VUES de la Tour de Garde. L’inquiétude sociale s’accroît rapidement.

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Nos lecteurs savent mieux que la majorité du peuple, le pourquoi de l’agitation sociale actuelle, plusieurs d’entre eux ayant étudié avec nous ce sujet d’après le divin plan des âges, depuis plus de trente ans. Le trouble menaçant que la Bible a prédit pour le temps présent — la moisson de cet âge -— marche sans inter­ruption vers son point culminant. Beaucoup connaissent notre attente concernant octobre 1914, que vers cette date, le temps de détresse gagnera entièrement le sillage et balaiera l’édifice social comme un balai de destruction.

Tout en signalant ces choses d’après la parole de Dieu, notre journal n’a cessé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour conseiller la paix, le contente­ment, la fidélité de cœur, l’appréciation de nos multiples privilèges et bénédictions, choses desquelles l’hu­manité n’a jamais joui auparavant. Mieux que cela, la Tour de Garde s’est évertué depuis trente cinq années, d’établir fidèlement le fondement de la véritable paix parmi le peuple du Seigneur — la connaissance exacte de Dieu, la compréhension correcte de sa Parole, ainsi que la juste appréciation des attributs divins.

A un certain degré la bénédiction divine a récom­pensé nos travaux. Des milliers de chrétiens ont été réveillés, illuminés et ramenés au ferme fondement de la foi en Dieu et en la Bible. Des dizaines de milliers, qui ne sont pas arrivés à une pleine consé­cration de leur cœur au Seigneur, ont néanmoins (selon leurs lettres) pris position pour la justice et la vérité contre le péché et l’erreur. De ceux-ci et par ceux-ci à leurs familles, amis et voisins, un té­moignage a été rendu concernant l’amour divin, l’amour par excellence qui en a amené beaucoup à une plus étroite communion avec Dieu, à une plus grande ré­vérence de sa parole, à une foi plus ferme dans le divin plan des âges. Des centaines de milliers ne croient plus que Dieu aurait employé sa sagesse et sa puissance pour appeler à l’existence des millions de créatures humaines vouées aux tourments éternels.

Le glorieux caractère de Dieu brille dans le monde avec plus de splendeur que jamais. La lumière est répandue pratiquement en vingt langues environ dans chaque nation. Nous n’avons pas réussi en accom­plissant de grandes-choses pour le monde. Nous n’avons pas pu convaincre les nations de telle sorte qu’elles se tournent de l’égoïsme et du péché à la justice et à l’amour. Nous ne les avons pas amenées à forger de leurs glaives des hoyaux et de leurs lances des serpes (Esaïe 2 4), et n’avons pas de raison pour espérer qu’un pareil succès suive nos travaux. Dès le commencement, nous avons annoncé que le programme scripturaire est que seulement «les sages comprendraient et qu’aucun des méchants ne com­prendrait» (Dan. 2: 10), et que pendant cet âge, seule, la classe élue serait amenée en pleine harmonie avec Dieu.

Nous avons montré dès le commencement que dans le monde rempli d’égoïsme, la présente civilisation échouerait et que Dieu, selon la Bible, emploierait ce grand temps de trouble — l’anarchie, la confusion —comme un moyen pour en finir; et sur les ruines de la plus haute civilisation que le monde ait cependant connue, civilisation qui fera naufrage dans l’égoïsme humain, Dieu établira, au propre temps, le royaume messianique, qu’il avait promis depuis des siècles et qui, éventuellement, apportera la bénédiction prédite à Israël et à toutes les nations de la terre. Si nous fûmes obligés de prophétiser ainsi de tristes choses, nous fûmes heureux de pouvoir aussi en prophétiser de glorieuses, des bénédictions éternelles: — la bor­dure argentée de la nuée des troubles. Si nos calculs sont exacts, il reste encore un peu plus de deux ans avant le point culminant de la détresse que nous attendons; s’ils ne sont pas absolument exacts, certaine­ment, le trouble de la fin n’est pas éloigné, nos en­nemis eux-mêmes en étant les témoins.

Regardons l’état du monde. L’Europe est bouillante avec un socialisme qui, en vérité compte parmi ses armées beaucoup d’hommes aux nobles impulsions qui s’imaginent que la course qu’ils ont prise, est la seule qui puisse amener une plus équitable distribu­tion de l’accroissement prodigieux de la richesse du monde. D’autres moins nobles, dans les rangs socia­listes, sont évidemment moins inquiets de la justice, de l’amélioration générale de la société et d’une ré­partition plus équitable des richesses du monde, que de leurs intérêts égoïstes. D’autres encore, dans cette armée grandissante du socialisme, apparaissent entière­ment démagogiques — ce sont des ignorants bavar­dant sur des sujets qu’ils ne comprennent pas.

Les entreprises ouvrières du monde, sous le nom de syndicat, de socialisme, etc., ont finalement vu que le progrès du monde dépend réellement des mi­neurs (en charbon), des ingénieurs, des mécaniciens, etc. Naturellement ils ne contestent pas que l’intelli­gence est aussi nécessaire, mais ils sont inclinés à dire et encore plus à penser que le pouvoir intelli­gent et le capital se sont pendant longtemps appro­prié la part du lion des libéralités de la terre et que maintenant l’ouvrier doit avoir la part du lion, même s’il est nécessaire de recourir à la force pour l’obtenir.

Les gouvernements d’Europe sont dans la perplex­ité et dans l’étonnement; ils craignent ce qu’un jour ou une année peut amener, mais ils espèrent pour le mieux. Leur principale consolation semble être de proclamer que « tout demeure comme dès le commencement de la création » (2 Pier. 3: 4), et qu’aucun changement radical dans les affaires de l’hu­manité ne peut être espéré. En réalité, si l’ouvrier se rend compte de sa puissance, le capital aussi sent sa puissance et se dit: Si l’ouvrier tentait de bloquer les roues de l’industrie et du progrès, il serait le premier à sentir les angoisses de la faim et serait tout content de transiger, pour sauver la situation. C’est cette confiance des deux côtés de la barricade qui donne au problème le plus sérieux aspect. Lors­que la lutte viendra, on se sentira tellement con­fiants de part et d’autre que ni dans un camps ni dans l’autre on voudra entendre parler d’arrange­ment et les résultats seront d’autant plus terribles.

L’augmentation de la connaissance on est la cause.

Aussi étrange que cela puisse paraître de prime abord, c’est une vérité incontestable que les troubles qui sont sur nous sont la résultante de l’augmenta­tion de la connaissance parmi les masses. Quand les peuples ne connaissaient pas leur puissance, ils étaient contents. La constatation de leur force les a rendus mécontents et les a conduits vers l’anarchie. Si la

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connaissance était venue mille ans plus tôt les trou­bles seraient venus mille ans plus tôt, si elle était venue deux mille ans plus tôt, le mécontentement et le trouble seraient venus deux mille ans plus tôt. Elle vient maintenant parce que la Providence a gra­duellement levé le voile de l’ignorance et que le ma­tin de la nouvelle dispensation parait. Le Soleil de Justice n’est pas encore levé, mais déjà nous aper­cevons les premiers feux de l’aurore. — la nuit des temps qui fait place à l’aube naissante.

Le monde s’éveille devant la main du Maître du royaume messianique, le Gouverneur des affaires ter­restres. Par son emploi ignorant, ses abus égoïstes des étonnantes richesses, dont la providence divine inonde l’humanité au moyen de l’augmentation de la connaissance, la civilisation périclitera. La leçon est évidente — le résultat aussi. Sans l’égoïsme et la dureté de cœur qui s’emparèrent des humains, toutes les bénédictions que nous avons procureraient le bien et non le mal. Il est étrange de constater combien l’égoïsme et la dureté des cœurs sont plus manifestes parmi les nations civilisées que parmi les peuples de l’Inde, de la Chine et du Japon, quoique tous les possèdent et quoique le plus civilisé des hu­mains cache l’égoïsme en bien des manières.

L’égoïste n’est jamais reconnaissant. Il ne crie ja­mais: assez! même si les dons et bienfaits lui sont accordés égoïstement. Ceci est le résultat du péché originel; la désobéissance à la parole divine a amené une opposition graduelle à l’esprit d’amour, de bonté, de miséricorde de Dieu; la tendresse a fait place à la dureté du cœur.

La lutte qui vient sera, sans aucun doute, plus sévère chez ceux qui possèdent la plus grande somme de connaissance et qui ont reçu le plus de bénédic­tions, c’est à dire l’Europe et l’Amérique: toutefois, la même influence malfaisante s’exercera sûrement sur tout le monde.

Nous arrivons juste au moment approprié où la religion perd sa puissance, où de grandes églises tiennent lieu de christianisme, où le formalisme de la dévotion remplace l’esprit du Seigneur. Où cela va nous conduire? Les éducateurs et les professeurs du monde ont perdu leur confiance en la Bible; gra­duellement, l’esprit d’incrédulité et la théorie de l’évo­lution (que l’homme va, évoluant d’une forme de vie inférieure à une supérieure et ne fut pas créé) sont propagés dans tous les collèges, séminaires, écoles et livres d’écoles. Aujourd’hui, les gens qui ont foi en un Dieu véritable, intelligent, juste, sage, puissant et aimant, sont considérés comme niais.

Des hommes riches ont doté les collèges et les éco­les pour enseigner l’incrédulité et l’évolution. Et ces mêmes personnes sont maintenant effrayées et éton­nées que les gens, dont la foi a été détruite par la haute critique et les doctrines de l’évolution ne croient plus à la parole de Dieu, ni à la providence divine et qu’ils sont déterminés à s’aider eux-mêmes. Est-ce étrange? N’est-ce pas simplement le résultat logi­que qui devait être attendu? Ne voyons-nous pas là l’accomplissement des paroles du prophète Esaïe (29:14). « La sagesse de ses sages périra et l’intelli­gence de ses hommes intelligents disparaîtra ». Les hommes prudents sont les riches qui ont inondé de leur générosité ces collèges qui font une œuvre aussi destructive dans l’esprit des hommes et les préparent pour détruire le fondement même de notre civi­lisation présente.

Les politiciens voient certaines choses.

Deux grandes assemblées politiques ont été tenues, qui ont eu le don de réveiller et d’illuminer l’esprit de beaucoup. Les candidats ont parlé avec une très grande liberté, et de leurs discours, il résulte qu’en chacun des deux principaux partis une guerre couve et progresse entre un élément conservateur (qui ne veut rien céder volontairement) et un élément réfor­mateur. Les premiers ont apparemment le soutien le plus particulier du monde financier et l’influence de l’église catholique et protestante. L’autre parti, plus progressif réalise en quelque mesure la condi­tion réelle des choses dans le monde d’aujourd’hui savoir que le capital doit faire des concessions à l’ou­vrier et améliorer ses conditions sous peine d’une ré­volution sociale inévitable. Aux Etats- Unis, M. M. Roo­sevelt et Bryan sont les porte-drapeau des pen­sées progressives dans les deux grands partis. Ils représentent des millions de personnes de la classe moyenne du peuple et des millions de personnes qui fréquentent les cercles religieux et le monde. Voici d’après « Le Boston Globe » les paroles de Mr. Roo­sevelt: « Avec des cœurs résolus et des yeux qui ne sont pas obscurcis, nous allons à Harmaguédon et combattons pour le Seigneur». Le Globe cite ensuite le passage de l’Ecriture auquel Mr. Roosevelt se rap­porte: Apoc. 16 : 16. 18: « Il les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. Le septième ange versa sa coupe dans l’air. Et il sortit du temple, du trône, une voix forte qui disait; C’en est fait! Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres et un grand tremblement de terre. tel qu’il n’y avait ja­mais eu depuis que l’homme est sur la terre un aussi grand tremblement».

Nous ne pouvons que nous étonner de savoir jus­qu’à quel point Mr. Roosevelt croit et apprécie ce qu’il dit. Mais la même pensée est dans l’esprit des autres qui professent peu de connaissance ou de foi dans la Bible. La «Cincinnati Post», par exemple, commentant le même sujet dit: « Personne ne sait ce que tout cela signifie, maintenant, ou la semaine prochaine, avant qu’une autre génération ait commencé à paraître.

Les hommes causent entre eux — des journalistes qui ont de l’expérience, en hommes ayant assisté aux assem­blées politiques depuis des années — mais ils n’impriment pas ce dont ils parlent et ne parlent pas de tout ce qu’ils craignent.

On éprouve une sensation que l’histoire est faite d’une manière plus mystérieuse qu’aucun de nous ne peut le sup­poser; que quelque chose se meut plus puissamment qu’aucun de nous ne peut le comprendre et malgré toutes les prédictions et conjectures hasardées de l’homme, per­sonne ne sait rien.

La plupart du temps, certains oublient qu’il s’agit d’une assemblée républicaine et semblent ne voir que deux for­ces colossales prêtes à s’entre-choquer. C’est le peuple qui se remue et non de simples partisans. Et c’est le même esprit d’agitation, le même mystérieux soulèvement, une éruption surgissant avec un étonnant et imposant pouvoir qui comme par enchantement s’est répandue partout dans le monde entier.

Si l’on admet cependant que les puissances finan­cières se sont mises elles-mêmes en opposition au progrès, ceux qui connaissent le pouvoir de l’argent peuvent bien craindre que les chances des progrès­

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sistes soient petites. La puissance de l’argent, par les banques et les banquiers, a son influence sur tous les emprunteurs. C’est là que réside le danger, car le pouvoir qui peut ainsi gouverner presque tous les hommes influents, est en danger de porter trop loin sa puissance et de se tenir sur la soupape de sûreté jusqu’à ce que l’explosion arrive, juste comme la Bible nous informe de l’attendre

Quelle devrait être en ce moment-ci l’attitude des enfants consacrés de Dieu? Ils doivent se rappeler les paroles du Maître et ne pas  s’alarmer, car il dit: « Quand ces choses commenceront à arriver, redres­sez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28). Cela ne signifie pas que nous devons agir en orgueilleux ou nous sentir fiers ou encore être sans souci concernant le bien être de l’humanité aussi sérieusement en jeu, qu’à Dieu ne plaise! Cela signifie qu’avec une confiance pleine et entière, nous pouvons regarder à Dieu; connais­sant son omnipotence, sa sagesse, son amour, nous pouvons nous confier en lui, là, où nous ne pouvons suivre sa trace et rester assurés que toutes choses ensemble, concourent au bien, spécialement de l’Eglise, mais aussi indirectement au bonheur de toute l’hu­manité.

Les consacrés du peuple de Dieu devront de plus en plus « mettre leurs affections aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3 :2) Plus nous dépenserons notre temps et notre influence au service de Dieu, de la vérité, de nos familles et de tous les hommes, plus nous aurons d’occasions de pratiquer ces choses. Nous leur ferons du bien en calmant leurs craintes au lieu de les exciter. Plutôt que de nous étendre sur les troubles qui viennent, nous attirerons leur attention tout spécialement sur les temps au delà de la détresse, les encourageant à la foi au Tout-Puissant qui a promis que par la postérité d’Abraham « toutes les familles de la terre seront bénies . — Gal. 3 : 29, 8.

Aujourd’hui, nous avons des occasions merveilleu­ses: le monde se réveille et demande la signification des étonnantes choses du jour; les personnes intelli­gentes sont perplexes: Tous ont besoin de la vraie lumière que par la miséricorde de Dieu, nous pou­vons leur donner sur le divin plan de salut. L’amour nous commande de faire pour eux ce que nous au­rions voulu qu’ils nous fassent si nous eussions été dans les ténèbres et eux dans la lumière.

La classe de l’extension de l’œuvre de la moisson a été grandement bénie et en a atteint beaucoup; l’œuvre du colportage, rassemble, nous le croyons, beaucoup de grains mûrs. Sur le tout, la bénédic­tion du Seigneur semble s’être manifestée énormé­ment cette année. Aucun doute que beaucoup parmi ceux qui reçoivent maintenant la vérité présente con­cernant le temps de la moisson, etc., ont été des en­fants de Dieu pendant longtemps et ont été gui­dés, dirigés, disciplinés par la Providence et préparés pour le Royaume. A ceux-ci, la vérité présente vient comme une bénédiction spéciale, un rafraîchissement et comme une maturation spéciale pour le Royaume. Les occasions d’aujourd’hui deviennent aussi des épreu­ves de notre amour et de notre fidélité envers Dieu. « Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse des fruits pour la vie éternelle » (Jean 4 : 36). Nous avons reçu gratuitement et nous donnons aux autres gratui­tement la glorieuse lumière de la vérité présente. —Matth. 10:8.

«Les hommes rendant l’Ame de terreur».

Il règne dans l’atmosphère comme une appréhen­sion générale de quelque chose d’extraordinaire et de terrible. Les personnes religieuses de toutes les dénominations sont en détresse, ainsi que les politiciens et les financiers. On donne encore de grandes sommes d’argent, mais les riches commencent par se fatiguer des tristes expériences qu’ils font en tant que soutiens (« piliers») de leurs systèmes respectifs. Les églises sont toujours moins fréquentées et beau­coup de ceux qui suivent les services confessent que leur adoration est plutôt une forme de dévotion, une coutume, une habitude, qu’une appréciation intelligente de leurs privilèges. Le peuple croit, sans savoir à quoi ni pourquoi! La «nouvelle pensée » qui leur est offerte comme une portion satisfaisante de l’âme est que « nos ancêtres descendent du singe». Rien ne satisfait l’âme dans cet exposé. Les cœurs sincères sont affamés non de pain ni d’eau, mais d’entendre la parole de Dieu (Amos 8: 11). Les formalistes sont découragés parce que le nombre leur manque. Tous ont une peur effrayante que quelqu’un leur pose une question concernant les différents crédo, sachant qu’aucune personne intelligente ne peut même défendre un seul d’entre les crédo de la chrétienté.

Différents projets ont été essayés: différentes bonnes choses ont été faites pour éveiller chez le public l’in­térêt pour les sujets religieux, tous les efforts sont demeurés infructueux l’intérêt des gens pour les églises n’existe plus; « l’évolution» et la « haute criti­que» n’ont-elles pas détruit peu à peu la foi? Le public dit: Les prédicateurs eux-mêmes ne croient pas à la Bible, pourquoi y croirions-nous?

Finalement, la sérieuse pensée de chaque jour est qu’un grand temps d’épreuve — un jour de juge­ment, vient sur toute la chrétienté et, qu’en harmo­nie avec le proverbe, « l’union fait la force», tous les chrétiens devraient se rapprocher pour un support mutuel. Le cri est « conjuration [fédération] » (Esaïe 8:12). Ce mouvement prédit par les Ecritures est maintenant près d’être accompli et à peu de chose près de la manière qu’on ne voulait pas l’admettre quand, il y a 35 ans, nous attirions l’attention sur cela. (Suite et fin au prochain numéro.)