Auteur : Daniel Ml. , Conférence Franco-Allemande, le 8/12/2024, par Zoom
– Exposé #03 –
Préambule
Apocalypse 3.18 (BFC97)
18 C’est pourquoi je te conseille d’acheter chez moi de l’or purifié au feu, pour devenir
réellement riche. Achète aussi des vêtements blancs pour t’en couvrir et n’avoir plus la
honte de paraître nu, ainsi qu’un remède pour soigner tes yeux et leur rendre la vue.
Ce texte nous amène à l’époque de l’Eglise de Laodicée. Le Seigneur dit Lui-même que l’Eglise se
verra riche en informations, compréhension des prophéties et probablement clairvoyance des
temps dits “actuels”. Malheureusement le Seigneur voit cette Eglise bien différemment et Il le lui dit!
Plus encore, Il donne des solutions pour se sortir de cette situation, de ce leurre, pour prendre
conscience de la situation réelle, telle que jugée par le Seigneur, mais aussi pour pouvoir corriger
ce comportement “trop sûr de lui” et revenir à la réalité des choses.
Il s’agit du temps de la seconde venue du Seigneur, Il est présent pendant la période de Laodicée,
il a annoncé auparavant à l’Eglise précédente, qu’il est à la porte, qu’Il est proche, maintenant,
pour cette Eglise, Il est là.
A ce stade de notre réflexion on peut constater deux façons de penser: il y a ceux qui voient et
croient donc que le Seigneur est présent et d’autres qui l’attendent encore… Les premiers se
sentent donc entièrement concernés par les paroles du Seigneur dans Apoc. 3:15-18, les autres,
sont, en esprit du moins, encore dans la période précédente, celle de Philadelphie.
Réalisons déjà à ce stade de notre réflexion d’aujourd’hui l’importance des différences qui sont
implicitement incluses dans nos compréhensions des choses concernant la Vérité.
… Je le mettrais à l’abri…
Ézéchiel 34.15–16 (BFC97)
15 Je serai le berger de mon troupeau, je le mettrai à l’abri, c’est moi, le Seigneur Dieu, qui
l’affirme. 16 J’irai chercher la bête qui s’est perdue, je ramènerai celle qui s’est écartée, je
panserai celle qui s’est blessée, je rendrai des forces à celle qui est malade. Mais
j’éliminerai celle qui est trop grasse ou vigoureuse. Je dirigerai mon troupeau selon les
règles de la justice. »
Associons ces versets prophétiques qui parlent, dans un premier plan, du peuple d’Israël quand il
sera prêt ou presque, à accepter son “Messie”. Nous n’oublions pas que Israël est souvent une
transposition de l’Israël figural. Le Seigneur s’occupe des “restes” de Son Eglise sur cette terre, il lui
tient à coeur de ne pas perdre une seule des brebis, plus encore de les soigner, renforcer leur foi et
de soigner celles qui sont malades.
Citons encore le Psaume 91, verset 4:
Psaumes 91.4 (BFC97)
4 Il te protégera, tu trouveras chez lui un refuge,
comme un poussin sous les ailes de sa mère.
Sa fidélité est un bouclier protecteur.
Avez-vous eu l’occasion d’assister à cette scène? La poule écarte ses plumes, s’installe
soigneusement en appelant ses poussins de la rejoindre. Remarquez comme ceux-ci se pressent
“d’entrer” dans la mère et de disparaitre littéralement à l’intérieur de cet endroit chaud et
sécurisé. Bien sûr, de temps en temps ces poussins sortent leur petite tête à l’extérieur pour la rentrer
immédiatement à l’intérieur. Remarquez, pas un seul ne ressort et ne va se promener… La leçon
pour nous, d’un simple exemple animal d’ailleurs, est si parlant pour nous et nous convie à la
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confiance en Dieu, en Son Plan, mais surtout, en son Fils, revenu, entre-autres, trouver et préparer
les membres manquants encore à Son Eglise.
Quand on se remémore la parabole du Berger, ces “gras pâturages” c’est la Bible et son
explication. Le Seigneur a dit à Daniel, le prophète: fermes ce livre, à la fin des temps il sera ouvert
et compris par ceux ,du moins, qui chercheront la vérité.
Le temps est venu justement où ceux qui participent, d’une manière ou d’une autre, à la grande
Moisson de l’Age de l’Evangile en profiteront aussi, comme le dit Esaïe 62:8-9.
Oui, le mystère caché n’en est plus un pour les enfants de Dieu, si vous vivez une période de doute
ou du moins d’incertitude, appliquez-vous les paroles de Matthieu 7:7.
Réalisons que, dans les conditions de la fin des temps, celui-ci est court, faisons attention à ne pas
suivre des “aveugles” (Matthieu 15:14) qui par la beauté de leurs paroles et de leurs sentiments ne
parlent pas de “la Vérité au temps présent” mais nous saoulent avec des généralités, certes
importantes, mais qui devraient être connues par nous depuis longtemps déjà!
Ésaïe 62.8–9 (BFC97)
8 Le Seigneur a fait ce serment : « Aussi vrai que j’ai tout pouvoir, je le jure à mon peuple :
jamais plus je ne laisserai tes ennemis profiter du blé que tu as cultivé, ni des gens venus
d’ailleurs boire le vin de l’année pour lequel tu as pris tant de peine.
9Ceux qui mangeront le blé en acclamant le Seigneur seront ceux qui l’auront moissonné ;
ceux qui boiront le vin dans les cours de mon sanctuaire seront ceux qui auront fait la
vendange. »
Matthieu 7.7 (BFC97)
7 « Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous
ouvrira la porte.
Matthieu 15.14 (BFC97)
14 Laissez-les : ce sont des aveugles conducteurs d’aveugles ! Et si un aveugle conduit un
autre aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. »
Ez. 34:16, ou autrement dit: “Sortez de Babylone”!
En fait ce verset 16 nous rappelle immédiatement la parabole du bon Samaritain (Luc 10:33-35).
Quand le verset 16 d’Ezéchiel 34 dit .. je panserai celle qui s’est blessée.. posons-nous la question:
mais que sont les 2 pièces d’argent que le Samaritain laissa à l’hôtelier au verset 35 de Luc 10?
Ces deux pièces peuvent illustrer la Parole et le St Esprit dans ce contexte. On laisse le blessé dans
son milieu oui, mais on l’assure d’une aide. La Parole de Dieu comprise n’est-elle pas là pour
soigner le vrai chrétien? L’Esprit Saint n’est-il pas donné quand notre propre entendement trouve sa
limite? Si tel est le cas, ceci est bien une preuve que le Seigneur ne nous oublie pas.
Ce verset dit ensuite … je rendrais des forces… ce n’est possible que par les épreuves, chers frères
et soeurs! Jacques 1:2 dit:
Jacques 1.2 (BFC97)
2 Mes frères, considérez-vous comme très heureux quand vous avez à passer par
toutes sortes d’épreuves ;
Et encore dans 2 Cor 1:21-22:
2 Corinthiens 1.21–22 (BFC97)
21 Et c’est Dieu lui-même qui nous affermit avec vous dans la vie avec le Christ. Dieu luimême
nous a choisis, 22 il nous a marqués à son nom et il a répandu dans nos coeurs le
Saint-Esprit comme garantie des biens qu’il nous réserve.
Y a-t-il, frères et soeurs, une plus grande force que l’action du St Esprit? Y a-t-il une plus puissante
assurance que le choix personnel de Dieu?
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… mais j’éliminerais les grasses… dit encore le verset 16 d’Ezéchiel 34.
L’Apôtre Paul se confie à nous dans 2 Cor 12: 10:
2 Corinthiens 12.10 (BFC97)
10 C’est pourquoi je me réjouis des faiblesses, des insultes, des détresses, des
persécutions et des angoisses que j’endure pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est
alors que je suis fort.
Le Seigneur nous a aussi prévenu, dans Matthieu 7:2 :
Matthieu 7.2 (BFC97)
2 Car Dieu vous jugera comme vous jugez les autres ; il vous mesurera avec la mesure
que vous employez pour eux.
Rappelons-nous les paroles du Seigneur quand Il s’adresse à Laodicée, Apoc. 3:15:
Apocalypse 3.15 (BFC97)
15 Je connais ton activité ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Si seulement tu étais l’un
ou l’autre !
Ah les “brebis grasses”, les chrétiens “riches”, “repus”, qui pensent comprendre tout ou du moins,
mieux que les autres… Eh bien sachez que l’élimination est très probable si votre comportement ne
change pas immédiatement!
Le verset 16 de Ezéchiel 34 nous dit encore … je dirigerai selon la justice…
N’ayons pas peur, mais soyons-en conscients, l’Apôtre Paul dit dans 1 Cor 10:13:
1 Corinthiens 10.13 (BFC97)
13 Les tentations que vous avez connues ont toutes été de celles qui se présentent
normalement aux hommes. Dieu est fidèle à ses promesses et il ne permettra pas que
vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, au moment où surviendra la tentation, il
vous donnera la force de la supporter et, ainsi, le moyen d’en sortir.
Le Seigneur n’a rien à voir avec un justicier comme les hommes l’imaginent parfois, Il est bon et
juste, au sens de la justice parfaite de Dieu qui est la base même de tout Son plan.
Intéressons-nous encore au verset 17 de Ezéchiel 34:
Ézéchiel 34.17 (BFC97)
17 « Quant à mon troupeau, voici ce que je lui déclare, moi, le Seigneur Dieu : Je vais
être juge entre les bêtes du troupeau, entre les béliers et les boucs.
Et rapprochons ces paroles de Mat 13:44:
Matthieu 13.44 (BFC97)
44« Le Royaume des cieux ressemble à un trésor caché dans un champ. Un homme
découvre ce trésor et le cache de nouveau. Il est si heureux qu’il va vendre tout ce qu’il
possède et revient acheter ce champ.
L’homme découvre le trésor, il achète pourtant tout le terrain, fait remarquable déjà.
Le Seigneur dit que ses brebis l’écoutent, elles connaissent sa voix. Il est sûr qu’elles ne vont pas
suivre un inconnu.
Jean 10.4–5 (BFC97)
4 Quand il les a toutes fait sortir, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce
qu’elles connaissent sa voix. 5 Mais elles ne suivront pas un inconnu ; au contraire, elles
fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas sa voix. »
Le verset 17 de Ezéchiel 34 dit encore … je ferais la différence entre les bêtes… Il faut que nous
sachions si nous sommes engendrés ou pas. Le Seigneur compte-t-il sur nous? Le ressentons-nous?
Gédéon fit boire ses valeureux guerriers au ruisseau et la sélection fut faite (Juges 7:4-5), les vierges,
du moins certaines, s’inquiétèrent de leur quantité d’huile (Mat 25:7-13).
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Que veut donc signifier … entre les béliers et les boucs… Littéralement ils sont proches mais de
races différentes. Transposé à notre considération des temps où nous vivons, ces 2 sortes seront
évidentes à voir. En considérant le Tabernacle rapporté à ce sujet, on dirait qu’il s’agit de ceux qui
restent sur le Parvis et s’y plaisent à priori, sauf quand la situation se complique, c’est alors qu’ils
cherchent d’un coup une échappatoire non?
1 Thessaloniciens 5.14 (BFC97)
14 Nous vous le recommandons, frères : avertissez les paresseux, encouragez les
craintifs, venez en aide aux faibles, soyez patients envers tous.
Dans Matthieu 7:21-23, un verdict clair mais strict est donné, il concerne probablement cette
catégorie de “boucs” évoquée plus haut.
Matthieu 7.21–23 (BFC97)
21« Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le
Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les
cieux.
22 Au jour du Jugement, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que
nous avons été prophètes ; c’est en ton nom que nous avons chassé des esprits
mauvais ; c’est en ton nom que nous avons accompli de nombreux miracles. Ne le sais-tu
pas ?”
23 Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous
qui commettez le mal !” »
Jude, par ses versets 4 et 10 par exemple souligne avec sévérité le danger des introductions
d’idées diverses venant souvent de gens “bien intentionnés”, capables de littéralement
contaminer l’ambiance chrétienne vraie. L’Adversaire aime bien jouer à ce jeu d’ailleurs, nous
sommes prévenus donc: ne laissons rien entrer dans nos esprits qui ne vienne pas de la Bible ou qui
ne soit contrôlable par un contexte biblique direct et ne faisons en fait confiance que à ceux qui
agissent de cette façon: que dit la Bible et où sont les textes correspondants!
Remarquons pour finir sur ces idées que ces 4 groupes mentionnés dans le verset de Ezéchiel 34
peuvent exister même dans nos assemblées! La pureté de ce qui s’y enseigne dépend de nous
tous frères et soeurs!
Il reste un autre beau “diamant” dans notre collection: l’Amour fraternel
1 Pierre 1.22 (BFC97)
22 Vous vous êtes purifiés en obéissant à la vérité, pour vous aimer sincèrement
comme des frères. Aimez-vous donc ardemment les uns les autres, d’un coeur pur.
C’est l’amour sincère des frères, veillez à vous aimer les uns les autres d’un coeur pur, avec ferveur
nous dit l’Apôtre.
Cette épître de Pierre s’adresse principalement aux chrétiens qui ont obéi « à la vérité … jusqu’à un
amour sincère [phileo] des frères« . Pierre les exhorte à dépasser ce type d’amour pour “[agapè] »
s’aimer les uns les autres d’un coeur pur, avec ferveur.
Les chrétiens d’Asie Mineure avaient manifesté leur obéissance et leur amour sincère (phileo) des
frères en contribuant aux besoins de l’Église de Jérusalem. Ayant de la compassion et un sentiment
de fraternité, ils ont aidé à soutenir ceux de Jérusalem. Maintenant, Pierre veut que leur amour
grandisse davantage – qu’il aille au-delà des lignes matérielles.
Souvent, un cadeau est de peu de valeur, mais le destinataire apprécie que nous pensions à lui.
Comme le dit déjà le verset 3 du même chapitre, si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle
création (2 Cor. 5:17).
Tite 3.4–8 (BFC97)
4 Mais lorsque Dieu notre Sauveur a manifesté sa bonté et son amour pour les êtres
humains, 5 il nous a sauvés, non point parce que nous aurions accompli des actions
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justes, mais parce qu’il a eu pitié de nous. Il nous a sauvés et fait naître à une vie nouvelle
au travers de l’eau du baptême et par le Saint-Esprit. 6 Car Dieu a répandu avec
abondance le Saint-Esprit sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur ; 7 ainsi, par sa grâce,
il nous rend justes à ses yeux et nous permet de recevoir la vie éternelle que nous
espérons. 8 C’est là une parole certaine.
Je veux que tu insistes beaucoup sur ces points-là, afin que ceux qui croient en Dieu
veillent à s’engager à fond dans les actions bonnes. Voilà qui est bon et utile à tous.
Frères et soeurs, n’aurions-nous pas besoin d’un Apôtre comme Paul vivant parmi nous
maintenant? Certainement que ce serait plus facile pour nous d’avoir une telle référence parmi
nous. Eh bien réalisons tous ensemble que nous avons mieux! Oui nous avons la présence du
Seigneur Lui-même, source inépuisable d’aides et pédagogue parfait pour nous mettre sur le bon
chemin, allons vite “acheter” chez Lui l’or, la robe blanche et le collyre… “nous qui sommes nés,
non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1:13)
…” il faut que vous naissiez de nouveau”… (Jean 3:5-7); …”reconnaissez que quiconque pratique
la justice est né de Dieu”… (1 Jean 2:29); …”quiconque est né de Dieu ne commet pas le
péché”… (1 Jean 3:9).
Dieu souhaite ardemment nous voir “propres”, sous la robe de justification de notre souverainsacrificateur,
réfléchissons frères et soeurs plus profondément à ces passages bibliques cités ici que
partiellement, nous n’aurons, à l’avenir, plus une autre chance telle que celle-ci!
Nés de nouveau d’une semence incorruptible
1 Pierre 1.23 (BFC97)
23 En effet, vous êtes nés de nouveau, non de pères mortels, mais grâce à une semence
immortelle, grâce à la parole vivante et éternelle de Dieu.
Dans ce verset, « né de nouveau » devrait être « engendré de nouveau ». Comme le mot grec peut
être traduit de l’une ou l’autre manière, le contexte détermine si la référence est faite à
l’engendrement ou à la naissance le même mot grec est utilisé dans le verset 3 de ce même
chapitre). Dans la plupart des cas, il est fait référence à la naissance.
Remarquez que nous sommes engendrés par la « parole de Dieu », qui est comparée à une
semence incorruptible. La Parole est l’agent d’engendrement. Nous sommes engendrés par le Père
et la Parole de vérité.
L’ardente charité qui couvre une multitude de péchés
1 Pierre 4.8 (BFC97)
8 Avant tout, aimez-vous ardemment les uns les autres, car l’amour obtient le pardon d’un
grand nombre de péchés.1
Ce verset nous rappelle Jacques 5:20 : « Qu’il sache que celui qui convertit le pécheur de l’erreur de
sa voie sauve une âme de la mort, et cache une multitude de péchés. » La différence est que
Jacques parle principalement de ceux qui sont spirituellement malades ou du moins affaiblis.
Ici, Pierre utilise des mots similaires. Quel est le rapport entre la « charité » et la dissimulation d’une
« multitude de péchés »? Pierre parle d’une attitude appropriée, car les péchés ne sont pas
Commentaire 1 CT Russell: 1 Pierre 4:8
Avant tout – Compte tenu du fait que, comme vous, tous ceux qui appartiennent au Seigneur se battent pour le Seigneur
et les principes du droit. R3247:5.
Pour les autres une ardente charité – Un amour profondément compatissant, un fervent (brûlure) amour pour ses
semblables. R3247:5.
L’amour est un des premiers éléments essentiels du caractère chrétien. R1187:6.
Une multitude de péchés — De leurs souillures et imperfections, des défauts et des échecs. R3247:4, 1188:1.
La disposition qui dévoile les faiblesses des frères n’est pas l’amour qui protège et couvre. R5530:4.
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nécessairement pardonnés. Dans les moments difficiles, comme il en est déjà arrivé tellement dans
le passé, le rapprochement entre les uns et les autres est automatique et logique.
Les différences s’estomperaient en raison du danger commun sur le point de nous engloutir. Dans
ces circonstances, l’amour couvrirait les différences de jugement et de péché, et ces questions
seraient laissées entre les mains de Dieu et de Jésus. En d’autres termes, dans cette situation,
lorsque le danger est imminent et que la pression est forte, nous ne ferons pas la morale, mais nous
nous considérerons les uns les autres du point de vue de nos consécrations initiales. Notre danger
commun nous souderait tous. Nous aurions besoin de cette ferveur, de cette chaleur, de cet amour
et de cette sympathie les uns pour les autres afin de soutenir nos esprits et de ne pas faiblir ou
perdre la foi face à ce qui arrive. Nous serions liés pour la cause du Christ.
Les Écritures nous recommandent, dans Hébreux 10:25, de ne pas abandonner « l’assemblée de nos
frères et soeurs… mais… [de s’exhorter] les uns les autres. [pour vous exhorter] les uns les autres, et
cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour ».
Il est facile de comprendre qu’il faille tenir compte d’une multitude de manquements, mais
comment couvrir le péché volontaire ?
Les péchés graves et sérieux ne doivent pas être tolérés, mais Pierre fait référence aux différences
et aux défauts. Il est important de ne pas négliger l’assemblée.
1 Corinthiens 13 donne une définition de l’amour. Toutefois, l’apôtre Paul ne décrit que l’aspect
positif de l’amour. De nombreuses Écritures abordent l' »amour » sous un autre angle, comme la
haine de l' »iniquité« . Certains pensent que 1 Corinthiens 13 présente tout le sujet de l’amour en un
mot, mais ce chapitre ne traite que du sens positif ou heureux de l’amour. Jésus a été oint audessus
de ses semblables parce qu’il a non seulement aimé la justice, mais aussi haï l’iniquité (Héb.
1:9). « Tu as aimé la justice et haï l’iniquité; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile
d’allégresse au-dessus de tes compagnons”. La haine de l’iniquité fait donc partie de l’amour. Une
haine parfaite est appropriée; la haine parfaite est l’aspect négatif de l’amour. Le Psaume 139:22
dit: « Je les hais d’une haine parfaite, je les considère comme mes ennemis: Je les considère comme
mes ennemis”. Ecclésiaste 3:8 dit qu’il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr.
Donc que veut dire couvrir une « multitude de péchés » par l’amour?
Il s’agit de faiblesses, et non de péchés graves et délibérés. Le verset 7 dit: « La fin de toutes choses
est proche; soyez donc sobres et veillez à la prière. » Puis le verset 8 recommande: « Ayez par-dessus
tout une charité ardente entre vous. » Nous ne pourrions pas avoir une charité fervente pour ceux
qui désobéissent ouvertement au Seigneur, comme par exemple pour ceux qui commettent
l’adultère. Les défauts sont une autre question, car nous en avons tous et beaucoup d’entre eux
sont évidents pour les autres. On a dit: « Dieu nous a donné le don de nous voir comme les autres
nous voient« . En général, nous ne sommes pas conscients de nos propres défauts dans la mesure
où les autres les voient. Et nous pouvons avoir des défauts ou des lacunes secrètes que les autres
ne peuvent pas voir. En période de péril, lorsque la vie et la mort sont en jeu, lorsque le feu arrive,
les défauts et les différences doivent être mis de côté. La doctrine importante à ce moment-là sera
d’avoir un amour fervent pour le Seigneur et d’avoir le sentiment d’être unis à nos frères dans une
cause commune.
Tout comme la musique par exemple a souvent un effet sur le courage d’une personne, la
sympathie envers les autres, qui est perçue et ressentie dans des conditions de pression, aura des
résultats bénéfiques et utiles sur une base individuelle ainsi que pour la fraternité.
La « charité » est ici l’amour agapè, mot grec utilisé souvent avec délectation par les frères.(Voir
aussi: Phil 2:1-4.)
Lév. Chap. 2 et 3. L’offrande de farine et le sacrifice d’actions de grâces
Aucun autre livre de la Bible ne contient plus de détails sur les sacrifices que les Hébreux se
devaient de respecter et d’accomplir que le Lévitique, et les aborder dépasserait de beaucoup
les limites de ce discours. Mais notre réflexion ici est de caractériser les moyens pour que nos yeux
spirituels voient et que le collyre soit à notre portée… En effet, la différence se cache dans les
petites choses, dans nos sacrifices secondaires parce qu’ils intéressent le Seigneur et ils montrent
notre attachement profond à notre propre sanctification. Le but de ce chapitre additionnel est
d’analyser le type, le réel d’antan pour en extraire une leçon concernant notre attitude de
chrétien vivant la communion avec Dieu.
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L’offrande de farine
Je vous suggère de lire avec soin le chapitre 2 et recommencez jusqu’à deux fois si nécessaire.
1. Vous apercevrez de suite un certain nombre de différences avec l’holocauste, sacrifice qui nous
est plus familier. Il s’agissait là de consacrer à Dieu un organisme vivant, tandis que dans l’offrande
de farine il ne s’agit jamais de vie animale mais toujours des produits du sol. Celui qui offrait
l’holocauste mettait sa main sur la tête de la victime, faisant de ce fait passer sa propre faute sur
elle. Ainsi l’idée fondamentale d’expiation s’ajoutait à celle d’offrande faite à Dieu. Dans
l’offrande de farine, au contraire, il n’était pas besoin d’imposition de la main. Cela indiquait très
clairement que l’idée d’offrande faite à Dieu était la seule exprimée.
2. Non seulement l’offrande de farine consistait à présenter à Dieu les fruits du sol, mais un de ces
fruits qui avait nécessité du travail pour sa préparation. Cela impliquait la culture du sol, les soins à
donner à la moisson, la mouture et la préparation culinaire. Tout cela résultait d’un travail humain,
et ce sont ces faits qui nous feront comprendre le véritable sens de l’offrande de farine.
Signification spirituelle
Tandis que l’holocauste représentait la consécration à Dieu de la vie, de la personne, l’offrande de
farine représentait la consécration des fruits du travail. Pourquoi la culture du sol était-elle choisie
pour représenter ce principe fondamental? On peut en donner une ou deux raisons. La première
c’est que les habitants de la terre sont engagés dans la culture du sol plus que dans toute autre
occupation. De plus, Israël était sur le point de devenir une nation agricole et, puisque ceux qui
gagnent leur vie d’une manière différente sont obligés d’employer leur salaire à acheter du grain
et de l’huile, l’offrande de farine devait, autant que les autres, représenter la consécration à Dieu
des fruits du travail.
Vous tirerez tout de suite les conséquences de ce principe. Dieu demande de vous de Lui
consacrer le fruit de vos efforts, que votre travail soit celui de la ferme, de l’entrepôt, du magasin,
du bureau, ou encore soit accompli au foyer, à l’école, à l’église ou dans la rue. Et, si cette
consécration devenait une réalité, quelle différence dans l’esprit que vous apporteriez à votre
tâche journalière et quelle différence ce serait en ce qui concerne le trésor de la maison de Dieu!
Caractères particuliers
Maintenant que nous avons établi les principes, nous aurons à considérer quelques détails:
1. L’offrande ne devait pas consister en une nourriture préparée quelle qu’elle soit, mais en farine
et en huile diversement apprêtées. Ces deux denrées se trouvent aussi bien chez le pauvre que
chez le riche, en sorte que même le plus indigent ne devait pas être exempt du devoir général de
consacrer à Dieu le fruit du travail de chacun.
2. Ces offrandes devaient consister en fleur de farine. On ne pouvait offrir à Dieu que ce qu’il y
avait de meilleur, qu’un produit de choix.
3. Au moins dans certains cas, on ajoutait à l’offrande de l’encens. Ce n’était pas un produit
comestible, ni celui du travail humain, mais, dans la Bible, la prière est représentée par l’offrande
d’encens (ou d’herbes odorantes dans certains cas). Lisez chez vous Ps 141:2; Luc 1:10; Ap 5:8.
Quel sens profond ce détail ne revêt-il pas? La tâche journalière doit être accomplie dans un esprit
de prière, donc l’offrande doit être accompagnée de prières et d’actions de grâces. Mettez ce
principe en pratique pendant seulement une semaine et saisissez toute la différence que cela
apportera dans votre vie spirituelle.
4. L’huile qui entrait dans l’offrande de farine sous toutes ses formes symbolisait la présence
constante du Saint-Esprit. Lisez chez vous És 61:1. Pour être accepté par Dieu, le labeur de nos
mains doit être accompli avec la puissance du Saint-Esprit.
5. Les offrandes devaient toujours se faire sans levain. Dans les Écritures, le levain est le symbole
réservé à la corruption d’ordre spirituel. Lisez encore pendant votre étude personnelle 1 Co 5:7. Il
nous est ainsi recommandé d’écarter de telles oeuvres qui consisteraient à offrir à Dieu, sous
quelque forme que ce soit, le levain de la méchanceté.
6. Les offrandes de farine devaient être assaisonnées de sel. Le sel était le symbole de ce qui est
pur de toute corruption et ne s’altère jamais. Ainsi, en consacrant à Dieu les fruits de notre travail,
reconnaissons-nous la relation entre le croyant et son Seigneur, non pas comme temporaire, mais
comme éternelle et incorruptible.
7. Une partie de l’offrande revenait au sacrificateur. Il tirait régulièrement sa subsistance de la table
du Seigneur à laquelle il servait.
“Offrande d’une agréable odeur à l’Éternel”
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Cette expression se retrouve à plusieurs reprises dans notre chapitre. Le fait de consacrer à Dieu le
fruit du travail de chacun devait Lui être agréable et remplir son coeur de joie. N’est-ce pas le fait
de consacrer tout son labeur à Dieu qui mérite à Jésus ces paroles de son Père: “Celui-ci est mon
Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection” (Mt 3:17)?
Nous n’avons fait que résumer ces points brièvement. Chacun d’entre eux mérite la plus grande
attention, si grande est sa signification et si grandes ses conséquences. Étudiez les donc à nouveau
et donnez à chacun le temps qu’il mérite.
Le sacrifice d’actions de grâces
Le chapitre 3 est consacré au sacrifice d’actions de grâces. Prenez-vous le temps de le lire avec
soin. Vous verrez de suite que des prescriptions sont données en vue d’offrir:
1. du «gros bétail» (versets 1–5);
2. du «menu bétail», qu’il s’agisse d’un agneau (versets 6–11), ou d’une chèvre (versets 12–16).
Comme les prescriptions sont essentiellement les mêmes dans chacun des cas, vous pouvez limiter
votre étude aux versets 1 à 5 d’ailleurs. Parcourez-les et inscrivez chacun des degrés du rituel,
comme vous l’avez fait pour le sacrifice d’expiation et pour l’holocauste dans vos diverses études.
Qu’avez vous trouvé? Vous avez constaté que les quatre premiers points étaient identiques à ceux
de l’holocauste, à savoir:
1. Présentation.
2. Imposition de la main.
3. Immolation.
4. Aspersion du sang.
Quelle était la signification spirituelle de chacun de ces points?
Combustion
En arrivant à la combustion, vous noterez un contraste frappant avec l’holocauste. Quelle
proportion de la victime était mise sur l’autel et brûlée dans l’holocauste? Quelle proportion dans
le sacrifice d’actions de grâces? Toute la graisse et rien que cela. Les mots «gras» et «graisse» sont
employés comme symboles de ce qui est le plus riche et le meilleur. Passez en revue les versets de
Ps 63:6; És 25:6; 55:2; Jér. 31:14. Ainsi, dans le sacrifice d’actions de grâces, dont la plus grande
partie était destinée à la nourriture, Dieu était servi le premier, et le meilleur Lui était offert. Grande
est la signification et grandes sont ses conséquences. Prenez le temps d’y réfléchir.
Repas du sacrifice
Dans l’holocauste, la combustion marquait la fin de la cérémonie mais, dans le sacrifice d’actions
de grâces, l’action de brûler la graisse sur l’autel était suivie du point culminant du rituel dans le
repas où le sacrifiant et sa famille mangeaient la chair du sacrifice. Les instructions données à cet
effet ne se trouvent pas au chapitre 4, mais sont données dans les passages Lev. 7:15 et Deut. 12:5–
7,17,18, que vous lirez avec grand soin pour vous convaincre de la signification.
Quelle était maintenant la signification de cette fête?
C’était alors, comme c’est de nos jours une fête fraternelle et une fête de réconciliation. Ps 23:5; Lu
15:23 et l’institution de la Sainte Cène. Qui était l’hôte de ce repas, Dieu ou le sacrifiant? C’est là
une question très importante. Si vous dites que Dieu était l’hôte, vous avez raison, car c’est Dieu qui
avait pourvu à la fête. Il est vrai qu’auparavant la bête du sacrifice avait été offerte à Dieu par le
sacrifiant, mais elle était devenue la propriété de Dieu. Dieu lui-même participait, par le moyen de
la graisse brûlée sur l’autel, à ce qu’il y avait de meilleur dans le repas et remettait au sacrifiant ce
qui devait suffire pour sa propre subsistance. Ce qui était encore plus significatif, le repas se
célébrait dans la maison de Dieu et cela répondait à un ordre précis. Relisez Deut. 12:5 –7,17,18.
Signification spirituelle
On appelait aussi ce sacrifice: sacrifice pacifique, c’est-à-dire que la paix régnait entre Dieu et le
croyant et Dieu donnait des preuves de son amitié en invitant ce dernier à prendre place dans sa
maison pour partager le repas auquel Il avait pourvu. Quelle expression plus touchante d’amitié et
de réconciliation Dieu aurait-Il pu donner?
Puisque nous avons parlé de paix entre Dieu et le croyant, d’où était venue alors l’inimitié de la
rupture? Du péché. Le péché met une séparation entre le pécheur et Dieu et crée un état
d’inimitié entre leurs personnes. Voir Rom 5:10; Ép. 2.3; Col 1:21. Mais nous voyons l’état d’inimitié
prendre fin, le fossé a été comblé, la communion a été rétablie.
Sur quelle base ce résultat béni a-t-il été obtenu? Qu’est ce qui précédait le repas dans le rituel du
sacrifice d’actions de grâces. La présentation, grâce à laquelle le croyant apportait devant Dieu
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l’agneau qui devait lui servir de remplaçant; l’imposition de la main, par le moyen de laquelle le
croyant transmettait sa culpabilité à son remplaçant; l’immolation, par le moyen de laquelle la
peine du péché était acquittée en vue de satisfaire la justice divine; enfin, l’ aspersion du sang
devant les yeux de Dieu, comme preuve que la peine avait été acquittée. Le péché avait causé
l’inimitié mais, maintenant que le péché avait été expié, Dieu était en paix avec le croyant. Or, ce
n’était pas avant la solution du problème du péché que Dieu invitait le pécheur à sa table, mais
après, comme preuve de la communion rétablie.
Accomplissement dans le Christ
L’endroit par excellence où le Nouveau Testament nous montre l’accomplissement du sacrifice
d’actions de grâces est Éphésiens 2:11–19. La clé est au verset 13: «Mais maintenant, en Jésus-
Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.» Mais étudiez
d’abord les versets 11 et 12 pour voir ce que voulait dire saint Paul par ceux qui étaient jadis
éloignés. Pour plus de lumière, lisez Ép 2:1,2. Enfin, étudiez les versets 14 à 19 pour voir en quoi
consistait le rapprochement. Faites-le avec grand soin. Après vous être rendu compte du
contraste, insistez sur le changement radical apporté par le «sang de Christ». Cette étude vous
enrichira et mérite tout votre temps et tous vos efforts.
Encore une remarque. Dans le sacrifice d’actions de grâces, le sacrifiant se servait de la même
victime qui avait été immolée pour acquitter la peine de son péché. De même pour nous, le Christ,
mort pour nos péchés, se donne Lui même pour entretenir en nous la vie (Jn 6:51).
Conclusions
Pour ceux et celles que cette étude approfondie intéresserait, je proposerais, ci-dessous, quelques
questions qui permettront de structurer nos réflexions personnelles et voir que le “collyre” est à notre
portée, si la sanctification, dirigée par notre “nouvelle créature” est là pour nous y préparer.
Questions
1. Quelle est la différence essentielle entre l’offrande de farine et l’holocauste?
2. Indiquez certains degrés du rituel de l’offrande de farine applicables de nos jours
spirituellement.
3. Quels étaient les quatre premiers degrés du rituel du sacrifice d’actions de grâce?
Comment les comparer avec les quatre premiers dans le sacrifice d’expiation et dans
l’holocauste? En quoi différaient-ils?
4. Dans le cas du sacrifice d’actions de grâces, qu’est-ce qui était brûlé sur l’autel? En
quoi cela différait-il de l’holocauste? Que signifiait cette différence?
5. Quelle était la signification spirituelle du repas qui suivait le sacrifice d’actions de
grâces? Sur quelle base?
6. Comment chacun des degrés du rituel du sacrifice d’actions de grâces a-t-il été
appliqué en Jésus-Christ?
7. Inscrivez le meilleur résultat auquel vous êtes arrivé déjà dans votre étude du
Lévitique. Faites-en part à une autre personne (ce faisant l’amour pour la vérité grandira et la
fraternité en sera augmentée).
Bonne étude personnelle, et … quand le Seigneur “frappera à nouveau” à la porte de notre coeur,
pour nous aider, précipitons-nous pour Lui ouvrir!
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