvé que, avec l’aide de Dieu, je pourrais parvenir assez vite à le faire couramment. Sachant que cela serait d’une grande aide pour mes frères de Roubaix, je vais employer la plus grande partie de mon temps à ces exercices.

Je vous aurais bien écrit plus tôt, mais je préférais at­tendre la réunion générale de Denain, afin de demander des renseignements aux frères qui connaissent l’anglais

Grâce à la providence divine, le jour de Pâque, invité à diner chez frère et sœur Frédéric Polard, j’y ai rencontré sœur Aline Boillet, et fait ainsi la connaissance de votre compatriote. Cela ne pouvait mieux tomber, car l’ai obtenu ainsi tous les renseignements que le désirais avoir.

Je vous envoie donc aujourd’hui un mandat de trente francs et je vous prie de me faire parvenir une Bible, avec commentaire, No. 1919, comme la possède Aline et le frère Lequime (qui me l’ont conseillé). Veuillez aussi m’abonner au « Watch Tower»; tout cela le plus vite possible, car je suis impatient d’avoir cette bible anglaise et de re­cevoir les journaux. Ce que vous avez en trop de l’ar­gent, employez-le pour l’œuvre.

Pour ce qui est des réunions de Denain, elles furent exces­sivement intéressantes et édifiantes; ce furent bien là, des repas de mets succulents que l’Eternel prépare pour ses en­fante. Nous étions environ 160, parmi lesquels plusieurs frères belges. C’est dans de telles occasions, que nous apprécions les paroles du Psalmiste (Ps. 133), que nous comprenons combien il est nécessaire de nous abandonner entre les mains de notre Dieu et de nous laisser tailler afin que si nous ne nous revoyions plus ici-bas, nous puissions tous être réunis là-haut — parvenus au degré de la gloire et de l’immortalité.

Dans l’espoir, cher frère, que vous satisferez le plus vite possible à ma demande, le vous envoie les amitiés de tous les frères et sœurs  du groupe de Roubaix.

Votre frère en notre Sauveur bien-aimé

Alfred Durieu.

Nous avons reçu d’autres réjouissantes et encourageantes lettres au sujet de cette plus grande réunion française qui jamais ait eu lieu, entre frères éclairés de toute la Parole divinement inspirée — en particulier des frères S. Lequime, Henri Dussard, Jules Petit, etc. — Voici encore un petit compte rendu. — Réd.)

Bien cher frère, Je suis heureux de vous écrire quelques mots de nos réunions de Pâques qui ont dépassé en nombre toutes les précédentes, nous étions 150 au minimum; frères et sœurs en la foi et amis. Les groupes d’Auchel, Lens, Roubaix, Hénin Liétard, Sin-le-Noble, La Louvière et Char­leroi y étaient représentés. La place manquerait pour tout vous écrire, mais je suis persuadé d’être l’interprète de tous en vous disant que nous avons été comme transportés pen­dant ces deux jours de festin spirituel, et Dieu nous a comblé de ses bénédictions en animant tous les frères de son bon Esprit, nous enseignant tous dans la vérité. Nous n’avons tous regretté qu’une chose c’est que le temps fut trop court et le moment de se séparer est arrivé nous rap­pelant de nouveau dans la lice, mais fortifiés et pleins d’espoir pour continuer jusqu’au bout cette lutte que par la grâce de Dieu nous espérons mener à bonne fin et nous retrouver avec le Maître, vainqueurs, quoique tout meurtris, tout meurtris, mais vainqueurs.

De tous les frères et sœurs  réunis, recevez cher frère Weber ainsi que tous les frères et sœurs  on la vérité, nos meilleurs saluts fraternels en notre Seigneur et Roi présent.

Pour l’assemblée de Denain — votre frère Elle Vaucamps.

Colporteurs.

Frère, Alex. U Meyer colporte l’Aurore du Millénium de­puis la fin de janvier, il a maintenant tenu tout le Jura Bernois protestant et a écoulé plus de livres qu’on ne s’at­tendait, parce qu’il a fait un travail minutieux et conscien­cieux. — Il a aussi déposé un journal dans chaque maison et a vendu, en outre, quelques milliers de cartes paradi­siaques, pour couvrir ses petites dépenses

Sœur, Mlle. Marie Glas, ne pouvant causer couramment le français, a quitté la Chaux-de-Ponds et est retournée à Zurich où elle a aussi beaucoup de succès dans la vente de l’Aurore, tout en pouvant plus facilement gagner sa vie.

Un frère, nouvellement intéressé, A. Froidevaux, herboriste à Renens, s’en occupe dans le canton de Vaud.

Il y aurait bien du travail encore dans les plus grandes villes protestantes françaises; — à Genève, Lausanne, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Le Locle, Yverdon, Vevey, Montreux, etc. — Avis aux frères et sœurs  bien disposés.

—     Rédaction.

205 Juin 1912

Chantons le Jubilé!

(Nr 114 M D)

Chantons le joyeux cantique,

Le beau chant du Jubilé!

Que son écho magnifique

Résonne au ciel étoilé!

Que la mer partout réponde,

Iles, répétez sa voix!

Vous, tous les déserts du monde,

Dites: Christ est Roi des rois!

Aujourd’hui, l’heure promise

Annonce le Jubilé;

Qu’on le dise et le redise

Au cœur contrit, désolé.

Que de rivage en rivage,

Que du pôle à l’équateur

On chante: «Sur son ouvrage

         Jésus-Christ règne en vainqueur!»  (Â. B.)