Quoi ? Nous serions nés par hasard, d’une combinaison de protéines, dans le chaos primitif ? Balivernes ! Nous avons été créés, la Bible nous le dit, et la science nous le démontre !
THEORIE EVOLUTIONNISTE
II y aurait quatre milliards d’années, la terre, toute jeune bille de matières en fusion, éjectée du soleil se refroidit et les vapeurs d’eau en suspension s’abattirent en pluie. Il plut des millions d’années, le ciel se dégagea, le soleil, enfin visible, se mit à briller. Alors la vie apparut. Elle apparut tout à fait par hasard, apprenons-nous, à partir de molécules de gaz dissoutes, ballottées les unes contre les autres. Des orages épouvantables, dont les éclairs criblaient la surface des eaux, ont aidé à créer des molécules complexes telles que glycine, valine, histidine et bien d’autres, toutes à base de matière comme le carbone. Les scientifiques chimistes les appelant acides aminés ou amino-acides.
Mais ces acides ne sont pas encore la vie. Il a fallu trois à quatre cent millions d’années pour avoir les protéines. A partir des protéines, les biologistes parlent de molécules organiques, biotiques, en quelque sorte de la vie.
A leur tour les protéines s’allièrent et devinrent des bactéries, et ces microbes engendrèrent des algues bleues, des coraux, des vers. des poissons cuirassés, des insectes, et là tout s’accéléra.
Voilà ce que l’on enseigne aujourd’hui. Tel est le dogme de la civilisation scientifique moderne dont le prophète est Darwin. Ce fut lui te premier à concevoir l’idée de “soupe primitive”, à décrire “cette mare tiède où les sels d’ammoniaque et de phosphore élaborent des protéines susceptibles de subir des mutations encore plus complexes”. Plus tard, l’Anglais Haldane et le Russe Oparine raffinèrent davantage le scénario de Darwin. Il y eut même deux Américains, Miller et Vrey qui en 1953 fabriquèrent des acides aminés dans leur laboratoire.
IMPERFECTION DE LA THEORIE DARWINISTE
Tout se tient donc ! Pas de problèmes ? Si, justement ! Il existe une évidence incontestable ! Le hasard n’a pas suffit. Pourquoi ? Simplement parce que le délai est trop court pour permettre au hasard d’essayer toutes les combinaisons moléculaires possibles avant de trouver celle qui ouvrirait la porte à la vie, c’est-à-dire avant de fabriquer la première protéine. En effet, il faut savoir qu’une simple protéine est constituée de cent à trois cents amino-acides dont la forme et l’architecture jouent un rôle déterminant.
Un éminent scientifique. Sir Fred Hoyie, professeur à Cambridge a calculé le nombre de combinaisons que le hasard devrait essayer avant d’aboutir à une seule protéine. Il y en a 10 (10 puissance 40). Autrement dit, 1 suivi de quarante zéros, soit dix mille milliards de milliards de milliards. Pour mieux comprendre l’énormité de ses nombres, prenez l’exemple du Rubik’s cube. Si vous vous bandez les yeux, seul le hasard vous guidera vers la solution, et on peut dire que vous avez autant de chances de réussir qu’une protéine en a de naître. A votre avis, combien de temps passerez vous sur le cube ? Environ mille milliards d’années ! Cela représente une durée trois cents fois supérieure à la durée présumée par les scientifiques de la terre, et même cent fois celle de l’univers. Et cependant, vous n’aurez qu’une protéine.
Mais pour avoir les enzymes (protéines supérieures) il faudrait essayer 10 40 000 (10 puissance 40000) combinaisons. Un et quarante mille zéros. A raison de mille zéros sur une page, cela fait un cahier de quarante pages. Toujours pour mieux comprendre, prenez par exemple un avion long courrier en pièces détachées sur un terrain vague. Quelle chance y a-t-il pour qu’un coup de vent assemble ces pièces éparpillées en un avion paré au décollage ? Cette chance existe, mais elle est infiniment proche de zéro.
Bien sûr, la récente découverte de vers géants dans le fond du Pacifique, près d’un volcan sous-marin, avec un processus de croissance vitale anormal, voudrait contredire cela. Le rythme est tel qu’après tout le hasard a peut-être eu le temps d’accomplir sa miraculeuse alchimie. Et bien non ! En effet, supposons que le processus est un million de fois plus rapide, cela n’enlève que six zéros en bas de la quarantième page !
Il reste un argument : le plus simple, le plus décisif. Si l’on considère les gagnants du loto, eux aussi sont élus par le hasard, et il y a pourtant des gagnants. Il y a même des gens qui décrochent le gros lot au premier essai. Aussi pourquoi le hasard aurait-il dû essayer toutes les combinaisons avant de “décrocher” la vie ? lia pu tirer le bon numéro au début. Ça arrive ! On appelle cela, la chance. Nous pouvons affirmer que là encore, ce n’est pas possible !
En effet, dans le cosmos la situation est très différente, la cellule exigeant près de deux mille protéines pour se constituer. Il faut donc imaginer un loto avec un gros lot collectif de deux mille gagnants répartis géographiquement au même endroit. Autrement dit, combien de temps faudrait-il pour que deux mille habitants d’un même boulevard gagnent en même temps le gros lot pour pouvoir se le répartir, tout en participant au même tirage, sans pour autant se concerter ? On devrait alors s’en remettre à un super-hasard, le hasard du hasard, capable d’ordonner une séquence de sous-hasards. A ce niveau, peu importent les chiffres et les quantités de zéros; ils n’ont plus guère de sens.
Voilà pourquoi, depuis quelques années certains scientifiques commencent à réfuter l’hypothèse darwiniste de la vie venue par hasard. Par exemple François Jacob déclare : “Pour extraire d’une roulette coup par coup, chacune des quelques milliers de chaînes protéiques qui peuvent composer le corps d’un mammifère, il faut un temps qui excède, et de loin, la durée allouée et présumée de la terre”. Il est bon d’ailleurs de se souvenir que déjà au moment où Darwin parlait de “soupe primitive”. Pasteur consacrait son œuvre à prouver que la génération spontanée n’existe pas ! Et certains faits nous confortent dans ce raisonnement. Par exemple, deux mouches ont été trouvées dans une coulée de résine datant de l’ère du carbonifère, elles sont strictement identiques aux mouches de maintenant ! D’où venaient-elles ? Évolution ?
A cela certains prétendent que la vie est venue de l’espace, certaines comètes servant de fusée porteuse à des bactéries vivantes, etc. . . Cependant si cela se passait dans le temps, pourquoi pas maintenant ? Oh bien sûr on a trouvé dans le cœur du météorite Murchison, les restes fossiles d’une bactérie. Admettons donc que la vie vienne de l’espace. Mais alors on ne fait que déplacer le problème. Car si le hasard ne peut produire la vie sur terre, alors le problème demeure le même à l’autre bout de la voie lactée !
THEORIE CHRETIENNE : CREATION EVIDENTE !
Comment cela a-t-il donc commencé ? Eh bien là nous sommes obligés d’accepter l’idée même de l’existence du Créateur Tout-Puissant. En effet, reprenons l’exemple du Rubik’s cube. Il vous faudrait environ mille milliards d’années pour trouver la combinaison les yeux bandés ; alors que si vous ôtez le bandeau, quelques minutes suffisent ! Ou alors, si quelqu’un à vos cotés vous guide, même si vous ne voyez pas, il ne vous faudrait guère plus de temps car l’autre personne voit les combinaisons. Il en est donc de même pour la vie. Et, cet agent responsable, le seul responsable, ne peut être que la puissance, la sagesse : Dieu.
Voici ce que dit un savant à ce propos : “L’énorme puissance de calcul, d’intelligence de l’Etre qui nous a créés est bouleversante. Il lui fallait prévoir quelles étaient les combinaisons particulières qui fonctionneraient dans le futur. Calculer les formes précises des protéines, etc. . . Quel génie ! Car du fond des âges laisserait-Il passer une seule erreur, et II cesserait d’être ce qu’il est”. D’ailleurs le savant Fred Hoyie, suite à la question posée : Quelle différence avec l’idée de Dieu, répondit : “Aucune. Seulement le nom “Dieu” nous est interdit, à nous scientifiques. Mais c’est Lui qui créa l’univers, Il est en communion avec sa créature et nous attire à Lui”.
C’est pourquoi nous pouvons être sûrs de la véracité du récit de la Genèse. Oui, au commencement. Dieu créa les cieux et la terre, et II donna la vie à tous les êtres existants sur terre.