DIEU SUIT UN PLAN D’ACTION

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Les connaissances scientifiques, la technique moderne portent à croire que plus rien n’est impossible à l’homme. Mais l’illusion tombe rapidement quand on se rend compte que les progrès remarquables, réalisés au cours de notre génération, aboutissent en définitive à menacer l’homme dans son existence même. Pour parer à cette menace, les Etats-Unis dépensent à eux seuls 400 milliards de dollars par an (budget 2006) et les autres nations en font autant, toutes proportions gardées.

L’égoïsme humain se retrouve à l’origine du problème et la science n’y peut rien. Au contraire, elle le favorise. L’augmentation constante de la rapidité des moyens de communication, la surabondance des marchandises, le luxe également, les habitations toujours plus confortables, les plus grandes facilités pour faire ce que l’on a à faire, grâce à l’automatisation, l’emballement pour ce qui est à la mode et pour toutes les innovations, tout cela est quelque peu ravagé par cette autre possibilité de voir nos cités, nos pays, notre civilisation et la race humaine elle-même anéantis avant que les lendemains heureux ne chantent.

Nous ne voulons pas être des prophètes de malheur, loin de là. Nous nous contentons d’attirer l’attention sur la faillite de l’homme avec l’idée de faire ressortir que là même où l’homme échoue, le plan de Dieu assume l’avenir de l’espèce d’une manière telle qu’elle dépassera tout ce que l’homme a pu oser espérer.

Ce Plan ne peut pas ne pas réussir. Mais ici l’homme ne pourra plus exercer ses admirables capacités que dans le cadre du désintéressement. Et par-dessus tout Dieu fera pour l’homme ce que celui-ci ne peut faire pour lui-même. L’avenir s’annonce donc brillant, et de beaucoup plus prometteur que ce que la science peut offrir, aussi étincelant que les promesses de Dieu.

LA DESOBEISSANCE EN EDEN

L’EGOÏSME SE MANIFESTE

En attirant rapidement l’attention sur le plan de Dieu, nous avons choisi cinq illustrations. Trois d’entre elles concernent les événements rapportés dans la Bible tandis que les deux autres illustrent les prophéties et les promesses bibliques. La première est connue de tout le monde. C’est la scène de la tentation au jardin d’Eden. Le “serpent”, que la Bible utilise pour symboliser Satan, est en train d’inciter Eve à passer outre à son Créateur en l’amenant à goûter au fruit interdit. Nous en connaissons tous la conséquence. Eve y a goûté. Adam fit de même. Le résultat, conformément à l’avertissement qui avait été donné, fut la mort et l’expulsion du jardin d’Eden.

Cependant, il importe de remarquer ce qui existait avant la tentation. Lorsque Dieu eut créé nos premiers parents à son image, Il les avait invités à se multiplier, à remplir la terre et à se l’assujettir. L’homme devait régner sur la terre. Mais il lui avait été dit que s’il goûtait au fruit défendu du jardin, il mourrait : “le jour où tu en mangeras, tu mourras” – Genèse 2 : 17.

L’intention divine en créant la race humaine apparaît nettement dans les instructions à se multiplier, à peupler la terre et à l’assujettir. L’homme n’a donc pas été créé et mis sur la terre pour un temps et être placé ensuite soit au ciel, au purgatoire ou en enfer. En agissant comme il l’a fait, ce n’est pas le droit de vivre au ciel qu’il a perdu mais bien celui de jouir de la vie sur terre.

En se servant du serpent, Satan avait dit à Eve qu’elle ne mourrait pas, même si elle prenait part au fruit défendu (Genèse 3 : 4). De ce mensonge sont issues toutes les théories aux Ecritures qui se sont développées au cours de tous les âges et d’après lesquelles la mort n’existerait pas et ne serait qu’une illusion, un passage, une porte ouvrant sur une autre vie. Cependant, le fait demeure constant, la mort est bien réelle et “le salaire du péché c’est la mort” (Romains 6 : 23). Le règne du péché et de la mort a été et continue d’être une cruelle réalité. Seul le plan de Dieu pourvoit au moyen d’y échapper.

ABRAHAM OFFRE ISAAC

LA PROMESSE DE DIEU A ABRAHAM

Le tableau suivant rappelle la grande promesse faite par Dieu à Abraham. C’était après le Déluge. Il dit à ce patriarche fidèle : “En toi et en ta postérité, toutes les familles de la terre seront bénies” (Genèse 13 : 3). Deux mille ans s’étaient déjà écoulés au cours desquels la race humaine mourait lorsque Dieu fit cette promesse qui était vraiment un rayon d’espoir.

Plus tard, lorsque le fils d’Abraham eut grandi, Dieu lui demanda d’offrir celui-ci en sacrifice. Ce second tableau représente l’obéissance d’Abraham à cette requête. Cependant, Dieu ne permit pas le sacrifice d’Isaac.

Il pourvut à un bélier qui lui fut substitué. Ceci illustre le fait qu’un Père bienveillant peut aller jusqu’à sacrifier son Fils bien-aimé afin que, par la “postérité” d’Abraham, toutes les familles de la terre puissent être bénies.

Le temps a montré que le Père céleste Lui-même “a donné son Fils unique” pour être le Rédempteur et le Sauveur du monde (Jean 3 : 16). Il fut tellement agréable à Dieu de voir Abraham accéder à sa demande avec une telle bonne volonté qu’Il lui confirma sous serment la promesse qu’Il lui avait déjà faite. – Genèse 22 : 1-18 ; Hébreux 6 : 13-20.

JESUS, LA « POSTERITE » PROMISE

Le Nouveau Testament nous apprend que la “postérité” promise à Abraham, celle qui doit bénir toutes les familles de la terre, est en réalité Christ. L’apôtre Paul écrit : “Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : et aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire, à Christ” – Galates 3 : 16.

Cela veut dire que selon le plan dont Dieu poursuit l’exécution, Jésus est celui par qui les bénédictions promises doivent être répandues sur toutes les familles de la terre, y compris tous ceux qui sont morts. C’est par le péché que la mort est entrée dans le monde et que celle-ci atteint toute la race humaine. Pour que Jésus puisse être en mesure de répandre les bienfaits de la vie sur les hommes, il était nécessaire qu’Il donnât sa propre vie pour les péchés du monde.

Jean-Baptiste dit à son sujet : “Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde” (Jean 1 : 29). L’Ancien Testament annonce que Jésus serait “semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie” et qu’Il “livrerait son âme en sacrifice pour le péché” (Esaïe 53 : 7, 10). L’apôtre constate que Jésus s’est donné Lui-même en rançon pour tous – 1 Timothée 2 : 3-6.

Cette grande action du rachat de la race humaine a été accomplie au Calvaire. Le point de vue de Dieu à ce sujet et ce qui en résultera, l’apôtre Paul l’explique. Nous citons : “Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ” – 1 Corinthiens 15 : 21, 22.

Quelle est donc immense l’importance de la mort de Jésus dans le dessein de Dieu de bénir toutes les familles de la terre ! Ces bénédictions promises ne pourront devenir effectives que par la résurrection. Par sa mort, Jésus y a pourvu. Sa propre résurrection en est la garantie (Actes 17 : 30, 31). Tous les humains reverront la lumière et retrouveront la vie sur cette terre, comme êtres humains.

LA CRUCIFIXION

UN AUTRE ASPECT

Sans autres indications supplémentaires à propos du déroulement du plan divin, on pourrait conclure que cette oeuvre de bénédictions des peuples aurait dû commencer sitôt après la mort et la résurrection de Jésus. Nous savons pourtant que ce ne fut pas le cas. On a continué à souffrir et à mourir comme auparavant. La Bible fournit une explication à ce sujet. Dans son Plan, Dieu avait prévu le choix d’un “petit troupeau” sélectionné du monde. Ce “petit troupeau” de disciples fidèles du Maître, lorsque le temps sera venu, lui sera associé dans de ce grand travail de dispensation de la paix, de la santé et de la vie à toute l’humanité.

Le texte de l’épître aux Galates (3 : 27 à 29) déclare que les vrais chrétiens, baptisés en Christ, forment un tout avec lui et font partie de la “postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse”. Pendant plus de dix-neuf siècles cette sélection en vue de l’oeuvre future a cheminé petit à petit.

C’est à eux que Jésus promit de leur préparer une place, de les prendre avec Lui à son retour, afin qu’ils soient là où Il est, dans son royaume (Jean 14 : 2, 3). Il leur dit aussi : “Ne crains point, petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume” – Luc 12 : 32.

L’ESPERANCE DU ROYAUME

De nombreuses promesses de l’Ancien Testament confirmées par le Nouveau révèlent que Jésus établira un gouvernement universel sur toute la terre et que les bénédictions divines seront répandues sur tout le peuple par l’intermédiaire des représentants de ce gouvernement. L’une d’elles, parlant de la naissance de Jésus, dit que le Grand Roi donnera de l’accroissement à son empire et une paix sans fin – Esaïe 9 : 6, 7.

Jésus vint en effet une première fois, souffrant et mourant pour l’humanité. Mais son retour a pour but d’établir son royaume. C’est au cours de sa seconde présence sur la terre en tant que gouverneur puissant et “Roi des rois”, que le monde doit être éclairé sur le vrai Dieu et trouver l’occasion d’obéir à ses lois pour vivre éternellement – Apocalypse 19 : 16.

Les conditions actuelles dans le monde, concourant d’une manière remarquable à réaliser les prophéties de la Bible, nous donnent toutes les raisons de croire que nous nous trouvons au seuil même du Royaume depuis si longtemps promis. Le prophète Daniel a vu d’avance notre jour et l’appelle “le temps de la fin”. Il le signale comme un temps où la connaissance augmentera dans des proportions notoires et où l’on courra ça et là – Daniel 12 : 4.

L’expression “temps de la fin” ne veut pas dire la fin des temps. Elle n’entend pas non plus la traditionnelle destruction de la terre par le feu, mais plutôt la fin du règne du péché et de la mort ; le temps où grâce à l’intervention divine dans les affaires des hommes et par suite de l’installation du royaume messianique, tous les maux tels que la guerre, l’exploitation du prochain, la famine, la maladie et la mort cesseront.

LA TERRE DOIT SUBSISTER A TOUJOURS

Pour ce qui est de la terre elle-même, la Bible affirme qu’elle subsistera toujours (Ecclésiaste 1 : 4). L’Eternel affirme qu’Il ne l’a pas créée en vain, mais pour qu’elle soit habitée (Esaïe 45 : 18). La volonté divine – d’après sa Parole – c’est que les hommes demeurent éternellement sur terre. C’est leur habitat normal. Et ceci donne à penser qu’il ne sera pas permis au genre humain de se détruire par les armes nucléaires, et que ceux mêmes qui sont morts au cours des guerres ou de quelque manière que ce soit, seront rappelés à la vie.

Interrogé sur le temps de son retour, Jésus prédit qu’il se produirait alors un trouble si grand que si ces jours n’étaient abrégés, personne n’échapperait (Matthieu 24 : 21, 22). C’est exactement ce qui se produit actuellement. Or, Jésus rassure en disant que ce temps de détresse sera abrégé et que toute chair ne sera pas détruite.

NOTRE TEMPS DANS LA PROPHETIE

Toutes les situations évolutives mondiales d’aujourd’hui sont annoncées par les prophéties bibliques. Nous attirons l’attention d’une façon toute particulière sur cette augmentation spectaculaire de la connaissance et la rapidité des moyens de communication annoncés par Daniel. Notre illustration en dit plus long que tous les discours.

Il est peut-être difficile aux jeunes de notre génération d’imaginer que ce que l’on remarque sur cette image n’a pas toujours existé et que la plupart de ces inventions ne datent que du 20ème siècle. L’homme n’est pas parvenu à ce stade de développement, graduellement, au cours des âges passés, mais très rapidement de nos jours. Il y a là un accomplissement remarquable de la prophétie biblique signalant l’approche du royaume messianique.

Daniel a encore prédit qu’au “temps de la fin” du règne du péché et de la mort, il y aurait “un temps de trouble tel qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent” – Daniel 12 : 1.

Jésus y fait allusion en Matthieu 24 : 21, 22. Il dit également que ce sera un temps où il y aura de l’angoisse chez les nations et que les hommes seront remplis de crainte dans l’attente de ce qui pourrait survenir – Luc 21 : 25, 26.

Ici encore, nous retrouvons une description précise des conditions qui prévalent actuellement. Toutes les nations sont dans la détresse et les gens craignent partout le pire. Les Ecritures ne disent pas jusqu’à quel point la situation s’aggravera avant que l’autorité du royaume de Christ ne se manifeste et arrache la race humaine à sa propre folie.

Cependant, une chose est claire d’après les Ecritures, c’est que tout ce qui est institution égoïste aboutissant à l’assujettissement et à l’exploitation de l’homme doit être anéantie. Tournant le dos à ce qui en reste, ainsi que le montre le dernier tableau, ce petit groupe recherche sérieusement la bénédiction de l’Eternel et regarde vers l’avenir.

DANIEL ENTREVOIT NOTRE JOUR

A L’AURORE D’UN NOUVEL ÂGE

LA CITE DE DIEU

Au loin se dessine le vague contour d’une ville : la ville sainte de Dieu. Ceci est bien entendu un symbole. Dans la Bible, une “ville” représente un gouvernement. De nos jours, l’expression est encore d’usage courant. Paris évoque le gouvernement de la République tout comme “Washington” est synonyme de gouvernement américain, “Londres” celui du Royaume-Uni et “Moscou” celui de la Russie. Ainsi dans la Bible, et en particulier dans le livre de l’Apocalypse, où il est question d’une “ville sainte” descendant du ciel d’auprès de Dieu. Tel est le nouveau gouvernement de Dieu et de son Chef Christ-Jésus – Apocalypse 21 : 1-5.

Jésus dit à Pilate : “Mon royaume n’est pas de ce monde” (Jean 18 : 36). Ceci veut dire que son gouvernement, sa ville, tire son origine de Dieu ; qu’il n’est pas d’origine humaine et ne repose ni sur la sagesse ni sur le pouvoir de l’homme déchu. C’est un gouvernement divin dont les lois et les règlements sont ceux mêmes qui coordonnent toute l’action divine.

En obéissant à ces lois, l’humanité sera heureuse. Ainsi s’accomplira la promesse faite à Abraham, savoir que par sa “postérité” toutes les familles de la terre seront bénies, retrouveront le bonheur.

L’ EAU DE LA VIE

Cette bénédiction comprend la suppression des maladieset de la mort. Parlant des conditions qui prévaudront sur la terre lorsque la ville sainte de Dieu, son gouvernement, aura atteint son but, l’auteur de l’Apocalypse écrit : “Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu” – Apocalypse 21 : 4.

Dans une autre image du royaume messianique, celui-ci est représenté par un trône : “le trône de Dieu et de l’agneau” (Apocalypse 22 : 1). Un fleuve d’eau de la vie s’écoule du trône. Sur les deux rives du fleuve croissent des arbres de vie. En plus des fruits de ces arbres, – lesquels donnent la vie – les feuilles servent à la guérison des nations (Apocalypse 22 : 2). A vrai dire, les peuples de toutes les nations ont grand besoin d’être guéris !

Ces grands bienfaits doivent bientôt s’étendre à toute l’humanité. Nos premiers parents ont été expulsés du Jardin où ils habitaient. Ils ont été privés du fruit de ses arbres de vie. Mais pendant le royaume messianique proche, et parce que Jésus a pris la place du pécheur dans la mort, tous les enfants d’Adam auront l’occasion de retrouver à leur disposition le fruit et l’eau de la vie gratuitement – Apocalypse 22 : 17.

LES MORTS REVIENDRONT

Comme nous l’avons déjà noté brièvement, la génération qui sera alors en vie ne sera pas seule à profiter des bienfaits du royaume messianique. Dieu a promis que pendant le règne de Christ, tous les morts seraient rendus à la vie et pourraient jouir des mêmes bons offices. Si cela n’était pas, le plan de Dieu, pour le salut de l’humanité, demeurerait en deçà du dessein bienveillant du Créateur à l’encontre de ses créatures humaines.

L’espérance de la résurrection des morts est centrée en Jésus, le Rédempteur (1 Corinthiens 15 : 21, 22). Au cours de son ministère terrestre, Il démontra à plusieurs reprises qu’il était possible à Dieu de rendre la vie aux morts. Une de ces circonstances particulières fut le réveil de Lazare dont on peut lire le récit dans l’évangile de Jean (11 : 1 à 44).

Lazare était le frère de Marie et de Marthe. Ils vivaient à Béthanie. Lazare tomba malade alors que Jésus se trouvait en tournée missionnaire en Galilée, assez loin au nord de Béthanie.

Les deux soeurs Le firent prévenir que leur frère était malade. Elles pensaient qu’Il viendrait de suite à Béthanie.

Jésus reçut la nouvelle, mais au lieu de se rendre immédiatement au chevet de Lazare, Il attendit deux jours et dit alors à ses disciples : “Lazare notre ami dort mais je vais le réveiller”. Les disciples crurent qu’il dormait d’un sommeil naturel et dirent : “Seigneur, s’il dort, il sera guéri”. Pour eux, il était évident qu’il se remettrait.

LE SOMMEIL DE LA MORT

Jésus précisa alors davantage le fond de sa pensée et leur dit : “Lazare est mort”. Cette brève conversation marque une importante vérité de la Bible, savoir que les morts ne vivent pas au ciel, en enfer ou au purgatoire, mais se trouvent dans un état d’inconscience que Jésus compare au sommeil. Le sommeil n’est pas seulement un état d’inconscience, car celui qui dort finit par se réveiller. Ainsi en sera-t-il du sommeil de la mort. La puissance divine interviendra, par Christ, en faveur de tous ceux qui dorment ainsi.

La mort qui est entrée dans le monde par suite de la transgression d’Adam eut été définitive si l’amour divin n’avait pourvu à un Rédempteur (Jean 3 : 16). C’est parce que Jésus a pris la place du pécheur dans la mort, que ce qui aurait été un oubli éternel est devenu un sommeil temporaire, duquel la Bible promet un réveil. Jésus en a donné l’assurance en réveillant Lazare du sommeil de la mort avecla puissance d’En-Haut.

TOUS LES MORTS SERONT REVEILLES

En une autre occasion, Jésus dit : “Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront la voix du Fils de l’Homme et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement” (Jean 5 : 28, 29). Jésus explique donc que ceux qui, dans cette vie, auront “fait le bien” et se seront comportés selon les règles divines, recevront, à leur réveil, leur récompense, la vie éternelle, tandis que tous les autres ressusciteront pour le jugement.

Le mot grec krisis a été traduit par “jugement”. Il a la même signification que notre mot français crise et veut dire : un temps d’épreuves. Sortir d’une crise c’est sortir victorieusement d’une dure expérience. Tel sera le cas des incroyants qui, réveillés, eux aussi, du sommeil de la mort, connaîtront les expériences disciplinaires qui leur enseigneront les voies de Dieu. S’ils passent avec succès cette crise ou épreuve et apprennent à se plier aux lois du royaume, ils pourront également avoir accès à “l’eau de la vie gratuitement” – Apocalypse 22 : 17.