VOYAGE DE PAUL A JERUSALEM

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Actes 2020-27

Je vous recommande à Dieu et à la parole de la grâce » Actes 2032

L’apôtre Paul partit d’Ephèse après une émeute, il fit un tour en Europe, et visita les diverses Egli­ses qu’il avait fondées. Il passa par la Macédoine et vint à Corinthe ; de là, par mer, il revint à Mi­let qui se trouve à quatre-vingts kilomètres envi­ron au sud d’Ephèse. Des représentants de quel­ques églises de Grèce et de l’Asie Mineure l’ac­compagnaient ; il se rendait, à ce moment-là, à Jé­rusalem et apportait aux frères pauvres de cette ville le produit des collectes qu’il avait faites dans les quatre provinces où il avait annoncé l’Evangile. Le vaisseau qui devait conduire Paul et ses compagnons en Palestine fut retenu pendant un certain temps à Milet. Paul envoya chercher à Ephèse les anciens de 1’Eglise qui vinrent auprès de lui à Milet.

Dans cette étude, nous attirerons l’attention du lecteur spécialement sur les instructions que Paul donna à ces anciens. Nous ne pensons pas que ce discours soit vain ou exagéré, mais que ce fut une répétition de recommandations déjà faites et que les anciens acceptèrent sans doute pleinement ; rien dans ces recommandations n’était superflu et ou­tré. Paul ne parla pas pour sa propre gloire ou pour satisfaire sa vanité personnelle, il ne parla pas non plus dans le but de se louer lui-même ; il chercha à rafraîchir avec force et puissance la mé­moire de ses auditeurs et à faire pénétrer profon­dément les enseignements qu’il leur donnait à ce moment-là. Il leur rappela que, pendant les trois ans de son séjour au milieu d’eux, ils l’avaient con­nu de près, ils avaient vu sa manière de vivre et son dévouement au Seigneur, à son service, à la vérité et aux frères. Il leur rappela son humilité d’esprit, il leur dit que sa conduite n’avait pas été hautaine ou arrogante, qu’il n’avait pas cherché à être le seigneur et maître de l’église, mais qu’au contraire il avait enduré parmi eux beaucoup de difficultés et d’épreuves de la part des Juifs et des faux frères.

Les anciens connaissaient l’oeuvre, l’endurance de Paul, ils savaient qu’il ne leur avait rien caché de ce qui leur était utile ; ils savaient qu’il n’avait pas craint de les enseigner publiquement, et en particulier suivant les circonstances et les occa­sions. Il avait annoncé aux Juifs et aux Grecs, qu’il n’y a qu’un Evangile, celui de Christ qu’il faut accepter par la foi après s’être détourné du péché. En leur rappelant ces divers traits de son caractère, Paul établit les fondements des exhor­tations qui allaient suivre ; il voulait qu’ils imi­tassent son zèle et sa fidélité. Il avait été fidèle berger ou évêque, veillant au bien de chacun ; il avait été un pasteur fidèle, cherchant leur bonheur à tous et pourvoyant à leur nourriture spirituelle. Sachant que tout cela était vrai, ils étaient pré­parés à recevoir ses dernières exhortations ou les grandes leçons qu’il voulait leur donner.

Paul dit aux anciens que, s’il possédait la liberté d’agir, il était cependant poussé à aller à Jérusa­lem, il ne pouvait faire autrement ; il comprenait que c’était là la volonté du Seigneur à son égard ; l’esprit saint l’avait averti que des tribulations, des liens et la prison l’attendaient dans cette ville. Il ajouta encore ces paroles encourageantes : » Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai revu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Et mainte­nant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu. »

L’apôtre Paul connaissait l’église d’Ephèse de plus près, semble-t-il, que toutes les autres églises. Par la providence du Seigneur, il avait passé beau­coup de temps au milieu d’elle et les résultats ob­tenus semblaient justifier ce long séjour. Les dé­parts sont toujours douloureux et, quitter des amis sans espoir de les revoir de ce côté-ci du voile, est doublement pénible.

Paul prêchait “le royaume de Dieu’

En passant, remarquons les paroles de Paul sur lesquelles il pèse tout particulièrement ; il montre que prêcher » le royaume de Dieu » , c’est là l’Evan­gile de Christ. Chacun devrait reconnaître que nous annonçons le même Evangile aujourd’hui. S’il en était autrement, nous ne prêcherions pas la vérité. La grâce et la miséricorde de Dieu furent manifestées par le don de son Fils qui, par la grâce de Dieu, souffrit la mort pour tous. La grâce de Dieu fut encore manifestée par le fait que le Seigneur nous expliqua comment la mort de Christ devait apporter des bénédictions à l’huma­nité.

1° Par l’établissement subséquent d’un Royaume qui s’étendra sous tous les cieux, gouvernera les humains, supprimera le péché et la mort et régé­nérera ceux qui ont été asservis à ces ennemis-là.

2° Par l’appel préalable d’un petit troupeau qui

68 Septembre 1916                                                                    

a le privilège d’hériter le Royaume avec le Ré­dempteur bien-aimé ; cet appel se fait avant l’éta­blissement du Royaume qui apportera des béné­dictions à tout le monde et pour la venue duquel nous prions : » Que ton règne vienne ; que ta vo­lonté soit faite sur la terre comme au ciel.,

Remercions le Seigneur de ce que les précieuses vérités relatives à la grâce de Dieu et à son Royau­me, si longtemps ignorées par le fait des tradi­tions des âges de ténèbres, sont maintenant révé­lées aux yeux de notre compréhension par le moyen de la lumière du saint esprit ; nous pouvons ainsi connaître les choses qui nous sont données libéralement par Dieu et qui nous aident à affer­mir notre vocation et notre élection.

Il n’est pas étonnant que l’apôtre ait ajouté ces paroles pleines de force : » C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher » , Ce que Paul annon­ça à l’Eglise d’Ephèse pendant son séjour de trois ans au milieu d’elle, c’est le même message qui, par la grâce de Dieu, nous est parvenu par le moyen de ses épîtres adressées aux diverses églises qu’il avait fondées. Nous voyons que le discours de Paul ne contient pas une allusion à des tourments éter­nels qui n’ont rien à faire dans les plans de Dieu. Nous voyons, par ses épîtres, que Paul était très patient dans ses remontrances, ses instructions et ses encouragements adressés aux enfants de Dieu. Le Seigneur l’employa à son service et lui donna du succès parce qu’il s’était donné entièrement à Lui.

La responsabilité de tous les anciens

L’apôtre Paul fit venir les anciens auprès de lui afin de leur faire sentir profondément leur double responsabilité, de leur rappeler que, comme lui, ils s’étaient consacrés au Seigneur et étaient des prédicateurs dans l’Eglise ; ils étaient responsables d’eux-mêmes et de l’église sur laquelle le Seigneur les avait établis bergers. Remarquez ses paroles : » Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le saint esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. » — v. 28.

1° Ils devaient prendre garde à eux-mêmes et prendre soin du troupeau. Celui qui a accepté la responsabilité d’être un berger dans l’Eglise, doit tout premièrement veiller sur lui-même de peur de tomber dans la tentation, car, comme le dit l’a­pôtre, ceux qui ont accepté la charge d’ancien de I’Eglise (de pasteur, de berger), sont exposés à des épreuves et à des difficultés spéciales. Il faut qu’ils prennent garde à eux-mêmes de peur qu’après avoir prêché aux autres, ils ne soient eux-mêmes rejetés.

2° Les frères ou anciens qui, selon les indications divines, ont accepté un ministère ou service dans l’Eglise, doivent comprendre qu’ils ont assumé une lourde responsabilité dont ils devront rendre compte à Dieu. Ils ne doivent pas chercher des fautes et critiquer les frères ; ils ne doivent pas seulement prêcher, visiter les malades ou donner des conseils à ceux qui ont l’esprit troublé, ils doi­vent encore veiller spirituellement sur les frères, ils doivent s’intéresser à tous les membres du trou­peau et prendre soin de la congrégation et de tous les membres qui la composent. Ceux qui sont sur­chargés par les soucis de cette vie ne sont pas du tout en état d’accepter des responsabilités dans le service de l’Eglise du Dieu vivant. Ceux qui cherchent premièrement le Royaume de Dieu et la justice qu’il enseigne, sont seuls vraiment capables de servir de cette manière dans l’Eglise.

Plusieurs points, dans le verset 28, sont dignes d’être examinés avec une sérieuse attention. Il est dit : » le troupeau au milieu duquel (selon certai­nes versions) le saint esprit vous a établis évê­ques » ; ces paroles s’accordent avec l’enseignement général des Ecritures qui montre que les anciens ne sont pas établis sur l’Eglise, ne forment pas une classe supérieure, un clergé, mais ils sont dans l’Eglise, ils sont des membres de l’Eglise, prenant soin des autres membres, les aidant, selon la dési­gnation du Seigneur exprimée par le moyen de l’Eglise. Les anciens doivent comprendre qu’ils ont une grande responsabilité à l’égard des autres membres, ils doivent veiller à ce qu’ils progressent, sur­tout spirituellement. Leur devoir est d’avertir, d’encourager, d’aider tous les autres membres, sui­vant les cas.

Il y a des dangers spéciaux pour les anciens

Tous les frères et sœurs n’ont pas la mission de remettre les autres à leur place, de les redresser, ils ne peuvent le faire que s’il s’agit d’une chose qui les concerne eux-mêmes personnellement. Dans ce cas, ils doivent suivre strictement les avis don­nés par notre Seigneur dans Matth. 18 : 15-17. Un ancien, par le fait de son élection pour ce service-là, a cependant le devoir de surveiller ce qui se fait dans la congrégation, de donner son avis, de re­prendre selon les cas et de le faire dans l’humilité, sachant qu’il peut être tenté lui-même, sinon de la même manière, tout au moins d’une autre manière. Lui-même aussi, doit naturellement agir d’après Matth. 18 : 15-17. — Gal. 6 : 1.

En leur rappelant leur devoir de veiller sur l’Eglise et sur les membres, Paul dit aux anciens que le Seigneur a racheté ce troupeau par le pré­cieux sang de l’Agneau de Dieu et que, selon la volonté du Seigneur, la valeur de ce sacrifice doit faire une si profonde impression sur leur esprit qu’ils iront jusqu’à donner leur vie pour les frères, quel que soit le service qu’ils sont appelés à leur rendre.

Pour renforcer l’avertissement qu’il vient de leur donner, Paul ajoute qu’ils doivent prendre garde, veiller sur eux-mêmes, car du milieu d’eux, du milieu du troupeau et surtout du milieu des anciens, des hommes s’élèveront et enseigneront des choses pernicieuses pour entraîner les disci­ples après eux. Ils désireront être chefs et n’hési­teront pas à créer des schismes, des divisions dans l’Eglise afin de satisfaire leur ambition. L’adjectif rendu par pernicieuses dans le v. 30 signifie faux, défiguré, tordu. Nous pouvons nous rendre compte par cela que ceux qui commencent à perdre l’es­prit du Seigneur, commencent aussi à perdre la compréhension de la vérité qui n’est plus claire pour eux. L’ambition égoïste et personnelle de ces frères obscurcit leur vue, ils discernent toujours moins les Ecritures et prennent la liberté de les défigurer, afin de satisfaire leurs sentiments per­sonnels ambitieux.

Combien les paroles de l’apôtre sont vraies ! Combien le danger est grand, surtout pour les an­ciens, pour ceux qui veillent sur le troupeau ! L’ambition égoïste est évidemment un des plus grands ennemis qu’ils doivent combattre. Ces am­bitions ne germent pas tout d’un coup ; elles ne portent pas des fleurs et des fruits en un jour. Leur oeuvre s’accomplit petit à petit et, de ce fait, elle est plus dangereuse, elle trompe mieux et l’on y prend moins garde.

69 Septembre 1916                                                                    

Il est donc de toute importance que le troupeau de Dieu, et les anciens tout particu­lièrement, veillent sur eux-mêmes, scrutent, son­dent leur conduite et surtout les motifs qui les poussent à agir. Souvenons-nous qu’une pureté ab­solue de la volonté est nécessaire. La moindre trace d’égoïsme est un virus, un poison qui, s’il n’est pas extirpé, conduira à la seconde mort.

Des loups cruels et féroces peuvent, pendant un certain temps, tromper les brebis par leur exté­rieur, leur apparente profession, leurs manières qui cachent leur nature rapace. Ces gens, qui par leur conduite extérieure, trompent le troupeau, sont désignés par les Ecritures sous le nom de loups en vêtements de brebis (Matth. 7 : 15, 16). Le bon Ber­ger connaît leur caractère depuis longtemps avant qu’il soit manifeste aux yeux des brebis ; les bre­bis innocentes et dociles sont trompées jusqu’au moment où les loups commencent à mordre, à dé­vorer, à disperser le troupeau. Les hurlements de la colère, de la malice, de la haine, de l’envie et des querelles sont appelés, par les Ecritures les oeuvres de la chair et du diable : ce ne sont pas les oeuvres de la justice, de la paix, de l’amour, de l’esprit du Seigneur. Les lions déchirent avec leur bouche ; les loups cruels dont nous parlons font la même chose, ils médisent, calomnient et accomplissent toute sorte d’œuvres mauvaises. L’apôtre Paul avertit les anciens d’Ephèse de ce qui allait arriver et ses paroles furent véritables. Les mê­mes principes néfastes sont à l’œuvre actuellement ; le même avertissement est nécessaire. En effet, les Ecritures montrent que l’Eglise passera par les plus dures expériences dans ce domaine-là, pen­dant le mauvais jour, qui termine l’âge évangéli­que, c’est-à-dire au temps actuel.

Je n’ai cessé jour et nuit d’exhorter avec larmes.

Au verset 31, l’apôtre met en garde les anciens sur deux points spéciaux. Ils doivent veiller pre­mièrement pour détourner les malheurs dont on vient de parler en termes si expressifs ; ils doivent veiller aux intérêts du troupeau et le protéger con­tre les loups : ils doivent faire tout leur possible afin d’empêcher les loups de déchirer les brebis, de mal parler d’elles. Ils doivent avertir les bre­bis, afin qu’aucune d’elles ne soit inoculée par le virus de la rage, qu’ensuite elle ne manifeste les symptômes de l’hydrophobie et ne commence à son tour à mordre, à médire de son prochain ; comme ceux qui sont atteints de la rage, ces brebis-là ont une soif apparente, elle désirent de l’eau, symbole de la vérité ; refusant cependant de boire la véri­table eau, elle se tournent contre elle.

En second lieu, les anciens doivent prendre gar­de à ceux qui s’élèveront sûrement du milieu du troupeau et qui seront des loups cruels. Le meil­leur moyen de veiller est de commencer par son propre cœur et de dire : » Est-ce moi, Seigneur ? » Une vigilance incessante finira toujours par recon­naître ces méchants caractères et les dévoilera, sans ressentir de l’amertume contre eux, mais simplement pour protéger le troupeau. — 1 Tim. 1 : 20 ; 2 Tim. 1 : 15 ; 2 : 17.

Paul rappela aux frères qu’il fit de même, qu’il veilla sur toutes les églises de l’Asie Mineure, qu’il prit en mains leurs intérêts, qu’il eut soin d’elles. L’expression, » exhorter jour et nuit avec larmes » , prouve bien que l’apôtre sentit le poids de sa propre responsabilité ; il était un serviteur de Dieu, un ambassadeur du Roi des rois, un berger veil­lant sur le troupeau du Seigneur, un ministre de la nouvelle alliance, délégué par le Chef suprême de l’Eglise pour prendre part à l’appel et à la pré­paration de ceux qui deviendront des membres du Corps de Christ dans la gloire et qui régneront avec leur Maître pendant mille ans.

Le secours divin est assuré

Pour terminer, l’apôtre semble désirer que ses paroles, son enseignement sérieux pénètre dans le cœur des anciens, leur fasse sentir toute leur res­ponsabilité et surtout les conduise à rechercher comment ils pourraient remédier à la situation, comment ils pourraient détourner la crise dont il venait de les avertir. Paul fit voir aux anciens que Dieu, l’Auteur suprême de toutes nos bénédictions, de qui procèdent toute grâce excellente et tout don parfait, Jéhovah, est de notre côté et du côté de tous ceux qui cherchent à travailler en se confor­mant à ses plans.

Comme explication complémentaire, il mention­ne les Ecritures, la Parole de la grâce de Dieu, le message de l’Evangile, il dit aux anciens d’Ephè­se, et à nous aussi, que cette Parole peut nous édi­fier, nous faire acquérir le développement néces­saire du caractère et nous faire obtenir une part à l’héritage grandiose que Dieu réserve à ceux qui sont sanctifiés par son message. Que ces choses en­trent bien dans notre cœur ! Celui qui néglige l’é­tude de la Parole de Dieu, qui met de côté ses pro­messes manque de force pour supporter l’épreuve qui est notre lot ; il ouvre ainsi la porte à Satan qui fera paraître les ténèbres lumière et la lumiè­re ténèbres, à notre honte. Ne nous trompons pas parmi ceux qui sont sanctifiés en Christ, il en est qui obtiendront l’héritage, d’autres ne l’obtien­dront pas.

Les versets 33 et 34 sont un témoignage magni­fique ; l’apôtre travailla de son métier de faiseur de tentes, non seulement afin de pourvoir à sa sub­sistance, mais encore afin d’aider ceux qui étaient associés avec lui à l’œuvre évangélique. Béni soit Dieu pour un si noble exemple de dévouement ! l’apôtre, il est vrai, n’endura pas autant de souf­frances que notre Rédempteur et il ne le pouvait pas non plus, mais l’exemple de complet dévouement de la vie de Paul nous fait beaucoup de bien à tous. surtout lorsque nous nous souvenons qu’il avait les mêmes passions que nous, comme il le déclare lui-même. Il était imparfait et devait te­nir son corps assujetti à son nouvel esprit. “‘selon la volonté de Dieu en Christ. — 1 Cor. 9 : 24-27.

Dans le verset 35, il révèle le secret du succès qu’il avait obtenu au service du Seigneur ; il se rappelait continuellement les paroles du Maître et les mettait en pratique. L’art de se donner soi-même est un des secrets de toute vie chrétienne heureuse. Paul donna premièrement sa volonté au Seigneur, ensuite il mit son temps, son énergie, ses talents au service de Dieu et de ses enfants. Il trouvait de la joie à se donner pour autrui et il en recevait des bénédictions, peu lui importait si cha­cun le savait ou l’ignorait. Bientôt le temps sera arrivé où il recevra sa pleine récompense. Paul et ceux qui agissent comme lui, recevront du Seigneur la vie éternelle, la gloire éternelle et ils seront les associés de Christ dans son Royaume.

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